LES PAYS DE COCAGNE
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 fédération des boycottards

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buenaventura
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buenaventura


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MessageSujet: fédération des boycottards   fédération des boycottards EmptyLun 28 Mar - 18:05

ouais a se départir du monde kapitalist. à ruduire au strici inévitable, à l'instnat, les rapports aux lieux des déserences...

BOYCOTT TOTAL !!

REBOC – REseau BOycottage Coca-cola
www.nococacola.info
COCS_FICHE_COCA_COLA_20040615.doc
Pagina 1 di 2
QU’EST CE QUE C’EST COCA COLA ?
Coca Cola Company Coca Cola Italia s.r.l.
Atlanta via Nazario Sauro, 38
Plaza Atlanta 20128 – Sesto San Giovanni - MI
GA30313 tel: 02 262461/2 – fax: 02 26227120
Multinationale americaine créée en 1891. C’est la marque la plus connue dans
le monde.
Huitième groupe alimentaire du monde, elle a des succursales dans plus de
trente pays, elle produit 300 marques différentes qui sont vendu dans 200
pays.
Elle facture environ 20 milliards de dollars (2001) et, ensemble a Coca Cola
Entreprises, emploie 56.000 travailleurs (2002).
En Italie elle contrôle 55% du marché des boissons sans alcool et 85% de
celui des boissons gazeuses. Elle produit, embouteille et vend des boissons à
travers de nombreuses concessions et entreprises, dont la majeur est Coca
Cola Bevande Italia S.p.A., qui facture 613 millions d'euros et emploie environ
2.500 sous-traitants. Le secteur publicité et marketing est par contre séparé
de la Coca-Cola Italia s.a.r.l.
CE QUE VEND COCA COLA ?
Coca Cola, Fanta, Sprite, Ice Lemon, Powerade,
Minute Maid, Kinley, Beverly, Bonaqua.
QUE FAIT COCA COLA ?
ELLE EST ACCUSEE EN COLOMBIE DE VIOLATION DES DROITS DE
L’HOMME ET D’ETRE LE COMMANDITAIRE DE 8 ASSASSINATS ET DE
PLUSIEURS ENLEVEMENTS, DEPLACEMENTS FORCES, FAUSSE
DEPOSITION ET MENACES A L’ENCONTRE DES TRAVAILLEURS POUR
ANEANTIR LE SYNDICAT.
De tous les syndicalistes tués dans le monde, 80% ont été tués en Colombie.
Entre 1991 et 2002 en Colombie ont été tués par les paramilitaires 1925
syndicalistes et 64 en 2003.
Dans le cadre dramatique d’une guerre civile qui a commencé dans la
première moitié des années 60 et l’entrée en scène des groupes
paramilitaires AUC (Autodefesas Unidas del Colombia, légalisé en 1994 par
l’actuel Président de la République Alvaro Uribe Velez) dans la deuxième
moitié des années 80, a marqué une recrudescence du conflit.
A partir des années 90 le recours à la terreur est à son apogée, grâce aux
meurtres et le déplacement forcé, l’expulsion de la population du territoire
stratégique (ressources naturelles, secteur minier, exploitation des hydro
carburants) et l’anéantissement de chaque forme d’opposition sociale (en
particulier les syndicats et ONG qui défendent les droits humains et sociaux,
nommés comme organisations terroristes) au profit des multinationales.
En particulier le SINALTRAINAL (SIndicato Nacional de TRAbajadores de la
INdustria de ALimentos), syndicat des entreprises de mise en bouteilles de
Coca Cola et de Nestlé, compte entre ses rangs 14 dirigeants assassinés, 2
exilés, 48 expulsés et 2 disparus dans les 10 dernières années.
C’est pour cette raison que le syndicat a porté plainte, en juillet 2002 à la
Cour du District Sud de la Florida, contre Coca Cola, commanditaire de 8
ajourné à 15 Decembre 2003
BOYCOTT COCA-COLA
REBOC – REseau BOycottage Coca-cola
www.nococacola.info
COCS_FICHE_COCA_COLA_20040615.doc
Pagina 2 di 2
assassinats, enlèvements, déplacements forcés, fausses dépositions et menaces, et a fait au colosse
d’Atlanta un procès public populaire (audiencia publica popolar) et une campagne de boycottage.
Le 31 mars 2003, le juge de la Cour Fédérale de la Florida a retenu les preuves présentées par le
SINALTRAINAL suffisantes pour démarrer un procès à l’encontre des entreprises de mise en bouteille
de Coca Cola, dont la même multinationale est propriétaire de 40% ou travaille avec eux en
exclusivité. Contre la décision du juge, qui n’a pas accepté la plainte à l’encontre de Coca Cola
Company d’Atlanta et de Coca Cola Colombie, un recours en appel a été fait.
ET CE N’EST PAS TOUT…
• RELATIONS SYNDICALES: la politique de l’entreprise est d’engager le moins de personne
possible, en ayant recours au travail d’entreprises de mise en bouteille en adjudication,
auxquelles elle impose de très mauvaises conditions de travail. Exemple : en Colombie, ces
entreprises engagent 90% de travailleurs intérimaires, qui gagnent 80 euro par mois. Au
printemps 2000 aux Usa, elle a dû dédommager 2200 travailleurs afro-américains pour
discriminations raciales dans les recrutements et les promotions. Entre 1997 et 2002,
toujours aux Usa, elle a dû payer 447.000 dollars d’amende pour 1.115 violations des lois de
la prévention et la sécurité dans le travail. En mars 2003, les travailleurs de Coca Cola ont
porté plainte en raison du comportement antisyndical de l’entreprise dans les usines de
Colombie, de Panama, du Pakistan et de la Russie. Elle va supprimer 900 postes de travail en
Asie en 2004.
• TRAVAIL DES MINEURS: pour la coupe du Monde de football de France 98 les ballons
distribués par Coca Cola, à but publicitaire, ont été fabriqués en Inde et en Pakistan par des
enfants.
• IMPACT ENVIRONNEMENTAL: En promouvant la vente des boissons en boîte et en plastique,
elle contribue à la production de milliers de tonnes d’ordures et encourage l’utilisation
d’aluminium qui a des conséquences très mauvaises sur les lieux d’extraction. La production
demande beaucoup d’eau et rejette des substances qui polluent les nappes phréatiques. Par
exemple en 2002, la population de Plachimada (Kerala – Inde) s’est insurgée parce que les
installations de la multinationale était en train d’assécher les puits et de contaminer les
nappes phréatiques de la zone: le 17 décembre 2003 le tribunal local a intimé à Coca Cola
l’ordre d’arrêter l’extraction de l’eau. En novembre 2002, la Cour Suprême Indienne a
condamné Coca Cola pour avoir abîmé les roches de l’Himalaya avec des écrits publicitaire
qui ont déréglé l’écosystème.
• VENTES IRRESPONSABLES: L’aspartame, substance utilisée dans les produits diététiques
comme Coca Cola Light, peut causer des dommages au cerveau, en particulier chez les
enfants. Une grosse consommation de Coca Cola et d’autres boissons gazeuses et sucrés,
poussé par la publicité en particulier chez les adolescents, peut provoquer obésité et diabète.
En juin 1999, après de nombreux cas d’intoxication, ont été enlevé du marché de la Belgique,
de la France et du Luxembourg, toutes les boissons produites par Coca Cola. D’autres
produits Coca Cola ont été enlevés en 1999 en Pologne (eau minérale) et entre 2000 et 2002
aux USA (jus Minute Maid). Selon GreenPeace, elle introduit dans les marchés des produits
avec des OGM.
REFERENCES
GUIDA AL CONSUMO CRITICO – CENTRO
NUOVO MODELLO DI SVILUPPO – EMI - 2003
il est texte de référence pour connaître les
comportements, faits et mesfaits des entreprises.
www.cokewatch.org
www.killercoke.org
site de groupes USA qui adhèrent à la campagne
de boycottage international
www.sinaltrainal.org SIndicato NAcionaL de TRAbajadores de la
INdustria de ALimentos
www.nococacola.info site Italien de la campagne de boycottage
www.caja.org/campaigns/coke/ COmmunity Action for Justice in the Americas
www.boicottaggi.it COmitato Cambia lo Sponsor, groupe du
RomaNordEstSocialForum j'active dans la
campagne de boycottage Coca-Cola
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MessageSujet: les banques   fédération des boycottards EmptyLun 28 Mar - 18:08

voilà, pour celles et ceux, qui évitent au maximum les contacts capitaliste,
il est possible d'ouvrir un compte à la banque alternative....

Mais....

la Banque Alternative B.A.S. a un buro à Olten et une seule représentation à Lausanne. Cela nécessite que les personnes qui ouvre un compte, prennent une carte E.C. (précisement Maestro, maintenant), qui permet les retraits partout et/ou les paiments aussi.

C'est donc une carte de débit. ça veut dire quem le compte est débiter "live", donc quand ya plus rien.... ya plus rien. On enttre donc pas dans la logique du crédit, monnaie éléctronique.

La B.A.S. n'a pas de site. il suffit de leur envoyer un courrier et il renvoie les infos. Il s'agit, dans les grandes lignes, d'une banque qui refuse tout ce qui ne s'inscrit pas dans des projets durable et égalitaire. Nucléaire, armes et autres absurdités sont proscrites...

voilà voilà....

Alternative Bank ABS
Leberngasse 17
4601 Olten

Représentation Romande
Banque Alternative BAS
r. du petit-chêne 38
cp 161
1001 Lausanne

Encore une chose : les retraits sont limités par la carte EC. et selon salaire. Alors sachez qu'il est possible de piocher dans les réserves, pour celles et ceux qui en ont... La banque Raiffaisen de Confignon, effectue les transaction moyennant une taxe de 20 .-. voilà voilà...à vos consciences...
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MessageSujet: idem   fédération des boycottards EmptyJeu 31 Mar - 11:54

Bienvenue sur la liste ColaInfo@colonialismus.ch! Eine Liste über die
Machenschaften von Coca-Cola und Nestle in Kolumbien

Pour écrire à la liste, envoyez votre message à:

colainfo@colonialismus.ch

Les informations générales concernant cette liste sont à l'adresse :

https://sicher.immerda.ch/mailman/listinfo/colainfo

Si vous souhaitez vous désabonner ou modifier vos options (par exemple
activer/désactiver l'envoi groupé, changer votre mot de passe, etc.),
consultez votre page d'abonnement à l'adresse :
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MessageSujet: ...   fédération des boycottards EmptyDim 17 Avr - 17:51

Confédération Générale du travail (CGT)
Rapport de la Commission du Boycottage au Congrès Corporatif tenu à Toulouse en septembre 1897
Dépôt : 15 rue Lavieuville (Montmartre), Paris
mardi 8 février 2005.

Rapport de la commission du boycottage au congrès Corporatif tenu à Toulouse en septembre 1897.
PRIX : DEUX CENTIMES ET DEMI (Deux brochures pour Cinq Centimes)

Dépôt : 15 rue Lavieuville (Montmartre), Paris


BOYCOTTAGE ET SABOTAGE

Ce qui, en ces dernières années, caractérise le mouvement ouvrier, c’est un dégoût profond et croissant pour le parlementarisme et toutes les illusions politiques qui, trop longtemps, ont servi à berner les travailleurs.

Ce dégoût de la politique est tellement intense que les rares camarades croyant encore à l’efficacité des réformes gouvernementales et, par conséquent, à l’utilité de la participation aux luttes politiques, laissent leurs opinions à la porte des syndicats : ils sentent que s’ils apportaient dans ces groupements leurs préférences personnelles il n’en pourrait résulter que des querelles et des zizanies.

Cette attitude des travailleurs qui ont encore confiance en l’intervention de l’État n’est-elle pas la meilleure preuve que la politique est le grand élément de discorde qui, jusqu’ici, nous a réduit à l’impuissance ?

C’est au Congrès corporatif de Nantes, en 1895, que -très nettement - les corporations se dégagèrent de l’influence des politiciens : la question. de la grève générale fut le prétexte. Les politiciens-socialistes condamnaient la propagande de cette idée. Le Congrès se prononça contre eux.

En 1896, au Congrès international de Londres, les mêmes politiciens revinrent à la charge : ils exigeaient que, fussent seuls admis au Congrès, les Syndicats qui feraient un acte de foi politique et reconnaîtraient la nécessité de la conquête des pouvoirs publics. Ils furent battus.

Loin d’affaiblir les Syndicats, cette orientation économique leur a donné une vigueur et une puissance qu’ils n’avaient pas eu jusqu’ici. Les travailleurs ont vu clairement la situation : comprenant qu’ils n’avaient à compter que sur leurs efforts et leur initiative pour réduire les capitalistes, au lieu de se stériliser dans l’attente de réformes tombant du ciel gouvernemental, ils ont songé à agir eux-mêmes.

Alors se sont élaborées des tactiques de résistance et de lutte contre les exploiteurs ; par, leurs trop fréquents et douloureux résultats, les grèves partielles ont éveillé la méfiance : la grève est un pis-aller qu’on subit mais qu’on ne recherche pas.

Mais, en dehors de la grève, n’y a-t-il rien à tenter pour faire front au patronat ?

C’est à cette interrogation qu’a répondu le Congrès de Toulouse. La question du Boycottage était à son ordre du jour et la commission [1] chargée d’étudier cette tactique, tout en mettant en lumière les excellents résultats qu’on peut attendre d’un Boycottage énergique a complété son œuvre en préconisant une tactique de même essence : le Sabottage.

Son rapport, - que les camarades vont lire ci-contre, - a été adopté par le Congrès à l’unanimité. Il a été ensuite décidé qu’une active propagande soit faite pour vulgariser la double tactique du Boycottage et du Sabottage.

C’est pour répondre aux désirs au Congrès que les camarades parisiens de la Commission du Boycottage ont pris l’initiative de publier le rapport de cette Commission.

Ce n’est d’ailleurs qu’une entrée en matière, le commencement d’une propagande active : il est nécessaire que les camarades se familiarisent avec l’idée du Boycottage et du Sabottage. Aussi la présente brochure n’est-elle qu’une sorte de préface à une publication plus précise que nous préparons et dans laquelle nous donnerons, classés par industries et professions, les moyens pratiques de sabottage. Mais, une telle brochure demande une enquête préalable ; aussi, nous espérons que les camarades et les groupements nous faciliteront la besogne en nous faisant parvenir tous les renseignements qu’ils pourraient connaître, ayant trait à la question.

D’autre part, pour que la tactique que nous préconisons atteigne son but : c’est-à-dire, inspire une crainte salutaire aux capitalistes, il faut qu’elle se soit infiltrée dans la masse, ait pris consistance, afin que les patrons sachent que les travailleurs ont dans leur jeu un atout capable de contrebalancer leur puissance. Il est certain que, lorsque la tactique du Sabottage sera vulgarisée, les exploiteurs se montreront davantage soucieux de nos revendications, parce qu’ils nous sentiront capables de résistance et en situation de les atteindre dans leurs œuvres vives : le capital industriel !

Il est donc de toute nécessité que les camarades et les syndicats qui trouvent excellente la tactique que nous préconisons, aident à son expansion en répandant à profusion les publications sur ce sujet. Dans ce but nous avons édité notre première brochure au prix le plus minime possible et nous espérons que notre premier tirage, fait à 100.000 exemplaires, ne sera pas le dernier. ?

Les Membres parisiens de la Commission : DELESSALLE, rapporteur ; CUMORA, POUGET.


--------------------------------------------------------------------------------

RAPPORT DE LA COMMISSION DU BOYCOTTAGE

Camarades,

Le boycottage n’est autre chose que la systématisation de ce que nous appelons en France la mise à l’index.

Si le mot boycottage tend à s’introduire chez nous c’est qu’il apporte avec lui une idée plus révolutionnaire que celle attribuée jusqu’ici au mot mise au mot mise à l’index.

Le boycottage, en effet, est d’origine et d’essence révolutionnaire. Ses origines sont connues : en Irlande, le régisseur des énormes domaines de lord Erne, dans le comté de Mayo, le capitaine Boycott, s’était tellement rendu antipathique par des mesures de rigueur envers les paysans que ceux-ci le mirent à l’index : lors de la moisson de 1879, Boycott ne put trouver un seul ouvrier pour enlever et rentrer ses récoltes ; partout, en outre, on lui refusa les moindres services, tous s’éloignèrent de lui comme d’un pestiféré.

Le gouvernement, émotionné, intervint, envoya des ouvriers protégés par la troupe, mais il était trop tard : les récoltes avaient pourri sur pied.

Boycott, vaincu, ruiné, se réfugia en Amérique. Ces jours derniers, on a annoncé sa mort.

Le boycottage, commencé contre Boycott se continua en Irlande.

D’Irlande, il passa en Angleterre et se répandit bientôt sur le continent.

Rappeler quelques exemples de boycottage n’est pas inutile :

A Berlin, en 1894, sous la pression gouvernementale, les brasseurs refusaient leurs salles de réunions aux socialistes. Les brasseurs furent boycottés et, ils le furent si rigoureusement qu’au bout de quelques mois ils étaient obligés de se soumettre et de rouvrir leurs salles aux socialistes.

À Berlin encore, la Compagnie des chemins de fer circulaires, s’étant rendu compte que le public fermait lui-même les portières, décida un jour la suppression de 200 ouvriers fermeurs de portières qu’elle avait employé jusque là.

Aussitôt, les socialistes intervinrent : par leur activité ils arrivèrent, en une huitaine à convaincre le public qu’il fallait laisser les portières ouvertes.

Si bien que grâce à ce boycottage d’un genre spécial, la Compagnie se vit obligée de reprendre le personnel qu’elle avait remercié.

À Londres, en 1893, les employés de magasin exigèrent de leurs patrons la fermeture des magasins une après-midi par semaine, pour compenser l’après-midi du samedi pendant laquelle ils travaillent, tandis que les ouvriers chôment.

C’est par le boycottage qu’ils forcèrent la main aux patrons : les magasins qui refusaient d’obtempérer aux désirs de leurs employés furent mis à l’index.

Et les employés londonniens ne s’en tinrent pas là. On nous présente souvent les travailleurs anglais comme étant très peu révolutionnaires, - c’est là une appréciation inexacte. Ainsi, dans cette campagne de boycottage, les employés usèrent des procédés révolutionnaires, tels que bris de matériel, prises d’assaut des magasins, etc.

Un jour, entre autres, les boycotteurs entrèrent dans un magasin de jambons, attrapèrent les victuailles et les jetèrent à la rue. Et ce fait ne fut pas isolé : bien d’autres actes de ce genre seraient à citer. Et c’est parce que les boycotteurs furent audacieux et énergiques que la victoire leur resta ; depuis cette époque, une fois par semaine, entre 3 et 5 heures de l’après-midi, les magasins de nouveautés et autres ferment leurs portes.

Si nous nous transportons en France, nous trouvons quelques cas de boycottage, trop rares et malheureusement pas assez pris en considération par le public.

On se rappelle la mise à l’index, par le Syndicat de la Typographie, des journaux parisiens le Rappel et le XIXème Siècle.

Pourquoi ce boycottage n’a-t-il pas abouti ? Parce que le public et la grande masse des travailleurs conscients sont restés indifférents. Un moyen pratique eut été que les lecteurs fissent comprendre aux marchands de journaux qu’ils ne devaient pas vendre ces deux quotidiens. Et, si les marchands de journaux refusaient, - se fournir ailleurs.

L’a-t-on fait ?
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caserio
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MessageSujet: Re: fédération des boycottards   fédération des boycottards EmptyDim 17 Avr - 17:52

Nous ne le croyons pas.

Au Mans, la Bourse au Travail mit dernièrement à l’index un commerçant voisin dont les agissements étaient contraires aux intérêts des travailleurs et le boycottage fut -exemple trop rare - si énergiquement appliqué que le dit commerçant dût transporter son commerce plus loin.

Mais pour ce cas de boycottage victorieux, combien d’autres restent inefficaces !

Ainsi, combien y a-t-il d’établissements où se réunissent et se fournissent de vins et de liqueurs nos camarades ; ou, par conséquent, il leur serait facile d’obtenir du commerçant de n’avoir ses liquides que dans des bouteilles de la Verrerie Ouvrière et où, pourtant, cela n’a pas lieu.

Ici encore le boycottage des établissements qui refuseraient de se fournir à la Verrerie Ouvrière serait d’une efficacité certaine.

Pourquoi n’agit-on pas ?...

Nous pourrions citer grand nombre d’autres exemples, mais pour ne pas surcharger notre rapport, nous nous en tenons là ; d’ailleurs, chacun peut facilement trouver des applications de ce que nous disons, autour de lui, dans la vie au jour le jour. ? Jusqu’ici, les travailleurs se sont affirmés révolutionnaires ; mais, la plupart du temps, ils sont restés sur le terrain théorique : ils ont travaillé à l’extension des idées d’émancipation, ont élaboré et tâché d’esquisser un plan de société future d’où l’exploitation humaine sera éliminée.

Seulement, pourquoi, à côté de cette œuvre éducatrice, dont la nécesité n’est pas contestable, n’a-t-on rien tenté pour résister aux empiétements capitalistes et autant que faire se peut, rendre moins dures aux travailleurs les exigences patronales ?

Dans nos réunions on lève toujours les séances aux cris de : « Vive la Révolution Sociale ! », et, loin de se concréter en un acte quelconque, ces clameurs s’envolent en bruit.

De même, il est regrettable que les Congrès, affirmant toujours leur fermeté révolutionnaire, n’aient pas encore préconisé de résolutions pratiques pour sortir du terrain des mots et entrer dans celui de l’action.

En fait d’armes d’allures révolutionnaires on n’a jusqu’ici préconisé que la grève et c’est d’elle dont on a usé, et dont on use journellement.

Outre la grève, nous pensons qu’il y a d’autres moyens à employer, qui peuvent, dans une certaine mesure, tenir les capitalistes en échec.

Le Boycottage, dont nous venons de vous expliquer l’origine et dont nous avons cité des exemples, nous semble être l’arme pouvant, dans bien des circonstances, donner, au profit des travailleurs, une solution aux conflits existant entre ceux-ci et les capitalistes.

La Commission vous demande donc de prendre en considération les propositions qu’elle vous soumet. Elle est convaincue qu’après mûre réflexion, vous pratiquerez le boycottage chaque fois que vous en trouverez l’occasion et elle est convaincue aussi que, s’il est mis en vigueur avec énergie, les résultats qu’en retirera la classe prolétarienne vous encourageront à persévérer dans cette voie.

Nous allons examiner de quelle façon peut se pratiquer le boycottage :

Qui pouvons nous boycotter ?

Est-ce l’industriel, le fabricant ?

Contre lui, le boycottage reste inégal ; ses capitaux le mettent à l’abri de nos tentatives. L’industriel n’a que de rares rapports avec le public ; pour la diffusion de ses produits il s’adresse aux commerçants qui, dans la plupart des cas, sont des conservateurs de la société actuelle. Le contrôle sur l’origine de leurs produits est difficultueuse car, très peu d’industriels marquent leurs produits - comme le fait la « Verrerie Ouvrière » qui, par ce seul fait, nous rend le boycottage facile.

Donc, laissons pour l’instant l’industriel de côté - nous réservant de dire tout à l’heure par quels moyens nous pouvons sûrement l’atteindre.

Parlons du commerçant avec lequel nous sommes directement en contact et que nous pouvons directement boycotter.

Il y a quelques semaines, à Toulouse, une petite tentative de boycottage a été faite contre les magasins qui refusaient de fermer le dimanche : par affiches, les camarades toulousains engageaient le public à ne rien acheter le dimanche.

Ce que les employés toulousains on fait en petit, nous vous invitons à le faire en grand : que, chaque fois que besoin sera, quand le commerçant voudra réduire les salaires, augmenter les heures de travail, ou quand, le travailleur désireux d’être moins tenu, de gagner plus, imposera ses conditions au patron commerçant ; qu’alors, avec toute l’activité dont nous pouvons disposer, son magasin soit mis à l’index ; que, par voie d’affiches, circulaires, réunions, manifestations ou autres moyens dont l’initiative des travailleurs croira bons d’user, le public soit invité à ne rien acheter chez lui jusqu’au jour où il aura donné entière satisfaction à ses employés.

Ainsi l’ont fait nos camarades d’Angleterre et d’Allemagne dont nous parlions tout à l’heure et dans maintes circonstances ils ont remporté la victoire.

Quant aux industriels, comme nous l’avons expliqué ci-dessus, le boycottage les atteint difficilement. Par contre, le fonctionnement normal de la société capitaliste leur permet, sous le couvert de diminutions des salaires, augmentations des heures de travail, ou chômages et renvois brutaux, de nous appliquer un boycottage meurtrier. Ils sont même allés plus loin en pratiquant le boycottage politique et en mettant à l’index les travailleurs conscients de leurs droits, les empêchant ainsi, non seulement de propager les idées d’émancipation qui les animent, mais même de vivre.

Actuellement, à Roubaix, « l’Union Sociale et Patriotique », association d’industriels et de politiciens, s’est liguée pour terrasser les idées émancipatrices par le renvoi simultané d’une masse considérable de travailleurs. Pour être embauché dans les usines de Roubaix et de Tourcoing, il faut aujourd’hui que le travailleur soit inscrit sur les listes de l’Union Sociale et Patriotique, et, ne croyez pas que ce refus d’employer des ouvriers indépendants soit pratiqué sournoisement. Non ! c’est au grand jour, en affichant cyniquement ses intentions de proscription qu’agit « l’Union Patriotique ». Tout au long, dans ses statuts, elle déclare que son principal but est de donner du travail à ses adhérents, au détriment des travailleurs qui combattent pour l’affranchissement du prolétariat.

Nous vous citons cette ville parce qu’elle est un foyer révolutionnaire et qu’elle a un Conseil municipal socialiste, que nous voulons croire imbu de bonnes intentions, mais qui se trouve impuissant pour endiguer les manœuvres d’oppression et de persécution employées par les industriels réactionnaires.

Et, ne nous y trompons pas, ce qui existe à Roubaix aujourd’hui se généralisera demain, d’un bout à l’autre de la France, si nous n’y mettons ordre.

Par quels moyens résister à ce boycottage patronal et arrêter l’expansion de l’œuvre réactionnaire et sinistre dont les capitalistes de Roubaix et de Tourcoing donnent l’exemple à leurs confrères ?

Ici, votre Commission croit que le boycottage que nous pourrions tenter contre les exploiteurs en question ne donnerait que des déceptions. Aussi, vous propose-t-elle de le compléter par une tactique de même essence que nous qualifierons : le sabottage.

Cette tactique, comme le boycottage, nous vient d’Angleterre où elle a rendu de grands services dans la lutte que les travailleurs soutiennent contre les patrons. Elle est connue là-bas sous le nom de Go canny.

À ce propos, nous croyons utile de vous citer l’appel lancé dernièrement par « l’Union internationale des chargeurs de navires », qui a son siège à Londres :

« Qu’est-ce que Go canny ?

« C’est un mot court et commode pour désigner une nouvelle tactique, employée par les ouvriers au lieu de la grève.

« Si deux Écossais marchent ensemble et que l’un coure trop vite, l’autre lui dit : Go canny, ce qui veut dire : « Marche doucement, à ton aise. »

« Si quelqu’un veut acheter un chapeau qui vaut cinq francs, il doit payer cinq francs. Mais, s’il ne veut en payer que quatre, eh bien ! il en aura un de qualité inférieure. Le chapeau est une « marchandise ».

« Si quelqu’un veut acheter six chemises de deux francs chacune, il doit payer douze francs. S’il ne paie que dix, il n’aura que cinq chemises. La chemise est encore « une marchandise en vente sur le marché ».

« Si une ménagère veut acheter une pièce de bœuf qui vaut trois francs, il faut qu’elle les paye. Et si elle n’offre que deux francs, alors on lui donne de la mauvaise viande. Le bœuf est encore « une marchandise en vente sur le marché. »

« Eh bien, les patrons déclarent que le travail et l’adresse sont « des marchandises en vente sur le marché » - tout comme les chapeaux, la chemise et le bœuf.

« - Parfait, répondons-nous, nous vous prenons au mot.

« Si ce sont des « marchandises » nous les vendions tout comme le chapelier vend ses chapeaux, et le boucher sa viande. Pour de mauvais prix ; ils donnent de la mauvaise marchandise, et nous en ferons autant.

« Les patrons n’ont pas droit de compter sur notre charité. S’ils refusent même de discuter nos demandes, eh bien, nous pouvons mettre en pratique le Go canny - la tactique de « travaillons à la douce », en attendant qu’on nous écoute. »
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MessageSujet: ...   fédération des boycottards EmptyDim 17 Avr - 17:52

Voilà clairement défini le Go canny, le sabottage : à mauvaise paye, mauvais travail.

Cette ligne de conduite, employée par nos camarades anglais, nous la croyons applicable en France, car notre situation sociale est identique à elle de nos frères d’Angleterre.

Il nous reste à définir sons quelles formes : doit se pratiquer le sabottage.

Nous savons tous que l’exploiteur choisit habituellement pour augmenter notre servitude le moment où il nous est le plus difficile de résister à ses empiétements par la grève partielle, seul moyen employé jusqu’à ce jour.

Pris dans l’engrenage, faute de pouvoir se mettre en grève, les travailleurs frappés subissent les exigences nouvelles du capitaliste.

Avec le sabottage, il en est tout autrement : les travailleurs peuvent résister ; ils ne sont plus à la merci complète du capital ; ils ne sont plus la chair molle que le maître pétrit à sa guise : ils ont en mains un moyen d’affirmer leur virilité et de prouver à l’oppresseur qu’ils sont des hommes.

D’ailleurs, le sabottage n’est pas aussi nouveau qu’il le paraît : depuis toujours, les travailleurs l’ont pratiqué individuellement quoique sans méthode. D’instinct, ils ont toujours ralenti leur production quand le patron a augmenté ses exigences ; sans s’en rendre clairement compte, ils ont appliqué la formule : à mauvaise paye, mauvais travail.

Et l’on peut dire que dans certaines industries où le travail aux pièces s’est substitué au travail à la journée, une des causes de cette substitution a été le sabottage qui consistait alors à fournir par jour la moindre quantité de travail possible.

Si cette tactique a donné déjà des résultats, pratiqué sans esprit de suite, que ne donnera-t-elle pas le jour où elle deviendra une menace continuelle pour les capitalistes ?

Et ne croyez pas, camarades, qu’en remplaçant le travail à la journée par le travail aux pièces les patrons se soient mis à l’abri du sabottage : cette tactique n’est pas circonscrite au travail à la journée

Le sabottage peut et doit être pratiqué pour le travail aux pièces. Mais ici, la ligne de conduite diffère : restreindre la production serait pour le travailleur restreindre son salaire ; il lui faut donc appliquer le sabottage à la qualité, au lieu de l’appliquer à la quantité. Et alors, non seulement le travailleur ne donnera pas à l’acheteur de sa force de travail, plus que pour son argent ; mais encore, il l’atteindra dans sa clientèle qui lui permet, indéfiniment, le renouvellement du capital, fondement de l’exploitation de la classe ouvrière. Par ce moyen, l’exploiteur se trouvera forcé, soit de capituler en accordant les revendications formulées, soit de remettre l’outillage aux mains des seuls producteurs.

Deux cas se présentent couramment : le cas où le travail aux pièces se fait chez soi, avec un matériel appartenant à l’ouvrier, et celui où le travail est centralisé dans l’usine patronale dont celui-ci est le propriétaire.

Dans ce second cas, au sabottage sur la marchandise vient s’ajouter le sabottage sur l’outillage.

Et ici, nous n’avons qu’à vous rappeler l’émotion produite dans le monde bourgeois, il y a deux ans, quand on sut que les employé de chemin de fer pouvaient, avec deux sous, d’un certain ingrédient, mettre une locomotive dans l’impossibilité de fonctionner.

Cette émotion nous est un avertissement de ce que pourraient les travailleurs conscients et organisés.

Avec le boycottage et son complément indispensable, le sabottage, nous avons une arme de résistance efficace qui, en attendant le jour où les travailleurs seront assez puissants pour s’émanciper intégralement, nous permettra de tenir tête à l’exploitation dont nous sommes victimes.

Il faut que les capitalistes le sachent : le travailleur ne respectera la machine que le jour où elle sera devenue pour lui une amie qui abrège le travail, au lieu d’être, comme aujourd’hui, l’ennemie, la voleuse de pain, la tueuse de travailleurs.


--------------------------------------------------------------------------------

RÉSOLUTIONS

Affirmation théorique

Nous vous proposons donc de prendre en considération la proposition suivante :

Chaque fois que s’élèvera un conflit entre patrons et ouvriers, soit que le conflit soit dû aux exigences patronales, soit qu’il soit dû à l’initiative ouvrière, et au cas où la grève semblerait ne pouvoir donner des résultats aux travailleurs visés ; que ceux-ci appliquent le boycottage ou le sabottage - ou les deux simultanément - en s’inspirant des données que nous venons d’exposer.


- - - - -
Proposition de mise en pratique

Déjà, nous pouvons sortir du domaine théorique et entrer immédiatement dans la pratique :

La Commission vous propose que, pour aider à l’écoulement des produits de la Verrerie Ouvrière, les travailleurs conscients appliquent un boycottage rigoureux à tous les débitants, liquoristes, etc., qui, tout en étant plus spécialement nos fournisseurs refuseront de débiter leurs liquides dans des bouteilles de provenance de la Verrerie Ouvrière.

En agissant ainsi, nous aiderons à vulgariser le boycottage et, surtout, nous ferons œuvre de solidarité.

La Commission du Boycottage


--------------------------------------------------------------------------------

La lecture de ce rapport et de ses conclusions fut accueillie au Congrès de Toulouse par d’unanimes applaudissements. Nul ne prit la parole contre ; plusieurs camarades prononcèrent quelques mots, mais dans l’unique but d’appuyer la tactique du boycottage et du sabottage. Et c’est cette unanimité qui nous donne bon espoir pour l’avenir.

Aussi, en terminant, nous réitérons notre pressant appel aux camarades et à tous les groupements : qu’ils vulgarisent dans leur milieu la présente brochure, et nous sommes convaincus que, d’ici peu, cette propagande donnera d’efficaces résultats.


Les Camarades Parisiens de la Commission du Boycottage

PRIX DE LA PRÉSENTE BROCHURE
POUR LES ORGANISATIONS OUVRIÈRES


10 brochures..................................0 fr. 25
10 ................... par poste...............0 fr. 35
100...................par colis postal.....2 fr. 50
500..................par colis postal.....11 fr. 00
1000.................par colis postal....20 fr. 00

Les demandes de brochures, accompagnées des fonds, doivent être adressées au camarade Émile Pouget, 15 rue Lavieuville (Montmartre), Paris.

C’est aussi au camarade Pouget que doivent être adressées toutes les communications ou renseignements quelconques concernant la seconde brochure, en préparation, sur les moyens d’appliquer le Sabottage.

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[1] La Commission du Boycottage était composée de huit membres : BERNADAC, délégué des Tailleurs de Toulouse : BESSET de la Fédération nationale des syndicats Lyonnais, des Mineurs de St-Bel et des Teinturiers de Villefranche (Rhône) ; CUMORA, de l’Union des mécaniciens de la Seine ; DAX, des Chapeliers de Toulouse ; DELESSALLE, de l’Association syndicale des garçons restaurateurs et limonadiers de la Seine ; NARCISSE, des Bûcherons de Villers-Cotterets ; POUGET, des Cordonniers cousu main de Paris, de la Fédération des syndicats de Vienne et de la Bourse du Travail d’Amiens ; RICHER, des Cordonniers, des Galochiers semelliers et des Tailleurs du Mans, de la Bourse du Travail du Mans et des Cordonniers réunis de Blois. Au cours de ses travaux, la Commission s’est adjoint le camarade THIERRARD, de l’Union des travailleurs du textile de Reims.
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MessageSujet: ...   fédération des boycottards EmptySam 23 Avr - 12:22

PROTEST COCA-COLA IN INDIA
PROTESTA CONTRA COCA-COLA EN LA INDIA

Coca-Cola is destroying LIVES, LIVELIHOODS and COMMUNITIES in India,
Colombia and internationally.
Coca-Cola esta destruyendo VIDAS, el SUSTENTO y las COMUNIDADES en la
India, Colombia y internacionalmente.

Join us as we protest Coca-Cola at its shareholder meeting on April 19,
2005.
Send a FREE FAX to Coca-Cola demanding justice!
<http://www.indiaresource.org/action/faxcoke.php>http://www.indiaresource.org/action/faxcoke.php


Este 19 de Abril, 2005 unete a nuestra protesta contra Coca-Cola
durante su
reunion anual de accionistas.
Envia gratiz un FAX a Coca-Cola exiginedo
justicia.
<file:///\\javascript:ol('http:\www.indiaresource.org\campaigns\coke\2004\espanolfaxaction.html');>http://www.indiaresource.org/campaigns/coke/2004/espanolfaxaction.html


For more information,
<http://www.indiaresource.org/>www.IndiaResource.org
Para más información en Español,
<http://www.indiaresource.org/campaigns/coke/2004/cokefactespanol.html>www.IndiaResource.org/campaigns/coke/2004/cokefactespanol.html
Para mais informação no Português,
<http://www.indiaresource.org/campaigns/coke/2005/cokefactportuguese.html>http://www.indiaresource.org/campaigns/coke/2005/cokefactportuguese.html

COCA-COLA: DESTROYING LIVES, LIVELIHOODS AND COMMUNITIES
UNTHINKABLE, UNDRINKABLE!

COCA-COLA: DESTRUYENDO VIDAS, MODOS DE VIDA Y COMUNIDADES
¡IMPENSABLE, INTOMABLE!

COCA-COLA: DESTRUINDO VIDAS, MEIOS DE SOBREVIVÊNCIA E COMUNIDADES
IMPOSSÍVEL PENSAR, IMPOSSÍVEL BEBER!

International Campaign Against Coca-Cola
Campaña Internacional Contra Coca-Cola
Campanha Internacional De Encontro À Coca-Cola

<http://www.indiaresource.org/>www.IndiaResource.org
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PROTEST COCA-COLA IN INDIA
PROTESTA CONTRA COCA-COLA EN LA INDIA

Coca-Cola is destroying LIVES, LIVELIHOODS and COMMUNITIES in India, Colombia and internationally.
Coca-Cola esta destruyendo VIDAS, el SUSTENTO y las COMUNIDADES en la India, Colombia y internacionalmente.

Join us as we protest Coca-Cola at its shareholder meeting on April 19, 2005.
Send a FREE FAX to Coca-Cola demanding justice!
http://www.indiaresource.org/action/faxcoke.php


Este 19 de Abril, 2005 unete a nuestra protesta contra Coca-Cola durante su reunion anual de accionistas.
Envia gratiz un FAX a Coca-Cola exiginedo justicia. http://www.indiaresource.org/campaigns/coke/2004/espanolfaxaction.html



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Para más información en Español, www.IndiaResource.org/campaigns/coke/2004/cokefactespanol.html
Para mais informação no Português, http://www.indiaresource.org/campaigns/coke/2005/cokefactportuguese.html


COCA-COLA: DESTROYING LIVES, LIVELIHOODS AND COMMUNITIES
UNTHINKABLE, UNDRINKABLE!

COCA-COLA: DESTRUYENDO VIDAS, MODOS DE VIDA Y COMUNIDADES
¡IMPENSABLE, INTOMABLE!

COCA-COLA: DESTRUINDO VIDAS, MEIOS DE SOBREVIVÊNCIA E COMUNIDADES
IMPOSSÍVEL PENSAR, IMPOSSÍVEL BEBER!

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MessageSujet: ...   fédération des boycottards EmptySam 30 Avr - 11:39

El Espectador 280405



La compañía defiende su prestigio a través de la red



La batalla virtual de Coca-Cola

Redacción Internacional


--------------------------------------------------------------------------------



La multinacional de bebidas Coca-Cola, una de las más grandes del mundo, presente en restaurantes, tiendas, discotecas y, en general, cualquier parte del mundo, está librando una batalla por internet.

Se trata de dos sitios web que están en disputa. El primero de ellos, www.killercoke.org, busca desprestigiar a la marca a través de varios problemas que ésta enfrenta por sus presuntos nexos con los grupos de autodefensa en Colombia. El segundo, www.cokefacts.org, tiene como fin desmentir esas publicaciones para evitar colapsos financieros y de imagen.

En cuanto al primer sitio, los gestores de la campaña anti-Coca-Cola dicen haber logrado que varias universidades cancelaran sus contratos con la compañía. Aparte, varios sindicalistas colombianos están dictando conferencias en ese país apoyando dicha campaña y grupos estadounidenses de izquierda se unieron a su causa.

Al respecto, Coca-Cola respondió a sus adversarios con otro sitio en internet en el que recuerda que ellos operan en Colombia hace 70 años. De igual forma, muestra la cara amable de la compañía a través de fotografías de empleados, de sus embotelladoras y un texto que dice: “Trabajando con los colombianos para crear una nación más fuerte”.

En el aspecto legal, los directivos de la empresa con sede en Atlanta (Estados Unidos) sostienen que el tema ya ha sido investigado. “'Las acusaciones de que Coca-Cola y sus embotelladoras locales en Colombia podrían estar ligadas a la violencia contra trabajadores sindicalistas en Colombia, son falsas”', afirmó Lori Billingsley, portavoz de Coca-Cola, a través de una carta enviada al diarioEl Nuevo Herald.

La ofensiva

Killercoke.org es un sitio que da a conocer la campaña de Ray Rogers, director de la organización Corporate Campaign, con sede en Nueva York, y uno de los máximos líderes mundiales en materia de sindicalismo.

Él, junto con varias organizaciones sindicales de Estados Unidos e Irlanda, organizó la campaña Killer Coke, la cual tiene como objetivo dar a conocer por internet los presuntos nexos entre la compañía de bebidas y los grupos de autodefensa que operan en Colombia.

A través de su página web, Rogers publica artículos sobre presuntas amenazas a la integridad de varios sindicalistas colombianos, algunos de los cuales están asilados en Estados Unidos. También, supuestas violaciones a los derechos humanos, persecuciones y testimonios de ex empleados de la compañía en Colombia que sostienen que los directivos de la marca patrocinaron la desintegración de los sindicatos en asocio con los paramilitares.

“'La revista Fortune ha dicho que esta es la peor pesadilla de relaciones públicas que podría imaginarse Coca-Cola. Hemos captado su atención”', aseguró Roger, en una entrevista que concedió al diario La Jornada de México.

Inmediatamente se ingresa al sitio, aparece un cadáver cubierto al que le muestran sus pies con la debida identificación y, junto a él, una frase que dice que buscan ayuda para detener un ciclo de asesinatos, secuestros y tortura de gremialistas y organizaciones implicadas con Coca-Cola. Del mismo modo, se pueden observar fotografías de protestas de estudiantes, así como varios afiches que burlan a la multinacional.

A su campaña se unieron organizaciones gremiales en Colombia y el Sindicato Nacional Siderúrgico de Estados Unidos, quienes presentaron una demanda en este último país contra Coca-Cola y la empresa mexicana Femsa, dueña de las embotelladoras de la multinacional en Colombia.

Los demandantes alegan que esas empresas contrataron paramilitares para asesinar a sindicalistas. “¿Sabrán los accionistas de Femsa que esta demanda en Estados Unidos podría costarle cientos de millones de dólares a su empresa?”, se preguntó Rogers.

“Estamos buscando a dirigentes estudiantiles y académicos para ver si Coca-Cola tiene presencia en centros universitarios como la UNAM (Universidad Nacional Autónoma de México). Queremos saber si tienen interés en sumarse a la campaña mundial Killer Coke”, agregó Rogers.

Según dijo, su campaña web ha conseguido que seis universidades en Estados Unidos y tres en Irlanda cancelen la venta de los productos Coca-Cola en sus campus, entre las cuales figuran las de Michigan, Notre Dame y Iowa. En esta última, Gerardo Cajamarca, sindicalista colombiano asilado en ese país, dicta conferencias sobre el tema.

La contraofensiva

A través del sitio www.cokefacts.org, la empresa de bebidas ha mostrado su cara amable. En la primera página se observa un camión con una leyenda que dice: “La verdad acerca de la compañía Coca-Cola alrededor del mundo”.

En un destacado hay una nota que dice que una evaluación hecha por un organismo veedor no encontró ningún caso de violencia o intimidación en la sede embotelladora de la multinacional en Colombia. De esa aclaración se desprende un archivo adjunto con los pormenores de la investigación.

El sitio tiene un espacio para que cualquier persona envíe preguntas sobre las actividades que ellos realizan. De igual forma, dedica un espacio a desmentir denuncias similares a las de Colombia, pero en India.

En el aspecto jurídico, la compañía Coca-Cola envió a un grupo de ejecutivos de alto nivel a las universidades norteamericanas para que desmientan las versiones que han perjudicado su imagen y que, a juicio de analistas, ya le causaron pérdidas millonarias a la compañía.

De hecho, ya obtuvieron su primer gran triunfo. En marzo de este año, Rogers propuso la cancelación de la venta de productos Coca-Cola en el campus de la Universidad de Nueva York. Algunos de sus directivos se dejaron persuadir, pero otros no, motivo por el cual hicieron una votación y la iniciativa del líder sindical quedó sin efecto.

A pesar de que la disputa entre los dos sitios web tiene como eje el tema de la violencia en Colombia, ninguna de ellas está escrita en español. La razón, la intentan explicar los expertos. “El boicot es más conocido en Estados Unidos que en Colombia”, sostuvo Camilo Romero, sociólogo colombiano a favor de la campaña Killer Coke.

De otro lado, la compañía tiene un aliado a su favor: los medios de comunicación, quienes han dado a conocer el sitio cokefacts.org porque no quieren ganarse de enemigo a una de las empresas más importantes a nivel mundial.

“Como miembros de la comunidad de Notre Dame, cada uno de nosotros es beneficiario de Coca-Cola Corporation, ya sea a través de donaciones generales a la universidad o por la vía de las becas y las ayudas”', resaltó el editorial del periódico universitario The Observer de la Universidad de Notre Dame en Indiana, que canceló la adquisición de productos de la multinacional.

Aunque no se sabe qué pasará con las denuncias penales, los dos sitios seguirán en la lucha por manchar o limpiar el nombre de Coca-Cola. Ingrese, consulte y saque sus propias conclusiones.

¿En Colombia qué está haciendo la Fundación Coca Cola?

Esta semana la Fundación anunció la donación de 10 millones de dólares para la creación de un organismo que llevará el nombre de Fundación Colombia para la Educación y la Oportunidad.

La nueva entidad tendrá como fin atender las necesidades de la población menos favorecida, en especial con las personas desplazadas.

La Fundación trabajará con otras organizaciones no gubernamentales con el fin de contribuir a la generación de oportunidades académicas y laborales para aquellos sectores donde los índices de violencia son elevados.

La Fundación nacerá como una institución independiente sin ánimo de lucro y cuyo capital será administrado por la junta directiva.

Dicha junta directiva de la Fundación Colombia estará integrada por Carlos Rodríguez, presidente de la Central Unitaria de Trabajadores (CUT) desde 2002.

También por María Emma Mejía, presidenta de la Fundación Pies Descalzos. Miguel Urrutia, ex presidente del Banco de la República, también hace parte de ese grupo.

Otros integrantes son Luis Carlos Villegas, presidente de la Asociación Nacional de Industriales (ANDI); José Fernando Isaza, presidente de la Compañía Colombiana Automotriz; Floro Tunubalá, ex gobernador del departamento del Cauca; Samuel Azout Papu, presidente de Carulla Vivero y Francisco de Roux, sacerdote jesuita, director del Programa Desarrollo y Paz del Magdalena Medio.

De acuerdo con Íngrid Saunders Jones, vicepresidenta de The Coca Cola Company y directora de la Fundación Coca Cola, “es esta una de las donaciones más grandes y significativas que ha hecho la Fundación fuera de los Estados Unidos”.

La creación de la nueva entidad contó con el respaldo del Fondo Internacional para los Derechos Laborales y la Unión de Trabajadores de la Industria del Acero, entre otras instituciones.

Si usted tiene comentarios sobre este artículo, por favor envíelos a arico@elespectador.com.





ABColombia

Mezzanine 2, Downstream Building

1, London Bridge

London SE1 1GB

UK

Tel: 0044 (0) 207 785 6594/ 5

Fax: 0044 (0) 207 785 3909
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International Campaign Against Coca-Cola -- www.IndiaResource.org

Coca-Cola License Rejected, Company Fined for Tax Evasion, Products
Barred
from US
http://www.IndiaResource.org/news/2005/1071.html
Coca-Cola may have a plant in Plachimada, India, but it has no license
to
operate since March 2004! The village council has once again refused
to
issue a license. At the same time, Coca-Cola products made in India
were
stopped from entering the US, and the company has been fined for tax
evasion.

Setting the Record Straight: IRC Response to Wall Street Journal
Article
http://www.IndiaResource.org/news/2005/1070.html
The Wall Street Journal featured the Coca-Cola campaign on its front
page
on June 7, 2005. The India Resource Center responds.

500 Arrested in Rally Against Coca-Cola in India
http://www.IndiaResource.org/news/2005/1065.html
Over 700 community members and supporters marched to the Coca-Cola
factory
gates on Wednesday, June 8, in Plachimada, Kerala, to demand that the
plant
be permanently shut down. The protesters were met at the gates by a
large
cordon of police officers, and close to 500 people were arrested. All
protesters were released by the end of the day.

TAKE ACTION!!
<http://www.indiaresource.org/action/faxcoke.php>http://www.IndiaResource.org/action/faxcoke.php
Send a free fax to Coca-Cola and join the growing community resistance
in
India in demanding that Coca-Cola STOP Destroying Lives, Livelihoods
and
Communities in India and Internationally

Support Us
http://www.IndiaResource.org/donate/index.html
We depend on contributions from the general public to keep on bringing
you
cutting edge and relevant information and resources to fight back the
forces of corporate globalization and assert the right of local
communities
worldwide. Please consider making a donation to sustain our work.

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Coca-Cola License Rejected, Company Fined for Tax Evasion, Products Barred from US
http://www.IndiaResource.org/news/2005/1071.html
Coca-Cola may have a plant in Plachimada, India, but it has no license to operate since March 2004! The village council has once again refused to issue a license. At the same time, Coca-Cola products made in India were stopped from entering the US, and the company has been fined for tax evasion.

Setting the Record Straight: IRC Response to Wall Street Journal Article
http://www.IndiaResource.org/news/2005/1070.html
The Wall Street Journal featured the Coca-Cola campaign on its front page on June 7, 2005. The India Resource Center responds.

500 Arrested in Rally Against Coca-Cola in India
http://www.IndiaResource.org/news/2005/1065.html
Over 700 community members and supporters marched to the Coca-Cola factory gates on Wednesday, June 8, in Plachimada, Kerala, to demand that the plant be permanently shut down. The protesters were met at the gates by a large cordon of police officers, and close to 500 people were arrested. All protesters were released by the end of the day.

TAKE ACTION!!
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Send a free fax to Coca-Cola and join the growing community resistance in India in demanding that Coca-Cola STOP Destroying Lives, Livelihoods and Communities in India and Internationally

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MessageSujet: .   fédération des boycottards EmptyVen 24 Juin - 11:31

COMUNICATO STAMPA DELLA REBOC
SAB 25 GIU CONFERENZA STAMPA ALLA REGIONE LAZIO: VERRANNO PRESENTATE NUOVE DOCUMENTAZIONI SU COCA-COLA

ROMA, 23 GIU 05 - Sabato 25 Giugno, alle ore 12,30, presso la Sala Aniene della Regione Lazio, si terrà una conferenza stampa indetta dalla REBOC (Rete Boicottaggio Coca-Cola) con la partecipazione di Juan Carlos Galvis, personaggio di spicco del SINALTRAINAL, il sindacato colombiano che ha lanciato una campagna di boicottaggio internazionale contro Coca-Cola, accusata in Colombia di utilizzare gli squadroni della morte per annientare qualsiasi opposizione sindacale alla sua politica di licenziamenti, precarizzazione e sfruttamento del lavoro.

Alla Conferenza Stampa parteciperanno parlamentari, assessori e consiglieri della Regione Lazio, della Provincia e del Comune di Roma, per annunciare le iniziative di rilancio della campagna di sostegno del SINALTRAINAL in ambito nazionale e locale.

La REBOC esporrà le 15.000 firme raccolte a sostegno della campagna di boicottaggio e presenterà le prossime iniziative, a partire dalla costituzione della Rete dei Ristoratori No Coca-Cola, che sarà lanciata ufficialmente alle ore 13,30 presso il Ristorante Bio e Te presso la Casa delle Donne in via della Lungara 12, dove, durante un brunch colombiano, verrà simbolicamente versata in terra l’ultima lattina di Coca-Cola venduta agli avventori.

Nel corso della conferenza stampa, l’Osservatorio Permanente su Imprese e Diritti Umani presenterà un Dossier sul comportamento socio-ambientale della Coca-Cola Company nel mondo ed il Comitato Carlos Fonseca presenterà il Rapporto 2004 sulla violazione dei diritti umani dei sindacalisti colombiani.

Per info:
SITO WEB http://www.nococacola.info
E-MAIL no_cocacola_it@yahoo.it – stampa_reboc@yahoo.it
-------------------------------

COMUNICATO DELLA REBOC
SABATO 25 GIUGNO BRUNCH COLOMBIANO CON IL SINALTRAINAL E LANCIO DELLA RETE DEI RISTORATORI NO COCA-COLA

La REBOC – Rete Italiana di Boicottaggio della Coca-Cola invita tutti al Brunch Colombiano, che si terrà, con la presenza di Juan Carlos Galvis, il giorno sabato 25 Giugno 2005 alle ore 13,30 presso il Ristorante ‘Bio e Te’ presso la Casa Internazionale delle Donne in via della Lungara 19.

Nel corso del Brunch, verrà annunciata l’adesione alla campagna di boicottaggio del Ristorante ‘Bio e Te’ e verrà simbolicamente versata in terra l’ultima lattina di Coca-Cola venduta agli avventori.
Verrà anche presentata al pubblico e alla stampa la Rete dei Ristoratori No Coca-Cola, a cui aderiscono diversi ristoranti, pub e locali della capitale.

Saranno distribuiti dossier informativi e materiali audio-video e verranno raccolte le firme di adesione alla campagna di boicottaggio, che hanno già superato quota 15.000.
-----------------

COMUNICATO STAMPA REBOC
DOMENICA 26 GIUGNO RIUNIONE DELLA REBOC CON IL SINALTRAINAL E LANCIO DELLE PROSSIME INIZIATIVE

La REBOC – Rete Italiana di Boicottaggio della Coca-Cola invita tutte le Reti, le Associazioni, le Botteghe del Mondo, le donne e gli uomini che sostengono la campagna, ad una riunione pubblica, che si terrà, con la presenza di Juan Carlos Galvis, il giorno domenica 26 Giugno 2005 alle ore 15,30 presso la Festa dell’Altraeconomia (http://www.altraeconomiaroma.org) a via dei Gladiatori (Foro Italico).

Nel corso della riunione si farà il punto sulla situazione in Colombia, sulla campagna di boicottaggio nel mondo e in Italia, e si pianificheranno le prossime iniziative, a partire dalla Giornata Internazionale di Boicottaggio della Coca-Cola del 22 Luglio 2005.



www.nococacola.info
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MessageSujet: .   fédération des boycottards EmptyVen 8 Juil - 16:20

La Coca Cola esclusa dal raduno del G8.
>
>3 luglio 2005
>
>Edinburgo
>
>Ad Edinburgo, questo non è certo stato un buon fine settimana per la
Coca
>Cola.
>
>Primo, sabato la bevanda statunitense è stata esclusa dal raduno di
più di
>200.000 persone che incitavano il Vertice del G8 ad intervenire sul
>commercio, gli aiuti ed il debito dell’Africa colpita dalla povertà.
>
>Durante un Vertice Alternativo, durato un’intera giornata, che con
>successo ha fornito una visione di sinistra sulla direzione verso cui
il
>mondo dovrebbe andare, ancora una volta la bevanda statunitense è
stata
>portata ad esempio di tutto ciò che è sbagliato del capitalismo
sfrenato.
>
>“Noi invitiamo la gente a non consumare alcun prodotto della Coca Cola
>affincé questa sia costretta a cambiare il suo atteggiamento nei
confronti
>dei propri lavoratori, la comunità ed il mondo in generale” ha detto
Juan
>Carlos Galvis del sindacato operaio colombiano Sinaltrainal.
>
>Sulle poltrone della Queens Hall, uno dei luoghi del Vertice
Alternativo,
>sono stati presentati ai partecipanti alla campagna internazionale che
>mette sotto accusa la Coca Cola, circa 300 opuscoli.
>
>Galvis ha da lamentarsi della Coca Cola, visto che ci lavora e la
>considera responsabile della morte di 8 sindacalisti colombiani.
>
>Lui stesso, nell’agosto 2003 è stato bersaglio di un tentato omicidio
per
>spari provenienti da una macchina in corsa. “Ci stanno assassinando e
>facendo sparire” ha detto da un palco da cui la sua candida maglietta
>bianca metteva in risalto il logo nero “Non vogliamo il G8”.
>
>“È una politica dell’imperialismo ….. Loro (le multinazionali) sono i
>responsabili della povertà nel mondo".
>
>Il Vertice delle nazioni industrializzate del G8 ha sempre generato
>Vertici di protesta e grandi manifestazioni di strada e quello che si
>svolgerà mercoledì in Scozia nel castelletto del campo da golf di
>Gleneagles non sarà un’eccezione.
>
>Il corteo pacifico di sabato che proclamava “Facciamo che la Povertà
>diventi, Storia” si è svolto ad incastro perfetto con la
determinazione
>del Primo Ministro britannico, Tony Blair, di mettere al centro del
>Vertice l’Africa ed il surriscaldamento del pianeta.
>
>Le possibilità di confronto aumenteranno nei prossimi giorni a
cominciare
>da lunedì con un tentativo di bloccare la base nucleare sottomarina
>britannica vicina a Glasgow e mercoledì con una marcia di protesta che
si
>spingerà fino alla stessa Gleneagles.
>
>Dalle balconate pendono striscioni come “Fermate Bush”, “Proibite le
>Bombe”, “Pensate prima di bere la Coca-Cola assassina”.
>
>Francois Duvalle, della sinistra francese, aggregatosi più tardi alla
>delegazione, ha fornito al pubblico le più recenti informazioni sulla
>sorprendente sconfitta in un referendum di maggio, della costituzione
>dell’Unione europea, che ha messo in crisi il blocco delle 25 nazioni.
>
>Ha dichiarato che l’astensione dal voto rappresenta una vittoria
storica
>per la sinistra francese, dopo 2 mesi caldi di campagna
pre-referendaria
>sui licenziamenti e la disoccupazione di massa.

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MessageSujet: .   fédération des boycottards EmptyLun 11 Juil - 12:29

El Espectador 26/6/05

Por solicitud de la Universidad de Michigan, en Estados Unidos

Coca Cola, a examen

Alfonso Rico Torres



Un nuevo capítulo se abre en la ofensiva jurídica que se adelanta desde
julio
de 2001 contra Coca Cola. Esta semana, la compañía anunció que
examinará
sus prácticas laborales en Colombia con tal de mantener los contratos
con la
Universidad de Michigan, los cuales superan el millón de dólares.

La medida originó múltiples interpretaciones, toda vez que la marca
afronta
una demanda en un tribunal de Florida, Estados Unidos, por presunta
violación
a los Derechos Humanos de los sindicalistas en este país.

Por tal razón, Pablo Largacha Escallón, gerente de Asuntos Públicos de
la
compañía en Colombia, explicó de qué se trata la nueva medida.

¿Qué significa examinar sus prácticas en Colombia?

La Universidad de Michigan, que estaba examinando las acusaciones en
contra de
la compañía en Colombia y la India, hizo unas recomendaciones en las
que nos
dice que a fin de mantener contratos en suministro de bebidas, le
gustaría que
revisáramos la situación laboral en Colombia. Básicamente, piden
verificar
que todo esté funcionando bien, de manera que si algo no está bien, se
haga
un plan correctivo.

¿A qué se comprometió Coca Cola al examinar sus prácticas?

A formar un grupo de trabajo con representantes de varias universidades
de
Estados Unidos, que conocen de esas acusaciones, para que nuestro
director
mundial de relaciones laborales se siente con ellos a conocer sus dudas
sobre
la operación en Colombia, les aclare esas dudas, y en la medida que
hagan
recomendaciones que para nosotros tengan sentido, implementarlas. No se
ha
acordado que vayamos a cambiar las prácticas laborales o que
contratemos un
tercero para monitorear dichas prácticas.

¿Cómo le explicaría a un sindicato que examinar sus prácticas laborales
no
significa que Coca Cola haya puesto en duda el respeto a los Derechos
Humanos?

Buena pregunta. Lo importante es reconocer que frente a las acusaciones
ya hay
dos fallos. Uno por la Fiscalía General de la Nación y otro por un juez
de la
República de Colombia. Ellos concluyeron que no existe evidencia de que
nuestros embotelladores en el país hayan participado en la violencia
que ha
afectado a miembros del sindicato.

¿A cuánto tiempo está previsto ese examen?

Ya estamos revisando que las prácticas de nuestros socios
embotelladores en
Colombia a nivel laboral estén acordes con las leyes y los estándares
internacionales que tiene Coca Cola. Los plazos se discutirán con el
grupo de
trabajo que le nombré y que se reunirá este mes.

¿Han tenido líos con otras universidades por la campaña anti-Coca Cola?

Algunas nos han preguntado por las acusaciones. Entre estas están la de
California, Nueva York y Massachusetts.

En términos económicos, ¿la campaña en su contra qué ha significado?

Muy poco. La compañía ha tenido un crecimiento importante. Fue
reconocida como
la que tiene mejor mercadeo en Colombia, como una de las tres más
admiradas en
el país. Y en Estados Unidos, la compañía tiene un desempeño económico
consistente.

¿Por qué las acusaciones de que Coca Cola tiene nexos con grupos
paramilitares?

Estas acusaciones, que no están fundamentadas en hechos reales, están
encaminadas a utilizar el poder de la marca Coca Cola para causas
particulares.

El Espectador publicó un artículo donde mostraba la existencia de dos
sitios
en internet, que disputaban entre sí por el desprestigio y el buen
nombre de
la marca. ¿En qué va eso?

La página contra Coca Cola (www.killercoke.org) fue creada por las
personas que
están haciendo las acusaciones y que interpusieron la demanda contra la
compañía. Es una página donde publican las mentiras acerca de las
operaciones en Colombia. Por eso creímos pertinente tener una página
(www.cokefacts.org) donde relatamos los hechos que desvirtúan esas
imputaciones.

Ray Rogers es la persona a cargo de la campaña anti-Coca Cola en
Estados
Unidos. En Colombia es Sinaltrainal. ¿Están dispuestos a reunirse con
ellos?

Con representantes de Sinaltrainal nuestro socio embotellador, Coca
Cola Femsa,
ha tenido una relación permanente. De hecho, en la medida que son un
sindicato
de la compañía, negocian convenios colectivos. Eso no lo saben los
críticos
fuera de Colombia. Con Ray Rogers me reuní en Estados Unidos en abril
de este
año, pero no hubo ningún acuerdo. Su interés no es mejorar las
relaciones
sino generar conflicto.

Si usted tiene comentarios sobre este artículo, por favor envíelos a
arico@elespectador.com


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El Espectador 26/6/05

Por solicitud de la Universidad de Michigan, en Estados Unidos

Coca Cola, a examen

Alfonso Rico Torres



Un nuevo capítulo se abre en la ofensiva jurídica que se adelanta desde julio de 2001 contra Coca Cola. Esta semana, la compañía anunció que examinará sus prácticas laborales en Colombia con tal de mantener los contratos con la Universidad de Michigan, los cuales superan el millón de dólares.

La medida originó múltiples interpretaciones, toda vez que la marca afronta una demanda en un tribunal de Florida, Estados Unidos, por presunta violación a los Derechos Humanos de los sindicalistas en este país.

Por tal razón, Pablo Largacha Escallón, gerente de Asuntos Públicos de la compañía en Colombia, explicó de qué se trata la nueva medida.

¿Qué significa examinar sus prácticas en Colombia?

La Universidad de Michigan, que estaba examinando las acusaciones en contra de la compañía en Colombia y la India, hizo unas recomendaciones en las que nos dice que a fin de mantener contratos en suministro de bebidas, le gustaría que revisáramos la situación laboral en Colombia. Básicamente, piden verificar que todo esté funcionando bien, de manera que si algo no está bien, se haga un plan correctivo.

¿A qué se comprometió Coca Cola al examinar sus prácticas?

A formar un grupo de trabajo con representantes de varias universidades de Estados Unidos, que conocen de esas acusaciones, para que nuestro director mundial de relaciones laborales se siente con ellos a conocer sus dudas sobre la operación en Colombia, les aclare esas dudas, y en la medida que hagan recomendaciones que para nosotros tengan sentido, implementarlas. No se ha acordado que vayamos a cambiar las prácticas laborales o que contratemos un tercero para monitorear dichas prácticas.

¿Cómo le explicaría a un sindicato que examinar sus prácticas laborales no significa que Coca Cola haya puesto en duda el respeto a los Derechos Humanos?

Buena pregunta. Lo importante es reconocer que frente a las acusaciones ya hay dos fallos. Uno por la Fiscalía General de la Nación y otro por un juez de la República de Colombia. Ellos concluyeron que no existe evidencia de que nuestros embotelladores en el país hayan participado en la violencia que ha afectado a miembros del sindicato.

¿A cuánto tiempo está previsto ese examen?

Ya estamos revisando que las prácticas de nuestros socios embotelladores en Colombia a nivel laboral estén acordes con las leyes y los estándares internacionales que tiene Coca Cola. Los plazos se discutirán con el grupo de trabajo que le nombré y que se reunirá este mes.

¿Han tenido líos con otras universidades por la campaña anti-Coca Cola?

Algunas nos han preguntado por las acusaciones. Entre estas están la de California, Nueva York y Massachusetts.

En términos económicos, ¿la campaña en su contra qué ha significado?

Muy poco. La compañía ha tenido un crecimiento importante. Fue reconocida como la que tiene mejor mercadeo en Colombia, como una de las tres más admiradas en el país. Y en Estados Unidos, la compañía tiene un desempeño económico consistente.

¿Por qué las acusaciones de que Coca Cola tiene nexos con grupos paramilitares?

Estas acusaciones, que no están fundamentadas en hechos reales, están encaminadas a utilizar el poder de la marca Coca Cola para causas particulares.

El Espectador publicó un artículo donde mostraba la existencia de dos sitios en internet, que disputaban entre sí por el desprestigio y el buen nombre de la marca. ¿En qué va eso?

La página contra Coca Cola (www.killercoke.org) fue creada por las personas que están haciendo las acusaciones y que interpusieron la demanda contra la compañía. Es una página donde publican las mentiras acerca de las operaciones en Colombia. Por eso creímos pertinente tener una página (www.cokefacts.org) donde relatamos los hechos que desvirtúan esas imputaciones.

Ray Rogers es la persona a cargo de la campaña anti-Coca Cola en Estados Unidos. En Colombia es Sinaltrainal. ¿Están dispuestos a reunirse con ellos?

Con representantes de Sinaltrainal nuestro socio embotellador, Coca Cola Femsa, ha tenido una relación permanente. De hecho, en la medida que son un sindicato de la compañía, negocian convenios colectivos. Eso no lo saben los críticos fuera de Colombia. Con Ray Rogers me reuní en Estados Unidos en abril de este año, pero no hubo ningún acuerdo. Su interés no es mejorar las relaciones sino generar conflicto.

Si usted tiene comentarios sobre este artículo, por favor envíelos a arico@elespectador.com

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El Espectador 26/6/05

Por solicitud de la Universidad de Michigan, en Estados Unidos

Coca Cola, a examen

Alfonso Rico Torres



Un nuevo capítulo se abre en la ofensiva jurídica que se adelanta desde julio de 2001 contra Coca Cola. Esta semana, la compañía anunció que examinará sus prácticas laborales en Colombia con tal de mantener los contratos con la Universidad de Michigan, los cuales superan el millón de dólares.

La medida originó múltiples interpretaciones, toda vez que la marca afronta una demanda en un tribunal de Florida, Estados Unidos, por presunta violación a los Derechos Humanos de los sindicalistas en este país.

Por tal razón, Pablo Largacha Escallón, gerente de Asuntos Públicos de la compañía en Colombia, explicó de qué se trata la nueva medida.

¿Qué significa examinar sus prácticas en Colombia?

La Universidad de Michigan, que estaba examinando las acusaciones en contra de la compañía en Colombia y la India, hizo unas recomendaciones en las que nos dice que a fin de mantener contratos en suministro de bebidas, le gustaría que revisáramos la situación laboral en Colombia. Básicamente, piden verificar que todo esté funcionando bien, de manera que si algo no está bien, se haga un plan correctivo.

¿A qué se comprometió Coca Cola al examinar sus prácticas?

A formar un grupo de trabajo con representantes de varias universidades de Estados Unidos, que conocen de esas acusaciones, para que nuestro director mundial de relaciones laborales se siente con ellos a conocer sus dudas sobre la operación en Colombia, les aclare esas dudas, y en la medida que hagan recomendaciones que para nosotros tengan sentido, implementarlas. No se ha acordado que vayamos a cambiar las prácticas laborales o que contratemos un tercero para monitorear dichas prácticas.

¿Cómo le explicaría a un sindicato que examinar sus prácticas laborales no significa que Coca Cola haya puesto en duda el respeto a los Derechos Humanos?

Buena pregunta. Lo importante es reconocer que frente a las acusaciones ya hay dos fallos. Uno por la Fiscalía General de la Nación y otro por un juez de la República de Colombia. Ellos concluyeron que no existe evidencia de que nuestros embotelladores en el país hayan participado en la violencia que ha afectado a miembros del sindicato.

¿A cuánto tiempo está previsto ese examen?

Ya estamos revisando que las prácticas de nuestros socios embotelladores en Colombia a nivel laboral estén acordes con las leyes y los estándares internacionales que tiene Coca Cola. Los plazos se discutirán con el grupo de trabajo que le nombré y que se reunirá este mes.

¿Han tenido líos con otras universidades por la campaña anti-Coca Cola?

Algunas nos han preguntado por las acusaciones. Entre estas están la de California, Nueva York y Massachusetts.

En términos económicos, ¿la campaña en su contra qué ha significado?

Muy poco. La compañía ha tenido un crecimiento importante. Fue reconocida como la que tiene mejor mercadeo en Colombia, como una de las tres más admiradas en el país. Y en Estados Unidos, la compañía tiene un desempeño económico consistente.

¿Por qué las acusaciones de que Coca Cola tiene nexos con grupos paramilitares?

Estas acusaciones, que no están fundamentadas en hechos reales, están encaminadas a utilizar el poder de la marca Coca Cola para causas particulares.

El Espectador publicó un artículo donde mostraba la existencia de dos sitios en internet, que disputaban entre sí por el desprestigio y el buen nombre de la marca. ¿En qué va eso?

La página contra Coca Cola (www.killercoke.org) fue creada por las personas que están haciendo las acusaciones y que interpusieron la demanda contra la compañía. Es una página donde publican las mentiras acerca de las operaciones en Colombia. Por eso creímos pertinente tener una página (www.cokefacts.org) donde relatamos los hechos que desvirtúan esas imputaciones.

Ray Rogers es la persona a cargo de la campaña anti-Coca Cola en Estados Unidos. En Colombia es Sinaltrainal. ¿Están dispuestos a reunirse con ellos?

Con representantes de Sinaltrainal nuestro socio embotellador, Coca Cola Femsa, ha tenido una relación permanente. De hecho, en la medida que son un sindicato de la compañía, negocian convenios colectivos. Eso no lo saben los críticos fuera de Colombia. Con Ray Rogers me reuní en Estados Unidos en abril de este año, pero no hubo ningún acuerdo. Su interés no es mejorar las relaciones sino generar conflicto.

Si usted tiene comentarios sobre este artículo, por favor envíelos a arico@elespectador.com
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MessageSujet: .   fédération des boycottards EmptyMer 13 Juil - 13:04

22 DE JULIO

MOVILIZACIÓN MUNDIAL CONTRA COCA COLA



Han transcurrido dos años desde el lanzamiento de la Campaña Mundial
contra
Coca Cola.



Muchas organizaciones sociales, defensoras de derechos humanos,
colectivos de
base y miles de hombres y mujeres concientes de la difícil situación
que
atraviesan los trabajadores de esta multinacional en Colombia, se han
sumado a
este torrente de dignidad que exige de la corporación estadounidense
Verdad,
justicia y reparación integral por los crímenes cometidos en su
beneficio;
que respete los derechos humanos y que no contamine más el planeta con
los
desechos de sus plantas de producción y con sus lemas y sus fondos
engañosos
de democracia y libertad.



El 22 de julio fue declarado por el Foro Social Mundial realizado en
Porto
Alegre Brasil a comienzos del 2003, como el día mundial contra la
política de
Coca Cola.



Miles de actos públicos, movilizaciones, concentraciones, foros y
conferencias
realizadas en muchos rincones del planeta, han develado ante la
comunidad
internacional los horrores cometidos por y en beneficio de Coca Cola,
no solo
contra sus trabajadores sino contra las comunidades en Colombia y en
otros
países igualmente sojuzgados y empobrecidos por la multinacional. De la
misma
manera, hemos evidenciado la impunidad en que el estado mantiene los
crímenes
que a diario denunciamos.



Con la campaña mundial hemos fortalecido las luchas de resistencia del
pueblo
de Colombia contra la violencia y el saqueo de las multinacionales, de
los
monopolios nacionales y del estado fiel a los intereses de los
poderosos.



Logramos mantener viva la organización sindical y hemos avanzado en la
exigibilidad del respeto a nuestros derechos y a la vida; pero no hemos
obtenido que Coca Cola mitigue el dolor de las víctimas y entregue los
responsables de los crímenes para que sean juzgados y condenados.



Ha sido muy importante para este proceso de resistencia habernos
encontrado con
las comunidades de la India, de Chiapas en México, del Perú, de la
República
Bolivariana de Venezuela y de otros pueblos del mundo, que igualmente
luchan
contra la violencia de la multinacional. Así hemos avanzado en la
globalización de las luchas, de los sueños y de las esperanzas.



Alcanzar la Verdad, la justicia y la reparación integral de las
víctimas es
uno de los objetivos más relevantes de la Campaña. No hemos claudicado
a este
legítimo derecho, tampoco a abandonar nuestros anhelos de dignidad y
bienestar.



Cada uno de ustedes ha transitado de la mano con nosotros estos dos
años
exigiendo justicia; su entrañable apoyo y acompañamiento permanente nos
permite decirles que seguimos de pie cada vez mas convencidos de que el
futuro
es nuestro y que construir el otro mundo posible es real y que hemos
comenzado
ya, fortaleciendo nuestros lazos de lucha, hermandad y solidaridad.



Coca Cola ha respondido a la campaña con nuevos atentados, con
ofensivas de
desprestigio internacional, con fondos económicos engañosos y con
mensajes
inmorales. La multinacional quiere destruir nuestros anhelos de
justicia y
continuar con su paso arrasador de vidas y culturas.



Es urgente redoblar las acciones contra esta multinacional, por eso los
invitamos a que el próximo 22 de julio en todos los rincones del mundo
hagamos
de este día una jornada de lucha por la vida, por la salvación y el
bienestar
de la humanidad.



En cada movilización y concentración nuestros gritos de rebeldía y de
exigibilidad de la verdad deben retumbar y lograr que haya justicia y
libertad.



Compañeros y compañeras los invitamos el 22 de julio próximo a realizar
acciones que fortalezcan las luchas de resistencia contra la política
de Coca
Cola en el mundo.





Globalizando la lucha y la unidad... globalizamos la esperanza y la
dignidad.



Colombia: Nunca Más Impunidad. Verdad, Justicia y Reparación, YA!!!







Un gran abrazo desde nuestras amadas tierras de Colombia.







Edgar Páez

Dirección Nacional

SINALTRAINAL.



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22 DE JULIO

MOVILIZACIÓN MUNDIAL CONTRA COCA COLA



Han transcurrido dos años desde el lanzamiento de la Campaña Mundial contra Coca Cola.



Muchas organizaciones sociales, defensoras de derechos humanos, colectivos de base y miles de hombres y mujeres concientes de la difícil situación que atraviesan los trabajadores de esta multinacional en Colombia, se han sumado a este torrente de dignidad que exige de la corporación estadounidense Verdad, justicia y reparación integral por los crímenes cometidos en su beneficio; que respete los derechos humanos y que no contamine más el planeta con los desechos de sus plantas de producción y con sus lemas y sus fondos engañosos de democracia y libertad.



El 22 de julio fue declarado por el Foro Social Mundial realizado en Porto Alegre Brasil a comienzos del 2003, como el día mundial contra la política de Coca Cola.



Miles de actos públicos, movilizaciones, concentraciones, foros y conferencias realizadas en muchos rincones del planeta, han develado ante la comunidad internacional los horrores cometidos por y en beneficio de Coca Cola, no solo contra sus trabajadores sino contra las comunidades en Colombia y en otros países igualmente sojuzgados y empobrecidos por la multinacional. De la misma manera, hemos evidenciado la impunidad en que el estado mantiene los crímenes que a diario denunciamos.



Con la campaña mundial hemos fortalecido las luchas de resistencia del pueblo de Colombia contra la violencia y el saqueo de las multinacionales, de los monopolios nacionales y del estado fiel a los intereses de los poderosos.



Logramos mantener viva la organización sindical y hemos avanzado en la exigibilidad del respeto a nuestros derechos y a la vida; pero no hemos obtenido que Coca Cola mitigue el dolor de las víctimas y entregue los responsables de los crímenes para que sean juzgados y condenados.



Ha sido muy importante para este proceso de resistencia habernos encontrado con las comunidades de la India, de Chiapas en México, del Perú, de la República Bolivariana de Venezuela y de otros pueblos del mundo, que igualmente luchan contra la violencia de la multinacional. Así hemos avanzado en la globalización de las luchas, de los sueños y de las esperanzas.



Alcanzar la Verdad, la justicia y la reparación integral de las víctimas es uno de los objetivos más relevantes de la Campaña. No hemos claudicado a este legítimo derecho, tampoco a abandonar nuestros anhelos de dignidad y bienestar.



Cada uno de ustedes ha transitado de la mano con nosotros estos dos años exigiendo justicia; su entrañable apoyo y acompañamiento permanente nos permite decirles que seguimos de pie cada vez mas convencidos de que el futuro es nuestro y que construir el otro mundo posible es real y que hemos comenzado ya, fortaleciendo nuestros lazos de lucha, hermandad y solidaridad.



Coca Cola ha respondido a la campaña con nuevos atentados, con ofensivas de desprestigio internacional, con fondos económicos engañosos y con mensajes inmorales. La multinacional quiere destruir nuestros anhelos de justicia y continuar con su paso arrasador de vidas y culturas.



Es urgente redoblar las acciones contra esta multinacional, por eso los invitamos a que el próximo 22 de julio en todos los rincones del mundo hagamos de este día una jornada de lucha por la vida, por la salvación y el bienestar de la humanidad.



En cada movilización y concentración nuestros gritos de rebeldía y de exigibilidad de la verdad deben retumbar y lograr que haya justicia y libertad.



Compañeros y compañeras los invitamos el 22 de julio próximo a realizar acciones que fortalezcan las luchas de resistencia contra la política de Coca Cola en el mundo.





Globalizando la lucha y la unidad... globalizamos la esperanza y la dignidad.



Colombia: Nunca Más Impunidad. Verdad, Justicia y Reparación, YA!!!







Un gran abrazo desde nuestras amadas tierras de Colombia.







Edgar Páez

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MessageSujet: .   fédération des boycottards EmptySam 6 Aoû - 16:41

Sì alla Vita!

Boicottaggio alle IFI
www.noalbid.org www.worldbankboycott.org



Boicottaggio alle banche multilaterali,

Sì alla Vita, No alle Ifi.



Dobbiamo continuare a strutturarci come movimenti sociali schierati
contro
le politiche finanziarie delle banche multilaterali e la
trasnazionalizzazione, che colpiscono impunemente i nostri popoli con
la
privatizzazione di servizi pubblici come l'acqua, l'energia, la salute,
l'educazione
ed intraprendono processi di titolazione della terra a favore di
trasnazionali e l'espropriazione dei territori indigeni ed
afrodiscendenti,
della nostra biodiversità, un maggior indebitamento pagato diverse
volte
dalle popolazioni del sud globale, un maggior impegno dei governi
antinazionali nei confronti delle Ifi, la ratifica e le minacce dei
trattati
di libero commercio nelle regioni: un panorama che si completa con
l'aumento
della militarizzazione e la repressione legata ai progetti economici e
politici di annessione che gli Stati Uniti pretendono ed impongono in
tutto
il mondo.

Allo scopo di unirci e di approfondire le analisi e le esperienze di
resistenza diretta delle nostre comunità come un modo di dire basta a
questa
neocolonizzazione e di definire strategie comuni nel nostro continente,
realizzeremo ad agosto, nel Venezuela bolivariano, il primo incontro
dei
membri della campagna di boicottaggio contro gli organismi finanziari
internazionali, dal titolo: SÌ ALLA VITA, NO ALLE IFI.

Ci prenderemo la libertà di dedicare ampio spazio ad imprimere un
pensiero
coerente con queste lotte alla stessa natura della campagna di
boicottaggio,
un pensiero in grado di spronarci con un'energia rinnovatrice e di
rafforzare ulteriormente i nostri interventi. Potremo altresì rivedere
le
strategie di parallelismo, cooptazione e divisionismo che questi
organismi
portano avanti con milioni di dollari, come pure i loro progetti
"miraggio",
di smobilitazione e penetrazione.

Ci prefiggiamo, tra l'altro, i seguenti obiettivi:

· Analisi della congiuntura internazionale delle istituzioni
finanziarie, loro ruolo, legami, imposizione ed impatto, allo scopo di
definire nuove strategie comuni nella nostra qualità di movimenti
sociali.

· Socializzazione delle conoscenze e delle esperienze, tale da
incrementare il nostro impatto sulle Ifi e la nostra coerenza con la
causa
dei popoli.

· Approfondire la nostra conoscenza del funzionamento dei
rapporti
tra le Ifi, i governi, le trasnazionali, i trattati di libero commercio
ed i
megaprogetti, allo scopo di definire delle azioni di blocco dei
medesimi.

· Stabilire i criteri della campagna di boicottaggio alle Ifi:
natura, organizzazione, funzionamento, conferimento di responsabilità,
strategie, eccetera.

Le organizzazioni membri partecipanti all'incontro affronteranno la
sfida
contemplando azioni effettive di boicottaggio contro le banche
multilaterali
e i loro megaprogetti, con delle azioni chiare e a livelli
partecipativi e
di conferimento di responsabilità da parte di comunità, paesi, regioni
e
continenti, ed ovviamente promuovendo uno sforzo globale con questo
spirito
di resistenza, di rafforzamento della costruzione di alternative
comuni, in
modo da poter confluire in diversi continenti fraternamente e
coordinatamente, coincidendo in posizioni chiare e profonde nei
confronti
delle politiche neoliberali.

Rinnoviamo il nostro appello generalizzato ai movimenti e ai popoli
affinché
si associno ancora di più a questo sforzo urgente e giusto.

Convochiamo le organizzazioni membri di questa campagna a partecipare a
questo spazio di costruzione politica che si terrà il 13 e il 14 agosto
di
quest'anno presso l'Università Bolivariana di Caracas (Venezuela) nel
quadro
del Festival Mondiale dei Giovani e consecutivamente all'Assemblea
Continentale della Convergenza dei Movimenti dei Popoli delle Americhe
(COMPA).



Campagna continentale di boicottaggio contro le banche multilaterali:

Sì alla Vita, No alle Ifis!

Per contattare:

info@econjustice.net, Centro per la Giustizia Economica.

zuraimamartinez45@hotmail.com, CONAMUT-COMPA

bertaflores2001@yahoo.com, COPINH.
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MessageSujet: ..   fédération des boycottards EmptyMer 19 Oct - 12:51

http://www.vegetariani.it/vegetariani/articles/871.html

Succede solo alla McDonald's!


La McDonald's, secondo la Royal Society for the Prevention of Cruelty
to
Animals, è un esempio da imitare nell'attenzione e il riguardo verso
gli
animali.
Secondo gli ambientalisti, invece, un bersaglio da boicottare nella
giornata
mondiale contro il junk food chiamata "Worldwide Anti-McDonald's Day"
che si
terrà il prossimo 16 ottobre.

14 ottobre 2005 - Elisabetta Pajè

L'ultima cosa che ci si aspetterebbe di leggere, rispetto alla
McDonald's, è
un elogio per il trattamento degli animali, perché è risaputo che il
business
del colosso dagli archi dorati si basa proprio sullo sfruttamento e
l'uccisione di migliaia di capi di bestiame.
Questo particolare, sicuramente non irrilevante per il popolo di
vegetariani e
animalisti, non ha impedito alla Royal Society for the Prevention of
Cruelty
to Animals -RSPCA- di considerare questo gigante una fra le aziende da
premiare (insieme a Marks & Spencer, The Body Shop, Lush e poche altre)
per
l'attenzione nei confronti del benessere animale.
Con una premiazione che si è tenuta presso il Museo di Storia Naturale,
infatti, la McDonald's ha ricevuto il premio per aver scelto di
utilizzare
uova provenienti da galline allevate libere e un plauso per gli
standard
utilizzati nel trattamento del bestiame.
Secondo Jackie Ballard, Direttore Generale di RSPCA, il premio a queste
aziende è un giusto contributo per l'impegno dimostrato verso gli
animali, il
loro benessere e nel combattere ogni tipo di crudeltà.
Secondo la RSPCA non esiste alcuna incongruenza nel considerare "buona
con gli
animali" un'azienda che li serve sottoforma di hamburger insieme al
pane al
sesamo! D'altro canto, come ha sottolineato David Bowles in una
intervista
alla BBC la RSPCA non è mica un'organizzazione vegetariana, ma si
occupa di
promuovere il benessere animale! E, sempre secondo Ballard, una seria
politica nei confronti del benessere animale può essere sono un
beneficio per
le aziende che in questo modo aumentano i profitti e non devono subire
boicottaggi da parte dei consumatori più attenti.
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MessageSujet: ..   fédération des boycottards EmptyLun 31 Oct - 18:04

LE CAS NESTLÉ

29/30 OCTOBRE 2005
AU KORNHAUSFORUM DE BERNE, Suisse

Svp inscrivez-vous maintenant auprès de: www.multiwatch.ch

SAMEDI 29 OCTOBRE / 9h15-18h00
AUDIENCE PUBLIQUE SUR NESTLÉ EN COLOMBIE De graves accusations nous
parviennent de Colombie : des menaces de mort des paramilitaires contre
des syndicalistes pendant des conflits de travail chez Nestlé, des
violations des droits des travailleur-euse-s et des droits syndicaux,
des produits de qualité douteuse. Un conseil composé de personnalités
reconnues jugera dans un tribunal symbolique la responsabilité de
Nestlé. Soirée culturelle : repas et musique de la Colombie.

DIMANCHE 30 OCTOBRE / 9h15 ? 16h00
FORUM INTERNATIONAL
Ateliers traitant du comportement de Nestlé dans le monde entier:
? Agriculture ? Commerce de l?eau
? Droits des travailleur-euse-s et droits syndicaux
? Le développement de normes en matière de droits humains applicables
aux entreprises
Prononciation du jugement et déclaration finale : L?après-midi le
Conseil prononcera le jugement de l?audience sur Nestlé en Colombie et
l?assemblée plénière adoptera une déclaration contenant des
revendications et des propositions concrètes qui découlent de
l'Audience et des ateliers.

La manifestation est organisée par MultiWatch.
L?association Suisse MultiWatch est constituée des organisations
suivantes: Alliance Sud (Communauté de travail des oeuvres d?entraide),
Attac Suisse, CETIM, Déclaration de Berne, EPER, Groupe de Travail
Suisse-Colombie (GTSC), Jeunesse Syndicale de Berne, JS Suisse, Les
Verts, OeME Berne (Oecuménisme - Terre Nouvelle), OeME Commission
Berne-Ville, ?uvre suisse d'entraide ouvrière OSEO, Pain pour le
prochain, Parti suisse du Travail (PdT), SOLIFONDS, Syndicat
interprofessionnel de travailleuses et travailleurs (SIT), SWISSAID,
terre des hommes suisse, Unia Région de Berne MultiWatch est soutenu
par: Action de Carême Suisse, GLM (Missionaires non profesionnels),
Jeunes Verts Suisse, PS Suisse, Syndicat Unia, RedHer (Red Europea de
Hermandad y Solidaridad con Colombia): Campagne Colombie Berlin, CASCOL
(Espagne), CEDSALA (Espagne), COXAL-Gijón (Espagne), CGT (Espagne),
COLOMBIA SOLIDARITY CAMPAIGN (Angleterre), COMITATO CARLOS FONSECA
(Italie), Grupo de Apoyo Suiza (Suisse Allemande), Colectivo de
Solidaridad con Colombia (Suisse Romande), AYNI (Bélgique)
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MessageSujet: ..   fédération des boycottards EmptyLun 28 Nov - 14:07

Reboc – RETE BOICOTTAGGIO COCA COLA http://www.nococacola.info

COMUNICATO STAMPA DELLA REBOC – RETE BOICOTTAGGIO COCA-COLA

COCA-COLA ACCETTA INCHIESTA IN COLOMBIA, REBOC: “IMPORTANTE PASSO IN

AVANTI, MA IL BOICOTTAGGIO CONTINUA”

ROMA, 08 NOV 05 – Nella serata di ieri la The Coca-Cola Company ha pubblicamente dichiarato di

accettare una ispezione nei suoi impianti in Colombia, da parte di una Commissione, che partirà entro

Marzo 2006 e che sarà composta da istituzioni, organizzazioni della società civile italiana e

internazionale, con la partecipazione del sindacato colombiano SINALTRAINAL che nel 2002 ha

lanciato la campagna internazionale di boicottaggio, dopo aver subito dal 1989 ad oggi 8 omicidi,

rapimenti, minacce di morte, sfollamenti forzati, montature giudiziarie.

“Si tratta di un grande successo della società civile – dichiara la REBOC - che, con l’appoggio di

istituzioni sensibili ai temi etici e dei diritti, ha costretto la Coca-Cola ad accettare l’inchiesta

indipendente, dopo averla rifiutata per due anni nonostante le richieste di istituzioni, università e

sindacati in tutto il mondo.

Ora sia il Presidente del TOROC Castellani, sia la presidente della Regione Piemonte Bresso, che

avevano bollato l’iniziativa sulla torcia olimpica come una stupidaggine e una forzatura, dovranno

ricredersi e capire di essere rimasti molto indietro”.

“Questo importante risultato – prosegue la REBOC - conferma ancora una volta che le grandi

multinazionali, apparentemente intoccabili, sono giganti dai piedi di argilla, e che la società civile con

l’unione tra consumatori critici e lavoratori, può avere un ruolo importante, per ottenere dalle imprese

un comportamento responsabile.

Per una valutazione più completa, aspettiamo di verificare la composizione della delegazione, che

dovrà necessariamente prevedere la presenza del SINALTRAINAL.

Una conferma della serietà dell’impegno assunto da Coca-Cola sarebbe l’interruzione della

rappresaglia giudiziaria in corso in Colombia contro i coraggiosi sindacalisti che hanno dato il via alla

denuncia e che sono già stati assolti in primo grado dall’accusa di calunnia”.

“Dopo aver sottolineato l’importanza di questa conquista – conclude la REBOC – bisogna aggiungere

che si tratta solo di un passo in avanti di un cammino che è ancora lungo. La campagna di boicottaggio

va avanti, fino al raggiungimento degli obiettivi: Verità, con l’accertamento delle responsabilità di

mandanti ed esecutori della campagna repressiva contro il sindacato, Giustizia, con la condanna dei

responsabili, Riparazione integrale dei danni subiti dalle vittime, insieme ad una rivisitazione

complessiva del sistema produttivo della Coca-Cola in Colombia, che oggi si basa sulla precarietà del

94% dei lavoratori e su salari inferiori al minimo legale”.

Per info:

SITO WEB www.nococacola.info

E-MAIL no_cocacola_it@yahoo.it – stampa_reboc@yahoo.it
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MessageSujet: ...   fédération des boycottards EmptyLun 28 Nov - 15:58

Offensiva Benetton

E' di questi giorni il bombardamento informatico da parte del sito
www.benettontalk.com, con l'apertura di un forum internazionale sul
diritto
delle terre degli indigeni. Il tutto coincide con la "offerta" di 7.500
di
ettari di terreno ai mapuche, in Patagonia, a condizione che sia
sfruttatto
per attività produttive.

Senza entrare nel merito delle grandi contraddizioni di una
multinazionale
che ha le mani in pasta in mille attività, molte delle quali altamente
dannose per la nostra salute e quella della Terra; risulta evidente il
tentativo di farsi pubblicità, ovvero di farsi passare come
progressisti ed
aperti a tematiche "ecosostenibili", anche laddove vengono accusati di
essere dei neocolonialisti.
In questa ottica è partito il bombardamento con e.mail indirizzate in
tutte
le lingue e in tutto il pianeta ad individualità ed organizzazioni
indigene
o solidali con i popoli indigeni.

Bisogna fermarli in tempo, evitando di cascare nel loro gioco.
Con una multinazionale non si dialoga, si lotta!

Campagna Contro Benetton
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MessageSujet: ...   fédération des boycottards EmptyMer 30 Nov - 15:05

FATE GIRARE - DIFFONDETE - PUBBLICATE SU SITI E BLOG!!!!
VOTATE IL SONDAGGIO DI RADIO RAI: NO A COCA-COLA SPONSOR OLIMPICO

Cari amici boicottatori,
dopo aver toccato la Coca-Cola nel vivo costringendola ad accettare l'inchiesta indipendente, si sta scatenando, come prevedevamo, la solita campagna di disinformazione sui media.
Questa campagna ha oggi toccato il suo punto più alto, con l'articolo di Furio Colombo pubblicato sulla prima pagina de L'Unità e intitolato 'La leggenda della Coca-Cola'.
Da domani mattina su www.nococacola.info troverete l'articolo e la risposta che abbiamo inviato al Sig. Colombo.

Invitiamo anche voi a firmarla e ad inviarla a furiocolombo@unita.it .

Il programma di Radio Rai intitolato Prima Pagina ha inoltre promosso sul suo sito un sondaggio sulla Coca-Cola sponsor delle Olimpiadi.
Vi invitiamo caldamente a votare come sapete...è un altro modo per far sentire la nostra voce e far crescere la campagna di boicottaggio.

Ci vuole un attimo, basta andare su http://www.radio.rai.it/radio3/primapagina/forum_el.cfm . In basso a sinistra trovate il modulo da riempire per votare on line.

In questo momento di grande visibilità della campagna, e di conseguenza anche di attacco da parte di alcuni settori, vi chiediamo inoltre di riprendere con forza ed impegno ancora maggiori la raccolta delle firme di adesione al boicottaggio. Su www.nococacola.info i moduli cartacei e la possibilità di firmare on line.

A prestissimo.

Un abbraccio a tutti voi.

REBOC - REte Boicottaggio Coca-cola



Sulle pagine web www.nococacola.info tutte le notizie sulle DICHIARAZIONI VELTRONI-COCA COLA ITALIA



Il boicottaggio prosegue fino a nuove indicazioni che stiamo valutando con il SINALTRAINAL
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MessageSujet: ..   fédération des boycottards EmptyJeu 1 Déc - 17:22

boycott nestlé
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MessageSujet: ...   fédération des boycottards EmptyMer 30 Aoû - 20:27

Ken Loach boycotte Israël


Le metteur en scène britannique a décidé de boycotter le festival international du
film à Haïfa. Il a annoncé publiquement qu'il rejoignait le boycott académique
d'Israël.

Dans son message, il a déclaré : “je soutiens l'appel des artistes et des
producteurs de cinéma pour le boycott des institutions israéliennes soutenues par
l'Etat d'Israël et je demande aux autres de rejoindre cette campagne.

Les Palestiniens ont été contraints à lancer cet appel de boycott après 40 (??) ans
d'occupation de leur terre, la destruction de leurs maisons et le meurtre de leurs
citoyens, sans qu'ils aient un espoir de cesser cette répression. En tant que
citoyens britanniques, nous devons reconnaître la responsabilité personnelle, et
nous dénonçons le gouvernement britannique, le gouvernement des Etats-Unis pour
leur soutien à l'armement israélien. Nous devons nous opposer au terrorisme des
gouvernements britannique et américain illégitimes.

Nous ne pouvons pas ignorer cet appel des amis palestiniens. Je refuse l'invitation
qui m'a été adressée de participer au festival des films à Haïfa ou tout autre
événement semblable en Israël“.

26 août 2006
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MessageSujet: ...   fédération des boycottards EmptySam 30 Sep - 11:09

COMUNICATO STAMPA REBOC

CONCERTO COCA-COLA A MILANO, REBOC: ‘NO A PATROCINIO ISTITUZIONALE’

VENERDI’ L’ASSESSORE INCONTRERA’ LE ASSOCIAZIONI CHE ANNUNCIANO PROTESTE

MILANO, 27 SET 06 - Il nodo di Milano della REBOC ha scritto oggi alla Provincia di Milano e ai Comuni di Rho e Pero per chiedere la revoca del patrocinio concesso al concerto di MTV sponsorizzato da Coca-Cola che si terrà il prossimo 30 settembre nel nuovo quartiere fieristico.

Tra le motivazioni della richiesta le ormai ben note violazioni dei diritti umani e sindacali commesse dalla multinazionale non solo in Colombia, ma anche in altri 11 paesi, secondo i dati dell'ICFTU, la Confederazione Internazionale dei Sindacati Liberi che rappresenta 155 milioni di lavoratori iscritti a 241 organizzazioni affiliate, operanti in 156 paesi.

Già nel 2003 il Comune di Roma revocò il patrocinio al concerto di Coca-Cola ed MTV per le violazioni subite dal sindacato colombiano Sinaltrainal: 8 sindacalisti assassinati, 48 costretti a fuggire dai luoghi di origine, 64 minacciati di morte, 179 gravi violazioni dei diritti umani.

Ma in questo caso la sponsorizzazione della Coca-Cola stona ancora di più.
Infatti protagonista del concerto sarà il rapper statunitense Jay-Z, testimonial per l'ONU della lotta contro la crisi idrica mondiale.

'Peccato che Coca-Cola sia tra gli artefici di questa crisi in tanti paesi - dichiara un rappresentante del Coordinamento Lombardo Nord-Sud del Mondo che aderisce alla REBOC - in particolare in India, dove i suoi impianti stanno intaccando le già scarse riserve idriche e assetando migliaia di contadini'.
Proprio per questo motivo l'impianto di imbottigliamento della Coca-Cola nello stato del Kerala è stato chiuso dalle autorità fin dal Maggio del 2004.
Recentemente inoltre sono stati rinvenuti livelli di pesticidi 30 volte superiori a quelli permessi nell'Unione Europea all'interno dei prodotti Coca-Cola venduti in India. Per questo ben 7 stati indiani hanno bandito le bibite della multinazionale.

Ricevuta la lettera, l'Assessore allo Sviluppo Economico del Comune di Rho ha chiesto alle associazioni che compongono il nodo milanese della REBOC un incontro, che si terrà venerdì prossimo.

'Anche se in extremis, - continua la REBOC - speriamo che le amministrazioni locali possano dimostrare la loro sensibilità a questi problemi, revocando il patrocinio. Noi saremo comunque in piazza, come abbiamo già fatto in altre 7 occasioni a partire dal 2003, per raccontare ai giovani appassionati di musica cosa si nasconde dietro al marchio Coca-Cola e per convincere la multinazionale a cambiare i suoi comportamenti'.

E' infatti della scorsa settimana la notizia secondo cui il boicottaggio internazionale comincia a dare i suoi frutti.
E' stata avviata a New York una trattativa tra il Sinaltrainal e la multinazionale che ha già portato ad un pre-accordo.
'L'avvio della trattativa è senz'altro un grande passo in avanti, ma non sospenderemo il boicottaggio fino al raggiungimento di un accordo di dettaglio che possa chiudere la vicenda in modo soddisfacente, facendo verità, risarcendo i danni, garantendo giustizia alle vittime e ai lavoratori della Coca-Cola'.

PER INFO
e-mail: stampa_reboc@yahoo.it - no_cocacola_it@yahoo.it
wen: www.nococacola.info - http://tmcrew.revolt.org/killamulti/cocacola


UFFICIO STAMPA REBOC
RETE BOICOTTAGGIO COCA-COLA
SITO WEB: http://tmcrew.revolt.org/killamulti/cocacola
E-MAIL: no_cocacola_it@yahoo.it
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MessageSujet: ..   fédération des boycottards EmptyJeu 4 Jan - 14:39

boycott Coca: soutiens le boycott en photo de toi avec qui tu veux en indiquant la ville et le pays d'origine et un chouette message drôle ou quoi de solidaruté aux comunautés de Baranquilla, et envoye tout là dedans...

Quando l’hai scattata, inviaci la tua foto a fotococacola@gmail.com , indicando chiaramente il LUOGO DI PROVENIENZA e la NAZIONE, e, se vuoi, il tuo nome e la professione.



COCA-COLA MINACCIA IL SINDACATO
TU NON FARTI UNA COCA-COLA...
FATTI UNA FOTO


fédération des boycottards Spc_eee1
“Lascia la città o sarai ucciso”

Giovedì 16 Dicembre, Euripides Yance ha trovato questa minaccia di morte presso la sua abitazione a Barranquilla, in Colombia.
La lettera era indirizzata a Euripides, ai suoi colleghi del sindacato del settore agro-alimentare Sinaltrainal, e ad altri attivisti sociali della città. I paramilitari hanno dato un ultimatum di una settimana. Poi inizieranno a sparare.

Ci sono prove considerevoli che suggeriscono che Coca-Cola stia sponsorizzando i paramilitari a Barranquilla così come in altre città della Colombia dove la multinazionale possiede impianti di imbottigliamento.

Ogni volta che compri una Coca-Cola, stai supportando i metodi che Coca-Cola usa per massimizzare il profitto, compresi gli assassinii dei lavoratori che stanno cercando di organizzarsi per proteggere i diritti umani, sindacali e ambientali.


Da tutta Europa diciamo basta alle violenze e alle minacce

Ti chiediamo al contrario di unirti a noi e di appoggiare i sindacalisti e gli studenti di Barranquilla, che stanno lavorando per creare un’alternativa al dominio delle multinazionali sulle persone e sulle risorse naturali, nonostante la violenta repressione in atto.

Vuoi sapere come?

Unisci la tua foto di protesta a quelle che stanno arrivando da tutta Europa.
L'iniziativa dura per tutto il 2007.

CLICCA QUI PER PARTECIPARE



SALVA LA VITA AI SINDACALISTI COLOMBIANI
- www.nococacola.info -
BOICOTTA COCA-COLA
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MessageSujet: ...   fédération des boycottards EmptyDim 11 Mar - 15:18

Non au consensus autour des J. O. !
Non à la contribution française à la tyrannie d’État chinoise !

À Moscou, en juillet 2001, le Comité international olympique (CIO)
confia à la
ville de Pékin l’organisation des Jeux olympiques d’été 2008. Cette
décision place
ainsi la Chine en position de modèle politique, social, économique et
sportif pour
toute la planète. Or, le Parti-État chinois, qui liquida dans le sang
ses opposants
lors des événements deTien An Men en 1989, continue de bafouer les
droits
démocratiques élémentaires, multiplie les camps de concentration
(“rééducation”,
“travail”) et développe une géopolitique d’agressions. La charte
olympique y
changera-t-ellequelque chose ?

L’histoire prouve que le CIO ne respecte pas ses idéaux de
“fraternité”, de “paix”
et d’“amitié”. Après les Jeux de la croix gammée (Berlin 1936), les
Jeux du goulag
(Moscou 1980), voici les Jeux du despotisme d’État totalitaire et de
l’esclavagisme
sportif.

Derrière le voile idéologique du “plus grand show sportif de
l’histoire”, un
véritable projet de mondialisation se dessine. Pékin en sera
l’incarnation
spécifique, après d’autres villes (Mexico en 1968 ou Los Angeles en
1984) et avant
de nouvelles (Londres en 2012, etc.). La “machinerie silencieuse de
l’olympisme”
voulue par
Coubertin doit cesser de nuire :
- Réprimer et détruire. Le gouvernement chinois tente de briser tout ce
que la
Chine compte de dissidents, d’opposants, d’insoumis, d’intellectuels
critiques, de
pauvres, d’improductifs et de syndicats libres. La peine de mort s’est
officiellement appliquée à 1 770 individus en 2005, et 3 990 y sont
condamnés. La
Laogai Research Foundation dénombre 4 000 camps de travail.
L’organisation de ces
J.O. accélère la destruction de nombreux quartiers populaires (hutongs)
et sites
historiques dans le cadre d’une urbanisation sauvage dirigée
contre les populations les plus pauvres (expropriations de terres,
etc.). La
reconnaissance internationale des Jeux, consacrée par le consensus
olympique,
donnera un visa d’honorabilité à ces violences.

- Conquérir et coloniser. La Chine, qui a des visées de conquête sur
Taïwan,
poursuit également une offensive diplomatico-guerrière à l’encontre du
Japon et
terrorise la région autonome des Ouïghours. La colonisation du Tibet
prend une
tournure de génocide : assassinats, tortures et avortements forcés se
pratiquent en
totale impunité. Grâce aux illusions de “paix et d’amitié entre les
peuples”, les
J. O. ont toujours servi d’écran aux stratégies bellicistes et
exterminatrices
(Hitler et la Seconde Guerre mondiale, les Soviétiques et
l’Afghanistan).

- Doper, surveiller et punir. Avec la course aux médailles, la course
aux armements
biologiques entre la Chine et le reste du monde est lancée. L’enjeu en
est
l’hégémonie sur les marchés internationaux. Dans la logique même de la
compétition
sportive, l’élevage sportif chinois est le prolongement d’un système
d’encadrement
de la population qui avait déjà cours en RDA, en Roumanie, en URSS et à
Cuba. Le
dopage, la surveillance et la punition sont érigés en système de
contrôle. Les
robots anabolisés et transfusés sont lancés à l’assaut des podiums.

- Corrompre et trafiquer. Le CIO, comme toute honorable société, coopte
ses membres
parmi les hommes d’affaires, les conseillers politiques, les
aristocrates, les
financiers et les champions reconvertis dans le lobbying. La corruption
de certains
de ses membres a été révélée par de nombreux scandales. Est-ce d’une
multinationale aux fonctionnements occultes, qui défend ses propres
intérêts (Mac
Donald’s, Coca-Cola, Kodak, Panasonic, etc.), que nous pouvons attendre
une
démocratisation de la Chine ? La signification
des J.O., bien loin des rêves de “fête”, réside dans une stratégie de
croissance du
marché et de l’affairisme. Et la manoeuvre diplomatique du CIO consiste
bien, à
l’occasion des J. O. 2008, à soutenir un régime totalitaire
esclavagiste.

- Abrutir et gaspiller. Le matraquage médiatique du spectacle olympique
participe
d’un monde où la liberté disparaît. Camp de travail forcé rime avec
camp
d’entraînement. Cinq milliards d’euros sont actuellement dépensés pour
imposer des
“réjouissances” de quinze jours dans un pays où la population opprimée
manque de
tout. Le gaspillage de la fête olympique est une insulte à la misère du
monde.
Comment pouvons-nous tolérer que le milieu sportif, doté de fortunes
colossales,
donne une leçon de solidarité aux milliards d’individus vivant avec
moins d’1 euro
par jour ?

Pour l’ensemble de ces raisons, nous appelons les associations de
défense des
droits de l’homme, les organisations humanitaires, politiques et
syndicales, les
travailleurs, le monde sportif et l’ensemble des citoyens à se
prononcer pour le
boycott de cette compétition et de l’ensemble des manifestations liées
à son
organisation.

BOYCOTT DES JEUX OLYMPIQUES DE PÉKIN !

L’appel est lancé par le Collectif pour le boycott des J. O. de Pékin
soutenu par :
- Collectifs anti J. O.
- GrouCHOS (Groupe contre l’horreur olympique et sportive)
- Offensive libertaire et sociale
- Association Discordances (Bordeaux)
- FSE (Caen)
- Revue L’Émancipation
- Revue Illusio
- Revue Mortibus

CAJO - COBOP, BP33 60420 Tricot
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