clairements les tentatives du collectif GASP : de cesser de nommer quiconque, de cartographier l'humain, pour cesser de le normer et de le confiner, d'en faire les parcelles, les partitions que l'on décroît, défait, démembre...
pour illustrer comme ce propos claironne sa pertinence... en voici, pour les pires (espérons..) une péripétie vase...
l'intégration ne répond qu'à l'expression de modèles communs, reflets des abandons, des médiocres que d'aucun installe et dont ils elles se nourissent.. commençons d'en être le poison!
GASP le collectif qui te dés-intègre
"8 mois ferme pour un Sdf qui cherchait a dormir au chaud
Extrait du bulletin du collectif solidarité migrants de l'OISE
8 mois ferme pour avoir cherché un abri dans une chaufferie ! Il faudrait demander
au crétin de service de Sarko. Klarsfeld de demander une libération conditionnelle,
avec obligatoirement un logement.
L'état de nécessité dans le monde du Cac 40,la réponse est immédiate, brutale,
provocatrice ; on enferme : 8 mois pour une nuit dans une chaufferie ! il faudrait
un peu mettre les projecteurs dans les sous sols de palais "de justice", sur ces
jugements iniques de la misère que l'on enferme et criminalise. Cela devient urgent
dans la médiatisation actuelle, les journalistes et TV st.à la recherche Du moindre
interview, et sujet à vendre.
Autre réaction beauvaisienne... Lue sur l'Observateur de Beauvais (journal de la
presse du pouvoir et de l'argent locale ) :
Pas de doute : je décerne le chardon à...L'Observateur ou, plutôt, à la plume
trempée dans le fiel des auteurs d'entrefilets méprisants pour les SDF
(édition du 15/12)." Au sujet d'un homme ayant forcé la porte de la chaufferie d'une
école maternelle dans la nuit du 12 au 13 décembre et condamné à passer 8 mois en
prison : "Il pourra toujours se consoler en se disant qu'il est nourri et logé pour
l'hiver." Plus loin, à propos d'un homme ayant uriné au milieu de la Poste, qui
comparaîtra le 19/01 au tribunal : "en espérant que les toilettes du tribunal soient
bien en état de marche ce jour-là."
A l'heure où un Français sur 2 déclare avoir peur de devenir SDF, alors que nous
célébrons des fêtes qui devraient être l'occasion de plus de solidarité et
d'humanité, ce singulier manque de compassion, de générosité et d'empathie souligne
un fait cruel : pour certains, les sans toit ne sont guère des hommes, des femmes ou
des enfants. Ce sigle, SDF, contribue à les déshumaniser un peu plus, rappelant
d'autres sigles : EDF, SNCF...des entités sans visage.
A l'heure où Madame le Maire ferme l'asile de nuit de Beauvais, rappelons-nous
l'existence de nos frères en humanité et oeuvrons à une société plus solidaire."
Reseau RESISTONS ENSEMBLE
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+ Pour consulter le site : http://resistons.lautre.net