| | des solidarités... | |
| | Auteur | Message |
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buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: des solidarités... Sam 2 Avr - 17:29 | |
| Manifeste des délinquants de la solidarité
« Toute personne qui (...) aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers, d’un étranger en France ou dans l’espace international précité sera punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 30 000 euros. » (Article 21 de l’ordonnance du 2 novembre 1945)
Chaque année en France, malgré l’article 21 de la loi sur l’entrée et le séjour des étrangers, des centaines d’associations, des milliers de citoyens, accueillent, aident, informent sur leurs droits des étrangers.
Ils le font dans des conditions difficiles en raison de la faiblesse de leurs moyens et des innombrables obstacles rencontrés dans les préfectures, les administrations et institutions censées assurer accueil et protection à tous, mais aussi en raison d’une attitude de suspicion généralisée envers les étrangers. De plus en plus, ceux et celles qui défendent l’État de droit et la nécessité de l’hospitalité sont menacés de poursuites, quand ils ne sont pas mis en examen, par exemple pour avoir seulement hébergé gratuitement un étranger en situation irrégulière.
Demain, si l’actuel projet de réforme du gouvernement est voté, ces citoyens et associations « coupables » d’aide au séjour irrégulier pourront être condamnés plus sévèrement encore [1].
Dans le même temps où on cherche ainsi à créer un véritable délit de solidarité, le silence est fait sur la situation des étrangers en France et en Europe, et sur le rôle effectif de centaines d’associations et de milliers de citoyens solidaires des étrangers en situation irrégulière.
Nous déclarons être l’un d’eux. Nous déclarons avoir aidé des étrangers en situation irrégulière. Nous déclarons avoir la ferme volonté de continuer à le faire. De même que nous réclamons un changement radical des politiques à l’égard des immigrés et des étrangers, nous réclamons le droit à la solidarité, contre la logique des États.
Si la solidarité est un délit, je demande à être poursuivi(e) pour ce délit.
Paris, le 27 mai 2003
Mise à jour - Nous venons d’apprendre que le projet de loi est à l’ordre du jour d’une session extraordinaire du Parlement, ce qui nous fait craindre que les discussions à l’assemblée nationale sous peu. L’hypothèse d’un passage en force de cette loi durant le mois de juillet n’est pas à écarter. Il nous reste donc beaucoup moins de temps que prévu pour faire monter une réelle opposition au projet de loi Sarkozy.
Personnes initiatrices du manifeste Jean-Claude Amara (porte parole de Droits Devant !!), Mouloud Aounit (secrétaire général du MRAP), Jeanne Balibar (comédienne), Etienne Balibar (professeur émérite à l’Université de Paris X Nanterre), Françoise Balibar (professeur émérite à l’Université de Paris VII), José Bové (porte-parole de la Confédération paysanne), Rodolphe Burger (musicien), Olivier Cadiot (écrivain), Laurent Cantet (cinéaste), Monique Chemillier-Gendreau (universitaire), Annie Collovald (politiste), Catherine Corsini (cinéaste), Noir Désir (musiciens), Nathalie Ferré (présidente du Gisti), Jacques Gaillot (évêque), Sergent Garcia (musicien), François Geze (éditeur), Albert Jacquard (généticien), Frédéric Lebaron (sociologue), Catherine Levy (chercheur), Danièle Lochak (universitaire), Dominique Manotti (ecrivain), Daniel Mesguich (metteur en scène), Danielle Mitterrand (présidente de France Liberté), Ariane Mnouchkine (metteur en scène), Gérard Mauger (Sociologue), Yann Moulier Boutang (universitaire, directeur de la revue Multitudes), Jean-Luc Nancy (philosophe), Victoire Patouillard (présidente d’Act Up-Paris), Jean-François Perrier (comédien), Denis Podalydès (acteur), Olivier Py (metteur en scène), Léon Schwartzenberg (médecin), Johanna Siméant (professeure de science politique), Anne-Gaëlle, Cali, Christian, Édith et Grégoire de Têtes Raides (musiciens), Pierre Tévanian (enseignant), Jean-Pierre Thorn (cinéaste), Anne Tristan (enseignante), Michel Tubiana (président de la LDH), Fabien Tuleu (délégué général d’Emmaüs France), Jean-Pierre Vernant (professeur honoraire au collège de France), Karin Viard (actrice), Pierre Vidal-Naquet (historien), Loïc Wacquant (sociologue), Jacques Weber (metteur en scène et acteur)
Collectifs et organisations initiateurs du manifeste Act Up-Paris, Confédération Paysanne, Droits Devant !!, Emmaüs France,France Libertés,Gisti (groupe d’information et de soutien des immigrés), Ligue des droits de l’homme, Le Bar Floréal photographie, Médecins du Monde,Médecins sans frontières, MRAP (mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre le peuples), Ras’l Front,la revue Vacarme
Pour ce joindre à l’appel • Site Web du Gisti
Version téléchargeable • Format .pdf (nécéssite Acrobat Reader) • Format .rtf (n’importe quel traitement de texte)
[1] L’article 17 du projet de loi Sarkozy prévoit la confiscation pour les personnes physiques de tous leurs biens, meubles ou immeubles. L’article 18 prévoit la même chose pour les personnes morales (par exemple les associations ou les syndicats).
Mis en ligne le dimanche 15 juin 2003 Article publié sous license No Copyright | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .... Jeu 26 Mai - 21:54 | |
| Dopo che lunedì e martedì ad Ankara e Istanbul la stampa e l'opinione pubblica sono state informate delle torture, dei tentativi di linciaggio, delle pesanti minacce, dell'estorsione e della sottrazione di denaro in prigione ai danni di Mehemet Tarhan, da oggi per punizione i capelli dell'obiettore di coscienza sono stati tagliati con l'uso della forza e non gli è permesso vedere il suo avvocato. PER FAVORE INVIATE FAX ALLE AUTORITA' TURCHE PER DIMOSTRARE CHE MEHMET NON è SOLO!
Sivas Military Prison Fax: + 90 346 225 3915
Head of Chiefs of Staff: Fax: + 90 312 425 0813
The Ministry of Defense: Fax: + 90 312 417 6386
Office of the Head of the Republic: Fax: + 90 312 427 1330
Office of Prime Minister: Fax: + 90 312 417 0476 | |
| | | caserio Langue pendue
Nombre de messages : 181 lieux interlopes : galères Date d'inscription : 29/01/2005
| Sujet: ... Ven 27 Mai - 9:47 | |
| Jeudi 26 mai au matin 5 anarchistes de Viterbo (près de Rome) et de Pescara ont été arretés. Le site de la Croce Nera Anarchica (ABC) et leur mailing list ont été mis sous séquestre http://www.ecn.org/filiarmonici/crocenera.html[1]
Ce meme jour, plus d'une centaine de perquisitions ont eu lieu dans toute l'Italie. Cela fait suite aux arrestations qui ont déjà eu lieu à Lecce et à Cagliari et aux nombreuses autres perquisitions (voir un autre message sur la liste concernant l'Italie).
Diverses manifestations de protestation se sont déroulées et d'autres sont à venir.
En pièce jointe une traduction de quelques quotidiens italiens.
Plus d'info à suivre.
Pièce jointe au format texte brut [ Télécharger | Sauvegarder dans votre porte-documents Yahoo! ]
ROME - Blitz de carabiniers et de police contre l'anarco-insurrezionalista. Les hommes du Ros et de la Digos ont exécuté cinq mandats d'arret contre Maximum L., Danilo Cr., Valentina S., Claudia C.e Stefano D.M. pour les attentats contre le Palais de Justice de Viterbo, et contre le Mc Donald's de Place Sonnino à Rome. 26 perquisitions de domicile ont eut lieu dans diverses régions, tandis que que 80 autres s'ensuivaient dans les milieux anarco-insurrectionnalistes à Bologne et dans plusieurs autres villes du centre-nord de l'Italie par les Digos de Bologne et de Pescara dans le cadre d'enquêtes lancées par le Procureur de Bologne au lendemain d'une explosion survenue dans la ville en décembre 2003.
Deux engins furent cachés dans des bennes à ordure à proximité de l'habitation du Président de la Commission européenne Romano Prodi ; ils explosèrent à une heure d'intervalle. Les enquêtes furent intensifiées après l'envoi, toujours dans décembre 2003, de lettres piégées à Prodi ainsi qu'à d'autres institutions de l'U.E..
L., C. et D.M. sont accusés par le procureur d'avoir encouragé ou participé "à une association destinée à subvertir violemment les systèmes economiques et sociaux constitués dans l'État, à accomplir des actes de violence ayant des fins de subversion le l'ordre démocratique (actes de sabotage, attentats contre des structures publiques et privées et contre des personnes, dégradations et autres), structurée en mode composite et compartimenté, selon le schéma subversif du double niveau (l'un manifeste et apparemment légal, les autres occultes et pratiquement illégaux), et centré sur la constitution de 'groupes d'affinité". _ L., Cr. et S. ont été placés en détention préventive sous l'accusation d'être les responsables présumés de la fabrication de l'engin explosif utilisé pour l'attentat à la dynamite devant le Palais de Justice de Viterbo, le 19 janvier 2004. Elle En revanche, la requete de mise en détention préventive formulée à l'encontre de D. M., C., Cr.et S. relative à l'engin incendiare, qui n'a pas explosé à cause d'un défaut d'amorce, placé le 24 octobre 2003 sur la rampe d'entrée du Centre des Services Sociaux de Viterbo du Ministère de la Justice.
Massimo L. est ensuite suspecté d'être un des auteurs des dégradations accomplies à Rome en fevrier 1999, à l'endommagement du 'Mc Donald 'de lq Place Sonnino ", ayant pour "but le terrorisme et la subversion de l'ordre démocratique". Selon la magistrature l'homme "a participé, de manière particulièrement active", aux désordres survenus "le 13 février 1999 à Rome, alors que, pendant une manifestation,visant l'Ambassade des Etats Unis, fut pris d'assaut, un restaurant de la chaîne fast-food Mc de Donald's a été pris d'assault, dévasté et pillé.
La police ferait allusion à des écoutes téléphoniques datant de l'année 2000. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Ven 21 Oct - 13:48 | |
| APPEL POUR LES COMMUNAUTÉS ZAPATISTES SINISTRÉES PAR LES PLUIES > > APPEL POUR LES COMMUNAUTÉS ZAPATISTES SINISTRÉES PAR LES PLUIES > > Communiqué du Comité clandestin révolutionnaire indigène - Commandement > général de l’Armée zapatiste de libération nationale. Mexique. > > 17 octobre 2005 > > Au peuple du Mexique > Aux peuples du monde > À l’Autre Campagne > > Frères et sœurs, > Compagnes et compagnons, > > UN. Comme tout le monde le sait, les fortes pluies des dernières > semaines > ont provoqué de graves dégâts chez les populations pauvres de plusieurs > États de la République mexicaine, parmi eux l’État du Chiapas. À cause > de > cette catastrophe, les plus pauvres se retrouvent sans rien et, en > plus de > supporter la douleur de perdre le peu qu’ils avaient, ils doivent > maintenant supporter l’incapacité des mauvais gouvernements à fournir > l’aide humanitaire, le pillage médiatique que les politiques font du > malheur et le fait que les zones dévastées se convertissent en produit > électoral. > > DEUX. En dehors des bureaucraties et des corrompus de la classe > politique > mexicaine (qui ont transformé le malheur des plus pauvres en annonce > publicitaire), des organisations non gouvernementales honnêtes, des > collectifs, des groupes, des organisations sociales, des organisations > politiques de gauche, des individus organisent l’aide pour les > personnes > affectées. > > TROIS. Ces jours-ci, des autorités du Conseil de bon gouvernement de la > zone Selva-Frontalière et de la Commune autonome rebelle zapatiste > "Terre > et Liberté", qui comprend les communautés de la frontière, la montagne > et > la côte du Chiapas, se sont rendues personnellement à la zone affectée > pour constater la situation dans laquelle se trouvaient les compagnons > et > compagnes des bases de soutien zapatistes qui habitent ces endroits. > > QUATRE. La commission de bon gouvernement a seulement pu se rendre dans > certaines zones parce que les chemins qui vont vers certaines > communautés > et villages zapatistes sont coupés. Le premier rapport de la > commission de > bon gouvernement parle, jusqu’à maintenant, de près de 300 bases de > soutien zapatistes qui ont souffert des dommages provoqués par les > pluies, > les glissements de terrain et le débordement des rivières, 62 maisons > ont > été détruites, 37 d’entre elles complètement et 25 avec des dégâts > graves. > > CINQ. Le Conseil de bon gouvernement de La Realidad emploie une partie > de > ses ressources pour soutenir ces compagnons et compagnes ; les > populations > zapatistes d’autres zones organisent aussi l’aide et l’EZLN a destiné > une > partie de ses fonds de guerre pour l’assistance à nos bases de soutien > de > ces zones, mais ce n’est pas suffisant et nous avons des difficultés > pour > le transport. > > SIX. Pour cela, le CCRI-CG de l’EZLN s’adresse respectueusement à ses > compagnons et compagnes de l’Autre Campagne et aux personnes, groupes > et > collectifs d’autres pays, et les appelle à organiser, en bas à gauche > des > gouvernements et partis politiques, l’aide directe à cette zone. Nous > nous > adressons particulièrement aux compagnons et compagnes de l’Autre > Campagne > du Chiapas afin qu’ils fournissent des locaux et des moyens de > transport. > > SEPT. Selon ce qui a été proposé au Conseil de bon gouvernement de La > Realidad, l’approvisionnement est collecté dans les lieux suivants de > San > Cristobal de las Casas, Chiapas (pour, de là, les emmener dans les > lieux > qui en ont besoin) : Desmi A.C., Enlace Civil et Melel Xolobal. L’aide > humanitaire sera reçue directement par les indigènes zapatistes > sinistrés. > > Démocratie !! Liberté !! Justice !! > > Depuis les montagnes du Sud-Est mexicain > Pour le Comité clandestin révolutionnaire indigène - Commandement > général > de l’Armée zapatiste de libération nationale > sous-commandant insurgé Marcos > Mexique, octobre 2005 > | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Jeu 3 Nov - 13:15 | |
| appel à une solidarité internationale contre la répression des migrants en Europe
Face à la répression actuelle des sans-papiers et des migrants en Europe, et en solidarité avec les actions de solidarité avec les migrants du 29 octobre, le Comité de Solidarité avec les Peuples du Chiapas a décidé de lancer un appel à l'action et la solidarité internationale avec les luttes en cours en France et en Europe. Ceci est la version française du texte envoyé pour diffusion au Chiapas, au Mexique et dans toute l'Amérique latine.
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"Alors que les Etats-Unis accueille une migration de qualité depuis des années, nous nous acceptons de recevoir en France ceux dont personne ne veut dans le monde" Nicolas Sarkozy, Ministre de l'Intérieur, durant une allocution prononcée le 29 Septembre 2005 à l'île de la Réunion, territoire français d'outre-mer.
13 Septembre : Monsieur Liangbo Pan, chinois, résident en France depuis 1999, a le triste privilège d'être le numéro 12 850 sur la liste des étrangers expulsés depuis janvier 2005 grâce à la diligence des services du ministère de l'Intérieur. Suite à son retour forcé à Shangaï - où il fut incarcéré pendant 15 jours par les autorités chinoises pour être sorti illégalement du territoire, il laisse derrière lui une épouse qui ne parle pas français, et deux enfants scolarisés dans des écoles parisiennes. La plus jeune a 5 ans et, née en France, bénéficie de la nationalité française en vertu du droit du sol.
Le 18 Septembre, Firdaous et Waël Mekhelleche, qui ont respectivement 7 et 3 ans, sont brutalement séparés de leurs parents algériens. Leur mère a été détenue lorsqu'elle se présenta à l'un des nombreux centres de rétention où les étrangers sans papiers attendent avant d'être déportés du pays, alors qu'elle apportait le passeport de son mari, arrêté le jour antérieur lors d'une rafle policière.
Depuis le 9 août, jour où ils apprirent que leurs deux petits frères de 10 et 12 ans avaient été arrêtés dans un centre où ils passaient leurs vacances, Rachel et Jonathan, de 15 et 14 ans respectivement, originaires de République Démocratique du Congo, sont en fugue. Ils ont prit cette décision pour ralentir la déportation de leur mère, dont la demande d'asile fut rejetée par l'Office de Protection des Réfugiés et des Apatrides. Cachés et protégés par des personnes solidaires, ils ont jusqu'à présent échappé aux griffes de la police.
Fin août, Guy Effeye, lycéen de 19 ans originaire du Cameroun, reçu son ordre d'expulsion. Après 32 jours de détention, il fut conduit à l'aéroport. Là, ses amis, ses professeurs et ses voisins qui manifestaient pour empêcher son expulsion furent repoussés par la police à l'aide de gaz lacrymogènes. La mobilisation de quelques passagers qui refusèrent de s'assoir et de voyager en compagnie d'un homme menotté, empêcha finalement le départ de l'avion. Le jour suivant, Guy fut jugé pour insubordination... Toutefois, l'impact de la mobilisation conduisit le juge à prolonger son droit de séjour sur le territoire français jusqu'à la fin de l'année scolaire, lui accordant, suivant ses propres paroles, "une seconde chance". On peut se demander quelle avait été la première chance que Guy n'a pas su utiliser.
Les exemples relatés ici ne sont que les plus emblêmatiques d'une situation qui, si elle n'est pas neuve, connaît depuis 2 mois une accélération fulgurante. Toutefois l'offensive actuelle contre les étrangers résidents en France se manifeste aux travers de rafles et d'expulsions dont les caractéristiques rappellent une des périodes les plus sinistres de l'histoire.
Durant l'été notamment, une série d'incendies provoqua la mort de pas moins de 54 personnes. Les victimes étaient en majorité des résidents africains dont les conditions de logement provisoire étaient devenues relativement difficiles. Ceux qui espéraient des autorités une réponse à la hauteur du désespoir des survivants eurent une surprise de taille. La réaction gouvernementale en effet, fut de légitimer l'exécution d'un "plan de nettoyage" de grande ampleur contre les immeubles qui avaient jusqu'à présent échappé à la spéculation immobilière caractérisant le marché du logement à Paris et ses environs.
Ironiquement une des premières opérations d'expulsion se déroula dans la rue de la Fraternité, un des mots qui avec ceux de "Liberté" et "Egalité" orne la façade de tous les édifices républicains. Ce fut le jour de la rentrée scolaire que sous l'oeil des voisins stupéfaits, un groupe de policiers excités réussit à démolir les portes et à expulser sous les coups des hommes, des femmes, des personnes âgées... et des enfants qui se préparaient pour leur premier jour de classe.
Depuis lors, le même scénario se répète quasiment chaque jour. On expulse avec un luxe de violence ceux qu'il faut "protéger du danger", considéré de manière récurrente comme imminent, "que s'enflamment les immeubles insalubres". De bénéficiaires d'un toit précaire, pour lequel dans plus d'un cas les habitants paient des loyers élevés, des dizaines de familles passent au statut d'"assisté", réfugiés sous des tentes d'urgence dans les parcs de la capitale.
Une telle mise en scène des événements ne peut être considérée comme une simple preuve de cynisme. Il s'agit d'une certaine manière de faire comprendre à la population "normale" le caractère marginal de la population migrante. Ce ne sont plus des travailleurs qui paient des impôts et même des retraites tout en étant mal logés, ce ne sont plus, en fait, des sujets de droits, mais des "parias" problématiques et irresponsables qu'il faut protéger d'eux mêmes.
Alors que pendant ce temps, l'Europe étend ses frontières jusqu'au nord de l'Afrique. Des villes marocaines se voient transformées en centres touristiques dans lesquelles la bonne société française vient gaspiller des ressources aussi vitales que l'eau pour remplir ses piscines et arroser ses terrains de golf. Ce sont jusqu'au paysages qui se trouvent privatisés. De la splendide palmeraie de Marrakech, à peine quelques palmiers dénudés survivent entre les hauts murs des luxueuses demeures où l'élite vient prendre ses vacances. Bercée d'un parfum colonialiste à l'odeur rance, la société politico- médiatique se justifie en baptisant ceux qui migrent du Nord au Sud pionniers, investisseurs ou acteurs du développement, quand ceux qui prennent le chemin contraire ne méritent pas d'autres qualificatifs que celui de "flux" d'envahisseurs.
Utiliser une telle imagerie n'est pas neutre. Faire revivre la crainte de "l'étranger qui vient voler nos richesses" se révèle être une méthode efficace - et prouvé jusqu'à l'écoeurement- lors des périodes de crise où le chômage touche un nombre croissant de la population en Europe. Présenter le migrant comme coupable permet de détourner l'attention des véritables responsables des politiques libérales qui provoquent des licenciements massifs et une sensible dégradation des conditions de travail.
Suivant la même logique de stigmatisation de "l'autre", le "choc des civilisations" théorisé par Samuel Huntington est théâtralisé à la télévision et aux heures de grande écoute. A l'occasion c'est le propre ministre de l'Intérieur qui se charge du show durant lequel les corps d'élite de la police démasquent de présumés "groupes islamistes" cachés dans les banlieues dites "difficiles" des grandes villes. A cette époque où la société nécessite d'être protégée à n'importe quel coût de l'assaut à laquelle elle est soumise, il suffit de soupçonner une "intention de nuire" pour mettre en oeuvre la machine répressive sans se soucier d'amener les preuves d'une telle intention.
Dans cette conjoncture, il ne peut pas passer inaperçu que la dite "coopération policière internationale" tend toujours plus à dériver vers une politique de délocalisation - aujourd'hui de la torture et de la répression- que les auto-dénommées démocraties ont déjà tenté au niveau commercial et économique.
Ainsi tout comme les Etats-Unis expatrie l'industrie des interrogatoires à des bourreaux patentés en Egypte et en Jordanie, la Libye négocie les faveurs de l'Union Européenne à travers le prêt de ses prisons pour la détention des milliers d'africains candidats à l'exil. Et finalement le drame qui se joue dans le Sahara marrocain n'est rien de plus qu'une manière de charger à des tiers la tâche d'évacuer les indésirables, et éviter ainsi le spectacle désagréable de chiffons ensanglantés flottant sur les pointes des barbelés qui couronnent les murs de la forteresse européenne.
Dans ce contexte qu'on peut qualifier de guerre ouverte contre une catégorie spécifique de personnes (les migrants et les pauvres), le fait que les instances judiciaires espagnoles se déclarent compétentes pour instruire des procédures de crime contre l'humanité quel qu'en soit la localisation géographique ne peut être qu'un motif de blague supplémentaire si l'arrière-fond n'était pas aussi tragique.
Toutefois les apparences ne sont plus convaincantes, et les signes avertisseurs ne laissent plus de doutes sur le véritable visage de ces régimes qui prétextant "la nécessité de protéger la démocratie" glissent vers le rétablissement d'un ordre fasciste.
Car oui, les barbares sont sont ceux qui promeuvent les politiques colonialistes, qui pillent les pays et les économies tout en ayant ensuite l'audace d'affirmer que le malheur des migrants - survivants d'une telle dévastation- est seulement imputable aux trafiquants qui profitent d'eux, ou bien que la pauvreté des pays du Sud est seulement imputable à la corruption de leurs dirigeants.
Barbares son ceux qui voudraient que nous regardions sans vaciller les cadavres des migrants flottant à proximité des côtes d'Italie, de Grèce ou des Canaries, que nous considérions comme une fatalité le spectacle des corps asphyxiés, entassés dans des camions remplis à ras bord pour passer les frontières... Que manque-t-il pour qu'ils nous demandent d'enseigner à nos enfants à tourner le visage lorsque leurs camarades d'autres couleurs seront expulsés sans ménagements des écoles ?
Devant la menace perceptible d'arriver au point de non-retour où l'insupportable devient normalité se rétablissent des mécanismes de résistance active et des réseaux de solidarité qui n'incluent plus seulement des activistes expérimentés et des organisations impliquées dans la solidarité, mais aussi des citoyens récemment sensibilisés, car aujourd'hui ce sont leurs voisins ou les amis de leurs enfants qui sont les victimes d'une injustice qu'ils pensaient ne jamais voir arriver au sein d'un système qui s'enorgueillit de valeurs éthiques et démocratiques. Mais bien que l'indignation croisse, nous sentons que n'arriverons pas à affronter seuls une situation si intolérable.
C'est pour cela qu'il nous paraît urgent et nécessaire de lancer un appel international et d'inviter les personnes et les organisations solidaires a dénoncer devant toutes les représentations diplomatiques correspondantes la chasse à l'homme qui se déroule dans nos pays, l'usage sélectif de la terreur qui devient aujourd'hui quotidienne et la criminalisation qui préfigure le retour à des formes de contrôle de nos sociétés "hautement développées" par des forces obscures que nous ne voudrions plus jamais revoir.
Nous sommes confiants dans le fait que seront trouvées les formes de protestations qui paraîtront à chacun les plus appropriées, mais dans tous les cas nous ne nous sentirons pas déçus que vous receviez dans le chahut et à l'aide de projectiles en voie de putréfaction tout fonctionnaire européen qui puisse arriver sur vos terres pour donner des "leçons de démocratie". Ne nous laissez pas seuls face à la tâche immense de démolir les murs de la prison Europe où les appareils répressifs essaient de maintenir nos corps enfermés et nos consciences silencieuses.
Par terre, par désert et par mer, pour l'humanité, maintenant !
Paris, France, octobre 2005
Comité de Solidarité avec les Peuples du Chiapas en Lutte
on peut trouver de nombreuses informations sur les luttes contre la répression qui s'abat sur les sans-papiers sur le site internet : http://www.pajol.eu.org et http://www.educationsansfrontieres.org
des luttes sont en cours contre la repression à la frontière entre l'Europe et le Maroc, plus d'information (en espagnol) à : http://www.estrecho.indymedia.org
dans la mesure de ses modestes moyens, notre comité peut également aider les personnes et organisations d'Amérique latine qui souhaiteraient plus d'informations et/ou des contacts au sujet de cette situation dramatique. Car il est urgent de construire des ponts entre nos luttes et entre les oppressions que nous subissons tous. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Jeu 16 Fév - 17:55 | |
| LIBERTÉ POUR LES PRISONNIERS D’ACTION DIRECTE Les prisonniers d’Action directe, incarcérés depuis le 26 février 1987, ont terminé leur peine de sûreté de 18 ans depuis un an. Ils ont donc fait des demandes de libération conditionnelle. A ce jour, toutes ont été refusées sous prétexte de non-reniement de leurs actions. En réalité, ce sont des otages politiques.
Malgré un état de santé déplorable, Nathalie Ménigon, incarcérée à Bapaume, s’est vu refuser deux demandes de suspension de peine pour raison médicale à la suite de plusieurs accidents vasculaires cérébraux .Il y a un mois, elle posait une troisième demande après une hospitalisation en urgence.
C’est par cette même procédure et grâce à une mobilisation importante que Joëlle Aubron, atteinte d’une tumeur au cerveau, a été libérée. Depuis sa sortie de prison, les traitements lourds et les interventions chirurgicales se sont succédé, et elle est actuellement hospitalisée. Qu’en pense Pascal Clément, ministre de la Justice ? “Quand j'entends que d'anciens terroristes non repentis font leurs courses sur les marchés, alors qu'ils étaient, disait-on, à l'article de la mort... cela m'est insupportable. Les malades, même atteints d'une affection grave mais qui ne sont pas au «seuil de la mort», n'ont pas à bénéficier de cette loi.” (Nouvel Obs, janvier 2006)
Georges Cipriani, qui ne s’est jamais remis du traitement spécial et des longues périodes d’isolement auxquels ils ont tous été soumis, a séjourné à plusieurs reprises en hôpital psychiatrique et est actuellement incarcéré à Ensisheim.
Jean-Marc Rouillan, incarcéré à Lannemezan, a fait appel du refus de sa libération conditionnelle. La réponse sera donnée le 28 février.
A l’occasion de l’entrée dans leur vingtième année d’incarcération, des rassemblements seront organisés devant leurs lieux de détention le samedi 25 février afin d’exprimer notre solidarité et notre refus du chantage “repentir contre libération” et de leur condamnation à la mort lente.
Cette année, les prisonniers d’Action directe appellent :« à la solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, communiste arabe emprisonné depuis octobre 1984 (actuellement à Lannemezan). Nous avons combattu ensemble l’ennemi commun et nous avons subi jour après jour la même violence carcérale. […] A travers lui, nous nous solidarisons avec tous les camarades de la gauche révolutionnaire anti-impérialiste refusant de renier leur engagement et leurs actions passées.”
Nous vous appelons à venir nombreux exprimer votre solidarité devant la centrale de Lannemezan le 25 février. Seule la lutte et une mobilisation large permettront de les arracher à l’enfermement. Pour un monde sans classes ni prisons ! Rendez-vous à 14 heures devant la gare de Lannemezan le samedi 25 février COLLECTIF SUD-OUEST POUR LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS D’ACTION DIRECTE Infos :www.action-directe.net | |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: ... Sam 23 Sep - 16:45 | |
| Dimanche 24 septembre de 17h à 22h au CICP
Soirée de soutien à la "libertaria"
La Libertaria est un lieu autogéré à Biscucuy au Vénézuela. Lieu d’activités au travers d’une bibliothèque, d’un infoshop, d’un cinéma itinérant, d’actions de solidarité au sein du collectif pour les droits humains qui lutte contre les répressions policières. (http://angrykultur.contrapoder.org.ve/paginas/home.html)
Infos, tables de presse et musiques avec :
THE DANA STRONGS (rock’n’roll legend - Paris/banlieue) THIS THING CALLED DYING (hardcore crust - Norvège) LOBSTER KILL ME (punk rock 80’s - Paris/banlieue)
CENTRE INTERNATIONAL DE CULTURE POPULAIRE 21 TER RUE VOLTAIRE 75011 PARIS - M° : Nation
de 17 à 22h précises - P.A.F. : 5$ - merci de laisser nos amies à 4 pattes à la maison et de transvaser le verre dans du plastoc… |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: .... Sam 7 Oct - 12:47 | |
| COMMUNIQUE DE PRESSE
Les familles du boulevard de Waterloo évacuées par une milice privée !
Le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Freddy Thielemans, a appris ce matin que les propriétaires du 103, Boulevard de Waterloo, ont chargé des vigiles privés accompagnés de chiens d'évacuer les familles qui occupent l'immeuble depuis plusieurs jours.
Freddy Thielemans a immédiatement demandé à ses services de Police et au Président du CPAS, Yvan Mayeur, de se rendre sur les lieux afin de rappeler que seule une décision du Juge de Paix peut servir de base à cette expulsion. Freddy Thielemans rappelle en outre que seules les forces de police peuvent être amenées à exécuter une décision du Juge de Paix en la matière, à l'exclusion donc de tout ce qui peut s'apparenter de près ou de loin à l'action de milices privées, complètement interdites en Belgique.
Pour le Bourgmestre, ce dossier fait très clairement écho à la crise du logement qui sévit actuellement. Il se sent solidaire des occupants du 103 Boulevard de Waterloo et condamne sévèrement l'attitude irresponsable des propriétaires qui spéculent et laissent leurs immeubles vides dans l'unique perspective de faire du profit. Dans la mesure où de plus en plus de citoyens éprouvent les pires difficultés pour se loger décemment à des loyers accessibles, le Bourgmestre qualifie d'intolérable l'attitude de certains propriétaires, qui aboutit à ce qu'1 logement sur 25 Ã Bruxelles soit vide.
Enfin, le propriétaire a confirmé au représentant du Bourgmestre la rumeur qui faisait état de la volonté de l'Eglise de Scientologie d'établir son siège européen au 103, Boulevard de Waterloo. Freddy Thielemans rappelle que l'Eglise de Scientologie figure sur la liste des groupements sectaires, annexée au rapport de la commission parlementaire sur les sectes et qu'il est démontré que sa seule activité est d'extorquer de l'argent aux personnes désoeuvrées qui peuvent se laisser tenter par leur message. En conséquence, Freddy Thielemans s'engage à utiliser tous les moyens disponibles afin d'empêcher l'Eglise de Scientologie de établir un nouveau siège à Bruxelles.
Infos : Lidia Gervasi 02 279 50 17 / 0477 960 001
collectif COLERe asbl site: http://geocities.com/collectifcolere groupe de discussion: http://fr.groups.yahoo.com/group/colere blog: http://colere.blogspirit.com n° de compte: 001-4410716-08 (avec la mention "soutien COLERe") |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: ,,.. Mer 25 Oct - 15:59 | |
| Bellaciao mis en examen ! Suite à la plainte pour diffamation déposée par les Chantiers de St Nazaire, le Juge d'’instruction a notifié la mise en examen ...
Plus de 22 000 000 de visiteurs et plus de 4 200 signatures : MERCI ! Soutenez Bellaciao : en signant ici, en savoir plus ici, un don ici... + d'’info ----------------------------------------------------------------
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=32919 |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: ... Sam 28 Oct - 14:55 | |
| Anaiz FUNOSAS / Askatasuna Non à la répression Amnistia eta askatasuna
Cette année 2006 n’est pas comme les autres. Des années de travail et de lutte ont mené à la proposition émise par la Gauche Abertzale à Anoeta puis à l’annonce d’une trêve permanente par l’organisation armée ETA. Autant de pas importants qui ont rallumé dans notre pays l’espoir que le conflit politique historique, à l’origine de tant de souffrances, puisse enfin être résolu de façon démocratique, seule garantie d’une solution juste. Pourtant, l’automne est là, et il n’est pas différent des précédents: des centaines de réfugiés politiques basques vivent toujours loin de chez eux, ou clandestins dans leur propre pays, dans tous les cas dans des conditions extrêmement précaires. Les prisonniers subissent toujours, et de plus en plus, les politiques pénitentiaires criminelles spécialement concoctées pour les détruire, en tant que personnes et en tant que militants : allongement des peines, privation de soins médicaux, mauvais traitements, éloignement, isolement· Quant à leurs proches, parents et amis, ils le savent : les routes sont glissantes en cette saison, et le chemin des visites encore plus épuisant et dangereux. Déjà 20 accidents depuis le début de l’année !
Que dire, à l’heure où le débat est arrivé à Strasbourg, de l’attitude de l’État français, qui déclare que le processus est une affaire qui ne regarde que l’Espagne ? Aux appels au dialogue, il répond par un arsenal de mesures d’exception renforçant encore la machine de guerre anti-basque qu’ils dénomment la 14ème section antiterroriste, très proche parente de l’Audience Nationale madrilène. À la soif de démocratie, il répond par des changements législatifs dignes d’une dictature. Nous pouvons citer l’exemple de la loi Sarkozy 2005, instaurant entre autres nouveautés, le prolongement de la garde à vue à 6 jours, les perquisitions sans témoin à toute heure du jour ou de la nuit, etc., etc., toutes mesures favorisant, il faut le dire en passant, la pratique de la torture.
Ainsi, cet automne nous pouvons et pourrons profiter des conséquences concrètes de cette ligne politique : avec les procès spéciaux par exemple, lors desquels des dizaines de citoyens basques vont être jugés par une juridiction spécialement conçue pour que leur droit à la défense soit le plus réduit possible, et que leurs peines soient encore plus lourdes ; avec la mise en pratique effective par l’État français de la prison à vie, autrement dit sans espoir de libération. Là encore il suit l’exemple montré par son voisin espagnol (le procès insensé d’Iñaki de Juana a lieu au moment d’écrire ces lignes), et le prisonnier politique basque Filipe Bidart et sa famille viennent de faire cruellement les frais, grâce à une entourloupe (encore la loi Sarkozy) consistant à confier le suivi des prisonniers politiques condamnés (demandes de libération, remises de peine·) à un juge parisien qui aura pour mission· de les refuser.
Toutes ces nouveautés n’ont bien sûr pas remplacé notre lot habituel d’agressions de la part des deux États en cause dans ce conflit. Les arrestations (hier encore les porte-parole respectifs d’Etxerat et du Mouvement pour l’Amnistie), les contrôles et perquisitions continuent. La collaboration politique, policière et judiciaire de l’État français avec les autorités espagnoles aussi : les mandats d’arrêt européens, les extraditions, les expulsions sont toujours d’actualité, comme le sait bien Fernando Bert, prisonnier politique basque détenu en France et actuellement en grève de la faim car il risque d’être remis par la police française à son homologue espagnole le 9 novembre prochain· Quant à la rue, les manifestations de solidarité sont toujours réprimées et les revendications légitimes criminalisées, jusqu’à l’illégalisation sur une partie du Pays Basque, la liste des agressions dans ce domaine serait trop longue à détailler ici.
Dans ce lourd contexte, nous avons deux messages à adresser. Le premier est pour l’autoproclamée patrie des Droits de l’Homme, et il est très clair: vous ne pouvez pas continuer de dire que vous n’êtes pas directement concernés par ce conflit en prenant une part aussi active à la répression que nous subissons. C’est nier l’évidence, tout le monde le sait ici et vous le savez aussi. C’est votre refus de notre existence et le mépris dans lequel vous tenez nos droits qui sont à l’origine de ce conflit. Cet entêtement est une grave erreur politique, aux conséquences funestes, et c’est pourquoi vous devez changer d’attitude. On ne pourra pas parler de résolution sans la participation de la France, tôt ou tard vous y participerez, c’est la voie de la raison. Alors pourquoi attendre encore?
Le second à la société basque: nous le savons aussi, nombreux sont ceux, parmi nous, qui voient leur vie entière conditionnée -voire dévastée- par les conséquences sanglantes de ce conflit. Le travail de solidarité et de soutien envers eux est plus que jamais indispensable. Nous voulons aussi souligner à nouveau l’importance cruciale de la mobilisation populaire qui seule pourra véritablement garantir des conditions démocratiques, sans lesquelles il restera obligatoirement lettre morte. Les autorités françaises aussi doivent nous entendre, mobilisons-nous!
Pour tout cela, nous appelons chacun et chacune à participer à la manifestation du 11 novembre à Donibane-Lohitzune sous le thème Non à la répression Amnistie et Askatasuna ainsi qu’à l’Elkartasun Eguna qui aura lieu le lendemain à Hazparne. |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: ... Lun 30 Oct - 15:02 | |
| http://charade.squat.net/ |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: ... Lun 13 Nov - 14:30 | |
| Solidarité sans frontières (SSF) invite toutes celles et ceux qui veulent lutter pour la justice et la dignité pour tout-e-s les migrant-e-s à se joindre à nous lors de notre prochaine assemblée générale.
Nous sommes honoré-e-s d'accueillir lors de notre prochaine assemblée générale deux membres du Conseil indigène populaire "Ricardo Flores Magon" de Oaxaca (CIPO-RFM), un organisme qui rassemble une vingtaine de communautés autochtones dans l'État du Oaxaca (au Mexique). La population de Oaxaca défie actuellement la répression brutale par l'État et les militaires, dans le cadre de leur soulèvement populaire contre le gouverneur.
:::::::::::::::::::::::::::::: Solidarité sans frontières Assemblée générale mensuelle VENDREDI le 10 novembre à 18 heures au Bureau de SSF 1500 de Maisonneuve Ouest, bureau 204 (métro Guy-Concordia) ::::::::::::::::::::::::::::::::
-Il y aura à manger et à boire. Vous pouvez, si vous le voulez, apporter de la nourriture à partager. -Un service de garderie gratuit est offert sur place. SVP, réservez un jour à l'avance par téléphone ou par courriel. -Traduction chuchotée vers le français, l'anglais, l'espagnol, l'arabe, le farsi et le punjabi. (faites-nous savoir si vous avez besoin d'une traduction dans d'autres langues que le français ou l'anglais). -Les locaux de SSF sont accessibles en chaise roulante. Le bureau de SSF est aussi un espace « sans odeurs artificielles », donc ne portez pas de parfums forts ou d'eau de cologne. Merci. -----
18h : Présentation de Solidarité sans frontières pour les nouveaux et nouvelles
18h30 (pile!): Présentation par Asunción Lopez et Pedro Bautista du CIPO-RFM, le Conseil populaire indigène "Ricardo Flores Magon" de Oaxaca.
Contexte: Plus tôt cette année, le syndicat des enseignant-e-s de Oaxaca s'est engagé dans une lutte pour demander des hausses salariales ainsi que l'amélioration du système d'éducation. À partir du 14 juin, l'État répond par la répression. Depuis, la population de Oaxaca a pris les rues régulièrement pour exiger la destitution du gouverneur Ulises Ruiz, et plus de 260 organismes se sont rassemblés pour former l'Assemblée populaire des peuples de Oaxaca (APPO), duquel le CIPO-RFM fait partie. Face à la menace de la répression continue par l'État et les paramilitaires, l'APPO s'organise pour résister et demande la solidarité internationale.
19h30 à 21h30 : Assemblée générale de Solidarité sans frontières. L'ordre du jour inclut notamment les points suivants: a) suivi des propositions issues de la réunion avec nos allié-e-s de Toronto, incluant la possibilité d'organiser une Journée d'action nationale Un Statut pour toutes et tous! au mois de mai 2007, et une Journée inter-continentale contre les frontières au mois de octobre 2007; b) bilan du Comité Action et mise-à-jour sur la campagne anti-ASFC (Agence des services frontaliers du Canada) ; c) Consultation dans le cadre de la Commission populaire; d) Présentation par des membres de Personne n'est illégal-Vancouver et Personne n'est illégal-Montréal; e) et plus encore... -----
Solidarité sans frontières est un réseau basé à Montréal qui lutte en faveur de la justice et de la dignité pour tou-te-s les sans-statut. Notre regroupement est formé de migrant-e-s, d'immigrant-e-s, de réfugié-e-s et de leurs allié-e-s pour revendiquer : la régularisation des personnes sans-statut (c'est à dire, un statut pour toutes et tous!) ; la fin des déportations et des détentions et l'abolition des certificats de sécurité.
INFO: sansfrontieres at resist.ca; 514-848-7583; http://www.solidaritesansfrontieres.org
Pour plus d'information à propos de SSF, visitez: http://solidarityacrossborders.org/fr/sab
Photo-reportages: http://www.solidarityacrossborders.org/fr/node/202 |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Ven 22 Déc - 13:51 | |
| "LÆNGE LEVE UNGDOMSHUSET!" communiqué et appel à soutien pour un squat danois en résistance
Ungdomshuset [1] est un centre social autonome situé à Copenhague, au Danemark. Il existe depuis 1982, et est le fruit des luttes radicales alors menées par le mouvement squat danois, qui parvint à arracher ce lieu aux autorités pour y poursuivre ses pratiques autogestionnaires et y développer une contre-culture en rupture avec le capitalisme, en opposition aux institutions et à l'état.
Au fil des années, Ungdomshuset est devenu un maillon crucial d'une scène musicale indépendante et politisée, de la culture "do-it-yourself" et de l'activisme anarchiste en Europe du nord. En plus de 20 ans d'activités, les évènements qui s'y sont déroulés - concerts, projections, ateliers, repas populaires, débats et bien d'autres - se comptent par milliers; de nombreux projets politiques, groupes d'affinités et collectifs libertaires en ont fait leur pied-à-terre.
Ungdomshuset est de ces rares zones d'autonomie, qui, à travers leur existence et leurs pratiques, montrent qu'il est non-seulement réaliste mais pertinent de s'auto-organiser en marge des espaces de pouvoir; qui, à travers leurs structures, ouvrent la possibilité de s'exprimer hors des carcans, d'inventer d'autres mondes, de se confronter à ses idées, et de lutter, dehors comme dedans, pour détruire les inégalités.
· · ·
Partout en Europe, de tels espaces de libertés, difficilement conquis quand ils existent, sont sans cesse l'objet d'attaques de la part des autorités, qui ont tenté, tentent et tenteront, ici et ailleurs, d'éradiquer ces foyers de dissidence. Diverses villes d'Europe ont été le théâtre d'une criminalisation et d'une répression virulentes de ces expérimentations. Cet été encore, squatteureuses et sympathisant·e·s de divers pays ont du essuyer les attaques de la police de Freiburg (Allemagne) contre le festival "DIY against the state" [2], que les autorités ont souhaité neutraliser. Fin octobre, c'est à Toulouse que Le Clandé [3], alors vieux de 10 ans, était expulsé, réoccupé par quelques 200 personnes en colère le soir-même, mais re-expulsé un mois plus tard.
Dans certaines villes, des mouvements squat, au croisement des luttes anticapitalistes & anti-autoritaires, des cultures indépendantes et des problématiques du logement ont su s'enraciner, comme à Amsterdam et Barcelone. Ailleurs, si la conquête des espaces vides gagne heureusement en vitalité ça et là, il est aussi d'autres endroits où est désormais presque impossible l'occupation de lieux à l'abandon, où, dans le meilleur des cas, seuls quelques espaces autonomes ont pu résister à l'épuration. Tel est non seulement le cas de Copenhague, mais du Danemark tout entier, au sein duquel Ungeren fait figure d'exception.
Cependant, Ungdomshuset est aujourd'hui plus que jamais menacé. Condamné à disparaître par la municipalité, qui a choisi de vendre la propriété à une secte d'extrême droite, Ungdomshuset a d'abord épuisé tous les recours légaux et longtemps tenté la négociation, pour finalement entrer en résistance, maintenant que la police peut à tout moment venir expulser. Ainsi les occupant·e·s ont-illes lancé un appel international à une semaine d'action, pour physiquement empêcher l'expulsion. Ou, à défaut, à faire apprécier à la municipalité le plein poids de sa décision.
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Après que quelques 5000 personnes (selon la police!) aient manifesté leur soutien à Ungdomshuset dans les rues le vendredi, une seconde manifestation s'est tenue le lendemain, samedi 16 décembre 2006 [4]. Celle-ci n'avait pas fait 300 mètres, que la police tentait de la bloquer. Conformément à ce qu'illes avaient annoncé, les partisan·e·s d'Ungdomshuset ont riposté, à coups de pavés, de peinture, de feux d'artifices et de barricades enflamées. Complètement dépassée, la police a bouclé le quartier, et embarqué près de 300 personnes arbitrairement.
Nous tenons à témoigner notre entière solidarité aux occupant·e·s d'Ungdomshuset, à tou·te·s les manifestant·e·s présent·e·s sans distinction, ainsi qu'à ceux & celles qui se battent par divers moyens pour préserver de telles exceptions dans nos sociétés contemporaines, gangrennées par le citoyennisme, les idéologies sécuritaires et l'acceptation de la répression. Nos pensées vont tout particulièrement à celles et ceux qui demeurent incarcéré·e·s suite à la manifestation, et dont nous souhaitons la libération inconditionnelle et immédiate, tout comme nous exigeons l'abandon des poursuites contre tou·te·s les interpellé·e·s!
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Parce qu'Ungdomshuset est un lieu emblématique de la tradition "do it yourself" mêlant créativité artistique, critique sociale radicale et offensive contre les structures de domination - contre-culture dont est directement issu l'Espace autogéré des Tanneries, comme tant d'autres lieux, collectifs, initiatives et actions des 10 dernières années;
Parce qu'Ungdomshuset, comme tous ces lieux construits envers et contre le monde les environnant, est un espace unique, fruit des rêves, des complicités, des rencontres, de la combativité de tant de gens, que son histoire est celle de plusieurs générations, que ses murs en reflètent les joies & les colères, les rages et les passions - tout comme nos murs témoignent de huit ans d'aventures et de pareilles émotions;
Parce qu'Ungdomshuset, bien que solidement implanté localement, est aussi porté par une large communauté, dont les affinités n'ont que faire des frontières, que le sentiment de solidarité fait se mobiliser, tant par des actions de soutien de part le monde que par une convergence sur place pour défendre le lieu contre l'expulsion - cette même solidarité internationale à laquelle les Tanneries ont déjà fait appel, et dont nous espérons bénéficier de nouveau le moment venu, le maire ayant récemment annoncé que notre espace pourrait être lui aussi voué à disparaître, en cas de dit "projet d'utilité publique"...
...nous sentons-nous particulièrement solidaires d'Ungdomshuset, politiquement, émotionnellement. Nous encourageons donc tout·e un·e chacun·e à crier haut et fort son indignation à l'attention de l'état danois, avec des mots, avec des gestes. À cet effet, vous trouverez ci après la liste des représentations danoises sur le territoire français. Faites en bon usage.
Ce sont quasi-systématiquement des rapports de force populaires et des résistances déterminées qui ont pu permettre à des espaces autogérés de persister dans la durée. À un moment sans doute charnière de l'histoire des squats politiques en Europe, l'histoire d'Ungdomshuset résonne comme une menace, mais aussi comme un énorme encouragement à ne pas se laisser faire.
Aux camarades danois·es: Bravo, ne baissez pas les bras; vos barricades sont les nôtres! UNGDOMSHUSET BLI'R!
Dijon, France, 17 décembre 2006, des occupant·e·s de l'Espace autogéré des Tanneries [5]
tanneries@squat.net http://squat.net/tanneries/
· · ·
Notes:
[1] Ungdomshuset, aussi appelé Ungeren, signifie "maison de la jeunesse" en danois. Pour plus d'information, voir le site web de la maison: http://ungdomshuset.dk/
[2] "DIY Against the state", Freiburg Im Brisbau, 26-30 juillet 2006. Site du festival: http://diyagainst.squat.net/ Récit: http://www.indymedia.org/pt/2006/08/844129.shtml
[3] Mythique lieu d'activité autogéré, Le Clandé était l'un des plus vieux squats de France. Son expulsion surprise a généré une manifestation spontanée, lors de laquelle des barricades furent élevées sur les boulevards environnants. Le bâtiment fut ré-occupé quelques heures plus tard, et tenu durant plus d'un mois, sans que ne puisse être empêchée sa re-expulsion début décembre. Chronologie des évènements et infos sur: http://toulouse.indymedia.org/
[4] Pour des récits & images des manifestations, ainsi que mises à jour sur la situation, voir notamment: http://indymedia.dk/
[5] L'espace autogéré des Tanneries est un centre social anarchiste, occupé depuis 1998. Suite à une longue mobilisation, la municipalité a consenti à nous laisser l'espace, abandonnant l'expulsion... pour combien de temps? Pour plus d'infos: http://squat.net/tanneries/
À noter que Les Tanneries ont acueilli des rencontres et discussions sur le thème précis de la "défense des espaces autonomes" dans le cadre des rencontres de l'Action Mondiale des Peuples, en été 2006. Voir: http://pgaconference.org/fr/2006/autonomous_spaces
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Annexe: ambassades et consulats danois en France
Paris | Ambassade (Fonctions consulaires assurées par l'Ambassade) Adresse : 77, avenue Marceau - 75116 Paris Tél: 01.44.31.21.21 Fax : 01.44.31.21.88 Internet : http://www.amb-danemark.fr/ Courriel : paramb@um.dk
Bordeaux | Consulat Honoraire Adresse : 55, quai des Chartrons - B.P.113 33027 Bordeaux Cedex Tél: 05.57.87.64.55 Fax : 05.57.87.57.20 Courriel : ys@schroder-schyler.com
Boulogne-sur-Mer | Consulat Honoraire Adresse : Angle rues Montebello / Charcot - 62200 Boulogne-sur-Mer Tél: 03.21.83.33.56 Fax : 03.21.83.15.49 Courriel : sarl.prilam@wanadoo.fr
Brest | Consulat Honoraire Adresse : 38, quai de la Douane - 29283 Brest Cedex Tél: 02.98.44.49.95 Fax : 02.98.43.30.20 Courriel : brokers@wanadoo.fr
Caen | Consulat Honoraire Adresse : Rue du Canal, Zone Caen canal - 14550 Blainville-sur-Orne Tél: 02.31.72.35.30 Fax : 02.31.72.80.03 Courriel : valette.landry@wanadoo.fr
Calais | Consulat Honoraire Adresse : 15, Place de Suède - B.P.851 - 62225 Calais Cedex Tél: 03.21.34.44.00 Fax : 03.21.34.99.86 Courriel : lasuen.m@leonvincent.fr
Cherbourg | Consulat Honoraire Adresse : Zone Portuaire des Mielles - B.P.61 - 50110 Tourlaville Tél: 02.99.56.45.25 Fax : 02.23.18.45.80 Courriel : c.delamare@sdv.com
Dunkerque | Consulat Honoraire Adresse : 1/7, place de la République 59383 Dunkerque Cedex Tél: 03.28.58.05.40 Fax : 03.28.59.25.93 Courriel : odoux@dkk.feron.fr
La Rochelle | Consulat Honoraire Adresse : Z.A Les Rivauds Nord - rue Elie Barreau 17000 La Rochelle Tél: 05.46.41.10.66 Fax : 05.46.50.59.90 Courriel : export@cognac-godet.com
Le Havre | Consulat Honoraire Adresse : 7, rue Pierre Brossolette - B.P.114 - 76051 Le Havre Cedex Tél: 02.35.21.11.22 Fax : 02.35.21.13.54 Courriel : c.colin-olivier@wanadoo.fr
Lille | Consulat Honoraire Adresse : BP 131 59009 LILLE Cedex Tél: 03.20.63.78.16 Fax : 03.20.74.82.58 Internet : www.consuls.nordpasdecalais.fr ou www.amb-danemark.fr Courriel : a.delpont@lille.cci.fr
Lyon | Consulat Honoraire Adresse : 235, cour Lafayette 69006 Lyon Tél: 04.78.54.20.67 Fax : 04.78.95.09.36 Courriel : mpdeloche@effigestconseil.com
Marseille | Consulat Honoraire Adresse : 19, rue Roux de Brignoles 13006 Marseille Tél: 04.91.15.79.15 Fax : 04.91.37.52.90 Courriel : vliardat@aol.com
Montpellier | Consulat Honoraire Adresse : Espace Pitot - 110, place J. Mirouze - Bât. B 34000 Montpellier Tél: 04.67.04.32.18 Fax : 04.67.04.32.19 Courriel : selarl.valette-berthelsen@wanadoo.fr
Nantes | Consulat Honoraire Adresse : 12, rue du Chêne Lassé B.P. 57 44801 Saint Herblain Tél: 02.40.92.16.05 Fax : 02.40.92.13.69 Courriel : dksupply@dekytspotter.com
Nice | Consulat Honoraire Adresse : "Nice-Etoile" 30, avenue Jean Médecin - 06000 Nice Tél: 04.93.85.35.49 Fax : 04.92.17.42.44 Courriel : Dansk-Konsulat-Nice@ihi.com
Perpignan | Consulat Honoraire Adresse : 7 rue Pierre de Ronsard - 66000 Perpignan Tél: 04.68.35.07.08 Fax : 04.68.35.07.08 Courriel : laban.de.noell@wanadoo.fr
Port-de-Bouc | Consulat Honoraire Adresse : Centre tertiaire Môle Graveleau BP 88 13772 Fos - sur - Mer Tél: 04.42.48.91.05 Fax : 04.42.48.90.04 Courriel : bretteville.courtier@wanadoo.fr
Porto-Vecchio | Consulat Honoraire Adresse : 4, rue du Général Leclerc B.P. 89 20538 Porto-Vecchio Tél: 04.95.70.52.71 Fax : 04.95.70.20.19 Courriel : nicolas.leoni@agents.agf.fr
Rouen | Consulat Honoraire Adresse : 66 Quai de Boisguilbert - B.P. 4032 - 76021 Rouen Cedex 03 Tél: 02.35.88.54.00 Fax : 02.35.88.83.19 Courriel : eric.eskinazi@uprouen.org
Saint-Malo | Consulat Honoraire Adresse : 16 avenue Louis Martin - B.P.179 35401 Saint-Malo Cedex Tél: 02.99.20.61.63 Fax : 02.99.40.46.88 Courriel : info@amb.tm.fr
Strasbourg | Consulat Honoraire Adresse : 17, route de Paris 67117 Ittenheim Tél: 03.88.69.18.19 Fax : 03.88.69.05.18 Courriel : marguerittedanie@aol.com
Toulouse | Consulat Honoraire Adresse : 41, rue Alsace Lorraine - 31000 Toulouse Tél: 05.61.23.98.37 Fax : 05.61.22.43.51 Courriel : jeromedebardies@wanadoo.fr
-- Des gens des Tanneries. | |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Mar 23 Jan - 22:23 | |
| Infoshop and the Alternative Media Project need your support to help us publish our first book, the Black Bloc Papers. This book is an important document on the anti-capitalist and anti-racist movements in the U.S. We need to raise $5000 by February 15, 2007 in order to publish this book. We are looking for donations, loans and pre-orders for the book. Loans will be paid back at a 5% annual interest rate. If we can't raise this amount by February, we will return all money to those of you who have contributed.
Order, Donate, or Lend us money Today to help us publish this important book.
http://www.infoshop.org/bbpapers_funds.html
Donate to Infoshop.org: http://www.infoshop.org/donate.html | |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Lun 12 Fév - 12:17 | |
| ACTION DIRECTE : 20 ans de prison 1987/2007
Cela fait maintenant 20 ans que les militant(e)s d’Action Directe croupissent en prison. Bien qu’ils soient aujourd’hui tous libérables, l’Etat s’entête et refuse même de leur appliquer ses propres lois, qui permettraient pourtant une libération conditionnelle, entre autres pour raisons médicales. Seule Joëlle Aubron en a bénéficié, pour mourir quelques mois après sa sortie.
A l’occasion de cet « anniversaire », 2 soirées projections – débats sont organisées à Marseille
A Jean-Marc, qui avec tout son humour, aurait pu nous dire : « On n’a pas tous les jours 20 ans ! »
Ravachol, Makhno, Bakounine, Guevara, Cleaver, Meinhoff, Baader, Schleicher, Ménigon, Aubron, Rouillan, Cipriani, et tant d’autres.
Partisans de l’action directe. Enfermés, torturés, fusillés, assassinés, exilés, déportés. Parce que : Refusant d’être complices de ce monde, ils se sont battus pour vivre dans un autre.
Février 87, 20 ans. Triste anniversaire. 20 ans, c’est à peine l’âge de certains d’entre vous. 20 ans derrière les barreaux, à étouffer vivant. 20 ans sans courir dans un bois, une rue, un stade, sans faire une rencontre, sans aller voir un concert, sans toucher les cheveux d’un enfant, sans faire l’amour. Sans voir qui ils veulent, quand ils veulent. Sans pouvoir faire ce que vous faites tous les jours depuis 20 ans : Rire, jouer, apprendre, aimer… NON : Seulement des barreaux et des cachots, des interdictions et des punitions, des fers et des transferts, des chaînes et de la haine, à partager avec 60000 détenu(e)s, jusqu’à la folie. Tous les jours la même nuit, toutes les nuits le même jour.
Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon, Georges Cipriani : 20ans Régis Schleicher : 23 ans. Ce ne sont pas leurs âges mais leurs années de cage.
Et ce n’est pas fini, parce que leurs convictions n’ont d’égal que l’acharnement qu’ils subissent. L’état veut en faire des exemples. Ils le sont déjà pour leur résistance. La solidarité est notre arme, alors battons nous pour eux, pour nous.
Collectif libérez les ! Pour nous contacter : hainedeschaines(a)no-log.org
DANS LE CADRE DE LA CAMPAGNE INTERNATIONALE POUR LA LIBERATION DES MILITANTS D’ACTION DIRECTE,
le collectif marseillais « Libérez-les ! » vous invite à deux soirées
PROJECTION DE FILM SUIVIE DE DEBAT Au Daki Ling, 45 rue d’Aubagne, Marseille 1er :
LUNDI 19 FEVRIER
20h-21h : émission radio « haine des chaînes » retransmise sur radio galère en direct du Daki Ling
21h : Projection du film : « Le marathonien de l’espoir » en présence de Charlie Bauer : fin des années 50, Charlie Bauer, alors adhérent aux Jeunesses Communistes, rompt avec les directives du Parti qui a voté les crédits de guerre pour l’intervention militaire en Algérie. Dés lors, il se radicalise dans ses luttes contre les injustices sociales en pratiquant la propagande par le fait (expropriations, redistributions de la marchandise, attaques de trains, aide aux désertions…) et s’implique au côté du FLN contre la guerre coloniale en Algérie. Il est arrêté, torturé, et effectuera 25 ans de prison dont 9 en Quartier de Haute Surveillance. Son intransigeance, sa radicalité se confirment et aujourd’hui même au moyen du verbe armé, il combat toutes les injustices, tous les enfermements.
22h30 : Débat en présence de Charlie Bauer et Heliette Besse
MARDI 20 FEVRIER 20h30 Projection du film : « Ni vieux ni traîtres » de Pierre Carles : Dans les années 70, de jeunes français ont lutté contre l’Espagne franquiste, avant de passer, pour quelques uns, à l’action directe anticapitaliste. Certains d’entre eux payent encore aujourd’hui par des années de prison les actes illégaux commis au nom d’idéaux révolutionnaires. 30 ans plus tard, Joëlle, Jacques, Jean, Yves, Jean Marc et d’autres militants assument leurs actions devant la caméra de Pierre Carles et Georges Minangoy.
Ce film ouvre le débat sur la légitimité de l’usage de la violence et la fidélité des choix politiques
22h Débat en présence de Pierre Carles (sous réserve) et des principaux protagonistes du film
VENTE DE LIVRES TABLE DE PRESSE SUR PLACE
PAF : 1,50 euro l’adhésion à la salle+ entrée à prix Libre pour la solidarité avec les prisonniers | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Lun 28 Mai - 12:13 | |
| Soirée de solidarité avec les antifascistes toulousains et les squatteurs danois en prison le 10 juin 2007
Projections (sous réserve), interventions, informations, tables de presse et musiques avec :
- Rene BINAME (anarcho-disco-punk - Belgique une fois)
- Guerilla Poubelle (punk à roulettes - Paname)
- TIME BOMB (punk hard core - Issy Les Moulinettes)
DIMANCHE 10 JUIN 2007-17H
CENTRE INTERNATIONAL DE CULTURE POPULAIRE 21 TER RUE VOLTAIRE 75011 PARIS - M° : Nation
de 17 à 22h précises - P.A.F. : 5$ - merci de laisser nos ami-es à 4 pattes à la maison et de transvaser le verre dans du plastoc…
COLLECTIF CONTRE CULTURE
(http://ccc.samizdat.net)
SOLIDARITE INTERNATIONALE AVEC LES PRISONNIER-ES !!!
LES ANTIFASCISTES TOULOUSAINS
Le Collectif Contre Culture a décidé de partager les bénéfices de ce concert pour le soutien direct à des inculpés et incarcérés en France et au Danemark... Les luttes continuent...
Le 25 mars 2007, des militants antifascistes ont manifesté contre un meeting de Le Pen à Toulouse. Arrétés et jugés en comparution immédiate, 6 d’entre eux ont été lourdement condamnés à des peines de 3 à 9 mois de prison ferme. Pendant toute leur incarcération, ils ont besoin de soutien moral et financier. Le CASTI Comité de soutien aux antifascistes toulousains incarcérés (http://soutienantifascistetoulousain.hautetfort.com) et le SRA (Solidarité Résistance Antifasciste http://solidarite.samizdat.net) ménent donc une campagne d’information et participent à des initiatives de soutien en leur faveur.
LES ACTIVISTES DU SQUATT UNGDOMSHUSET
Le bâtiment UNGDOMSHUSET construit en 1897 a hébergé diverses activités syndicalistes mutuelles ou le mouvement feministe danois... Suite à son état de délabrement, il a été revendu dans les 70’s a la mairie de Copenhague qui le loue a une association d‘activité de jeunesse et culturelle jusqu en 1999 ou la mairie décide de ne plus leur laisser et est donc de fait occupé et devient un centre autonome servant aux activités undergrounds, politiques et sociales. Revendu en 2000 à une église évangélique le ton se durcit. En décembre 2006 une manif réunit 5000 personnes pour protester contre l’expulsion annoncée. Finalement l’expulsion a lieu le 1er mars 2007 avec force dont 2 hélicoptères de la police et l’arrestation d’une trentaine d’occupants et de 217 autres personnes présentes en soutien. Les jours suivants se déroulent des émeutes de protestation dans Copenhague qui donnent lieu a plus de 700 interpellations !!! A ce jour le soutien est des plus nécessaires car il reste pl! usieurs dizaines de personnes incarcérées. Contacts direct et messages de soutien :
bundskruen (a) gmail.com
pour envoyer direct des fonds pour les prisonnier-es :
Reg.nr. (a Danish thing) : 8401
Account number : 1079120 Merkur bank
IBAN :DK8484010001079120
SWIFT : RIBADK22 | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: --- Jeu 26 Juil - 10:05 | |
| Association L’Usine Centre culturel autogéré 4, pl. des Volontaires – Ge Communiqué
Genève, Ville propre ! Genève, Ville morte ! Squats et Culture : Genève en danger !
Suite à l’évacuation des habitants du squat de la Tour et à la brutale disparition de Rhino, L’Usine ne peut rester silencieuse.
Elle déplore la disparition soudaine du squat de la Tour, de sa crêche et de son précieux Info Kiok, pleurera l’absence de la programmation de la Cave12, de l’espace de convivialité du Bistr’ok (de ses repas, concerts, lectures et débats).
Elle dénonce cette nouvelle manière d’évacuation violente, inaugurée l’hiver dernier au Boulevard St-Georges à la Maison Blardonne, qui consiste à interpeller et arrêter les occupants sous le chef d’accusation de « flagrant délit de violation de domicile » pour faire constater l’absence d’habitants par un huissier et permettre le saccage des lieux pour empêcher toute nouvelle occupation, vidant sauvagement les affaires des anciens habitants.
Elle soutient les habitants de Rhino et s’inquiète de cette manière de plus en plus autoritaire et sans appel de faire disparaître un à un les squats par des interventions musclées. Alors que même le Tribunal Fédéral préférait voir l’affaire Rhino se régler à travers la voie civile, l’attitude du procureur général Daniel Zappelli (qui a publiquement fait savoir qu’une de ses missions principales serait de « nettoyer » la ville de tous ses squats) et le silence des politiques à ce sujet ne peuvent que renforcer cette inquiétude.
Imaginant la prochaine disparition d’Artamis (annoncée par des rumeurs pour la fin de l’été) et s’interrogeant sur sa propre place dans la cité, L’Usine déplore que ce désir d’un espace urbain aseptisé prenne le pas sur le formidable élan et les propositions culturelles et sociales que représentent un poignée de citoyens qui tentent de proposer des alternatives au mode de vie conventionnel et résistent à une monoculture de plus en plus dominante.
Elle imagine le gris uniforme que Genève se propose d’offrir à ces citoyens et citoyennes et espère qu’il existe encore quelque part dans l’esprit de celles et ceux qui débattent de son avenir autre chose qu’un délire paranoïaque qui ne peut qu’alimenter l’insatisfaction de ceux et celles qui n’auront désormais que la rue pour exprimer leur différence.
À force de s’auto-nettoyer, Genève (qui pourrait aujourd’hui être rebaptisée « Amnésiastadt », tant son désir de renier ce dont elle s’est enorgueillie pendant de nombreuses années est aujourd’hui profond) deviendra peut-être la ville la plus propre d’Europe, satisfaisant enfin ceux et celles qui tentent de faire croire à la population que tout ce qui s’écarte des sentiers battus n’est qu’un terrain sauvage dont les mauvaises herbes gâchent le paysage et créent un terrain propice à l’expression d’une intolérable insécurité.
Dans ce contexte navrant, L’Usine se souvient…
- De ses origines en 1985 (année de la Jeunesse) au squat du Conseil Général.
- De l’esprit d’ouverture des autorités d’alors envers une culture plus expérimentale qu’institutionnelle et de cette concience que celle-ci naissait dans des caves et des lieux laissés à l’abandon que la passion de quelques-uns faisaient renaître pour leur offrir une nouvelle existence. Claude Haegi (alors conseiller Administratif libéral) ne s’y était pas trompé. En proposant les fameux « contrats de confiance » (des sortes de squats autorisés), il mettait en pratique ce désir de conciliation et de dialogue des autorités et leur volonté de préserver à tout prix la paix sociale (contrairement à Zürich ou à Lausanne qui, à la même période, avaient choisi la voie de la fermeté absolue et de l’affrontement violent). De cette volonté et du désir de ceux et celles qui avaient fait naître l’association Etat d’Urgences (et avaient rebaptisé Genève « Kalvingrad ») est apparue L’Usine. Dans le climat actuel, aussi répressif qu’expéditif, cette initiative ne serait pas envisageable.
Dans le désordre, L’Usine se souvient également…
- D’une visite du réseau alternatif organisée par l’actuel Conseiller Administratif Manuel Tornare, qui voulait en faire découvrir les richesses à Bertrand Delanoë (actuel maire de Paris) en séjour à Genève.
- Des nombreux artistes, musiciens et troupes qui y ont fait leurs premiers pas et qui aujourd’hui représentent Genève bien au delà de ses murs.
- De celles et ceux qui, ayant pu y expérimenter de nouvelles tentatives, ont enrichi Genève de leur expérience, entre autres dans des festivals tels que « La Bâtie » ou « Black Movie », au sein d’institutions comme la TSR ou la RSR, au Conseil Municipal ou dans divers départements de l’Administration.
- D’un paysage urbain riche et varié, allant du plus sauvage au plus institutionnel, d’une proposition culturelle diversifiée offrant aux plus démunis la possibilité de boire, de voir, d’écouter, de rencontrer et de s’intégrer, de se confronter, de participer.
- De quelques représentations des « Troyennes » d’Euripide dans un squat de l’avenue du Mail (stage dirigé par le défunt Claude Straz pour l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique), d’un « Festival Solo », d’un concert des « Young Gods » ou des « Reines Prochaines » ou d’un « Cabaret d’Avant-Guerre » à la Cave12, d’un « Ubu Roi » du Teatro Malandro au Théâtre du Garage, d’un « Ecran libre » du Cinéma Spoutnik aux « Singes » à St-Jean, d’un lever de soleil au squat des « Brigittes » après une soirée « copines » … et encore d’Argand et de Pavillon Noir, de Coutance, de l’Îlot 13, de Lissignol, du Madone Bar, du Goulet, des Bandito et de bien d’autres encore. De toutes ces propositions sociales et culturelles… et de sa tristesse infinie à chaque disparition.
Genève, Ville propre ! Genève, Ville morte ! Squats et Culture : Genève en danger !
Genève, le 25 juillet 2007 | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Sam 22 Sep - 12:44 | |
| Nos compagnons et compagnes siciliens appellent a la solidarité internationale afin de pouvoir acquérir un local a Ragusa. Le mouvement anarchiste sicilien est présent de longue date dans cette région pauvre de l'Italie et dispose d'un exellent journal(mensuel) " Sicilia Libertaria ". Ce projet d'ouverture d'un local a Ragusa sera une bouffée d'oxygène pour le mouvement et sera un patrimoine pour les générations a venir. Les dons peuvent être envoyé par mandat international a l'adresse ci dessous avec la mention " solidarieta acquisto sede ".
L'abonnement au journal (même adresse et mode de payement) est de 25euros (ou plus en solidarité).
Adresse: Giuseppe Gurrieri c/o Sicilia Libertaria via G.B. Odierna 212 97100 Ragusa Italia
contacts: courriel: <info(a)sicilialibertaria.it> site: http://www.sicilialibertaria.it/ | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Lun 6 Oct - 13:50 | |
| *SOUSCRIPTION* Nous [le Centre d'histoire du travail à Nantes] aurons le plaisir de publier en novembre les mémoires de François Bonnaud, militant anarcho-syndicaliste angevin, dont les archives sont conservées par le CHT.
Anarchiste, syndicaliste, antimilitariste, internationaliste, pacifiste, anticlérical, hygiéniste, néo-malthusien et, par-dessus tout, homme libre, François Bonnaud (1896-1981) fut l’une des figures du syndicalisme ouvrier du Maine-et-Loire.
Ce recueil rassemble une biographie (1986-1939) comprenant sa jeunesse passée dans la campagne du Maine-et-Loire, un témoignage poignant sur sa vie de soldat pendant la Première guerre mondiale et l’occupation de l’Allemagne, son implication dans le mouvement syndical angevin (dans les chemins de fer puis dans le secteur du bois) de l’entre-deux-guerres, et sa vie de receveur des postes en Indre-et-Loire à partir des années 1930 ; inclus également le récit remarquable de son séjour à Moscou en 1928 comme délégué de la CGTU au congrès de l’Internationale Syndicale Rouge au cours duquel il rencontre clandestinement quelques figures de l’opposition (trotskyste et anarchiste) au stalinisme. Enfin, il nous livre un saisissant « Journal de guerre » (1939-1945), témoignage rare d’un militant de base sur les relations internationales, le régime de Vichy et la vie sous l’Occupation.
*Extrait*
/« Continuant à défendre avec âpreté mon point de vue anarcho-syndicaliste dans les réunions syndicales, je suis la bête noire des communistes qui me combattent plus qu’ils ne combattent la bourgeoisie et ses institutions. Il est vrai que le risque est moins grand. Heureusement, abstinent et sérieux, je ne leur donne pas prise, d’autant plus que toutes les fonctions que j’occupe le sont à titre bénévole. Mais si j’avais voulu vendre ma conscience, me convertir par intérêt, j’aurais eu la possibilité d’avoir une des innombrables sinécures payées par les moujiks russes. J’aurais même pu décrocher une timbale à la chambre des députés. Je ne suis pas à vendre, j’ai continué ma vie de labeur, de misérable ouvrier mais j’ai les mains propres et la conscience tranquille. »/
Le livre sera en vente en librairies à partir de la fin novembre 2008 au prix de 20€. Il vous est également possible de l’obtenir à un tarif préférentiel en remplissant le bon ci-dessous et en nous l’adressant, avec votre règlement avant le 30 octobre prochain.
NOM :______________________ PRENOM :_____________________
Adresse : __________________________________________________________
CODE POSTAL : ____________ VILLE : _______________________
Je désire souscrire à l’achat de ____ exemplaire(s) de *François Bonnaud, */Carnets de luttes d’un anarcho-syndicaliste (1896-1945) – Du Maine-et-Loire à Moscou/ au prix de 17 euros (port compris)
Pour cela, je vous adresse le chèque de ____ euros correspondant.
Je retirerai mon exemplaire au CHT à partir du 15 novembre : *
Le livre me sera adressé par courrier à la mi-novembre : *//
*Centre d’histoire du travail, 2 bis boulevard Léon-Bureau 44200 Nantes*
* *
*A PARAITRE – NOVEMBRE 2008* | |
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