et une affichette pour aller avec la banderole..
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Culture unique, neurone seul !
Hé bien il aura fallu que l’on soit plus loin scrutéEs encore. A la manière de rats de laboratoire, éventréEs disséquéEs, pour que leurs dehors soient nos définitivement nos dedans...
Et alors ?
D’être mort ne peut-on ressurgir neuf ?plus vifs encore ? Tout pareil que lorsque tu fermentes il en émerge les volutes, rien ne cesse jamais… Pour autant que…
Comment nous parlent nos hier ?Tout près, encore fécond, Hier, non pas qui il y aie une adhésion franche, des actes tranchés, point de billots à riches dans les rues, mais des laboratoires autogestionnaires se déployaient, des expérimentations novatrices ouvraient que l’on fasse autrement que l’éventé.
Et puis l’on a vu pointer le groin. De grognements féroces en échos précédents les cerbères de la vase, les vacuistes de la fange, les bouts de bâtons merdeux venus fouiller, récurer, contraindre, ceindre, interdire, punir : venu faire chier.
Le truc de tout interdire, c’est que nos cerveaux empruntés se confondent. Plutôt que de réfléchir aux ripostes, aux inventivités, ceux-ci tournent en boucle et macèrent de se confronter. Et une fois que personne ne se parle plus qu’uniquement pour cela, de Facto, l’on opère leurs mêmes modalités, l’on reproduit leurs médiocres, l’on accouche de morts-nés.
Qui n’a pas de velléités en tentatives, de guerre lasse chu, que l’on s’in-permette autrement que les reproductions du cloaque. Qui ne s’est parlé en son fort intérieur (celui-là même devenus céans leur champ opératoire) de ripostes solidaires, d’actions collectives, de réappropriations, etc.…
Mais non. A l’image du fossoiement d’Artamis, ce ne fut qu’épitaphes et vieilles dentelles. Froufrous velléitaires ou fanfaronnades et fanfreluches tout de suite caduques.
Mais pourquoi quoi diable s’attèle-t-on de faire là, ce que l’on te dis où de faire comment !! Faudra-t-il que l’on ne soit qu’une réponse, le réflexe moteur, le muscle de nos propres funérailles ? Frappe fort, certes, mais frappe là ou l’on ne te sait guère, et frappe ensemble.
C’est bien du rapport de force frontal, direct merdeux et subis que l’on te jette en pâture ! et c’est la sortie minimale qui t’attend, celle qui finira de te railler des tes potettes/os, celle qui te fait naître à leur image, quand tu conchies les bobo du rhino, les radicaux de la tour, les artistes d’artamis, etc.. c’est commencer d’être comme eux, ou finir tout court : c’est de se borner à ces contingences uniques qui nous étouffe.
Et l’on nous jettes des cacahuètes, l’on nous mate comme au zoo, à se dépêtrer de leurs boues gluantes, de leurs mots évasifs, de leurs actes succincts. Pas un demi mot qui ne sache, à tout le moins tente de percer, ruiner les murs qui t’isolent, qui nous bannissent. Ca n’est pas de monter des potences que l’on doit cesser, c’est d’en user à dessein que l’on doit s’agiter.
Puisque tout est dis, ou plutôt fait.. disons défait, l’on s’en prend désormais à la culture, fourre tout immatériel et immanent, pour justifier la trépanation de masse. Ton corps ceint, abolis, c’est de ta conscience qu’il s’agit. Obtempérer des lieux culturels aseptisés c’est finir la contradiction, la rendre criminogène, la rendre suspecte. Et c’est ne laisser que l’occasion unique, exclusive de la culture d’Etat, de l’existence d’Etat… d’adhérer !
De l’hygiènisme social à l’hygiènisme mental : interdire une pluralité culturelle, c'est aller au fond des choses. C'est du domaine de l'intime de la transcendance. la loi ceint nos corps, il faut des remparts aux consciences. Un monde et un mode unique et total. Aucun éveil à autre chose que l’on veuille bien que tu rampes. Un mutisme consensuel, une regard éteint, des devenirs avortés, des présents incarcérés, ne t’avise pas de quitter le chemin balisé et de t’interroger sur le : où comment cela mène. Rien qui ne te convienne ne t’es orienté toujours, partout et à fond la caisse tellement, que le spectacle d’autrui oblique ne te contraigne à la délation…
Et si riposte il y a, ton cerveau sera ta geôle, tes voisins seront tes barreaux, et tes amis les matons autours. Ä moins que…
A moins que de riposte il en est de les désorienter. Surtout de ne pas errer là on d'aucunE nous y attendent, mais d'être astucieux/ses, imparables, de se réinventer toujours de ne se disjoindre jamais. La subversion c’est drôle, c’est joyeux, c’est partagé. Quand en plus elle est redoublée, inventive, incontrôlable, diffuse et collective, l’on ricane de ne plus choisir de la peste ou du choléra, mais comme toi d’émerger plus vif encore, plus prompt toujours…
Illes ont voulu la paix, illes en ont fait un désert, ou plutôt la tombe de nos utopies. Sauf que, il vaut mieux bien crever que de vivre prostré, il vaut mieux tout ruiner pour tout re-conquérir …au loin tout près, points de cimetières d’où n’émergent les cortèges, et point de tombe d’où ne surgissent des en haillons… tout peut encore surgir de partout ! dès lors que Tu plutôt que Eux.
Pour des actions solidaires, des actions libertaires, pour des actions collectives, pour des paroles et des actes maintenant.