| | RFID | |
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kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: RFID Sam 24 Fév - 13:31 | |
| les puces RFID(radio frequency identification..)..dans les passeports et tout vite dans ton corps... de plus en plus petites... | |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Sam 24 Fév - 13:31 | |
| http://www.digitalworld.fr/pc/actualites/lire-tendance-le-rfid-menace-t-il-les-libertes-publiques-1985.html
20/02/2007) Tendance : Le RFID menace-t-il les libertés publiques ?
Par Nicolas Vassili
La dernière puce RFID de Hitachi bat tous les records de miniaturisation : elle mesure 1/20 de millimètres de côté. Peut-on encore parler de « puce » ? L'insecte mesure plus d'un millimètre : il est visible à l'oeil nu. La puce de Hitachi est presque invisible, à moins de s'en approcher de très près. Elle est de la taille des grains de sable les plus fins. Entassés dans une main, ces circuits présentent l'aspect d'une poudre. Les circuits RFID de Hitachi sont-ils aussi efficaces que les puces RFID ordinaires ? Leur mémoire de 128 bits est minuscule, mais elle suffit à contenir une chaîne de caractères de 38 chiffres. Assez, par exemple, pour donner un identifiant à tous les êtres humains, suivi par quelques informations personnelles. Encore faudrait-il en avoir les moyens. Certains redoutent pourtant déjà que la police s'en serve pour enrichir son arsenal de contrôle. Ils craignent qu'elle marque discrètement les manifestants et opposants. Hitachi met en avant d'autres applications : protection anticopie des documents officiels, marquage des billets de banque, protection contre le vol, etc. Cette puce devrait sortir des labos dans deux ou trois ans. Combien coûtera-t-elle ? Un scanner RFID ordinaire pourra-t-il la lire, à quelle distance ? Patience.
http://www.pcinpact.com/actu/news/34730-rfid-puce-pistage.htm?vc=1
La plus petite puce RFID au monde, encore signée Hitachi Des pellicules ? Non des puces (13610 lectures) Nouvelle technologie
Les puces RFID (système d’identification par radiofréquence) sont, elles aussi, sur la voie de la miniaturisation. Hitachi a dévoilé cette semaine la plus petite puce RFID au monde. Avec 0,05 x 0,05mm, cette puce souffle sans mal le précédent record de la mu-chip, soit 0,4x0,4mm (@2,45Ghz), encore sur le veston du constructeur.
hitachi rfid
On comparera sur cette photo l'ancienne puce à gauche, à la nouvelle. La petite bande noire est simplement un cheveu humain.
Ces grains de poussière de RFID contiennent chacun une ROM de 128 bits pouvant stocker une identification de 38 chiffres. De là, les applications potentielles restent toujours identiques au passé : sécurisation de tickets, de billets de banque, de pièce d’identité évidemment, de papier administratif, etc. Sauf qu’à un tel niveau, autant dire que la discrétion du procédé sera démultipliée.
De multiples scénarios de pseudo science-fiction courent alors sur la toile : « lmaginez que vous ayez participé à une manifestation publique, indique un internaute. Les agences de police pourraient arroser la foule de ces étiquettes « intelligente », ce qui permettrait de pister et identifier à loisir chaque participant, en utilisant simplement des modules de balayage d'étiquettes puissants ».
Vendredi 16 février 2007 à 13h41, rédigé par Marc Rees | |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Sam 24 Fév - 13:33 | |
| http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18976
Demain, tous tatoués ?
Face à la montée des périls (terrorisme, violence quotidienne, mafias, escroqueries à grande échelle), les citoyens ont peur pour leurs biens, pour leur vie et pour l’avenir de leurs enfants. Grâce à la société numérique qui est en train de s’imposer, le totalitarisme et le contrôle complet de chacun devient possible, comme deviennent plus faciles le détournement et la fraude. Confrontés à ce dilemme, les gouvernements proposent de légaliser la constitution de fichiers génétiques, biométriques pour identifier et centraliser les informations multiples qui constituent la richesse de chacun afin de mieux le contrôler. Notre société s’est constituée sur fond d’humanisme. Quelle est la légitimité de tels systèmes légaux? Quel en est le but véritable? Peuvent-ils être détournés au profit d’une caste ou de quelques individus et opérer ainsi un coup d’état numérique?
Nous sommes comme la grenouille qui, plongée dans l’eau tiède, ne sent pas l’eau qui chauffe, et s’ébouillante avant d’en prendre conscience. Immergés dans une société numérique que nous acceptons par idéologie du progrès, par goût du confort et de la facilité, et par l’extraordinaire possibilité d’expression qu’elle nous ouvre, notre conscience s’est habituée à avoir une carte bancaire, un téléphone portable, un baladeur numérique, un PDA, une carte vitale, des prothèses électroniques qui diffusent des informations personnelles à notre insu. Plusieurs faits divers nous ont révélé dans le passé combien il était facile de localiser le déplacement d’un individu sur une autoroute avec sa carte de paiement, de localiser une personne avec un téléphone portable, de tracer une connexion sur l’Internet, d’identifier une sécrétion humaine par l’analyse ADN. Ce formidable pouvoir d’identification, de localisation et de profilage est encadré par la loi. Un organisme de contrôle a le pouvoir de vérifier la légalité des milliards de fichiers qui se constituent, la CNIL. Elle est pourtant dotée de faibles moyens financiers qui ne lui permettent d’exercer que partiellement sa mission déjà réduite. Ses commissaires sont nommés par divers organes de l’État. Sert-elle d’alibi pour une exploitation licencieuse et illégitime des informations qui constituent notre identité ?
Cette société numérique a permis d’innocenter des détenus, d’arrêter des assassins, des violeurs, d’identifier des pirates informatiques. Elle a permis aussi de ficher des manifestants anti-OGM ou autres, d’espionner légalement l’ordinateur personnel d’auditeurs de musique, qui plus est par le biais de sociétés privées à l’aide de logiciels espions appelés DRM. Chacun d’entre nous est accompagné d’un double numérique constitué de toutes les informations collectées et centralisées sur lui, qu’elles soient textuelles ou visuelles (caméras dans les rues). Le problème de cette collecte plus ou moins sauvage est que nous sommes tous des criminels potentiels dans l’oeil des autorités et que la moindre erreur qui l’entache peut devenir un vrai cauchemar pour la personne désignée. Nous avons élu des autorités pour nous protéger, garantir notre liberté de conscience et de déplacement, harmoniser notre vie quotidienne et nos rapports sociaux, et il s’avère, à l’ère de la société numérique, que ces autorités nous échappent et possèdent un formidable pouvoir d’intrusion dans nos consciences. Ce qui auparavant était localisé devient généralisé avec la numérisation. Les dérives sont de plus en plus nombreuses tant par les avancées technologies sans contrôle que par l’organisme qui devrait contrôler ces dérives, l’État lui-même qui, par exemple, communique les fichiers des voyageurs français à l’administration Bush lors des voyages aux États-Unis.
Les portes d’entrée dans notre intimité sont nombreuses et les projets qui se dessinent déjà rendent notre conscience encore plus transparente aux autorités. La Carte Vitale 2 authentifiée servira à payer les impôts ou à signer numériquement nos actions, la CPAM est-elle habilitée à gérer notre identité électronique ? Le DMP (dossier médical personnel) est géré par des entreprises privées et son numéro NIR permettrait l’interconnexion des fichiers. Le projet INES (identité nationale électronique sécurisée) a pour but caché de rendre une carte d’identité électronique obligatoire dotée d’une puce à radio-fréquence, mais devant l’opposition croissante, il a été repoussé à 2008 par Nicolas Sarkozy. Le FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques) a été élargi aux suspects par la loi pour la sécurité intérieure du 18 mars 2003 de Nicolas Sarkozy et les empreintes génétiques peuvent être obtenues par la ruse ou par la force grâce à Monsieur Perben. Jean-Christophe Lagarde (UDF) a même été jusqu’à souhaiter que le "gouvernement réfléchisse à un fichier qui concerne l’ensemble de la population" française.
Les puces à radio-fréquence (RFID) ont été inventées pour créer des étiquettes intelligentes dans les hypermarchés. Elles consistent en une puce de taille infime et dotée d’une antenne. Elles peuvent être lues à distance par un scanneur, selon leur puissance, la distance allant de quelques centimètres à une dizaine de mètres. La dernière trouvaille d’Hitachi est une puce de 7,5 microns d’épaisseur que l’on peut insérer dans l’épaisseur d’une feuille de papier ou d’un billet de banque. Imaginez la possibilité de contrôle sur les livres, sur les biens et sur les êtres humains de n’importe quelle dictature. Des chercheurs américains viennent même de mettre au point une encre RFID qui peut être invisible et lue à une distance d’un mètre vingt. L’État que nous aurons élu sera-t-il un jour capable de rendre ce type de marque obligatoire pour éviter les fraudes et identifier ses citoyens à coup sûr ? Cet État pourrait même avoir été élu par la fraude, l’avènement du vote électronique rendant impossible tout recomptage fiable.
Par essence, la volatilité du numérique rendant possible toute piraterie par une mafia, un groupe quelconque d’individus ou un pirate isolé, quel que soit le degré de protection ; la sécurité numérique par le cryptage, le chiffrement et les certificats électroniques ne peut être que temporaire et illustre la métaphore de la lance et du bouclier. Des codes réputés inviolables ont été cassés. Qu’est-ce qui garantit l’intégrité des données sur la puce RFID décorant nos cartes d’identité ? Les annales sont pleines d’exploits sur des systèmes prétendus inviolables.
Nous arrivons à ce paradoxe que les gouvernants ont peur du peuple. Joueront-ils le jeu de la démocratie avec ce formidable pouvoir de coercition de masse, ce pouvoir pourtant si fin qu’il peut se concentrer sur les individus et leurs gènes ? En cette ère numérique, il est urgent de créer une VIe République qui intègre des contre-pouvoirs plus puissants, qui sans empêcher le gouvernement de gouverner, veillerait au respect des citoyens, à leur liberté et à l’épanouissement de tout ce qui constitue l’humain. | |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Lun 26 Fév - 12:48 | |
| http://www.smallbrothers.org/
SOUS l'œil DES PUCES La RFID et la démocratie L'actualité de la surveillance généralisée des citoyens
Le livre
La multiplication des technologies de surveillance, d'analyse du comportement et de stimulation de la consommation va-t-elle bouleverser notre vie quotidienne au cours des prochaines années? C'est à cette question que l'essai: "Sous l'oeil des puces - La RFID et la démocratie" publié par Actes Sud tente de répondre. Le livre présente une technologie nouvelle, l'identification par radiofréquences, ou RFID, qui commence à se développer en France à grande échelle dans l'indifférence générale. Qui sait que le passe Navigo de la RATP ou le boîtier Liber-T permettant le passage sans arrêt au péage des autoroutes utilisent déjà la RFID? Les sociétés de transport identifient ainsi chaque usager dès lors qu'il utilise ces systèmes très pratiques.
Demain, chaque produit manufacturé sera équipé d'une puce RFID. Ces dernières communiqueront par radio avec des ordinateurs qui pourront analyser les déplacements de chaque consommateur. La police disposera d'un moyen supplémentaire de surveillance de la population. Quelle société engendrera une telle généralisation de systèmes d'espionnage de la vie privée? Que restera-t-il des libertés individuelles ? Le spectre de Big Brother est-il en train de ressurgir sous la forme de Small Brothers?
Le site
Ce site a pour vocation de présenter le contenu du livre "Sous l'oeil des puces - La RFID et la démocratie" mais également de prolonger son propos. Le problème posé par l'extension de la surveillance des citoyens est en effet en pleine actualité. Tous les jours de nouvelles applications voient le jour et viennent enrichir le débat sur les libertés individuelles. Au delà de la thèse exposée dans l'essai, ce site apporte des informations sur la RFID et il propose de suivre l'actualité des Small Brothers, de mentionner les sites qui en parlent et de recueillir vos réactions et vos témoignages.
L'essai analyse le contexte dans lequel apparaît la RFID, technologie banale en apparence. Il tente de se projeter dans la société qui pourrait se concrétiser d'ici quelques années en faisant appel à la fois à l'enquête journalistique et à deux courtes fictions. Grâce à elles, le lecteur s'immerge plus facilement dans ce futur proche chargé d'interrogations. Le livre veut susciter une réflexion sur des enjeux démocratiques dont il est aujourd'hui indispensable et urgent de débattre.
http://www.smallbrothers.org/introduction.htm INTRODUCTION Le prix de la sécurité
Les hommes deviennent moins attachés aux droits particuliers, au moment où il serait le plus nécessaire de retenir et de défendre le peu qui en reste. Alexis de Tocqueville De la démocratie en Amérique - 1835
11/9. Jamais deux chiffres n’ont eu pareille signification. Le 11 septembre 2001, quatre avions de lignes sont détournés par 19 pirates de l’air. Deux s’écrasent sur les tours du World Trade Center à New York et les détruisent. Le troisième tombe sur le Pentagone, à Washington. Le quatrième, qui visait la Maison Blanche, s’écrase en Pennsylvanie grâce à la bravoure des passagers. Bilan : 2986 morts. L’événement laisse la planète entière stupéfaite. Les terroristes d’Al-Quaida ont osé s’attaquer aux Etats-Unis, en visant les symboles même de sa puissance : le commerce et la finance, l’armée et la présidence. Soudain, le pays qui domine le monde se révèle vulnérable sur son propre sol, jusqu’alors inviolé. De cet acte inimaginable, les conséquences sont considérables. On a pas fini, aujourd’hui, de mesurer leur étendue et leur profondeur. Il y a la guerre, bien sûr, en Afghanistan et en Irak, la division en Europe, le durcissement en Israël, la suspicion sur l’Islam. Mais au-delà de ces contrecoups très apparents qui continuent d’ébranler le monde six ans après l’onde de choc du 11/9, date dont on ne mentionne plus l’année, une mutation plus discrète, plus insidieuse, plus psychologique aussi, est à l’œuvre. La côte de la sécurité, telle une valeur boursière, s’est envolée. Elle ne semble plus avoir de prix. Pas même celui de la liberté.
.Page 1
Politiquement, le thème de la sécurité échappe désormais au clivage gauche/droite. En France, le parti socialiste a perdu l’élection présidentielle de 2002 en partie pour ne pas l’avoir compris. Aux Etats-Unis, le président le plus contesté de l’histoire du pays, Georges W. Bush, doit sa réélection au prestige de sa réaction policière et militaire au 11/9, aux mesures qu’il a prises pour protéger son pays et à la guerre qu’il mène en Afghanistan et en Irak. En Angleterre, le premier ministre travailliste, Tony Blair, a adopté une politique ultra sécuritaire. L’Iran et la Corée du Nord réclament l’arme atomique. Dans ce contexte planétaire, le hasard veut que les progrès de la technologie donnent aux thuriféraires de la sécurité des armes nouvelles dont la puissance leur permet d’espérer parvenir à leur fin : contrôler les faits et gestes des dizaines de millions d’individus qui vivent dans chaque pays. Déjà , les systèmes de surveillance prolifèrent. Les caméras de surveillance se multiplient, les contrôles aux aéroports ou dans les stades deviennent de plus en plus tatillons. Et aucun mouvement de protestation ne s’élève. Ou si peu. Le risque du terrorisme, omniprésent, ne saurait être nié par quiconque. Et puis, si l’on n’a rien à se reprocher… Mieux, les mesures sécuritaires s’exportent, se mondialisent. Ainsi, les Etats-Unis contraignent de nombreux pays, dont la France, à adopter le passeport biométrique et à participer à la création d’une base de données internationale des déplacements des individus. Qui oserait apparaître, ne serait-ce que par laxisme, comme complice des terroristes ? Il n’y a pas un instant à perdre pour une politique pourtant remise en cause par les agences américaines elles-mêmes, qui considèrent que la stratégie guerrière de George W Bush a contribué à renforcer le terrorisme au lieu l’éradiquer ou, même, de l’affaiblir. Parmi les technologies qui se perfectionnent, il en est une dont les effets sur la société pourraient se révéler particulièrement inquiétants : la RFID, la Radio frequency identification en anglais, c’est à dire l’identification par radiofréquence. Elle se présente sous la forme anodine et discrète de puces de la taille d’une tête d’épingle munies d’une antenne. .
Page 2
Ces étiquettes radio devraient être intégrées, au cours de prochaines années, dans la plupart des objets quotidiens : vêtements, chaussures, produits alimentaires, tickets de transports, cartes bancaires, automobiles, appareils électroniques, téléphones mobiles, ordinateurs portables… Les prévisions tablent ainsi sur l’introduction de milliards de milliards de puces RFID qu’il n’est pas bien difficile d’assimiler à des mouchards. Bien entendu, ces puces radio à vocation commerciale n’ont, en apparence, aucun lien avec la lutte contre le terrorisme, ni même avec le contrôle policier de la population. Pourtant, elles vont créer le plus formidable réseau de surveillance des individus jamais imaginé. La probabilité de les voir envahir la vie quotidienne est renforcée par leur quasi invisibilité, leur fonctionnement insensible, leur coût bientôt négligeable et leur mode de prolifération via la consommation. En effet, ce ne seront ni la police, ni l’armée, ni les services de renseignement qui prendront en charge leur mise en œuvre. Les principaux vecteurs de la dissémination des puces radio seront des acteurs beaucoup plus discrets mais également beaucoup plus puissants sur le plan financier : les entreprises de la grande distribution. Chaque consommateur, chaque citoyen, portera bientôt, souvent sans le savoir, des puces communicantes qui permettront de le suivre à la trace, de reconstituer ses moindres mouvements au cours de sa vie professionnelle comme de sa vie privée. Ces puces sont présentées comme les simples remplaçantes des codes barres déjà présents sur la quasi-totalité des produits manufacturés. En réalité, leur potentiel dépasse de très loin celui de ces séries de lignes qui permettent de connaître le prix d’un objet à la caisse d’un supermarché. La puce radio contient une quantité d’informations bien supérieure à celle de ce code numérique élémentaire. De plus, l’information qui y est enregistrée peut être modifiée à tout instant. A la caisse d’un magasin, par exemple, la puce du produit acheté peut être enrichie du nom de l’acquéreur, de la date et du lieu d’achat. Enfin, l’information stockée dans la puce pourra être lue à distance à tout moment. Sans doute la propriété la plus préoccupante de la technologie RFID. .
Page 3
Avec son processeur, sa mémoire et son antenne, la puce radio n’est autre qu’un minuscule ordinateur capable de communiquer avec d’autres machines. A ce titre, elle sera rapidement reliée à Internet afin de faciliter le suivi des produits manufacturés. Et la Toile se verra alors envahie par une multitude de nouveaux internautes : les objets porteurs de puces. Les experts travaillent déjà à l’adaptation du réseau mondial à cette nouvelle population. Le nouveau protocole de communication d’Internet permettra, entre autres améliorations, de créer un nombre d’adresses presque infini. L’objectif n’est plus, en effet, d’être capable d’accueillir sur la Toile les 6,5 milliards d’êtres humains vivant sur Terre mais bien de bâtir un nouvel Internet dans lequel les objets seront largement majoritaires, se comptant rapidement en milliers de milliards, voire en milliards de milliards… Malgré leur apparence inoffensive, les puces radio disposent ainsi d’un potentiel préoccupant. Elles offrent la possibilité de créer une nouvelle Toile dont la fonction ne sera plus de permettre aux êtres humains de communiquer entre eux à travers la planète mais bien de donner les moyens aux commerçants de traquer les internautes. Bien entendu, les autorités pourront, en cas de nécessité, accéder aux informations collectées par ces puces radio. Dans un contexte sécuritaire et sous la menace du terrorisme, ces occasions risquent fort de se multiplier. Pour ceux qui s’y feront prendre, la Toile se transformera en une véritable nasse. Mais est-ce si inquiétant ? Pour les fabricants d’objets et leurs distributeurs, les puces radio ne représentent qu’un perfectionnement technique dont ils attendent une amélioration du fonctionnement et de la rentabilité de leur chaîne de production et de vente. Les puces radio existent déjà dans les usines et les entrepôts. Il ne s’agit, finalement, que d’étendre leur usage. Aux magasins eux-mêmes mais également à la rue et au domicile. Ce faisant, les industriels ne font que généraliser l’informatisation de leur activité. Outre les gains financiers qu’ils en espèrent, ils mettent en avant les avantages pour le consommateur. Le service après-vente, par exemple, sera sensiblement amélioré grâce aux puces qui contiendront toutes les informations nécessaires à la réparation ou au remplacement d’un objet endommagé. La santé, également, peut bénéficier des données stockées dans les dossiers médicaux électroniques.
Page 4
On peut toutefois craindre que les puces radio n’ouvrent la boite de Pandore d’une sécurité poussée à l’extrême. Elles laissent entrevoir une société dans laquelle, à tout moment, il sera possible de contrôler les plus intimes détails de la vie privée des citoyens. Plus question d’espérer le moindre espace de liberté, c'est-à -dire d’absence de surveillance. Le 11/9 engendrera-t-il le 1984 de Georges Orwell avec quelques années de retard, certes, sur la date prévue mais avec des moyens bien plus perfectionnés que ceux imaginés par l’écrivain visionnaire au sortir de la seconde guerre mondiale ? Le Big Brother qu’il craignait pourrait se matérialiser sous la forme de “Small Brothers†beaucoup plus sophistiquées. Les sociétés économiquement développées vont-elles accepter de vivre en permanence sous l’œil des puces ? Dans les années 1970 ou 1980, la réponse aurait probablement été négative, tant la notion de liberté individuelle conservait une valeur élevée. Aujourd’hui, l’aspiration à la sécurité absolue et au risque zéro, l’inscription du principe de précaution dans la constitution française et la nécessité obsédante de se protéger contre le risque d’un terrorisme invisible rendent une réponse positive beaucoup plus probable. Afin que les citoyens soient en situation de juger en connaissance de cause, il semble indispensable, sauf à abolir toute notion de démocratie, d’exposer comment fonctionne cette nouvelle technologie et dans quelle mesure elle est capable de transformer en profondeur notre vie quotidienne.
Page 5
http://www.smallbrothers.org/auteur.htm
Michel Alberganti Né le 25 mai 1955 Ingénieur Arts et Métiers Journaliste au Monde Producteur à France Culture
Edition:
Sous l'oeil des puces - La RFID et la démocratie - Editions Actes Sud - mars 2007
A l'école des robots - L'informatique l'école et vos enfants - Editions Calmann-Levy - septembre 2000
Le multimédia - La révolution au bout des doigts - Le Monde Editions / Marabout - janvier 1997 | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Dim 8 Juil - 12:07 | |
| à voir..sans faute...
http://www.smallbrothers.org/ArteThemaTousFiches.htm | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Mer 26 Nov - 16:13 | |
| http://www.rfid-show.com/site/FR/RFID_University/La_RFID_University_en_bref,I436.htm
RFID : 9-10 DECEMBRE 2008 - PARIS, CNIT LA DEFENSE
L'identification par radiofréquence (RFID) est une méthode pour stocker et récupérer des données à distance en utilisant des marqueurs appelés Tag RFID. Les Tag RFID sont de petits objets, tels que des étiquettes autoadhésives, qui peuvent être collées ou incorporées dans des produits. Les Tag RFID comprennent une antenne qui leurs permettent de recevoir et de répondre aux requêtes radio émises depuis l'émetteur-récepteur.
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