A l'heure où impuissance et résignation l’emportent, le travail de Noam
Chomsky est un antidote radical pour tous ceux qui veulent en finir
avec la fabrique de l’impuissance et ses chiens de garde
intello-médiatiques.
Inlassable, inclassable, implacable, «
l’intellectuel le plus populaire et le plus cité au monde » poursuit la
mise à nu des mécanismes de domination avec une étonnante vitalité. Mais
pas d’hagiographie, pas de prêt à penser. Souvent l’intellectuel est
celui qui veut nous faire penser comme lui.
Au contraire, Chomsky
nous incite à développer par nous-mêmes une pensée critique contre les
différentes formes de pouvoir et les idéologies qui les justifient. Il
montre que les changements sociaux sont à notre portée.
Et
d’ailleurs il n’est pas seul. De Boston à Bruxelles, nous rencontrons
chercheurs, journalistes, activistes tels que Jean Bricmont, ou encore
Normand Baillargeon auteur du «Petit cours d’autodéfense
intellectuelle», ce qui pourrait être le sous-titre de ce film engagé
contre le cynisme conformiste
et la pensée molle des faux rebelles.
Mais
avant tout ce film milite pour l’ascension du Pic du Canigou.
Deuxième
Projection au Festival Jours de Mai..et après?,
30 avril, MQ Pâquis,
50 r. de Berne
dans le cadre de la talbe ronde: Bolo'bolo, ou de
l'émergence et de l'expérimentation de réalités autogestionnaires.
En
présence de Café Autogéré-UNI, le Souk, La librairie Fahrenheit 451, le
Café Libertaire, et sous réserve, L'Entre-Deux.
Projection du
deuxième volet au festival
Les Sanculotides, les 24 et 25 décembre.