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| DES LIVRES DES LIVRES DES LIVRES | |
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Auteur | Message |
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Piero Bavard
Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 22/02/2005
| Sujet: DES LIVRES DES LIVRES DES LIVRES Lun 25 Avr - 18:28 | |
| Parce que tout les écris ne doivent pas rester à pourrir au fond d'une bibliothèque, je vous propose une petite sélection de quelques ouvrages qui me sont chères et que je trouve intéressants ! Si vous avez envie de lire l’un ou l’autre, je me ferai un plaisir de vous les prêter, envoyez moi juste un message privé et on pourra toujours s’arranger. 1. Louise Michel, La Commune Histoire et Souvenirs, La Découverte/poche, 1999 (L’aventure de la Commune de Paris vu de l’intérieur) 2. Pierre Miquel, Les @narchistes, Albin Michel, 2003 (Petit survol du mouvement anar d’hier à aujourd’hui) 3. Raoul Vaneigem, avertissement aux écoliers et lycéens, Mille et une Nuits, 1995 (Réflexions sur les machines à bons élèves…) 4. Pierre Kropotkine, La morale anarchiste, Mille et une Nuit, 2004 (Démonstration « scientifique » de la légitimité des pensées anar) 5. Jean-Victor Verlinde, L’ordre mon cul ! La liberté m’habite, L’Esprit Frappeur, 2000 6. Paul Lafargue, Le droit à la paresse, Editions Allia, 2004 7. Daniel Guérin, Ni dieu ni maître, anthologie de l’anarchisme Tomes I et II, La Découverte/ Poche, 1999 (Recueil des textes de tous les principaux auteurs anar, avec quelques explications et commentaires) 8. Michel Ragon, La voie libertaire, Plon, 1991 (Autobiographie d’un militant libertaire français) Voila, c’est tout pour l’instant… Pour démonter ce bordel: Solidarité Spontanéité!!! | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Sam 14 Mai - 12:42 | |
| «LOI SUR LA SÉCURITÉ QUOTIDIENNE du 15 novembre 2001, loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003, loi dite « Perben II » portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité du 9 mars 2004, l’embellie véhiculée par la loi sur la présomption d’innocence du 15 juin 2000 aura été de courte durée. Le droit à la sécurité devient un droit fondamental qui prend le pas sur la liberté et sous-tend une société de contrôle. Il s’agit là d’une véritable mutation qui nous concerne tous. » Extrait de la préface de Jean-Jacques Gandini Ce livre est issu d’une démarche militante collective, l’implication de ses auteurs dans les luttes sociales, leur a permis de mener une reflexion critique sur le phénomène sécuritaire. Comment les gestionnaires du pouvoir, quelle que soit leur couleur politique, ont peu à peu créé le cadre idéologique, administratif et judiciaire leur permettant de réaffirmer, à chaque échéance électorale, leurs soi-disant préoccupations « sociales » tout en préparant et en légitimant les offensives du système capitaliste… Comment ils testent sur des populations « marginales », toujours plus isolées et précarisées, les outils policiers et judiciaires qui, demain, pourront être utilisés contre bien d'autres… Pourquoi il est à la fois nécessaire et urgent, en tirant les leçons des luttes passées contre les mesures sécuritaires, de fédérer tous les axes possibles de résistances… À toutes ces questions, des militant-es anarchistes proposent des éléments d’analyse et de réponse, pour refuser le monde qu'ils nous préparent, pour un autre futur…! Sortie le 16 mai 2005 L’ESPRIT FRAPPEUR Ordre sécuritaire et inégalités sociales Présentation et analyses des lois sécuritaires Coordination des groupes anarchistes L’Esprit frappeur ~ 9, passage Dagorno ~ 75020 Paris. N° vert 0 800 777 918. www.espritfrappeur.com Format : 105 x 170 mm 128 p. – ISBN : 2-84405-219-3 5 euros | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Mar 9 Aoû - 18:49 | |
| "prendre le bon dieu de vitesse" titre un peu caque, mais le bouquin, /arcades-gallimard) terrible !! texte paru en 83, jamais sorti ..
Hanna Krall interroge Marek Edelman, seul survivant des cinq commandant de l'insurrection du gheto de varsovie ... | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 27 Aoû - 23:57 | |
| Lux Éditeur et la librairie L'Écume des jours vous invitent au lancement du tout dernier livre de Normand Baillargeon, Éducation et liberté.
Mercredi, 31 août 2005 De 19h à 21h À la librarie L'Écume des jours 125, rue Saint-Viateur Ouest, Montréal Tél. (514) 278-4523
La présentation se fera sous la forme d'un entretien de Francis Dupuis Déri, auteur, politologue et enseignant, avec l'auteur. Le tout sera suivi d'une période de discussion autour d'un petit verre et d'une petite bouchée.
============================== Quelques mots sur l'ouvrage... ==============================
Éducation et liberté Anthologie ˜ Tome I (1793-1918) Normand Baillargeon
Collection Instinct de liberté
La problématique de l'éducation a, de manière remarquablement constante, occupé une place prépondérante dans les réflexions et les pratiques du mouvement anarchiste. Mais sitôt que l'on sort des milieux militants, ce vaste et riche héritage demeure en général très méconnu, quand ce n'est pas complètement ignoré. Une des ambitions de la présente anthologie, qui réunit des textes importants de la tradition anarchiste en éducation et dont certains étaient devenus difficilement accessibles, est d'inviter à découvrir cette tradition de pensée sur l'éducation, trop injustement oubliée.
L'ouvrage comporte deux parties: «visions anarchistes de l'éducation» et «expériences anarchistes en éducation». Plus qu'une simple critique du système d'éducation de l'époque et de propositions de ce vers quoi le modèle éducatif devrait tendre, nous trouvons ici des expériences tangibles d'éducation libertaire, qui ne peuvent qu'alimenter le débat actuel et inspirer de nouvelles façons de faire.
«Si l'on éveille chez les hommes l'idée de la liberté, les hommes libres ne cesseront de se libérer eux-mêmes; si, au contraire, on les rend simplement instruits ou cultivés, ils s'adapteront toujours aux circonstances de la manière la plus cultivée et la plus raffinée et ils dégénéreront en valets serviles. Que sont, pour la plupart, nos sujets pleins d'esprit cultivées? Des maîtres d'esclaves ricaneurs et eux-mêmes -- des esclaves.» ˜ Max Stirner
«L'éducateur a l'obligation de ne pas perdre de vue, un seul instant, que c'est lui qui se doit à l'enfant, et non l'enfant à lui; qu'il est fait pour l'enfant et non l'enfant pour lui ; qu'il ne doit marchander ni son temps ni sa peine; qu'il doit être moins soucieux de ses convennances personnelles, de sa tranquilité, de sa satisfaction, de ses intérêts propres que ceux de l'enfant que, si faible, si chétif, si désarmé que soit l'enfant, celui-ci doit être, à ses yeux, un adulte en croissance, une personnalité en formation dont il a la charge.» ˜ Sébastien Faure
Normand Baillargeon enseigne les fondements de l'éducation et la philosophie à l'UQAM.
date de parution: 24 août 2005 400 pages 24,95 dollars canadiens ISBN 2-895960-21-6
Pour information: Lux Éditeur (514) 521-5499 www.luxediteur.com | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 3 Sep - 11:20 | |
| Putain d'usine suivi de *Apres la catastrophe* et de *Plan Social* Jean Pierre Levaray
""Tous les jours pareils. J'arrive au boulot et ca me tombe dessus, comme une vague de desespoir, comme un suicide, comme une petite mort, comme la brulure de la balle sur la tempe. Un travail trop connu, une salle de controle ecrasee sous les neons - et des collegues que, certains jours, on n'a pas envie de retrouver. On fait avec, mais on ne s'habitue pas. On en arrive meme à souhaiter que la boite ferme. Oui, qu'elle delocalise, qu'elle restructure, qu'elle augmente sa productivite, qu'elle baisse ses couts fixes. Arreter, quoi. Qu'il n'y ait plus ce travail, qu'on soit libres. Libres, mais avec d'autres soucis. Personne ne parle de ce malaise qui touche les ouvriers qui ont depasse la quarantaine et qui ne sont plus motives par un travail trop longtemps subi. Qu'il a fallu garder parce qu'il y avait la crise, le chomage. Une garantie pour pouvoir continuer de consommer a defaut de vivre.
On a remplace l'equipe d'apres-midi, bienheureuse de quitter l'atelier. C'est notre tour, maintenant, pour huit heures. On est installes, dans le refectoire, autour des tasses de cafe. Les cuilleres tournent mollement, on a tous le meme etat d'esprit et aussi, deja, la fatigue devant cette nuit qui va etre longue.""
Ouvrier dans l'agglomeration rouennaise, Jean Pierre Levaray ne fait pas secret de son travail d'auteur cherchant a s'evader du monde qu'il decrit: celui de l'exploitation quotidienne du travail poste dans une usine de produits chimiques. Cette realite qui forge la lutte des classes et la reproduit sans cesse.
Ce livre de poche constitue une reedition des ecrits d'usine de l'auteur (*Putain d'usine*, L'Insomniaque, 2002), revue et augmentee de la chronique *Apres la catastrophe* (L'Insomniaque, 2002) et de l'epilogue industriel *Plan social* (inedit).
Collection "Elements" ISBN 2 7489 0052 9 224 pages 11 x 18 cm 8 euros
En librairie le 15 septembre 2005 http://www.agone.org/putaindusine d'email
+++++++++++++++ Editions Agone BP 70072 F-13192 Marseille cedex 20 | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Jeu 8 Sep - 11:21 | |
| Nouvelle brochure des Editions du Monde Libertaire - Paris Antireligion : regards sur l'obscurantisme religieux et la necessité de le combattre collection PROPOS MÉCRÉANTS ouvrage collectif
Editions du Monde Libertaire - 4 Euros ISSN 1159-3482 ISBN 2-903013-95-0
/// En latin, en sanskrit, en arabe ou en hébreu, la Religion opprime !
Un siècle après la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, de nombreuses publications reviennent sur cette « spécificité » qui fit qu'enfin la France ne soit plus qualifiée par le Vatican de «fille aînée de l'Eglise». Cette idée de laïcité issue de la Révolution française, et devenue loi en 1905, est maintenant attaquée par les cléricaux d'origines diverses. Bien sûr, la séparation n'a pas empêché le cléricalisme. Les religieux tentent toujours d'influer sur la vie privée, en particulier à travers les lois relatives à l'euthanasie, le Pacs, le divorce, l'avortement, la bioéthique. en y imprimant leur doctrine et leur chapelet d' interdits alimentaires, sexuels, etc.
Si la religion catholique, en France, voit son nombre de pratiquants diminuer régulièrement depuis une trentaine d'années et recrute de moins en moins de prêtres, elle conserve une grande influence dans les décisions prises au niveau de l'Etat. Et d'autres religions, telles l'Islam, sont prêtes, avec le blanc-seing de l'Etat, à jouer elles aussi un rôle prépondérant dans la gestion des affaires publiques.
L'Etat adapte aujourd'hui ses relations historiques avec les religions car elles sont un excellent moyen de canaliser les populations. Ainsi, elles justifient la résignation au quotidien et briment les révoltes potentielles contre l'ordre établi, au nom du paradis futur. Antireligieux, athées ou agnostiques, les anarchistes perçoivent généralement le combat pour la laïcité comme insuffisant, car les religions y sont cantonnées à un périmètre sans être réellement combattues. De plus, les laïques associent souvent la République et la Nation, à cette « valeur universelle », qui dépasserait celle des églises. Rappelons que les anarchistes ne défendent ni la République bourgeoise, ni le nationalisme, cause de tant de guerres entre les peuples...
Les textes rassemblés dans cette brochure se veulent des regards complémentaires sur l'offensive religieuse d'hier et d'aujourd'hui, et apportent des pistes de réflexion et d'action sur le nécessaire combat à mener pour la liberté individuelle. Ainsi, Jean-Michel Sahut montre les pièges tendus aujourd'hui aux laïques . Pour sa part, Marc Prévôtel rappelle comment des Chrétiens ont investi le mouvement social et syndical, pour le détourner de ses objectifs de lutte contre le système d'oppression capitaliste et étatique. Enfin, Jocelyn Bézecourt montre que les limites imposées aux religions par la laïcité permettent de lutter contre l' obscurantisme, en particulier en revendiquant le droit au blasphème. La laïcité, aujourd'hui, à l'instar de toute revendication pour plus de liberté, ne peut se contenter d'une loi. Il est nécessaire de lutter contre les superstitions en tout genre. Nous sommes des mécréants et nous le revendiquons! Aujourd'hui les communautarismes progressent. Ils sont attisés d'un côté par des religieux se nourrissant de la misère sociale en manque de perspective émancipatrice, et de l'autre, par un Etat régulateur des rapports sociaux au profit des classes dominantes. Une arme appropriée pour les combattre est la laïcité. Mais c'est surtout par un rapport de forces continuel dans la société entre ceux qui luttent contre l'obscurantisme et ceux qui veulent dicter leur ordre moral que nous irons vers plus de liberté individuelle et collective. Cette modeste brochure a la prétention d'y participer.
pour toute commande: Editions du Monde Libertaire 145 rue Amelot, 75011 Paris www.federation-anarchiste.org/editions editions (a) federation-anarchiste.org | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Lun 19 Sep - 15:28 | |
| "Histoire politique des marionettes en Europe et de leurs héros populaires", essai de Bernard Foray-Roux
Avis aux camarades lecteurs/lectrices, Voici donc la deuxième brochure de notre toute jeune association. Après celle sur les prisons, c’est à un tout autre sujet que nous passons. Autre sujet mais toujours en rapport avec la lutte des classes. Après avoir abordé une réalité ô combien écrasante de la classe prolétaire (les prisons), nous nous penchons sur un sujet plus culturel (les marionnettes). Sujet qui ne manquera pas d’étonner nos camarades, car qui se soucie des marionnettes ? Même dans notre ville où est née la plus célèbre des marionnettes françaises, peu de gens s’arrêtent sur l’histoire et plus simplement sur le phénomène de la marionnette. L’occasion aidant, il nous a donc semblé intéressant de diffuser une brochure sur ce sujet. Intéressant, car notre but est bien de redévelopper une conscience, une identité et en fin de compte un combat de classe. Dans ce sens, tout ce qui a fait ou fera partie de la culture prolétarienne (comprendre cette expression non comme une culture exclusive pour le prolétariat mais comme une culture libérée de l’emprise de la classe des possédants/décideurs, pour plus de développement sur ce sujet lisez “Culture Prolétarienne” de Marcel Martinet) mérite que l’on s’y attarde afin de se réaproprier notre histoire et notre existence. L’auteur de ce texte sort un livre plus complet et plus technique sur ce sujet. Il nous a donc semblé intéressant de lui demander une version courte et plus politique de son ouvrage. Ce qu’il a immédiatement accepté. Nous l’en remercions. Il faut savoir qu’il devrait sortir prochainement une version romancée de cette histoire des marionnettes. C’est donc au final trois ouvrages qui sortent sur le même sujet mais avec des regards différents. Faisons le pari que les gens à qui plairont l’un des trois ouvrages auront envie de lire les deux autres. Bonne lecture.
Culture de Classe
PREFACE
“Autrefois, on appelait les voleurs des voleurs. Aujourd’hui, on les appelle des membres du Parti !“ La boutade, lancée au cours d’un spectacle, n’a pas plu aux généraux de la junte birmane. Ils ont fait arrêter Pa Pa Lay, le marionnettiste, et 1’ont condamné à 7 ans d’internement dans un camp de travaux forcés du Myanmar. La mobilisation internationale a réussi à le faire libérer, après tout de même cinq ans d’enfer. Lui, son frère, Lu Maw, et son cousin, Lu Saw, forment la troupe des Moustache Brothers. Ils n’ont plus le droit de jouer en public et se produisent, désormais, en privé dans leur appartement. Ils savent que tout écart les renverrait aussi sec au bagne. D’ailleurs, n’avaient-ils pas, déjà, été mis en garde, en 1989, quand la junte les avait condamnés à six mois de prison pour une allusion, discrète mais bienveillante, envers la LND (Ligue Nationale pour la Démocratie) le parti d’opposition de le “Prix Nobel de la Paix” Aung Sau Suu Kyi ? D’ailleurs le spectacle “coupable” n’a-t-il pas eu lieu au domicile de celle-ci, assignée à résidence ? D’ailleurs, n’ont-ils pas osé aller jouer aux quatre coins du pays et notamment à Mandalay, là où Aung Sau Suu Kyi avait été agressée par un commando de la junte qui avait massacré avec une rare cruauté, les femmes et les hommes présents ? Les Moustache Brothers ne baissent pas les bras. Comme beaucoup de marionnettistes à travers l’histoire, ils perpétuent cette tradition de contestation moqueuse et de critique populaire qui de tout temps furent craintes et persécutées par les pouvoirs en place. C’est cette histoire que nous nous proposons de découvrir et de comprendre. Quant aux Moustache Brothers, ce petit bouquin leur est dédié.
Cette brochure est dispo sur nos tables de presse et vous pouvez la commandez en téléchargeant le bon de commande sur notre site : www.culturedeclasse.propagande.org ou en nous écrivant à : Culture de Classe 44 rue Burdeau 69001 Lyon La brochure est vendue prix libre n'oubliez pas les frais de port (ils sont sur le site de l'asso !!)
Barbara pour Culture de Classe
-- Culture de Classe est une association à but non lucratif gérée par des bénévoles. C’est une association anticapitaliste, antifasciste et antisexiste. Tous les bénéfices, au-delà du fonctionnement de l’association, iront en soutien à des luttes nationales et internationales (grèves, prisonniers…). L’association a pour but de développer une culture prolétarienne afin de sensibiliser le public à la lutte des classes et de pousser l’art à se réinvestir dans la politique. Elle se crée à Lyon pour développer la scène culturelle rouge et noire qui existe en France et ailleurs. Les spectacles seront accompagnés de tables de presse politiques et syndicales le plus souvent possible.
www.culturedeclasse.propagande.org | |
| | | caserio Langue pendue
Nombre de messages : 181 lieux interlopes : galères Date d'inscription : 29/01/2005
| Sujet: . Sam 24 Sep - 14:53 | |
| Georg K. GLASER Secret & violence. Chronique des années rouge et brun (1920-1945) Roman traduit de l'allemand par Anacharsis Toulon
""Toute ma vie passee etait devant moi, a ma portee. Mon cachot etait forme des temoins et des arriere-plans de toutes les epoques de mon existence. Francais, Allemands, et, plus tard, les citoyens des temps nouveaux. J'avais retrouve la relation avec un passe qui s'etendait bien au-dela de notre vie; il etait cache dans les pierres, les paroles et les usages, tandis que je revoyais les rues et que j'entendais de nouveau les molles inflexions de la langue de mon pays. J'avais appris par le c¦ur que l'on ne peut se sortir d'affaire si l'on est coupe de son passe et de son avenir.
L'avenir: j'etais au milieu du secret qui le contenait. J'etais seul, mais je l'avais toujours ete. Meme quand j'avais combattu en element obeissant d'un parti, d'un pays, d'une eglise, d'une armee, je n'avais ete que temporairement lie. Un moment etait toujours venu ou j'avais du me decider seul. J'avais toujours choisi moi-meme ma propre cause.""
Temoignage litteraire et politique d'"un Allemand a la recherche de l'espoir perdu", ce recit autobiographique a l'ecriture ferme et puissante, qui rappelle Gorki ou London, nous montre de quels bas-fonds est sorti le nazi et pourquoi le communiste s'est trouve impuissant face a ce mysterieux usurpateur. "On n'obtient pas de la vie ses secrets a main armee."
Tout le livre tourne autour de cette obscure revelation, qui porte en elle la condamnation d'une technique, d'une industrie, d'une civilisation qui fondent la connaissance sur la violence faite aux choses et aux etres. Le heros decouvre lentement pour quelle raison notre pouvoir, notre science, nos lois, nos contraintes, nos dogmes, nos eglises, nos politiques _par leur caractere meme de masse et de violence_ echouent devant le plus humble des mysteres, celui de l'existence individuelle; il comprend que c'est leur miserable vengeance qui remplit le ciel de fureur et la terre de sang.
Georg K. Glaser (1910-1995) a fait de nombreux sejours dans des etablissements d'educations surveillees avant de devenir ouvrier et d'entrer au parti communiste allemand a la fin des annees 1920. Pour echapper a la Gestapo, il s'exile à Paris et devient citoyen francais. Incorpore a l'armee francaise en 1939, il est prisonnier a Goritz puis interne dans plusieurs camps disciplinaires sur le sol allemand; il rentre finalement en "pays victorieux" pour s'etablir definitivement a Paris, ou il militera au sein du mouvement ouvrier français.
*Secret et violence* a ete reedite six fois en Allemagne, confirmant l'importance de ce temoignage.
Collection de litterature "Marginales" ISBN 2 7489 0043 X 576 pages - 12 x 21 cm 25 euros
En librairie le 29 septembre 2005 http://www.agone.org/secretetviolence | |
| | | caserio Langue pendue
Nombre de messages : 181 lieux interlopes : galères Date d'inscription : 29/01/2005
| Sujet: . Sam 24 Sep - 14:54 | |
| "Vive la luttes des classe" essai de Ben Avis aux camardes soeurs et frères,
A l’heure où l’apathie gangrène nos sociétés, à l’heure où les intellectuels autoproclamés et les journalistes révérencieux ont relégué le prolétariat au rang d’expérience passée et terminée, à l’heure où les gouvernements infantilisent leurs peuples et leur réclament docilité et silence, à l’heure où démocraties fascistes et théocraties s’allient pour dominer la planète, ils nous semblent on ne peut plus indispensable de remettre la Lutte des Classes à l’ordre du jour. Notre association s’est donnée pour but le développement, la promotion et la diffusion de la culture bien vivante de notre classe sociale, la classe des exploités, celle de ceux et celles qui ne décident pas de l’avenir de ce monde. C’est la volonté de faire renaître cette conscience d’appartenance à une classe qui nous anime. Si nous ne voulons plus subir, plus être des marionnettes entre les mains de patrons, il est indispensable de nous organiser et de lutter en choisissant nos cibles. A travers cette brochure, nous souhaitons proposer une réflexion sur l’organisation du monde actuel, d’enjeux locaux à plus globaux, et mettre en avant la persistante pertinence de la Lutte des Classes. Au sein de Culture de Classe, nous pensons que cette brochure aurait pu être la première, comme un acte de naissance de l’association, car c’est cette vision du monde que nous défendons et que nous souhaitons répandre afin de construire une société mondiale sans classe, ni grade, ni religion, détachée de l’argent et des tout-puissants enjeux économiques qui massacrent l’humanité. Nous vous souhaitons une bonne lecture, attendons vos avis, remarques, critiques et espérons vous voir lors d’une des soirées que nous organisons.
Cette brochure est dispo sur nos tables de presse et vous pouvez la commandez en téléchargeant le bon de commande sur notre site : www.culturedeclasse.propagande.org ou en nous écrivant à : Culture de Classe 44 rue Burdeau 69001 Lyon La brochure est vendue prix libre n'oubliez pas les frais de port (ils sont sur le site de l'asso !!)
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| | | caserio Langue pendue
Nombre de messages : 181 lieux interlopes : galères Date d'inscription : 29/01/2005
| Sujet: . Sam 24 Sep - 16:05 | |
| "L’avenir nous appartient !!!" brochure des enfants volume 1 avec Roger Martin, Bernard et Catherine Foray-Roux, Nono le Hool’s, Fred Alpi et Tom Avis aux jeunes camrades leteurs, lectrices, Voici donc la quatrième brochutre de l’association Culture de Classe. Après une brochure sur les prisons, sur les marionnettes, et sur la Luttes des Classes... nous avons eu envie d’écrire une brochure pour vous jeunes lecteurs et jeunes lectrices. Et oui, nous trouvons beaucoup de brochures et de livres pour vos parents, pour les adultes et on vous oublie bien souvent ! voilà donc une brochure spécialement écrite et réalisée pour vous ! à vous de voir si vous la prêterez aux adultes ! Dans cette brochure, les auteurs vont parleront des ressemblances, des grèves, de l’antifascisme. Vous y trouverez un coloriage, une BD... tout cela pour vous amuser et en même temps apprendre... Comme le dit le titre de la brochure "l’avenir est à vous !!!" alors battez-vous pour l’égalité, aidez-vous les uns et les autres, ne tapez pas les autres parce qu’ils sont plus faibles... construisez dès à présent votre futur ensemble, tous ensemble... Nous vous souhaitons une bonne lecture et nous attendons vos avis avous les petits, les jeunes... et les moins jeunes ! On se retrouve prochainement pour le volume 2 !
Cette brochure est dispo sur nos tables de presse et vous pouvez la commandez en téléchargeant le bon de commande sur notre site : www.culturedeclasse.propagande.org ou en nous écrivant à : Culture de Classe 44 rue Burdeau 69001 Lyon La brochure est vendue prix libre n'oubliez pas les frais de port (ils sont sur le site de l'asso !!)
-- Culture de Classe est une association à but non lucratif gérée par des bénévoles. C’est une association anticapitaliste, antifasciste et antisexiste. Tous les bénéfices, au-delà du fonctionnement de l’association, iront en soutien à des luttes nationales et internationales (grèves, prisonniers…). L’association a pour but de développer une culture prolétarienne afin de sensibiliser le public à la lutte des classes et de pousser l’art à se réinvestir dans la politique. Elle se crée à Lyon pour développer la scène culturelle rouge et noire qui existe en France et ailleurs. Les spectacles seront accompagnés de tables de presse politiques et syndicales le plus souvent possible.
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| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Mer 12 Oct - 13:36 | |
| michel ragon ...
la mémoire des vaincus ... suis dedans et cé juste trèstrèstrès bien.... éd. poche | |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: ... Dim 2 Juil - 11:50 | |
| Les fils de la nuit, souvenirs de la guerre d’Espagne (juillet1936-février 1939), Antoine Gimenez et les Giménologues, coédition L’Insomniaque & Les Giménologues, Montreuil-Marseille, 2006.
Que sait-on du vécu réel des combattants révolutionnaires dans l’Espagne de 1936 ? Pas grand chose ! Trop souvent des textes, récits ou analyses nous ont laissé sur notre faim en décrivant un quotidien sublimé, héroïque ou misérable, trop souvent voilé par le «politiquement correct» nécessaire à toutes les idéologies, même anarchiste, pour se maintenir malgré leurs résultats. Ainsi l’idéologie officielle anarcho-syndicaliste, celle de la C.N.T./F.A.I, a pendant longtemps justifié les erreurs de ses dirigeants (Garcia Oliver, Federica Montseny, etc.). De son côté, le morcellement de la diaspora des anarcho-syndicalistes espagnols n’a pas aidé à voir clair dans les enjeux de 36. Les problèmes de personnes ou les rivalités internes des tendances puis les scissions de la CNT n’ont pas facilité un regard véritablement critique et objectif sur la période révolutionnaire dans l’Espagne de 36. La nécessité de justifier toute la validité de l’engagement personnel, de glorifier le volontariat des brigades internationales, de magnifier le souvenir sans toujours tenir compte des tours et détours de l’histoire, de jeter un regard positif sur un projet pourtant vaincu ont occulté ou permis d’interpréter trop souvent romantiquement ce que fut réellement pour la majorité des combattants volontaires la révolution et la guerre d’Espagne.
Avec «Les fils de la nuit», la scène s’élargit. Ici pas de discours rédempteur, nulle idéalisation, l’insurrection, la révolution connaissent leurs propres limites et mieux, le livre les avoue, le narrateur les constate sans en exclure aucune. Non pas pour céder à l’auto commisération, mais peut-être pour déborder l’image héroïque installée en creux dans la représentation de chaque insurrection, celle du militant enthousiaste et irréprochable, dévoué à une cause admirable, ancêtre d’un Che Guevara ou d’un Marcos qui exprimerait la révolte d’une génération tout en créant une série de mythes modernes exemplaires. Ce livre ne se contente pas de cette solution de facilité, au contraire il l’expulse par la matière même de son témoignage. Antonio Gimenez (1910-1982), d’origine italienne, a combattu dans la colonne Durruti avec le Groupe International. Son témoignage sans fard nous restitue de juillet 1936 à février 1939 toute la difficulté de cet énorme bouleversement social qui tente de se maintenir et de s’affirmer au sein des collectivités locales ou dans les organisations de combattants, tout en s’opposant aux franquistes, aux communistes ou à ses propres hésitations. Gimenez ne nous cache ni les insuffisances ni les masques sanglants de cette révolution. Des exécutions sommaires par des «spécialistes» anarchistes de l’épuration dans les villages libérés aux compromissions de la C.N.T. avec le gouvernement de Largo Caballero et de Negrìn et Prieto, Gimenez décrit la désagrégation de la révolution sous la poussée éradicatrice du gouvernement central de Madrid, de la Généralité de Barcelone et des aléas de la guerre en cours. Cela nous le savions. Il existe en effet beaucoup de témoignages et de documents sur l’action des communistes contre les anarchistes ou même sur les collectivisations des terres en Aragon et en Catalogne[1]. On sait l’impact que les décisions de la CNT-FAI ont eu dans la légalisation des collectivisations, légalisation qui vida de sa substance vivante le processus révolutionnaire en cours. Gimenez nous décrit l’organisation des villages agraires, la participation des brigades de volontaires aux travaux des collectivités paysannes et l’extraordinaire sens de la solidarité qui se développait alors entre villageois ou paysans. L’apport du témoignage de Antonio Gimenez, s’il tient à son extraordinaire liberté de ton envers la CNT et la réalité de la guerre, nous montre toute la densité du vécu d’un combattant anarchiste. Il en restitue la vraie saveur de la dimension individuelle en dehors de tout discours plaqué. Il sait restituer les horreurs de la guerre sur le front. Et fait important, il n’oublie pas de parler de la présence des miliciennes dont l’historiographie officielle a trop souvent nié l’importance considérable[2] et omis de mentionner le courage comme la passion amoureuse qui les unissaient à leurs compagnons y compris sur le front d’Aragon. Antonio Gimenez rend un superbe hommage, non seulement comme amoureux mais en tant que révolutionnaire, à ces miliciennes engagées volontaires dans le groupe international et à ces femmes espagnoles rencontrées dans les circonstances de la guerre, pendant toutes ses années de lutte. Amoureux, complice, toujours ému et respectueux, il nous donne la preuve que la vie et la lutte passent toujours par le désir et la passion. Et qu’il est vain de dissocier les objectifs du désir dés lors qu’ils sont librement acceptés par chaque partenaire. L’insurrection anarchiste encourageait l’émancipation des femmes, souhaitait l’égalité de fait entre les sexes, sollicitait l’autonomie individuelle, une vie sexuelle assumée, le libre choix de son compagnon ou de sa compagne, la fin des rites matrimoniaux, des alliances arrangées. Gimenez nous montre que ce ne furent pas seulement des mots dans l’Espagne de 36. Les femmes prennent, dans le témoignage de Gimenez leur vraie place, celle qui leur revenait de droit, qu’elles ont conquis par leur courage et leurs volontés, celle de combattantes à part entière, de compagnes libres. Il montre bien comment les mentalités des hommes comme des femmes se sont métamorphosées en quelques années de lutte dans des régions comme l’Aragon pourtant très dépendantes de la tradition et de l’église. Il faut citer également ses descriptions du courage des volontaires internationaux. Leur abnégation face aux difficultés, au manque d’armes et au peu de moyens des colonnes anarchistes. Quotidien de misère des combattants, volonté et pragmatisme, fatigue et hasard, chance ou malchance, Gimenez nous montre tout l’arbitraire d’une situation qui s’avère le contraire du romantisme révolutionnaire. Mais ce commentaire déjà exceptionnel par sa liberté de ton, doit beaucoup au travail de notes et de vérification des sources de ceux qui sont à l’origine de sa publication : les Giménologues. Alors que le témoignage de Gimenez fait 210 pages, les notes (remarquables et passionnantes) en font 250. Les recoupements effectués à des fins d’authentification (accompagnées de nombreuses photos) ainsi que le travail critique et historique sont tout à fait remarquables et je crois d’une ampleur inégalée dans un travail historique (militant et collectif) si ce n’est par le non moins fameux «Maitron» d’ailleurs utilisé à de nombreuses reprises. Citons pour exemple les diverses hypothèses compilées sur la mort de Durruti, l’enquête biographique sur Ruano. Mais il faut surtout féliciter les Giménologues d’avoir réussi à identifier dans la plupart des cas, les hommes et les femmes que l’histoire du mouvement libertaire a souvent ignoré, ceux et celles qui sont morts anonymement pour défendre un idéal auquel ils s’étaient identifiés. Citons Mimosa, Lorenzo Giua, Carlo Scolari sans oublier tous les autres cités au fil de la narration de Gimenez. La famille Valero Labarta qui accueillit Gimenez pendant la guerre mérite à elle seule un hommage appuyé. Dans les annexes, les listes des tués à la bataille de Perdiguera, des miliciens et des combattants du group international division Durruti, des membres du groupe «Libertà o Morte» collaborent aussi de cet hommage général non seulement à un homme comme Gimenez mais à tous ceux et celles qui furent ses compagnons et compagnes et qu’il nous fait regretter de ne pas avoir connu.
Un travail d’édition superbe à lire impérativement complété par le site http://www.plusloin.org/gimenez/
Le livre est diffusé au Québec par La Sociale (asociale(a)colba.net) et disponible à la librairie L’INSOUMISE, 2033 St Laurent Montréal. Tel: 313-3489. |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: ... Sam 7 Oct - 12:07 | |
| Pour une anthropologie anarchiste est maintenant disponible en Europe.
Pour une anthropologie anarchiste David Graeber Lux Éditeur, Montréal, 2006 16 euros
L'anarchisme, en tant que philosophie politique, est en plein essor. De fondement de l'organisation dans le mouvement altermondialiste qu'ils étaient, les principes anarchistes traditionnels -- autonomie, association volontaire, autogestion, entraide, démocratie directe -- en sont venus à jouer ce rôle dans des mouvements radicaux de toutes sortes dans le monde entier. Les anarchistes interrogent souvent les anthropologues sur leurs idées quant aux diverses façons d'organiser la société sur des bases plus égalitaires, moins aliénantes. Les anthropologues, terrifiés à l'idée de se voir accusés de romantismes, n'ont pour seule réponse leur silence. Et s'il en était autrement?
Demandez le à votre librairie de quartier !
Le livre est également disponible en ligne, sur le site web de la Librairie du Québec à Paris http://www.librairieduquebec.fr/lettres/news13/anthropologie.php?logo=no
[ plus d'informations sur http://www.luxediteur.com ] |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: .... Dim 8 Oct - 17:14 | |
| « Dans ce monde aseptisé, il y a encore des artistes et des libres penseurs qui se battent sur le front des idées et qui stimulent notre réflexion. »
Les éditions homnisphères vous invitent à découvrir DOMINATIONS de Bruce Clarke
L’Histoire n’est qu’une série de dominations orchestrées par une minorité au détriment d’une vaste majorité. A chaque étape, à chaque période, un alibi, une justification, avec une profusion de textes et d’images, de discours officiels pour présenter cette nouvelle domination comme annonciatrice d’un « ordre nouveau » relevant lui- même d’un « ordre naturel ». L’ordre naturel de Dieu. Aujourd’hui, les puissances naturelles se dénomment « les forces du marché » : des forces qui, selon la doxa officielle et médiatique, seraient toutes puissantes.
Le racisme, les théories au sujet de la supériorité des « races », les doutes sur l’humanité de certains peuples ont été la justification et l’alibi de l’esclavage pendant des siècles. Des « mystifications fondatrices », pour ainsi dire. Aujourd’hui, la mondialisation libérale a également besoin de mystifications pour cacher l’évidence de sa réalité : elle est une machine à broyer, à casser les rêves et les aspirations, à standardiser les hommes et les transformer en pions d’un gigantesque jeu d’échec dont ils ne maîtrisent pas les règles. Une machine qui enracine les pays du Sud dans un sous-développement et une pauvreté chroniques.
Les mystifications modernes, déguisées en « évidences fondamentales », font appel à des images, à des médias, à des formes coercitives ou incitatives pour faire accepter l’inacceptable. Mais les dominations se construisent sur des bases multiples, avec leurs propres contradictions. Il n’y a pas de complot de la domination. Dans ces contradictions, dans les interstices, les fissures, il y a lieu et possibilité de s’interroger et d’agir : face aux vérités imposées, devons-nous rester bouche bée et constater notre impuissance ? Ou n’est-il pas plutôt de notre devoir d’essayer de désigner, décrypter, dénoncer la mystification sous toutes ses formes ? Pour mieux comprendre le passé, certes, mais également pour tenter de mieux comprendre notre présent, clé de notre avenir.
DOMINATIONS est le livre d’un artiste-peintre qui résulte de ces interrogations. Il est un questionnement en textes et en images. Il pose donc des questions, mais n’apporte pas de réponses. Le lecteur pourra s‘interroger : pourquoi ce texte dans cette image ? Ou cette image avec ce texte ? Que signifient ces décalages ? Que veut-on nous dire ? Ce sera alors à lui, ici, d’alimenter sa propre réflexion. De décrypter les impostures. De lutter contre la domination.
Bruce CLARKE est né en 1959 à Londres. Artiste engagé, notamment dans la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud et dans la mobilisation contre le génocide au Rwanda, il est basé à Paris depuis 1989. En tant que photographe, il a publié des reportages sur l'Afrique du Sud, la reconstruction du Rwanda, le retour des réfugiés libériens et la Palestine. Bruce CLARKE est l’auteur du projet en cours « Le Jardin de la Mémoire », une sculpture dédiée à la mémoire des victimes rwandaises composée d'un million de pierres portant chacune une marque ou un nom désignant un disparu. Son œuvre, résolument ancrée dans un courant de figuration critique, traite de l’écriture et de la transmission de l’histoire.
Préface de Olivier Sultan, Directeur du Musée des Arts Derniers Postface-Discussions avec Bruce Clarke sur la question de l’art et l’engagement
Sortie officielle le 28 septembre 2006 Collection Savoirs Autonomes / Format 14 X 19 cm / 224 pages 140 tableaux en couleur - Textes Français et Anglais ISBN : 2-915129-15-0 Prix : 20 euros
Des extraits de l’ouvrage sont en ligne sur www.homnispheres.com
Bruce CLARKE présentera et dédicacera son ouvrage le 28 septembre 2006 au Musée des Arts Derniers de 18h30 à 22h30 à l'occasion du vernissage de sa nouvelle exposition (Musée des Arts Derniers 105 rue Mademoiselle 75015 Paris Tél 01 44 49 95 70) -----------------------------------------
Editions Homnisphères 21 rue Mademoiselle 75015 Paris Tél : 01 46 63 66 57 / Fax 01 46 63 76 19 info(a)homnispheres.com |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: ... Sam 14 Oct - 11:45 | |
| A paraître en février 2007 aux éditions Acratie :
Socialisme ou Barbarie -Anthologie - 380 pages format 24 /16
Dans les années 70 l’intelligentsia redécouvre la “démocratie” et les “droits de l’homme” et se sent saisie d’une nouvelle mission : dénoncer le totalitarisme communiste. Alors, elle se reconnaît des précurseurs, entre autres Lefort, Lyotard Castoriadis... Le groupe S. ou B. s’est ainsi trouvé, des années après sa dissolution, nimbé d’une gloire et d’une légende aussi aveuglantes sur sa réalité que les ténèbres dans lesquels il avait été confiné de son vivant. Cette légende est mensongère. C’est pourquoi quelques anciens membres du groupe Socialisme ou Barbarie* ont décidé de réunir en un volume un certain nombre d’articles de la revue du même nom, donnant un aperçu des idées développées tout au long du parcours de cette revue. Entreprise d’autant plus utile que la plupart de ces textes sont pratiquement introuvables
* Ont participé aux choix des articles, à la rédaction de la préface ainsi qu’aux textes de présentation : Hélène Arnold, Daniel Blanchard, Enrique Escobar, Daniel Ferrand, Georges Petit, Jacques Signorelli.
Textes de Daniel Mothé, Claude Lefort, A. Véga, Castoriadis, J.F. Lyotard, Paul Romano, Hugo Bell, P. Brune, S. Chatel, Souyri, etc.
Pour aider à faire paraître ce livre vous pouvez souscrire dès maintenant et jusqu’au 31 décembre, au prix de 22 euros (port compris) (Le livre sera vendu 27 euros en librairie) Chèque à l’ordre d’Acratie Acratie - L’Essart 86310 - La Bussière
En ces temps où le capitalisme étend sur le monde une domination de plus en plus déshumanisante et destructrice au nom d’une prétendue fatalité économique, quand ce n’est pas d’une mission divine, il est urgent de se souvenir que “ ce sont les hommes qui font leur propre histoire ”, que l’état du monde résulte de leur action et non pas de forces économiques ou naturelles – et encore moins surnaturelles – sur lesquelles ils n’auraient aucune prise, et que seule leur action, encore et toujours, peut changer la situation dans un sens désirable. Ce principe n’a cessé d’inspirer le groupe Socialisme ou Barbarie tout au long de son parcours de 1949 à 1967, ainsi que chacun des quarante numéros de la revue du même nom qu’il a publiée. Convaincu de la nécessité de comprendre la réalité pour œuvrer à sa transformation, il a développé une critique radicale des sociétés modernes. Récusant l’alternative entre les deux blocs qui prévalait alors, il s’est efforcé au contraire de mettre en évidence l’unité profonde entre le capitalisme privé de l’Occident et les systèmes bureaucratiques des “Pays de l’Est”, sans toutefois, certes, aller jusqu’à prévoir leur descendance actuelle, mélange de nationalisme et de dérive mafieuse. Les révoltes ouvrières et antibureaucratiques, dans les pays de l’Est, en 1953 et 1956, ignorées ou calomniées ailleurs, ont été placées au centre de ses réflexions. Abandonnant progressivement les travers dogmatiques du marxisme, le groupe a donné une large place à des analyses concrètes – dues notamment à P. Romano et à D. Mothé – dévoilant ce que l’attitude des ouvriers, dans leur travail même, avait de créatif et de fondateur ; plusieurs élaborations théoriques d’un Castoriadis ou d’un Lefort partent de ces analyses. Plus généralement, c’est en s’inspirant des créations pratiques – revendications, formes d’organisation, modes de combat… – surgies dans les luttes sociales autonomes et particulièrement dans les crises révolutionnaires, que le groupe a élaboré une conception du socialisme fondée sur l’autogestion effective et généralisée, conception qui s’opposait en tous points à celle du stalinisme comme à celle de la social-démocratie. Et ce sont les mêmes idées qui ont guidé les interventions du groupe dans les mouvements politiques et sociaux de son époque. Quarante ans après, il serait absurde de vouloir plaquer ces idées telles quelles sur la réalité d’aujourd’hui, bien qu’elles restent, pour l’essentiel, valables et peuvent apporter une contribution éclairante aux débats et aux mouvements en cours aujourd’hui. L’histoire de ce groupe, ce qu’il a dévoilé et ce qu’il a manqué, son évolution théorique, ses tensions internes, et même ses erreurs, tout cela est source de réflexion et mérite d’être connu. Animés par cette conviction, quelques anciens membres du groupe Socialisme ou Barbarie* ont décidé de réunir en un volume un certain nombre d’articles, ou d’extraits d’articles, donnant un aperçu des idées développées tout au long du parcours de la revue et dans les différents domaines abordés. Entreprise qui est apparue d’autant plus utile que la plupart de ces textes sont pratiquement introuvables.
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Je désire recevoir dès sa parution, l’anthologie de Socialisme ou barbarie au prix de 22 euros (port compris) (40 euros pour deux exemplaires) Chèque à l’ordre d’Acratie (Acratie, l’Essart, 86310 La Bussière)
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| | | kamchatk Invité
| Sujet: .... Jeu 2 Nov - 12:59 | |
| Note de lecture 1000, histoire désordonnée du M.I.L. – André Cortade, éditions l’Échappée, Paris, 2005.
Qui se souvient du MIL, qui connaît le MIL au Québec, qui se rappelle de Salvador Puig Antich, d’Oriol Solé Sugranyes ? Très peu de personnes sans doute. Pourtant « le MIL de 1973 (Mouvement Ibérique de Libération, ou 1000) reprend l'expérience là où les révolutionnaires espagnols de mai 1937 l'avaient provisoirement laissée. Il agit essentiellement dans un triangle Barcelone-Perpignan-Toulouse. La vie du MIL est faite de réseaux, de brochures distribuées sous le manteau, d'expropriations de banques pour alimenter les caisses de grève, de passages clandestins de frontières… S'y ajoute une longue pratique de l'illégalité, devenue chez les Espagnols une seconde nature.
On a souvent réduit le MIL à une activité quasi terroriste, ou aux seules luttes de soutien à ses prisonniers menées à partir de 1973 – dont le plus connu est Salvador Puig Antich, garrotté à Barcelone en 1974. On ne s'est pas livré au moindre examen critique, ce à quoi cet ouvrage s'emploie en mettant en perspective des textes internes et externes, en fournissant une chronologie détaillée et une bibliographie complète.»
Ce livre propose une analyse collective du MIL, des conditions de sa constitution face au franquisme finissant, jusqu’aux rappels des nombreuses actions de soutien en France et en Espagne aux emprisonnés du MIL (GARI, OLLA).
Les analyses pertinentes de ce livre, la publication des textes de réflexion et d’orientation du MIL participent d’un devoir de mémoire par rapport à ces camarades révolutionnaires. Dans une période qui s’en soucie encore trop peu, leurs trajectoires ne sont pas montrées comme les bonnes conduites indiscutables mais comme une résistance exigeante dans un moment particulier et un courant subversif autonome qui, pour qui sait lire, «révèle les défauts et fournit les remèdes ». Le projet des camarades du MIL ne s’arrêtait pas à faire imploser le franquisme, il se situait dans une critique nettement plus vaste, avec au centre un changement complet de perspective sociale. Dorénavant, leur projet implique en écho, cette loyauté fondamentale qu’exige le projet révolutionnaire dans chaque époque et pour chaque révolutionnaire. Il définit l’éternel problème de la cohérence d’une activité historique, au Québec comme ailleurs. « L’expérience du MIL dans les années soixante dix apparaît au point de contact de deux idées- forces : renouer intelligemment avec la tradition anarchiste en appui et en incitation aux luttes les plus radicales, dépasser l’antifascisme, le syndicalisme et les positions désarmées du gauchisme pour aborder un projet révolutionnaire moderne. » Enfin, « on ignore surtout que le MIL représente l’expérience majeure du mouvement révolutionnaire dans l’Espagne des années 1970. »
André Cortade, est la signature collective de plusieurs libertaires intimement liés à l'aventure du MIL.
Le livre est diffusé au Québec par La Sociale (asociale(a)colba.net) et disponible à la librairie L’INSOUMISE, 2033 St Laurent Montréal. Tel: 313-3489. _______________________________________________ |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: .. Dim 11 Fév - 12:45 | |
| Cette étude, fondée sur une abondante documentation, se lit comme un roman qui passionnera aussi bien ceux qui connaissent déjà l’histoire de Sacco et Vanzetti que ceux qui cherchent à en savoir plus sur l’Amérique de la prohibition et l’Europe des années folles.
1921 : aux Etats-Unis, deux militants anarchistes italiens sont accusés de meurtre et condamnés. Pendant sept ans, ils ne cesseront de clamer leur innocence. Ils ne réussiront lamais à obtenir la révision de leur procès, malgré l’insuffisance et la manipulation des preuves retenues contre eux et l’immense mouvement de solidarité internationale. En 1927, la peine de mort est confirmée et ils sont exécutés. Le monde entier en est bouleversé. L’historien Ronald Creagh n’a pas cherché ici à démontrer l’innocence ou la culpabilité des accusés. il a voulu reconstituer pour la première fois, en s’inspirant de sources inédites, l’univers dans lequel vivaient Sacco et Vanzetti à l’ère des « terroristes au coeur pur ». Il retrace leur itinéraire personnel et les rapports entre leur mouvement et les formations politiques européennes qui, à leur tour, allaient être profondément atteintes par l’« affaire ». Ce qui n’était qu’un simple procès est ainsi devenu un enjeu qui détermina des alliances, des clivages, mais aussi un véritable mythe qui a influencé durablement les comportements de part et d’autre de l’Atlantique. Ce combat héroïque de deux personnes contre une institution, en quête d’argent et de pouvoir, qui allait devenir le FBI, donne à cette histoire une pertinence qui vaut pour notre époque où le destin de la planète est décidé dans l’ombre par des organisations et des réseaux impitoyables.
Ronald Creagh, professeur émérite de l’université Paul-Valéry de Montpellier et membre du comité de rédaction de différentes revues anglaises et américaines, telles que Utopian Studies, est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment Laboratoires de l’utopie - Les communautés libertaires aux Etats-Unis ; Nos cousins d’Amérique - Histoire des Français aux Etats-Unis ; L’imagination dérobée.
Ce livre a été édité en 2004 par les Editions de Paris : l’Atelier de création libertaire en a repris le stock et le diffuse à partir de janvier 2007. Des remises spéciales sont possibles en cas d’achat en nombre.
259 pages
cahier photos de 12 pages
prix de vente public : 15,00 EUR
ISBN : 2-84621-049-7 (ISBN Editions de Paris) | |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Dim 11 Mar - 15:42 | |
| Le premier volume de la collection Dissidences était consacré au thème de la révolution, de la lutte armée et du terrorisme.
La collection Dissidences, qui fait suite à la revue (créée en 1998) du même nom, Dissidences (Bulletin de Liaison des Etudes sur les Mouvements Révolutionnaires), a pour objectif de concourir à une approche dépassionnée et scientifique des mouvements révolutionnaires sous toutes leurs formes, politiques, artistiques, sociales, etc. Chaque volume s'organise donc autour d'un dossier thématique visant à l'exploration d'une partie de ce champ d'étude.
Nous proposons ici une exploration de la personnalité de Daniel Guérin. Celui-ci illustre la figure d'un militant révolutionnaire en mouvement(s). Pendant plus d'un demi-siècle, il fui engagé dans de nombreuses causes. Syndicaliste et socialiste SFIO, « pivertiste » et trotskyste, antifasciste, militant de la cause homosexuelle, anticolonialiste et antiraciste, libertaire, il fut aussi un historien reconnu de la Révolution française. Révolutionnaire en permanence, il illustre par sa vie, son parcours et ses œuvres, une figure de la radicalité sans faille en politique. Dans la synthèse du marxisme et de l'anarchisme, Guérin chercha à dépasser les antagonismes politiques et à faire évoluer les clivages au sein du mouvement révolutionnaire.
Les contributions de ce volume explorent quelques unes des dimensions de ce personnage hors pair, par des spécialistes d'envergure internationale.
19,50 euros 216 pages ISBN : 978-2-296-02319-2 | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Sam 5 Mai - 16:55 | |
| A paraître aux éditions Lux en mai 2007 http://luxediteur.com ] Pour Chomsky le libertaire, l’homme doit se libérer « des fléaux de l’exploitation, économique et politique, et de l’esclavage social » en cherchant des solutions non dans le parlementarisme ou la conquête et l’exercice du pouvoir d’État mais dans la reconstruction de la vie économique des peuples, à partir de la base, et des expériences des simples citoyens. Une analyse éclairante pour qui cherche à comprendre les défis de l'action sociale, aujourd'hui, au Québec et ailleurs dans le monde.
Noam Chomsky, De l’espoir en l’avenir. Entretiens sur l’anarchisme et le socialisme, Montréal : Lux Éditeur, 2007, 84 pages. ISBN 978-2-92249-442-6 8,95$
En Europe Consultez le site des Éditions Agone http://atheles.org/agone/contrefeux/delespoirenlavenir/
[ Au Canada http://luxediteur.com/lux/instinctdeliberte/delespoirenlavenir/ ] | |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Jeu 10 Mai - 20:52 | |
| Textes choisis et présentés par l’Association contre le nucléaire et son monde « Vingt ans après Tchernobyl, les nucléaristes du monde entier veulent relancer le développement de l’industrie nucléaire. En France, l’État a engagé un budget de recherche sur les réacteurs de quatrième génération, tout en nous embarquant dans la construction de réacteurs E.P.R. de la troisième génération. Le premier modèle de ce dernier type de réacteur – également destiné à l’exportation – est actuellement en chantier à Flamanville (Normandie). À cela s’ajoutent la construction d’ITER à Cadarache, le transfert plus ou moins occulte de technologies nucléaires et la prolifération actuelle de l’armement atomique. C’est dans ce contexte inquiétant que nous avons souhaité fournir quelques éléments susceptibles d’éclairer ceux qui veulent encore s’opposer concrètement à la politique du fait accompli menée par l’État en matière de nucléaire. Les lignes qui suivent n’ont pas la prétention de faire le bilan théorique de plusieurs décennies de lutte. Il s’agit simplement de présenter des textes et extraits de textes qui, malgré leur caractère éclectique, ont tous la particularité de témoigner d’une résistance à la nucléarisation du monde. En dépit de sa faiblesse, le mouvement d’alors s’est trouvé confronté à des problèmes qui ne manqueront pas de se poser à nouveau si l’opposition au nucléaire renaît de ses cendres ».
Sommaire - Manifeste du 6 décembre 1975 - Les mythes décisifs – Aux écœurés de Malville - Plogoff occupé - Un récit de lutte de Chooz - Plate-forme du comité « Irradiés de tous les pays unissons-nous ! » - Commentaires sur les luttes contre le stockage des déchets nucléaires en France - Chronique de la résistance des populations opposées au projet de cimetière nucléaire souterrain en France - Du mensonge radioactif et de ses préposés - Autres textes
224 pages 15 euros ISBN 10 : 2-9527780-1-9 ISBN 13 : 978-2-9527780-1-5 Éditions La Lenteur • 127, rue Amelot, 75011 Paris Diffusion Court-Circuit Association contre le nucléaire et son monde acnm(a)no-log.fr | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Mer 16 Mai - 13:25 | |
| Une série exceptionnelle d’entretiens avec Noam Chomsky, Michael Albert, Jean Bricmont, Normand Baillargeon. Du lundi 14 mai au vendredi 18 mai 2007 http://www.la-bas.org
Noam Chomsky est sans doute l’intellectuel contemporain le plus célèbre au monde et le moins connu en France. On l’entendra sur France Inter pour la première fois dans une série d’entretiens exceptionnels avec Daniel Mermet et Giv Anquetil.
La propagande dans les sociétés démocratiques, le terrorisme dans le monde, la politique extérieure des Etats-Unis, le mouvement altermondialiste, sont quelques-uns des thèmes abordés, ainsi que les limites de la liberté d’expression en France et aux Etats-Unis. D’autres chercheurs comme Normand Baillargeon à Montréal, Jean Bricmont à Bruxelles, ou Michael Albert à Cap Cod, tous proches de l’esprit de Chomsky, apportent leur contribution. A l’heure où les turbulences électorales suscitent espérances, débats et remises en causes, cette série exceptionnelle d’entretiens veut « faire entendre une autre manière de voir » au moment où la course au profit l’emporte sur la vie, celle des hommes et celle de leur planète.
Parus chez Lux Éditeur:
Noam Chomsky: De l'espoir en l'avenir http://luxediteur.com/lux/instinctdeliberte/delespoirenlavenir/Instinct de liberté http://luxediteur.com/lux/instinctdeliberte/anarchismeetsocialisme/Un monde complètement surréel http://luxediteur.com/lux/instinctdeliberte/unmondecompletementsurreel/
Jean Bricmont: L'impérialisme humanitaire http://luxediteur.com/lux/futurproche/limperialismehumanitaire/
Normand Baillargeon: L'Ordre moins le pouvoir http://luxediteur.com/lux/instinctdeliberte/lordremoinslepouvoir/ Petit cours d'autodéfense intellectuelle http://luxediteur.com/lux/instinctdeliberte/petitcoursdautodefenseintellectuelle/ Éducation et liberté http://luxediteur.com/lux/instinctdeliberte/educationetliberte/
Lux Éditeur propose des outils de réflexion qui permettent à ses lecteurs d’interroger le monde dans lequel ils vivent, de ramener à la mémoire l’histoire comme la pensée dominante voudrait nous la faire oublier, d’explorer des formes de pensées politiques qui permettent d’imaginer et de proposer des alternatives au système dans lequel nous vivons. À travers la collection "Instinct de liberté", Lux Éditeur propose au lectorat francophone des ouvrages susceptibles d'approfondir la réflexion quant à l'avènement d'une société nouvelle, sensible aux principes libertaires. En plus de faire connaître des classiques, Lux Éditeur soutient les auteurs anarchistes contemporains, avec, par exemple, Francis Dupuis-Déri, David Graeber, Norman Nawrocki et Normand Baillargeon.
Distribution/Diffusion Europe: DNM/CEDIF: (tél. 01 43 54 49 02 . fax : 01 43 54 39 15). Amérique du Nord: Socadis/Flammarion-Québec:
Infos: Lux Éditeur – C.P. 129 Succ. de Lorimier – Montréal (Qc) H2H 1V0 lf.gaudet(a)luxediteur.com – http://www.luxediteur.com | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Sam 26 Mai - 14:01 | |
| http://www.theatre-action.be/publi/pg001.htm | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Dim 8 Juil - 12:28 | |
| Gaetano Manfredonia est, comme chacun sait, l’un des historiens les plus féconds de l’anarchisme. L’Atelier de Création Libertaire à Lyon vient de publier : “Anarchisme et changement social. Insurectionnalisme - syndicalisme - éducationnisme-réalisateur”, Atelier de création libertaire, Lyon, 2007. 363 p. ISBN : 978-2-35104-017-1.
Cet ouvrage dépasse l’historiographie habituelle, purement descriptive, ainsi que les classifications traditionnelles, pour offrir une typologie originale, dont il espère qu’elle clarifiera et renouvellera les analyses habituelles, mais aussi l’histoire des idées.
Son excellente connaissance des sources, parfois nouvelles, son souci d’exactitude qui lui permet de saisir les nuances comme les évolutions des différents penseurs et courants, font de ce travail un ouvrage de qualité, auquel on ne peut que souhaiter une grande diffusion.
Pour plus d’information, voir: <http://ateliber.lautre.net/article.php3?id_article=537>.
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| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Mer 9 Avr - 15:54 | |
| Vient de paraître : Sexe, genre et domination masculine Régis Dauxois
Pouvons-nous penser en termes de « féminité » et de « masculinité » pour expliquer les comportements, les attitudes des hommes et des femmes ? Dans chaque société s'élabore une mise en scène de la différence des sexes. Ces dispositifs se structurent dans les relations interpersonnelles comme sur le plan social. Ils vont se traduire par l'existence d'un ensemble de normes, de rôles attendus et prescrits, de stéréotypes, de représentations, de mythes et de croyances. Dans cette trame, rien n'est cependant symétrique ou basé sur la « complémentarité ». L'utilisation du concept de genre ne se réduit pas à l'observation de « rôles de sexe », mais il implique une dimension explicative, pour mettre en évidence la manifestation d'une construction sociale, articulée et ancrée dans des relations de pouvoir, une hiérarchisation des positions sociales, avec son cortège de privilèges, de violences, d'inégalités des droits, de discriminations, de pathologisation des homosexualités. Travailler le concept de genre, c'est s'interroger sur la genèse et les mécanismes culturels et politiques de production et d'auto-reproduction de l'androcentrisme, du patriarcat, de la domination masculine.
En vente à PUBLICO 145 rue Amelot 75011 Paris
Description du livre Livre broché 110 pages 14,817 cm x 20,99 cm 16 euros
Vente par correspondance : rajouter 10% pour les frais de port | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Sam 6 Sep - 11:52 | |
| "Anarchisme, nation, identité, culture - Régionalisme, nationalisme et anarcho-indépendantisme", de Karim Landais paraîtra en octobre 2008 chez Orphéo Editions, 184 pages, au prix de 8 euros, frais de port compris.
« Un projet de longue haleine, commencé il y a près d'un an et demi, destiné à flétrir les notions d'identité et de culture comme valeurs politiques positives. Dans ce véritable ouvrage de presque 200 pages, l'auteur dénonce le phénomène multiculturaliste, qui transcende les clivages politiques et tente d'investir les courants les plus radicaux. » (Présentation du livre écrite par Karim Landais pour son site Internet)
Préface
Ce texte a déjà été publié en 2006, un an après la disparition de Karim Landais en juin 2005. Il était alors inclus dans deux gros volumes rassemblant presque tous les écrits de Karim. Cette anthologie (Passions militantes et rigueur historienne) étant désormais presque épuisée, nous avons choisi de republier, dans un ouvrage au format plus maniable, ce texte qui n'a pas pris une ride.
En effet, les questions liées à la « culture », à « l'identité », à la « nation », au multiculturalisme, à l' « Europe des régions » (ou des « nations ») sont plus que jamais au c¦ur des débats politiques en France, comme en témoignent, à des niveaux différents, la création du mouvement des Indigènes de la République et du CRAN en 2005 ; les « émeutes » de Novembre 2005 ; les discours patriotards de Royale et Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007 ; les multiples façons dont la droite et la gauche françaises instrumentalisent l'histoire de la France ; la désignation d'un ministre de « l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire » (ou « de la Rafle, de la Honte et du Drapeau », comme le dit justement le Réseau Education sans frontières) ; les contraintes de plus en plus fortes qui pèsent sur les travailleurs migrants, qu'ils soient ou non en « situation régulière » ; les débats sur le hijab et la place de l'islam dans un pays aux « racines chrétiennes » ; la nomination de personnalités « issues de la diversité » (en clair de personnes d'origine africaine et nord-africaine ») à des responsabilités gouvernementales, sans compter l'incapacité de la gauche et de l'extrême gauche à mobiliser, ne serait-ce que leurs électeurs, sur une base internationaliste, ou mieux anationale, lors des élections et référendums européens, et à mobiliser dans la rue contre la présence et les interventions des troupes françaises en dehors de l'Hexagone.
Ce petit livre, écrit par un jeune homme qui voulait devenir historien et avait une haute idée de cette discipline, défend un point de vue partisan, anarchiste (1), sans pour autant être un pamphlet idéologique. Il est solidement argumenté et fourmille de références utiles pour celui ou celle qui voudrait approfondir les questions ici abordées. Même si Karim prend pour cible un courant peu connu, celui de l' « anarcho-indépendantisme (2) », et plus largement les anarchistes qui soutiennent les mouvements « régionalistes » ou indépendantistes, cet ouvrage est porté par une réflexion plus globale sur les liens réels ou imaginaires entre région, culture, nation et Etat ; les spécificités du nationalisme de gauche et les dangers du multiculturalisme.
On peut ne pas être d'accord avec telle ou telle formulation, hypothèse ou idée de l'auteur (je ne crois pas, par exemple, que l'Union européenne puisse être assimilée à une structure « d'inspiration néo-totalitaire » ou « corporatiste » comme l'affirmait Karim), mais on doit lui reconnaître un souci de rigueur, une clarté d'exposition, un sens de la nuance, qualités rares chez un auteur « révolutionnaire » et surtout une incitation à réfléchir par soi-même. Que demander d'autre à un bon livre ?
(1). Karim Landais était engagé dans un processus d'évolution politique qui nous empêche de rattacher sa pensée à tel ou tel courant « labellisé » de l'anarchisme et de lui coller ainsi une étiquette indélébile. Rien ne nous permet de deviner quels auraient été, aujourd'hui, en 2008 ses choix politiques. Ce qui, en fin de compte, est plutôt positif et devrait inciter le lecteur à s'intéresser surtout au contenu de son livre et aux questions qu'il pose.
(2). Comme le précise Karim : « par le terme d'anarcho-indépendantisme, nous entendons désigner toutes les positions tendant à accorder une importance accrue au problème national dans la rhétorique anarchiste et à proposer son règlement par le mariage de l'idée d'indépendance nationale et de celle de société libertaire ».
Yves Coleman 3/09/2008
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Pour toute correspondance ou commande écrire à : Guy Landais La Bastide des capucins 84 240 Cabrières d'Aigues Ou yvescoleman(a)wanadoo.fr
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*** Table des matières
Préface
Introduction : de l'essence de l'anarchie
Mise au point : de quelques concepts nécessaires à la polémique
Théorie de la misère ou misère de la théorie ? - La stérilité, maladie sénile de l'anarchisme - Conception et repolitisation, remèdes à la maladie sénile de l'anarchisme
Du flou et du moins flou de quelques définitions : culture, nation, ethnie, nationalisme
À propos d'une éventuelle tradition anarchiste
De la tradition marxiste (Luxembourg, Lénine, Bauer et Renner)
...À la tradition anarchiste
De l'anticolonialisme - Les anarchistes et le colonialisme - Du colonialisme dans l'Hexagone
Eclaircissements : de la nation française et de quelques autres.. 78
Emergence de la nation française
Passé et présent du régionalisme : Bretagne, Corse, Pays basque
De la nature des identités régionales
Propositions : analyse et mise en évidence des contradictions de l'anarcho-indépendantisme
De quelques contradictions ambiguës - La revendication linguistique, miroir d'un projet de société - Eloge du « naturel » et ébauche d'une justice historique - La culture, valeur politique - Dangers du multiculturalisme et du communautarisme
Présages d'une funeste évolution - L' « Europe des régions » : le régionalisme dans le vent - Un mouvement à la dérive - Anarcho-indépendantisme et national-anarchiste - Anarcho-indépendantisme et nationalisme | |
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