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| textes / chansons / images | |
| | Auteur | Message |
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buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: textes / chansons / images Sam 23 Juil - 12:49 | |
| Gli aggiornamenti del mese di Luglio sul sito di Mondodisotto: www.mondodisotto.it
Ieri e ogii,la resistenza per immagini: http://www.mondodisotto.it/fotoalbum/index.html
Canzoni di lotta: storia musicale del movimento operaio.Una raccolta di canti e ballate popolari da scaricare liberamente:http://www.mondodisotto.it/cantidilotta/index.html
Le carte del regime,assassini e tagliagole al servizio del capitale: http://www.mondodisotto.it/cartedelregime/index.html | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 30 Juil - 12:34 | |
| Le premier numéro spécial d’« Infos et analyses libertaires », bimestriel de la Coordination des Groupes Anarchistes, vient de paraître. Ce numéro traite exclusivement de l’Anarchisme : fédéralisme et démocratie directe, les idées reçues, le communisme libertaire et les précurseurs de l’Anarchie.
Le journal est en vente auprès des groupes et liaisons de la CGA ou sur abonnement.
Extrait de l'édito :
Si, comme vous pourrez le constater dans les articles qui suivent, ce numéro spécial d'Infos traite particulièrement d'Anarchisme, c'est parce qu'il nous apparaît indispensable, nous militants de la Coordination des Groupes Anarchistes, de réaffirmer sans cesse nos idées et nos valeurs, la teneur de notre projet social, les motivations de nos actes politiques et militants. Les derniers événements politiques nationaux, hideuses mascarades démocratiques, nous confortent plus que jamais dans cette voie d'émancipation sociale que constitue l'Anarchisme. A observer notre société, il est aisé de constater l'incroyable décalage existant entre les gens, le peuple, et leurs élus toujours plus méprisants et sourds à leurs exigences. Si l.attitude des élus a cessé de nous surprendre, c'est le manque de réaction d'une population dans l'incapacité d'exprimer collectivement des projets pour son devenir qui nous interpelle fortement. Nous pensons que notre société, pour durer, ne pourra pas faire l'économie d'une remise en question profonde de son fonctionnement. Et cette remise en question, nous la souhaitons globale (...)
Pour tout contact, renseignement : www.c-g-a.org | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 30 Juil - 13:07 | |
| Le Coquelicot est une revue libertaire toulousaine bimestrielle.
** Sommaire ÇA M'ÉNERVE L'infâme est l'avenir de l'homme LYCÉE PAPILLON Un beau voyage PAROLES DE LYCÉENNE De l'usine à l'école PEAU DE CHAGRIN travail pour la vie ou travail marchandise EUROPE SOCIALE Se réapproprier l'économique et le social EUROPE DÉMOCRATIQUE nous n'avons pas voté à gauche FOUET CATALAN Emeute à Perpignan, la police court toujours TENORS DES BAREAUX Choisissez votre prison idéale MAITRE D'HOTEL L'hotel Bauen autogéré VA DE RETRO... Ne dénonsons pas tranchons LIBER...TERRE Elle s'est glissée...
** Edito L'infâme est l'avenir de l'homme
C'est un principe universel. Un loi incontournable de la physique: la nature a horreur du vide. Quand l'amour, l'intelligence, la générosité (la liberté, l'égalité et la fraternité ?) bref le souci amical et désinterressé du bien être de son voisin et du bonheur de sa voisine s'est fait la malle, faut pas s'étonner de voir la peur, la méchanceté et la connerie occuper tout l'espace laissé vacant entre les oreilles. ça rentre d'autant plus vite que, si ça prend autant de place, c'est moins lourd à porter... Et concentré, ça remplit le nombril, ce nouvel Eldorado à conquérir... Je ne sais pas trop comment le machin s'est mis en panne, ni qui l'a mis en panne (et la place manque ici pour tenter l'analyse), mais j'en suis sûr d'avoir vu ce monde cesser de rêver et se recroqueviller sur sa paranoïa. Je suis sûr aussi que ça a commencé bien avant Ben Laden et Bush, qui n'ont fait qu'élargir un cercle déjà bien vicieux, en rentabilisant à leur profit un fond de commerce déjà solide. Je cite ces deux-là par paresse, et parce qu'ils font les choses en grand mais, que nos élites nationales se rassurent, on a les mêmes à la maison... Tout ça pour dire que, malgré mes sentiments pour les victimes, je ne me sens pas obliger de me déclarer londonnien aujourd'hui, pas plus qu'américain ou espagnol hier, ce qui est le premier pas vers ce monde en noir et blanc, où nous sommes sommés de cesser de penser pour commencer à croire. Cette société de la paranoïa mondialisée, à laquelle les "élites" se sont ralliées avec soulagement ; ce monde dans lequel il n'y a plus d'autre effort à faire que de choisir son camp. Je ne sais pas de quoi est fait un terroriste qui fait de sa vie une arme de destruction massive. Je crains que la réponse ne soit à chercher ni dans la politique ni dans la religion (ce qui, soi dit en passant, rend vain toute guerre contre le "terrorisme") mais dans ce monde sans rêves auxquels veulent nous condamner ceux qui fournissent la ceinture esplosive et ne la porteront jamais, et leurs alter egos de l'axe du bien.
Ravachefolle
Courriel : lecoquelicot(a)abri.org site : lecoquelicot.abri.org
Le Coquelicot BP 74078 31029 Toulouse Cedex 4 | |
| | | caserio Langue pendue
Nombre de messages : 181 lieux interlopes : galères Date d'inscription : 29/01/2005
| Sujet: . Dim 31 Juil - 11:47 | |
| Coordination des groupes anarchistes. Ordre sécuritaire et inégalités sociales 105 x 170 mm - ISBN : 2-84405-219-3 - Réf.EF134
Présentation éditoriale :
"Ce livre est issu d’une démarche militante collective, l’implication de ses auteurs dans les luttes sociales leur a permis de mener une réflexion critique sur le phénomène sécuritaire.
Comment les gestionnaires du pouvoir, quelle que soit leur couleur politique, ont peu à peu créé le cadre idéologique, adminintratif et judiciaire leur permettant de réaffrimer, à chaque échéance électorale leurs soi-disant préoccupations « sociales » tout en préparant et en légitimant les offensives du système capitaliste… Comment ils testent sur des populations « marginales », toujours plus isolées et précarisées, les outils policiers et judiciaires qui, demain, pourront être utilisés contre bien d’autres… À toutes ces questions, des militants anarchistes proposent des éléments d’analyse et de réponse, pour refuser le monde qu’ils nous préparent."
J.-J. Gandini, préfacier :
"Loi sur la sécurité quotidienne du 15 novembre 2001, loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003, loi dite « Perben II » portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité du 9 mars 2004, l’embellie véhiculée par la loi sur la présomption d’innocence du 15 juin 2000 aura été de courte durée. Le droit à la sécurité devient un droit fondamental qui prend le pas sur la liberté et sous-tend une société de contrôle. Il s’agit là d’une véritable mutation qui nous concerne tous.
C’est à une analyse radicalement critique, très fouillée et très documentée, de cette idéologie sécuritaire imprimant une vision policière de la société ainsi placée « sous influence », que se livrent les auteurs de cet ouvrage collectif, membres du groupe anarchiste ’Un autre futur’ à Montpellier". Extrait de la préface de Jean-Jacques Gandini. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Dim 25 Sep - 16:40 | |
| Ai forzati, agli irregolari, ai disertori del fronte occidentale
"Non ti accorgi che ogni generazione è in attesa di un cataclisma spaventoso; che sente salire la tempesta, e che ogni borghese si affretta ad assicurarsi contro la morte vicina, dovesse pure far perire, per ciò, tutti quelli che gli sono cari? A che servono i discorsi da maestro di scuola a della gente per tre quarti annegata?".
Ernest Courderoy, Giorni d'esilio
Non ci sono più illusioni.
Le bombe di Londra hanno dimostrato una cosa sola: il terrore che i governi e i capitalisti occidentali hanno sparso in ogni angolo del mondo sta tornando indietro. Le terribili esplosioni londinesi hanno portato in Europa un pezzo di Baghdad, di Kabul, di Jenin. L'odio e la disperazione non sono più confinati nelle sperdute, esotiche periferie, ma irrompono da dietro le quinte, nel bel mezzo della messa in scena democratica. La logica del fine che giustifica i mezzi (portare la pace in Iraq attraverso un genocidio) ha prodotto il suo contraccolpo. Se con il pretesto di destituire Saddam Hussein si sono massacrati un milione e mezzo di iracheni, si vorrà forse eccepire qualcosa a chi ha fatto saltare in aria 54 londinesi con il fine di fermare la politica assassina di Blair? Se è accettabile uccidere indiscriminatamente per il petrolio e per il dominio, perché non dovrebbe essere accettabile uccidere indiscriminatamente per liberare la propria terra da un'oppressione straniera? Cos'hanno da rimproverare i professionisti del terrore a questi ben più piccoli portatori di morte? L'evento eccezionale di Londra è una realtà quotidiana a Gerusalemme o a Bassora. Quello che questi vampiri di ogni coscienza ci stanno dicendo, in fondo, è che un morto occidentale vale più di mille arabi morti. Chi fa la morale a chi? Ah già. i valori occidentali. Quelli li abbiamo visti ad Abu Ghraib, a Falluja, a Guantanamo.
Non ci sono più illusioni.
Non avendo voluto o saputo dissociarsi praticamente dai propri governi guerrafondai, le popolazioni occidentali si stanno esponendo a sanguinose rappresaglie. La guerra è anche qui - questo non è più uno slogan antimilitarista. È una verità fredda come un cadavere. Ci dicono che il prossimo obiettivo potrebbe essere una città italiana. Sì, potrebbe essere. Evidentemente sanno bene quali sono le responsabilità del governo italiano nei massacri in Iraq, così come sanno che a rischiare di saltare in aria anche qui sarà la gente qualsiasi. «Non cambieranno mai il nostro modo di vivere», ha dichiarato Blair dopo le bombe del 7 luglio. Per poi aggiungere a metà agosto: «Non accetteremo tutte queste insensatezze sui bombardamenti in qualche modo collegati con ciò che gli inglesi stanno facendo in Iraq o in Afghanistan, o col supporto a Israele, o col supporto all'America, o tutto il resto. Sono insensatezze e così dobbiamo trattarle». Tutti gli oppositori alla guerra sono avvertiti.
Non ci sono più illusioni.
Purtroppo, come aveva preteso Blair, nemmeno le odiose bombe londinesi hanno cambiato il modo di vivere. Al contrario, un'ondata di razzismo si è scatenata contro gli immigrati in generale e gli arabi in particolare, con decine di negozi bruciati e diversi ragazzi linciati. Il brasiliano Jean Charles de Menezes, freddato in metropolitana dalla polizia perché sospettato di essere un attentatore, è stato semplicemente registrato nel freddo computo delle perdite della "lotta al terrorismo". Sull'altro fronte: perquisite librerie di pacifisti musulmani, libri contro la guerra sequestrati in quanto "anti-occidentali", sedi di associazioni culturali chiuse, stilati elenchi di giornalisti sospetti. Proprio come dopo l'11 settembre, le leggi più liberticide contro gli immigrati e contro i dissidenti sono state approvate con la consueta copertura dei mass media. L'Italia, al rimorchio.
Non ci sono più illusioni.
Il cosiddetto «pacchetto Pisanu», cioè il decreto legge 27 luglio 2005 n. 144, diventato poi legge a tutti gli effetti, contiene le «Misure urgenti per il contrasto del terrorismo internazionale». Esso introduce, attraverso l'articolo 270 sixies, la seguente definizione di terrorismo: «Sono considerate con finalità di terrorismo le condotte che, per la loro natura o contesto, possono arrecare grave danno a un paese o a un'organizzazione internazionale e sono compiute allo scopo di intimidire la popolazione o costringere i poteri pubblici o un'organizzazione internazionale a compiere o astenersi dal compiere un qualsiasi atto o destabilizzare o distruggere le strutture politiche fondamentali, costituzionali, economiche e sociali di un paese o di un'organizzazione internazionale». Non è forse terrorismo, allora, intimidire la popolazione irachena con i bombardamenti, le torture e gli squadroni della morte? Viceversa, non è proprio per costringere i "poteri pubblici" a compiere o astenersi dal compiere un qualche atto che vengono in genere organizzati manifestazioni e scioperi (ad esempio per pretendere il ritiro delle truppe dall'Iraq)? Mentre si occulta il terrorismo dello Stato e delle multinazionali, si definisce terrorista ogni forma di dissenso reale, ogni tentativo di destabilizzare un assetto politico, economico e sociale assassino.
Non ci sono più illusioni.
È evidente quali sono i nemici individuati da questa nuova legge. Ogni immigrato è considerato un terrorista potenziale. Se collaborerà con la polizia nella "lotta al terrorismo" potrà ottenere il permesso o la carta di soggiorno, altrimenti, sulla base di semplici sospetti, potrà essere immediatamente espulso, anche se in possesso dei documenti in regola. Secondo una logica premiale che dal carcere si è estesa all'intera società, l'ultimatum rivolto agli immigrati è netto: o delatori da utilizzare o criminali da espellere. Ma il resto vale per chiunque metta in discussione la presente organizzazione sociale. Per identificare qualcuno sospettato di "terrorismo" è ora possibile attuare il prelievo coattivo dei capelli e della saliva, ovviamente «nel rispetto della dignità personale del soggetto» (articolo 10), mentre viene quasi raddoppiata la pena per il semplice possesso di un passaporto falso (da 1 a 4 anni, aumentabile di un terzo o della metà se lo si fabbrica da sé o lo si detiene non per uso personale). È consentito l'arresto, anche fuori dei casi di flagranza, di chi vìola la sorveglianza speciale, l'obbligo o il divieto di soggiorno, per cui è prevista una pena che va da 1 a 5 anni (art. 14). Sulla base di semplici sospetti, poi, possono essere sequestrati soldi, negozi, beni. Inoltre, il fermo di polizia è portato da 12 a 24 ore (modificando così una legge promulgata dopo l'assassinio in questura dell'anarchico Pinelli). Mentre viene allungato fino a 5 anni il periodo di archiviazione del traffico telefonico e telematico di chiunque (con un aumento dei soldi stanziati per le intercettazioni telefoniche e ambientali, in un paese che a tal scopo spende, in percentuale, più degli stessi Stati Uniti), sarà d'ora in poi necessario esibire un documento d'identità per utilizzare internet in qualsiasi negozio o locale pubblico - insomma, una schedatura di massa. È resa ufficiale la pratica dell'infiltrazione da parte degli ufficiali di polizia giudiziaria, i cui poteri sono pressoché illimitati. Sono affidati compiti di polizia all'esercito e persino alle guardie giurate. Ecco alcune delle misure introdotte dalla destra e che la sinistra perbene ha subito approvato e definito ragionevoli (quando non addirittura considerato troppo limitate). Appena votate, nella sola Lombardia, in un giorno, sono stati espulsi 52 immigrati. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Dim 25 Sep - 16:40 | |
| Non ci sono più illusioni.
Le dichiarazioni di Pisanu sui centri di permanenza temporanea - cioè i lager in cui vengono rinchiusi gli immigrati privi di documenti - quale strumento nella lotta contro il "terrorismo" sono emblematiche, così come i suoi riferimenti a chi "fomenta" le rivolte e le evasioni. Lo straniero nemico si confonde con il nemico interno, il "barbaro" con il rivoluzionario, entrambi minacce che la civiltà deve soffocare. La decisione di inasprire le pene (fino a 2 anni) e la proposta di consentire l'arresto di chi indossa il burqa, lo chador o il "casco protettivo" non vanno forse in tal senso? Chi scende in piazza deciso a non indietreggiare davanti alle eventuali cariche della polizia e lo Straniero senza volto si confondono in un'unica isteria securitaria, in un'unica dichiarazione di guerra.
È insensato - un'insensatezza che è follia, una follia che è crimine - sostenere che le bombe di Madrid e di Londra siano state una risposta ai massacri compiuti in Medio Oriente dalle truppe occidentali, mentre è sensato raccontare che chi vuole compiere un attentato se ne vada in giro con il burqa (tanto per non dare nell'occhio) o senza documenti (tanto per passare tranquillamente i controlli). È evidente a chiunque non abbia la stessa sensatezza di un capo di Stato o di un ministro degli interni, che non c'è protezione poliziesca possibile contro chi, gonfio d'odio e di disperazione, è disposto a compiere il gesto militare più semplice: colpire nel mucchio. Contro chi non teme di farsi saltare in aria - diventando così "martire", cioè testimone - non c'è dispositivo o apparato che tenga. Tutte queste misure poliziesche servono solo a mostrare i muscoli e, soprattutto, a giustificare un maggiore controllo sociale e a reprimere qualsiasi pensiero o comportamento difforme: una società blindata non ammette critiche. La barbarie, tuttavia, non viene da un Altrove terrifico e incomprensibile, ma sgorga dalla più tecnologica delle civiltà. Non c'è riparo contro l'unico nemico che non vogliamo guardare in faccia: il nostro modo di vivere.
Che il dolore si trasformi in coscienza, che la coscienza diventi rifiuto ostinato di continuare così. Perché così si muore.
Non ci sono più illusioni.
Uomini di Stato, con il sorriso affilato e il vestito impeccabile, inviano soldati a bombardare, dall'alto dei loro aerei high tech, una popolazione intera, massacrando uomini, donne e bambini, provocando centinaia di migliaia di morti. Qualche giovane - gli esseri umani, questa variabile non prevista dagli staff dell'esercito e delle multinazionali - si fa esplodere per vendicare i propri cari o il futuro che non ha avuto. Al riparo dei loro gorilla e dei loro giornali, i nostri uomini di Stato spiegano a una platea di civilizzati impauriti che i kamikaze sono dei fanatici e dei vigliacchi. Proprio così: vigliacco non è chi gioca con la vita di milioni di persone standosene al sicuro, bensì chi è disposto a dare e a darsi la morte piuttosto che vivere (o sapere che altri vivono) tra il filo spinato e le macerie. Questa scena riassume da sola una delle più grossolane menzogne che i Ministeri della Propaganda e della Paura abbiano mai avuto la sfrontatezza di raccontare. Una menzogna che descrive assai bene, come uno spietato atto di accusa, lo sfacelo attuale delle coscienze, lo scarto spaventoso fra l'orrore che ci circonda e le conseguenze che sappiamo trarne.
Non ci sono più illusioni.
Per milioni di dannati della Terra, spinti fin sotto la soglia della sopravvivenza dai disastri della merce, il kamikaze è diventato una figura del riscatto. Ecco cos'è riuscito a fare questo mondo divorato dal cancro del dominio e del denaro.
Ma la violenza indiscriminata verso gli occidentali è anche il segno della sconfitta delle lotte per l'emancipazione sociale, il fallimento della solidarietà pratica tra gli sfruttati del pianeta contro i propri comuni sfruttatori. Alla possibilità della violenza rivoluzionaria - contro gli oppressori e mai contro gli oppressi - si sta sostituendo la violenza più cieca, la furia che non distingue fra governanti e governati, fra ministri e pendolari della metropolitana. Si tratta, a ben guardare, della più grottesca e terribile parodia delle lotte che, dall'Iran al Nicaragua, dall'Italia agli Stati Uniti passando per il Sudafrica, hanno scosso l'ordine della guerra e dello sfruttamento negli anni Settanta.
Le bombe di Londra non ci parlano solo di padroni orientali (sceicchi, speculatori finanziari, grossi proprietari) che muovono pedine sacrificali sullo scacchiere di una guerra per difendere il loro potere e il loro petrolio. Ci parlano anche e soprattutto di poveri che, isolati nella loro sete di riscatto, abbandonati dai loro fratelli d'Occidente, vedono in ogni bianco un imperialista. Di poveri che, alla ricerca di una redenzione che spesso ha ben poco di religioso, trovano nell'Islam combattente una comunità con cui identificarsi. Di poveri a cui si aggiungono - lo si è visto di recente - altri attentatori un po' più benestanti, nati e cresciuti in Occidente, ma legati per religione e cultura a terre e genti martoriate dalla guerra. Solo esperienze di rivolta comune ridaranno alla parola fratellanza il suo senso più autentico. Esperienze che matureranno fra le stesse macerie da cui nascono i kamikaze, trasfigurando in una lotta radicalmente diversa quella disperata disposizione al conflitto. Lì ci attende la coscienza di un'umanità per tre quarti annegata. È tardi ormai per le lezioni di educazione civica.
Non ci sono più illusioni.
Le garanzie democratiche sono una foglia di fico squarciata.
La "guerra al terrorismo" è la forma più adeguata di uno scontro mondiale per la spartizione del potere e delle ultime risorse energetiche che mobilita e militarizza l'intera società. Il "terrorista" è ovunque, dentro come fuori dei confini: può essere l'immigrato, il dissidente oppure uno "Stato canaglia" con la "sua" popolazione. Il Nemico non ha una forma precisa proprio perché è il Male assoluto. Per questo la guerra è totale, e i mezzi quelli dell'annientamento. «L'annientamento diventa quindi del tutto astratto e assoluto. Non si rivolge più contro un nemico, ma è ormai al servizio solo di una presunta affermazione oggettiva dei valori più alti - per i quali, notoriamente, nessun prezzo è troppo alto» (Carl Schmitt, Teoria del partigiano). Il collaboratore di ieri (Saddam Hussein, Bin Laden.) diventa il terrorista di oggi.
Questo è il contesto in cui si inseriscono le nuove misure repressive contro il "nemico interno": un nemico senza documenti, senza volto, o con il casco protettivo.
Non ci sono più illusioni.
La democrazia rivela il suo reale funzionamento se osservata su scala planetaria. Si scoprirà allora una minoranza di "cittadini liberi" attorniati da una massa di schiavi costretti ai lavori forzati. L'antica città greca è oggi il mondo intero: solo che il cibo è inquinato, la polizia è ovunque e la libera piazza (l'agorà) da nessuna parte. In tal senso, la democrazia israeliana è sempre più un avamposto di quello che sta diventando la società in cui viviamo. Una società sotto assedio, con l'esercito all'entrata dei cinema e dei ristoranti. Una società che disumanizzando gli stranieri ha disumanizzato se stessa. Una società in preda alla psicosi degli attentati - contraccolpo dell'occupazione militare, dei rastrellamenti, delle deportazioni, dei massacri -, incapace di mettere in discussione il proprio modo di vivere. Una società in cui il decreto legge d'emergenza è il modo stesso di governare. Una società in cui la possibilità dell'annientamento totale dell'Altro viene discussa da eleganti presentatori televisivi. Una società in cui il riferimento alla distruzione nucleare è ormai una semplice metafora giornalistica.
Non ci sono più illusioni.
Qualche giorno fa, in un quartiere popolare di Torino, un ignoto cittadino ha sparato, dalla finestra del proprio appartamento, un colpo in testa a un ragazzo africano. La carabina era ad aria compressa, ma il ragazzo ha rischiato di morire. Una volta dimesso dall'ospedale, Alì è stato espulso. Nonostante non avesse droga, per la stampa era un "pusher". La polizia ha rafforzato i controlli ai danni degli immigrati. Un comitato di cittadini ha cominciato una raccolta di firme per pretendere il pugno di ferro contro la microcriminalità. Neanche un'innocua, generica, democratica parola di condanna dello sparo. Gerusalemme si avvicina.
Non ci sono più illusioni.
Un uragano, ed è già guerra civile. Mentre New Orleans è sommersa dall'acqua e dal fango, con centinaia di morti e una popolazione che ha perso tutto, il governo sospende l'invio dei soccorsi, affidando subito dopo ai militari appena rientrati dall'Iraq la gestione dell'ordine pubblico: «Chi saccheggia i supermercati sarà giustiziato sul posto».
Non ci sono più illusioni.
Il ritiro delle truppe dall'Iraq e la chiusura dei lager per immigrati senza documenti sono il minimo indispensabile che le nostre lotte devono strappare. La solidarietà pratica contro la repressione è ormai, se vuole essere conseguente, una critica dei fondamenti stessi dello Stato e del capitale. Oggi non si può parlare di guerra senza parlare di espulsioni o di carcere, e viceversa. "Fomentare" rivolte ed evasioni dai CPT è un compito di cui la realtà si fa carico molto più generosamente dei rivoluzionari. Organizzare l'autodifesa contro la sbirraglia, imparare il coraggio, passare all'attacco, cambiare insieme la propria vita - ecco, al di là delle etichette, delle sigle, dei gruppi, della retorica, la sola fratellanza concreta, la più bella sfida scagliata contro quel «formicaio di uomini soli» che ancora chiamiamo società.
Mentre l'umanità si trascina tra il più vuoto "benessere" e la più cruda miseria, mentre i civilizzati annaspano tra cataclismi che hanno ben poco di naturale, rinchiusi nelle loro trappole di cemento armato, l'antico sogno di mettere tutto in comune, di liberare l'esperienza del mondo e dei propri simili dalla mediazione del potere e del denaro, diventa la sola promessa di felicità, la sola concreta speranza di redenzione.
settembre 2005
alcuni nemici interni
(Chi fosse interessato può richiedere copie di questo testo, stampato in formato A3 fronte-retro, al seguente indirizzo: "Adesso"- C.P. 45, 38068 Rovereto (TN)). | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 8 Oct - 14:28 | |
| Emma Goldman e' una nota anarchica americana di inizio secolo, che in questo suo scritto ci descrive con lucidita' un momento importante della storia Americana: la decisione di partecipare al primo Conflitto Mondiale e le conseguenze sociali che cio' ha portato. In particolare il mutarsi del significato stesso di cittadinanza e l'inizio delle deportazioni ed esilii di massa, pratica del tutto inusuale del nuovo continente. Ho voluto tradurre questo articolo perche' nonstante e' stato scritto intorno al 1920 mi sembra terribilmente attuale.Ormai gli immigrati non siamo piu' noi e la nostra memoria ci fa scordare troppo in fretta, non siamo piu' in grado di capire cosa vuol dire essere "illegale".
Una Donna senza una nazione di Emma Goldman
IL TITOLO DI QUESTO ARTICOLO NON E' DEL TUTTO ESATTO, perche' io non sono una donna senza una nazione. Ufficialmente sono una "suddita di sua maesta' la Regina d'Inghilterra", ma in un senso piu' profondo, spirituale, sono una donna senza nazione. Cerchero' di spiegarmi in questo articolo. L'avere una nazione implica, prima di tutto, possedere la garanzia di una certa sicurezza, avere un posto che si puo' chiamare proprio e da cui non si puo' essere alienato. Questo e' il significato essenziale dell'idea di nazione, cittadinanza. Senza di questo diventano solo delle prese in giro.
Prima della Guerra Mondiale la cittadinanza conteneva tali diritti e garanzie. Tranne in qualche paese europeo arretrato, i cittadini nativi o naturalizzati avevano la certezza di avere un posto sul globo che potevano chiamare casa, che era il loro paese. Nessuno poteva deprivare il cittadino del suo diritto innato di stare in quel dato paese. Aveva comunque il diritto di visitare altri paesi e comunque godere della protezione della sua cittadinanza.
La Guerra ha completamente cambiato questa situazione. Insieme alla perdita di innumerevole vite umane anche il diritto fondamentale di essere e esistere in un posto con un certo grado di sicurezza e' stato distrutto, cio' e' avvenuto tramite un'incredibile usurpazione da parte dell'autorita'. Ogni governo adesso si arroga il diritto di determinare quali persone possono vivere all'interno dei suoi confini, con il risultato che migliaia di persone, anzi centinaia di migliaia, vegono letteralmente espatriate. Costretti a lasciare il paese in cui vivevano in quel momento, vengono costretti a vagabondare per il mondo, il loro destino messo alla merce' di qualche burocrate a cui viene assegnato l'autorita' di decidere se si ha il permesso di entrare nel "suo" paese. Un vasto numero di uomini, donne e anche bambini, sono stati costretti dalla Guerra in questa terribile situazione. Cacciati di posto in posto, spostati di qua e di la' nella ricerca di un luogo in cui gli e' permesso respirare, non sono mai sicuri che non arrivera' l'ordine di spostarsi e di andare di nuovo da un'altra parte, dove un medesimo destino gli aspetta. Veri e propri Ebrei Girovaghi, questi sfortunati, vittime di una strana perversione della ragione umana che osa dubitare del diritto di una persone ad esistere.
Da ogni paese "civilizzato" gli uomini e le donne possono essere espulsi e deportati in qualsiasi momento che alla polizia e al governo gli fa comodo. Non sono solo gli stranieri che sono virtualmente spinti fuori dalla faccia della terra. Dalla Guerra Mondiale i cittadini sono anche soggetti allo stesso trattamento. Il concetto di cittadinanza e' fallito e ha perduto tutto il suo significato essenziale, e tutte le sue garanzie. Adesso il cittadino "nativo" non e' piu' sicuro nel "suo paese" che un cittadino adottato. La deprivazione della cittadinanza, l'esilio e la deportazione sono pratiche adottate da ogni governo; sono divenuti pratiche legali e metodi accettati. Adesso queste procedure sono cosi' comuni che nessuno si indigna piu', nessuno porta avanti parole di protesta. Ma, per quanto l'hanno "legalizzato", privare la cittadinanza e l'espatrio sono tra le azioni disumane piu' crudeli e primitive.
La Guerra esige un prezzo terribile in vite umane, persone rimaste menomate e storpie, innumerevole cuori in frantumi e case distrutte, ma cio' che fa ancora piu' paura e' l'effetto che quell'olocausto ha provocato nei superstiti. Ha de-umanizzato e brutalizzato l'umanita', ha iniettato il veleno dell'odio nei nostri cuori, ha risvegliato gli istinti peggiori dell'uomo, ha reso la vita quasi insignificante e la liberta' e la sicurezza sono valori di cui si tiene poco conto. L'intolleranza e la reazione sono rampanti, e il loro spirito distruttivo in nessun posto cio' e' piu' evidente che nel crescente dispotismo dell'autorita' ufficiale e nel suo atteggiamento autocratico verso qualsiasi forma di critica e di opposizione. Un'ondata di dittatura politica sta attraversando l'Europa, con i suoi mali inevitabili di arbitrarieta' irresponsabile e repressiva. I diritti fondamentali vengono violati, concetti etici vitali vengono disprezzati e respinti. Le nostre cose piu' care, i valori culturali che abbiamo impiegato secoli a sviluppare e costruire, vengono distrutte. La forza bruta e' divenuta l'unico arbitro in campo e il verdetto viene accettato con un silenzio assente e servile, spesso, anche, con approvazione.
Fino al 1917 gli Stati Uniti d'America erano riusciti, fortunatamente, a tenersi fuori dalla follia micidiale che stava devastando il Vecchio Mondo. L'idea della guerra non era molto popolare, l'opinione pubblica americana aveva sentimenti unanimi nel non mischiarsi nel imbroglio Europeo. Poi improvvisamente l'intera situazione si e' ribaltata: una nazione sostenitore della pace dal giorno alla notte e' stata trasformata in uno stato marziale in preda ad una furia omicida. Uno studio su questo strano fenomeno sarebbe indubbiamente un utile contributo per poter comprendere la psicologia collettiva, ma cio' non e' inerente a questa discussione. Cio' ci deve solo servire per ricordare che dopo aver eletto Woodrow Wilson Presidente perche' "li aveva tenuti lontani dalla guerra", il popolo americano fu in qualche modo persuaso a prendere parte alla guerra in Europa. La decisione del Presidente, che il Congresso anti-guerra non accetto' ben volentieri, ebbe l'effetto di cambiare l'intera psicologia degli Stati Uniti d'America. Da paese tranquillo e pacifico divenne una terra infiammata dallo sciovinismo, inondato dall'intolleranza e un bigottismo persecutorio sopraffo' le persone. La linfa vitale di questo sospettarsi a vicenda, dell'odio e della coercizione si dilago' da nord a sud, da est a ovest, mettendo l'uomo contro l'uomo, il fratello contro il fratello. Nelle camere della legislatura il nuovo spirito militarista si manifesto' tramite l'approvazione di leggi draconiane nonostante le contestazioni e le critiche.
La sanguinosa lotta europea per conquistarsi territori e mercati fu proclamata una crociata in nome della liberta' e della democrazia, arruolamenti forzati venivano proclamati a gran voce come "la migliore espressione del libero cittadino". L'orgia della Guerra mise sotto i riflettori una psicosi a scala nazionale che non si era mai stata vista in America fino a quel momento. Messa al confronto, la temporanea aberrazione, in seguito alla morte violenta del presidente McKinley nel 1901, era solo una folata leggera. In quella occasione, come si puo' ricordare, Il governo federale fece approvare in tutta fretta una legge che rese fuori legge tutto cio' che dava il minimo accenno di essere anti-conformista. Mi sto riferendo alla nota legge anti-anarchica che per la prima volta nella storia degli Stati Uniti si introdusse la deportazione da parte dello stato. Persone sospettate di avere idee anarchiche, che non avevano fiducia nel governo rappresentativo non potevano entrare in America, la terra della liberta'; o se erano gia' nel paese potevano avere un foglio di via per un periodo di tre anni. In virtu' di questa legge persone come Tolstoy e Kropotkin non avrebbero ottenuto il permesso per visitare gli Stati Uniti, o deportati se trovati all'interno dei suoi confini.
Questa legge, comunque, figlia di un breve momento di panico collettivo, rimase una lettera morta ed inutilizzata. La psicosi portata con la guerra fece rivivere questa legge anti-anarchica allargandolo a chiunque era una persona non grata al potere reggente, inizio' una caccia nazionale agli "indesiderabili". Centinaia di uomini e donne venivano raggruppati dalle strade, nei posti di lavoro, arrestati e deportati senza un processo. Spesso venivano deportati per il loro aspetto da straniero o perche' portavano uno scialle o un fazzoletto rosso. | |
| | | buenaventura Langue pendue
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| Sujet: . Sam 8 Oct - 14:28 | |
| Dopo aver attraversato l'Europa, il ciclone della guerra prese sempre piu' piede anche in America. Il movimento per rendere il mondo un posto sicuro per la democrazia e la liberta', saldamente appoggiato dalla intelligentzia dei liberali e dal pulpito della stampa, fece degli Stati Uniti d'America il posto piu' pericoloso al mondo per un democratico e libertario. Un regno di terrore governava il paese, migliaia di giovani furono costretti nell'esercito e nella marina, chiunque veniva visto in abiti civili veniva considerato uno "scansafatiche" (soprattutto dalle signore alla moda che pavoneggiavano lungo le strade portando cosi' il loro contributo al concetto di "Umanita'"). Chiunque osava alzare la voce, per cercare di arginare questa marea maniacale e guerrafondaia, veniva insultato, maltrattato, considerato come un nemico, un anarchico ed un pericolo pubblico. Le prigioni venivano riempite di uomini e donne prima di deportarli. Molte di queste persone vivevano li' da molti anni pacificamente seguendo le loro vocazioni; altri avevano trascorso la maggior parte della loro vita in America. Ma la durata del soggiorno e i mestieri utili che svolgevano non facevano nessuna differenza. Il grande Governo degli Stati Uniti arrivo' anche a dei sotterfugi nel deprivare i cittadini naturalizzati della loro cittadinanza, in modo da poterli deportare come "stranieri indesiderabili".
Gli storici nel futuro si domanderanno e interrogarono su quello strano fenomeno di psicologia Americana durante la guerra: mentre l'Europa subi' la sua peggiore reazione come conseguenza della Guerra, gli Stati Uniti (mantenendo il suo spirito di "arrivare primi") arrivo' al proprio zenit reazionario ancor prima di entrare in guerra. Senza preavviso rinnego' apertamente e senza vergogna tutte le sue tradizioni, usi e costumi rivoluzionari e introdusse le peggior abitudini del Vecchio Continente. Senza troppe esitazioni si trapiantarono in America i metodi autocratici che erano il frutto di secoli di sviluppo in Europa. Si inizio' con l'espatrio, l'esilio e la deportazione noncurante di qualsiasi principio di uguaglianza e umanita'.
Si puo' essere certi, che quei intellettuali pacifisti che prepararono cosi' solennemente l'America alla guerra, insistettero anche che la sommaria abrogazione dei doveri e delle liberta' costituzionali era una misura temporanea resa necessaria dalla situazione vigente, e tutta la legislazione di guerra sarebbe stata abolita dal momento che il mondo sarebbe diventato un posto sicuro per la democrazia. Da allora sono passati piu' di dieci anni e invano leggo i giornali e le riviste americane per almeno un accenno al ritorno alla normalita' che era stato promesso. E' piu' facile creare leggi piuttosto che abolirle, e le leggi oppressive sono particolarmente note per la loro longevita'.
L'America con la sua abituale avventatezza ha superato la preparazione dell'ormai esausto Vecchio Continente. La grande democrazia di Thomas Jefferson, la terra di Paine edi Emerson, la ribelle contro Stato e Chiesa adesso e' diventata persecutrice di qualsiasi cambiamento sociale. Il campione storico dei principi rivoluzionari di "Nessuna tassa senza rappresentanza" obbliga il suo popolo a combattere una guerra che e' stata intrapresa senza il loro consenso! Il rifugio dei Garibaldi, dei Kossuths e Schurzes si esercita nella deportazione degli eretici. L'America, le quali funzioni iniziavano sempre con una preghiera a Nazzareno che disse "Tu non ucciderai", ha imprigionato e torturato uomini che a loro volta avevano avuto scrupoli per l'essere umano, ha dato la caccia a coloro che proclamavano "pace e amore in terra". Una volta paradiso per i perseguitati e gli oppressi delle altre terre, gli Stati Uniti ha da allora chiuso le porte in faccia a coloro che fuggivano dai tiranni.Un Golgota del ventesimo secolo per i Sacco e Vanzetti "stranieri", per i nativi "indesiderabili", per i Mooney, i Billing che li costringe al silenzio seppellendoli vivi nelle prigioni. Glorifica i loro Lindberghs ma maledicono i loro padri pensatori. Crocifigge la risolutezza e espatria le opinioni.
Culturalmente la pratica della deportazione pone l'America parecchio al di sotto il livello Europeo. Infatti c'e' molta meno liberta' di pensiero in America rispetto al Vecchio Continente, pochi sono i paesi cosi' pericolosi per uomini e le donne di indipendenza e idealismo. Nessun offesa e' piu' atroce di quella di avere degli atteggiamente non convenzionali; ogni crimine puo' essere perdonato tranne quello di avere un opinione diversa. L'eretico e' un anatema, l'iconoclasta il peggior colpevole. Per questi non c'e' posto nella Grande America. In un modo singolare questo paese raccoglie dentro di se', da una parte l'iniziativa imprenditoriale ed autonomia economica, dall'altra un tabu' quasi assoluto per quanto riguardo la liberta' etica e l'espressione culturale. Morali e comportamenti sono dettati da censure draconiane e guai a chi esce dal sentiero gia' battuto. Nel far passare la regola della deportazione come legge fondamentale, l'America si e' mostrata totalmente reazionaria, ha innalzato barriere formidabili contro il proprio progresso e sviluppo culturale. In ultima analisi questa linea di condotta e' un mezzo per deprivare il popolo dei suoi valori piu' raffinati e le aspirazioni piu' alte. I piu' colpiti da tutto cio' sono i lavoratori, gli operai, in quanto la natura stessa della loro classe sociale e' stata creata apposta per soddisfare le esigenze degli industriali; quindi deportare i loro portavoce, smembrare i sindacati e' il metodo adottato per assoggettare la classe operaia sempre di piu' ai padroni.
Sfortunatamente sono i lavoratori stessi il baluardo reazionario. Nessun lavoratore (neanche quelli che fanno i lavori piu' duri) in qualsiasi altro paese e' cosi' intellettualmente sottosviluppato come quelli dell'Associazione Americana dei Lavoratori. L'orizzonte dei loro leader e' tristemente limitato, e questa miopia e' sicuramente infantile. Il loro ruolo nella Guerra Mondiale era abbastanza pietoso e servile tramite il modo di superarsi l'un l'altro come propagandatori del commercio che si basa sul massacro della guerra. Hanno messo in atto le misure piu' reazionarie, troppo sciocchi per comprendere che tali misure sarebbero rimaste come arma nelle mani dei padroni dopo il conflitto. Non hanno imparato nulla dalle esperienze passate e hanno dimenticato la lezione delle Sherman laws, che furono approvate dopo le lotte dei lavoratori per controllare il credito degli industriali ma inseguito fu ribaltata e usata per indebolire ed evirare le organizzazioni degli operai. Come prevedibile le leggi marziali "temporanee", promosse dall'Associazione Americana dei Lavoratori, adesso vengono usate dagli industriali contro gli operai.
Fu Fridjof Nansen, un famoso esploratore, uno dei primi a capire gli effetti su larga scala che la psicosi della Guerra avrebbe portato, soprattutto in ambito di espatri. Introdusse un passaporto speciale (che porta il suo nome) che fu pensato per garantire una sicurezza minima ai rifugiati che crescevano sempre piu' di numero. La Societa' delle Nazioni, dopo il grande lavoro di Nansen nell'organizzare milioni di senza tetto e orfani durante la guerra, approvarono il suo progetto del passaporto Nansen. Pochi paesi riconobbero la sua validita', e in nessun caso la sua validita' garantiva alla persona di non essere deportato esiliata. Il fatto che hanno dovuto creare un simile passaporto sta ad indicare il caos che ci fu nel dopo guerra negli sviluppi che riguardano il concetto di cittadinanza.
Non dobbiamo pensare che queste persone sono soprattutto rifugiati politici, nel esercito degli esiliati un numero significativo era completamente a-politico, uomini e donne la quale rapcita' territoriale del proprio paese e la "Pace" di Versailles li ha deprivati del loro paese. Migliaia di persone si trovarono senza documenti validi, e di conseguenza non gli era permesso di stare in nessun luogo. Una giovane donna di mia conoscenza, per esempio, una persona che non si e' mai interessata ad attivita' sociali o politiche, in questo preciso momento vaga in questo nostro mondo cristiano senza il diritto di fare di qualsiasi paese casa sua, senza una terra madre o adottivo, costantemente alla merce' della polizia di frontiera. Anche se e' nata in Germania non gli viene riconosciuta la cittadinanza perche' suo padre (adesso morto) di nascita era austriaco. L'Austria, d'altro canto, non la riconosce perche' il luogo di nascita del padre, dopo i trattati di Pace di Versailles e' diventata parte della Romania. In fine, la Romania, declina dal considerare questa giovane donna come una cittadina sulle basi del fatto che non e' nativa, non parla la lingua e non ha parenti nel paese. Questa sfortunata donna e' letteralmente senza patria, con nessun diritto di vivere in qualsiasi parte del globo terrestre, salva solo grazie alla momentanea tolleranza dei poliziotti di frontiera.
Ancora piu' disastroso e' la folla dei rifugiati politici ed espatriati che vivono nel terrore di essere deportati, che fin troppo spesso significa condannare a morte queste persone nel farli ritornare nei loro paesi dove vige un sistema politico dittatoriale. Recentemente ho conosciuto un signore che fu arrestato nel posto dove soggiornava e volevano deportarlo al suo paese d'origine che era l'Italia. Se questo fosse successo sarebbe significato tortura e morte certa. Sono famigliare con parecchi casi del genere, dove a rifugiati politici non gli fu permesso di rimanere nel paese dove avevano cercato rifugio e deportati in Spagna, Ungheria, Romania, Bulgaria dove la loro vita veniva messo a rischio. Il braccio reazionario riesce ad arrivare ovunque. Anche in Polonia ultimamente e' capitato di deportare rifugiati politici russi nella loro terra madre dove c'era la Tcheka a riceverli. Era solo grazie ad interventi tempestivi di amici influenti all'estero che uomini, donne e le loro famiglie furono salvate da morte certa. Le dittature Europee arrivarono anche oltre oceano negli Stati Uniti e nel Sud America; ripetutamente politici di discendenza spagnola o italiana venivano deportati al loro paese nativo come atto di "cortesia" ai potere amici.
Questi non sono casi eccezionali, un gran numero di rifugiati si trovano in una situazione simile, per non parlare delle migliaia di persone non politicizzate, denaturalizzati, espatriati e derubati della propria dimora. In Turchia e Francia, per citare solo due paesi, in questo momento ci sono mezzo milione di persone che si trovano in queste condizioni, vittime della Guerra mondiale, del Fascismo, del Bolscevismo, dei cambiamenti territoriali del dopo guerra e della nuova mania di esiliare e deportare le persone. La maggior parte sono tollerati momentaneamente e sono sempre soggette all'ordine di spostarsi da qualche parte. In numeri minori, ma sparsi per tutta l'Europa e nel mondo, soprattutto in Belgio, Olanda, Germania e in altri paesi del sud Europa.
Non c'e' nulla di piu' tragico di essere gettati alla merce' di questo mondo cristiano, lo so per esperienza personale cosa significa essere sradicati dal proprio ambienta dove si e' vissuti per tutta una vita, obbligati a lasciare il lavoro in cui hai canalizzato tutte le tue energie e lasciare le persone piu' care. Molti sono gli effetti disastrosi di tali espatri, specialmente per le persone gia' adulte come erano la maggior parte delle persone deportate dall'america. I giovani si adattano con maggiore facilita' ad un ambiente nuovo e si acclimano in un nuovo strano mondo. Ma coloro che stanno piu' avanti con gli anni tale trapianto e' una vera e propria crocifissione. Richiede anni di applicazione per avere una buone padronanza della lingua, dei costumi, dei modi di fare della nuova terra in cui ci si trova, e molto piu' tempo serve per mettere le radici, per formare dei legami sicuri per assicurare la propria esistenza materiale - per non parlare dell'angoscia, del dolore di cui soffrono le persone sensibili di fronte all'inumano e alle ingiustizie.
Per quanto mi riguarda, nel piu' profondo del significato spirituale, io sento che gli Stati Uniti d?America "sono il mio paese". Ovviamente non l'America del Ku Klux Klan, della censura morale, della repressione e degli reazionari di ogni tipo. Neanche l'America del Congresso, dell'insensatezza rispettabile, dei grattacieli piu' alti e dei portafogli gonfi. Non gli Stati Uniti provinciale, di un Nazionalismo accurato, del materialismo vano e di un ingenuita' esagerata. Per fortuna esiste un'altra America - la terra dei Walt Whitmans, dei Lloyd Garrisons, dei Thoreaus, dei Wendel Phillipses. Il paese della giovane America del pensiero e della vita, dell'arte e della letteratura; l'America della nuova generazione che sta bussando alla porta, di uomini e donne con degli ideali, con delle aspirazioni di giorni migliori; l'America della ribellione sociale e promesse spirituali, dei gloriosi "indesiderabili" contro cui tutte le leggi di esilio, di deportazione ed espatrio sono mirati.
Di QUELL'America io sono orgogliosa di appartenere. | |
| | | buenaventura Langue pendue
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| Sujet: . Sam 8 Oct - 16:52 | |
| Les logiques patriarcales du militantisme
Ce numéro fait suite au colloque international « Genre et Militantisme » qui s’est déroulé les 26 et 27 novembre 2004 à l’Université de Lausanne. Cette rencontre rassemblant plus de 50 contributions et 250 chercheur-e-s a passé au crible du genre les structures et les pratiques militantes d’un grand nombre de mouvements protestataires, organisations politiques, partis et syndicats. En quoi ces structures et pratiques de l’engagement politique sont-elles sexistes ou au contraire féministes, dans quelles conditions pouvons-nous militer aujourd’hui pour lutter contre les multiples oppressions – de sexe, de race, de classe – que vivent les dominé-e-s, telles sont les questions de départ que nous avons voulu partager avec le lectorat de Nouvelles Questions Féministes.
Les approches des cinq contributions sélectionnées pour le Grand angle du numéro permettent de comprendre le genre à la fois comme un système politique qui organise les rapports de domination et comme un processus que les militant-e-s mettent en œuvre dans leurs pratiques, leurs mobilisations et leurs projets politiques. Ces articles examinent les règles de gestion de la mixité dont se dotent les mouvements révolutionnaires et les organisations tant de gauche que de droite de différents pays investigués par les autrices. S’appuyant sur ces recherches et sur le matériau du colloque, l’éditorial intègre certains apports théoriques majeurs des études féministes de ces dernières décennies dans l’étude des mouvements sociaux. Quatre clés d’analyse sont mises en évidence : 1. La division sexuelle du travail militant et l’appropriation des femmes par les hommes ; 2. L’instrumentalisation des militantes ; 3. Les déplacements sexués de l’accès au pouvoir ; 4. La conscience de la domination.
Dans le Champ libre du numéro, un article également issu du colloque analyse l’impact du genre sur l’engagement politique en s’attaquant aux biais naturalistes produits par l’usage de la variable « sexe » dans les enquêtes quantitatives. Les autrices ont élaboré deux modèles d’analyse statistique : l’un inspiré par les études « classiques » de l’engagement politique qui comparent les femmes et les hommes et constatent alors des « différences » de comportement politique, comme si la catégorisation de sexe préexistait ou était indépendante du système de genre. L’autre modèle s’appuie sur la construction d’un indicateur de genre : la division sexuelle du travail. Ce second modèle permet de démontrer que l’engagement différencié des femmes et des hommes en politique est bien dû à l’organisation sociale des rapports de domination, et constitue ainsi un soutien aux articles du dossier qui analysent la production de ces rapports au sein des collectifs militants.
Coordination : Valérie Cossy, Gaël Pannatier, Céline Perrin, Patricia Roux
Sommaire
Edito Patricia Roux, Céline Perrin, Gaël Pannatier, Valérie Cossy Le militantisme n’échappe pas au patriarcat
Grand Angle Jules Falquet Trois questions aux mouvements sociaux "progressistes". Apports de la théorie féministe à l'analyse des mouvements sociaux Lucie Bargel La socialisation politique sexuée: apprentissage des pratiques politiques et normes de genre chez les jeunes militant-e-s Marilène Vuille Le militantisme en faveur de l'Accouchement Sans Douleur (ASD) Fanny Bugnon Anarchiste et criminelle politique: le cas de Germaine Berton Anne Kruzynski Trajectoires de militantes dans un quartier ouvrier de Montréal : trente ans de changement(s)
Champ libre Elvita Alvarez et Lorena Parini Engagement politique et genre : La part du sexe
Parcours Céline Perrin et Patricia Roux Les Amazones. Entretien avec Catherine Gaillard.
Comptes rendus Lorena Parini Dominique Godineau : Citoyennes tricoteuses Magdalena Rosende Josette Coenen-Huther : Femmes au travail. Femmes au chômage Valérie Cossy Ingrid Galster (Dir) : Simone de Beauvoir : Le Deuxième Sexe, Le livre fondateur du féminisme moderne en situation Gaël Pannatier Guillaume Carnino : Pour en finir avec le sexisme
Collectifs Christelle Hamel EFiGiES, une association de jeunes chercheuses et chercheurs en études féministes, sur le genre et la sexualité
Pour tout contact concernant ce numéro : info-liege(a)unil.ch http://www2.unil.ch/liege/nqf/ | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Ven 14 Oct - 11:40 | |
| LE « GUIDE-G » : Les différents groupes dans les négociations à l’OMC sur l’agriculture
/Par Jacques Chai Chomthongdi * (Aout 2005)///
*G20* :
*/Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Chine, Cuba, Égypte, Inde, Indonésie, Mexique, Nigeria, Pakistan, Paraguay, Philippines, Afrique du Sud, Tanzanie, Thaïlande, Venezuela et Zimbabwe./*
Le G20 comprend à l’heure actuelle 19 pays en développement membres de l’OMC. Mené par le Brésil et l’Inde, le G20 est devenu l’un des groupes les plus importants dans les négociations de l’OMC depuis le sommet ministériel de Cancun en 2003. Le groupe a récemment proposé une formule de compromis pour la réduction des tarifs (à mi-chemin entre les approches circulaires suisse et vénézuélienne), formule qui a été largement acceptée comme base pour faire avancer les négociations. En défendant une utilisation limitée des « produits névralgiques » (un mécanisme qui profiterait largement aux pays développés), le groupe apporte de fait son soutien aux « produits spéciaux » (PS) et au « mécanisme spécial de sauvegarde » (MSS), favorisé par le G33. Le groupe a un intérêt actif concernant la révision des aides internes, spécialement dans l’utilisation de la Boîte Bleue (/Blue Box)/ : il est la force principale du processus de révision pour assurer que les paiements, conformément à cette clause, affectent moins le marché que les mesures ECS**, et pour la Boîte Verte (/Green Box/) où il veut employer de nouvelles disciplines pour éviter de changer de boîte. Pour la compétition à l’exportation, le groupe a proposé une limite de cinq ans pour éliminer toutes les subventions.
*G33* :
*/Antigua et Barbuda, La Barbade, Belize, Bénin, Botswana, Chine, Congo, Côte d’Ivoire, Cuba, République Dominicaine, Grenade, Guyana, Haïti, Honduras, Inde, Indonésie, Jamaïque, Kenya, République de Corée (Corée du Sud), Madagascar, Maurice, Mongolie, Mozambique, Nicaragua, Nigeria, Pakistan, Panama, Pérou, Philippines, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent et les Grenadines, Sénégal, Sri Lanka, Suriname, Tanzanie, Trinité-et-Tobago, Turquie, Ouganda, Venezuela, Zambie et Zimbabwe./*
Le G33, connu aussi sous l’appellation des « amis des produits spéciaux », semble comprendre 42 pays. Pour ce qui est de la formule de réduction des tarifs douaniers, le groupe s’oppose à l’harmonisation des tarifs entre les pays et insiste pour que l’on prenne en compte les différentes structures tarifaires des pays en développement. Le G33 est le partisan principal des PS et des MSS (voir G20 ci-dessus). Au sujet des PS, il s’appuie sur l’auto-sélection, sur la base des indicateurs développés. A propos du MSS, il propose que le mécanisme soit ouvert à tous les pays en développement et pour tous les produits agricoles. De plus, le MSS devrait automatiquement se déclencher, lors d’une brusque augmentation des importations, soit lors de la chute de prix. Le groupe donne fortement de la voix pour ce qui concerne le rejet de la proposition des pays développés de supprimer les clauses de menus détails accordées aux pays en développement.
*Groupe Cairn* :
*/Argentine, Australie, Bolivie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Iles Fidji, Guatemala, Indonésie, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Paraguay, Philippines, Afrique du Sud, Thaïlande et Uruguay./*
Le groupe est composé de pays traditionnellement tournés vers les exportations agricoles. Ce groupe Cairn a un intérêt actif évident pour les accès au marché. Il recherche l’harmonisation des droits de douane à l’importation entre tous les membres de l’OMC et, comme les É-U, pense que les propositions du G20 « manquent d’ambition ». Le Groupe Cairn voudrait limiter autant que possible les produits sensibles, mais est divisé sur les PS et le MSS, ce qui est également le cas pour les subsides internes qui affectent le marché, où quelques membres sont des usagers substantiels de la Boîte Ambre. En ce qui concerne la Boîte Bleue, la Boîte Verte et la compétition pour les exportations, il partage la même position agissante que le G20. Ce qui signifie que le groupe recherche une restriction des aides utilisées principalement par les pays développés.
*G10* :
*/Bulgarie, Taïwan, République de Corée (Corée du Sud), Islande, Israël, Japon, Lichtenstein, Maurice, Norvège et Suisse./*
C’est le groupe de dix pays ayant le plus grand intérêt défensif dans les négociations agricoles. Il s’oppose à la formule du G20, particulièrement aux éléments de plafonnement des tarifs. Il soutient la liberté de définir les produits comme névralgiques. Le G10 adopte également une ferme position défensive en ce qui concerne les aides intérieures. Tout comme les É-U, il n’est pas intéressé par les critères d’expansion, mais veut maintenir le statu quo en ce qui concerne la Boîte Bleue. Il s’oppose également à la proposition de révision et de clarification des critères de la Boîte Verte. Quant à la concurrence à l’exportation, le G10 veut qu’un cadre à long terme soit défini pour la suppression des aides à l’exportation. De plus, tout comme les É-U, il lie cette question particulière aux résultats dans d’autres secteurs de négociation comme le NAMA (Accès aux marchés non agricoles) ou les Services.
*Le Groupe de l’Union Africaine, ACP*, des pays les moins développés :
*/Angola, Antigua et Barbuda, Bengladesh, La Barbade, Belize, Bénin, Botswana, Burkina, Burundi, Cambodge, Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, Congo, Côte d’Ivoire, Cuba, République Démocratique du Congo, Djibouti, La Dominique, République Dominicaine, Égypte, Iles Fidji, Gabon, Gambie, Ghana, Grenade, Guinée (Conakry), Guinée Bissau, Guyana, Haïti, Jamaïque, Kenya, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maldives, Mali, Mauritanie, Maurice, Maroc, Mozambique, Myanmar, Namibie, Népal, Niger, Nigeria, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Rwanda, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent et les Grenadines, Sénégal, Sierra Leone, Iles Salomon, Afrique du Sud, Suriname, Swaziland, Tanzanie, Togo, Trinité et Tobago, Tunisie, Ouganda, Zambie, Zimbabwe/*.
Ce groupe, également appelé *G90*, comprend 64 pays membres de l’OMC. Bien que tous les membres du groupe ne partagent pas les mêmes positions dans les négociations, l’inquiétude la plus essentielle et la plus répandue au sein du groupe est l’érosion de la clause préférentielle, qui est liée aux trois piliers des négociations agricoles. Les exportations agricoles de nombreux pays de ce groupe sont très dépendantes de certains marchés du Nord, à cause d’arrangements préférentiels existants. Les pays du G90 veulent des solutions spécifiques et concrètes à ce problème d’érosion des préférences. Beaucoup d’entre eux suggèrent leur maintien jusqu’à la suppression des aides internes et à l’exportation qui affectent la vente de leurs produits de base.
*Etats-Unis*
* *
Alors qu’ils ont une position très agressive pour l’accès au marché, les É-U adoptent une approche pratiquement opposée concernant leurs subventions internes. Ils considèrent que les propositions du G20 ne sont pas assez ambitieuses, et pointent la portée et la flexibilité limitées des produits sensibles. En outre, ils s’opposent vigoureusement au MSS en affirmant qu’il fait double emploi avec les PS. En même temps, ils ne veulent pas voir changer le statu quo de la Boîte Verte. Les É-U sont le principal partisan de l’expansion des critères de la Boîte Bleue, qui permettrait à ses paiements cycliques contraires de continuer et de se développer. Les É-U sont les plus importants utilisateurs des crédits à l’exportation et des arrangements de l’aide alimentaire, afin d’écouler leur surproduction agricole. Ils ont donc adopté une position défensive dans la concurrence à l’exportation concernant les aspects liés aux deux éléments cités.
*L’Union Européenne*.
L’UE a adopté une approche plutôt défensive dans les négociations sur l’accès au marché. Bien qu’elle accepte la proposition du G20 comme point de départ, elle critique la formule et la trouve trop ambitieuse. Toutefois, et contrairement au G10, l’UE a également un intérêt actif à l’accès aux marchés d’autres pays. Dans le même temps, tandis qu’elle défend la flexibilité pour les produits névralgiques, elle exerce des pressions sur les pays en développement pour restreindre la flexibilité des PS et du MSS. Au sujet des subsides internes, l’UE veut maintenir un statu quo, tant pour la Boîte Bleue que pour la Boîte Verte, et s’oppose à la révision des propositions. Elle a un intérêt défensif très perceptible en ce qui concerne la compétition à l’exportation. Elle milite pour un cadre à long terme de l’abandon des subventions à l’exportation, mais n’a donné jusqu’ici aucune date limite à ces aides. De plus, elle a mis en avant plusieurs conditions préliminaires pour arriver à cette suppression, y compris des libéralisations économiques ambitieuses dans d’autres secteurs, comme l’accès aux marchés non agricoles (NAMA) ou les Services (GATS).
* Jacques Chai Chomthongdi travaille avec /Focus on the Global South/. Il est basé à Genève.
** Mesures Collectives de soutien, /AMS (Aggregate Measurement of Support)/ : mesure des aides nécessitant une réduction selon l’AOA, également appelée la Boîte Ambre. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Ven 14 Oct - 11:41 | |
| MISSION IMPOSSIBLE POUR LAMY ?
Nicola Bullard *
Traduction par Jean-Charles Ladurelle et Thomas van Oudenhove
Dans le monde uniforme des négociations commerciales, Pascal Lamy se repère instantanément. Son crâne rasé de près et son regard déterminé, façonnés par la course à pied et d’impressionnantes heures de travail, le distinguent des autres. Dès le moment où il se jeta dans la bataille pour le poste de Directeur Général de l’OMC, on présageait sans trop de doutes que sa nomination lui serait servie sur un plateau.
Lamy est parfait pour le poste. Il est foncièrement acquis au libre-échange et au multilatéralisme, bureaucrate expérimenté et intervenant politique efficace. Là où son charisme fait défaut, il le compense largement par sa capacité à orchestrer le dessous des cartes, une facilité réglée finement quand il était « chef de cabinet » pendant la présidence de Jacques Delors au Conseil de l’Europe, puis perfectionnée en tant que commissaire de l’Union Européenne.
Âgé de cinquante-huit ans, Lamy incarne la crème de ce que produit le système éducatif français des élites. Diplômé de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et titulaire d’un MBA des hautes écoles de commerce et sciences politiques, Lamy a été formé – sans doute dès la naissance – pour exercer de hautes fonctions officielles. Bien qu’il soit social-démocrate – il se présenta en 1993, en vain, comme candidat du parti socialiste – il est économiquement (sinon socialement), comme la plupart de ses « camarades » ces temps-ci, néo-libéral.
Pendant ses six années en tant que commissaire au commerce de l’UE, Lamy a acquis une réputation de travailleur chevronné et une maîtrise singulièrement fine des technicités, sans compter ses dix années dans le cercle privilégié du bureau de Delors où il a appris à tirer le maximum de son influence dans une bureaucratie. En résumé, sa crédibilité en tant que DG de l'OMC est sans faille.
PERSPECTIVES POUR LES SIX PROCHAINS MOIS
Donc, que peut-on attendre de Pascal Lamy lorsqu’il prendra ses fonctions le 1er Septembre?
Sur le plan personnel, Lamy s’attachera à surmonter “l’effondrement” de la conférence ministérielle de Cancun qui n’a pas seulement porté un coup à sa vision du monde mais est aussi une défaite personnelle. Paul Nicholson, présent à Cancun aux côtés du mouvement paysan international Via Campesina, a vu Lamy peu de temps après l’échec des pourparlers et l’a décrit comme un « homme abattu ».
Indéniablement, une grande partie de la responsabilité concernant l’issue de Cancun, revient à la position de l’UE sur l’agriculture et celle de Lamy qui est resté campé sur les questions de Singapour bien après que le consensus ait évolué dans une autre direction. Et lorsqu’il fit réellement des compromis, ceux-ci étaient trop minces et trop tardifs. Selon l’interprétation de Eric Wesselius de Corporate Europe Observatory, Lamy aurait poussé l'ordre du jour trop loin et Wesselius souligne que malgré son discours pro pays en développement, Lamy est très proche du monde du business. En tant que commissaire au commerce, il a poursuivi la trajectoire tracée par son prédécesseur thatchérien, Leon Brittan, et a conservé des liens étroits avec le Conseil Transatlantique des Affaires et le Forum des Services Européens. D’après Wesselius, Lamy a beaucoup parlé de développement et des règles du commerce équitable mais le point de mire de sa politique a toujours été l’agriculture et le business.
L’agriculture continuera à susciter des frictions au sein de l’OMC et malgré la fougue des propos de Lamy sur la suppression des subventions à l’exportation, il n’a pas réussi à faire avancer ce débat à Bruxelles. On voit mal comment il pourrait avoir plus de succès à Genève. De même, sans atout en poche, il aura peu d’influence sur les Etats-Unis. En effet, le succès ou l’échec de Lamy dépendra, en définitive, des relations professionnelles qu’il entretiendra avec son successeur Peter Mandelson et du nouveau représentant au commerce des Etats-Unis, Rob Portman.
Mais l’ UE et les USA ont leurs propres problèmes à gérer. Le vote coûteux et extrêmement serré du CAFTA (Central American Free Trade Agreement) <!--[if !supportFootnotes]-->[1]<!--[endif]-->, souligné par une nervosité continuelle au sujet de la Chine, a peut-être épuisé l’appétit pour davantage de libéralisation des échanges aux USA. En Europe, l’agriculture reste un problème central et bien qu’une pression budgétaire pèse sur la réduction des subventions, il y a peu de chances que Mandelson soit la personne idéale pour faire bouger la France et l’Allemagne sur cette question. Mandelson est un partisan farouche du libéralisme sans l’expérience conciliatrice du modèle social français. Il est déterminé à remiser la « vieille Europe » et à renforcer le « pouvoir de pression économique » mondial de l’Europe. Vu sa pugnacité et les complexités de l’adhésion à l’Europe élargie, Mandelson aura du mal à établir un consensus, même au niveau européen. La mission de Lamy s’en trouvera d’autant plus difficile.
CULTIVER LE SUD
Tout au long de son mandat à l’UE, et très récemment lors de sa campagne pour devenir directeur général, Lamy a pris soin de cultiver le soutien des pays en développement. Lors de son discours de candidature à l’OMC, il a lancé des appels répétés aux intérêts des pays en développement et a affirmé la position centrale du « développement » dans le cycle de Doha. La priorité, a-t-il dit, est de « rééquilibrer le système d’échanges international au profit des pays en développement ». En tant que commissaire au commerce de l’UE, il a su gagner le soutien des pays en développement, surtout celui des « pays les moins développés » grâce aux baumes apaisants de l’Accord Cotonou et notamment par le biais du contrat « Tout sauf les armes » qui leur a offert un accès détaxé aux produits agricoles ainsi que de menus cadeaux commerciaux ou médicaux. Comme DG de l’OMC, il n’a d’autres carottes que celles qu’il peut convaincre les autres pays d’offrir. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Ven 14 Oct - 11:41 | |
| Lamy s’est également distingué par son recours habile à la tactique « diviser pour mieux régner ». En 2003, s’exprimant lors d’une réunion avec les ONGs à Bangkok, Lamy déplorait le fait que les négociations sur les questions de mise en application des points traités n’aient pas avancé car les pays en développement, « ne parvenaient pas à s’entendre sur les deux ou cinq principales questions de mise en application à débattre » . Dans la période qui a précédé la réunion du Conseil Général en juillet 2004, Lamy a offert au G90 le « cycle gratuit » avec la promesse qu’ils ne seraient pas obligés de baisser les tarifs douaniers, une action visant manifestement à séparer le G90 du G20. Il a aussi défendu l’idée selon laquelle les pays en développement à revenu moyen devraient progressivement sortir du traitement spécial et différentiel (S&D), une proposition qui hante encore les négociations S&D. Bien que Lamy, en tant que DG de l’OMC, n’est pas en mesure de proposer des incitations commerciales, il peut en revanche avancer des procédures et des définitions de travail qui nuiraient à la solidarité fragile des membres des pays en développement.
RÉFORMER L’OMC
Lors d’une conférence de presse enflammée au lendemain du fiasco de Cancun, Lamy a marqué les esprits en qualifiant l’OMC « d’institution médiévale ». Plus tard, sur une tonalité plus tempérée, il a laissé entendre que des réformes en profondeur étaient nécessaires, notamment la possibilité d’un processus de négociation plus efficace formé à partir d’un « groupe consultatif » de pays qui reflètent les intérêts divers des membres. La réforme des processus de négociation et de décision sera une priorité de son action, peut-être selon le modèle (très modeste) du rapport Sutherland sur la réforme de l’OMC que Lamy a évoqué favorablement dans son discours devant les membres de l’OMC. Toutefois, les membres se montreront hostiles si l’« efficacité » devait être l’objectif principal de la réforme. En outre, au regard de la faible adhésion des membres à l’OMC, Lamy aurait tort d’abandonner le principe du consensus.
Seattle fut pour Lamy sa première conférence ministérielle de l’OMC en tant que commissaire et Cancun, sa dernière. Ces deux expériences lui ont indiscutablement légué le désir de faire taire les contestataires. Pourtant, au lieu de prêter l’oreille aux critiques, Lamy pense que donner à l’OMC la liberté de dialoguer « de manière structurée avec tous ceux qui aujourd’hui souhaitent un droit d’_expression lors de l’établissement de politiques commerciales » résoudra le problème.
« Maintenir les portes fermées est contre-productif pour l’OMC », déclare-t-il. « Cela alimente la paranoïa infondée à l’égard de l’OMC qui règne chez les altermondialistes, les protectionnistes purs et durs et tous ceux dans le monde qui contestent tout ce que les membres de l’OMC tentent d’accomplir en tant qu’OMC » (Bridges, Volume 8, Numéro 4, 2004). Cette approche passera avec les lobbyistes et les ONGs qui aiment bien travailler de l’intérieur mais les commentaires de Lamy montrent qu’il n’a pas de temps à perdre avec ceux qui désapprouvent son programme.
On peut s’attendre à ce que Lamy réussisse mieux à dynamiser le secrétariat de l’OMC et à faire pression pour obtenir plus de ressources et un accroissement de personnel, précisément pour renforcer sa propre position et l’« efficacité » de l’OMC.
LE POUVOIR DE PERSUASION
Mais des différences conséquentes existent entre Lamy et l’OMC et Lamy à l’UE et il ne faut donc pas surestimer sa capacité à surmonter ces difficultés.
D’abord, en tant que directeur général, Lamy n’a aucun marché à ouvrir ni aucun tarif douanier à baisser. Tout ce qu’il peut faire, c’est « en prendre un pour taper sur l’autre » mais sans rien dans les mains pour amortir les coups. Deuxièmement, il n’a pas de « position » explicite ou précise à défendre si ce n’est sa croyance au libre échange, au multilatéralisme et le fait qu’il faut éviter à l’OMC une nouvelle honte à Hong-Kong. Bien que les sympathies de Lamy vont sans conteste vers l’UE, sa crédibilité en tant que DG dépendra de sa faculté à être perçu comme œuvrant au service de tous les membres – le G148, comme il l’appelle. C’est assurément une leçon qu’il a tirée à la commission et c’est sans doute l’une des expériences les plus importantes qu’il apporte à son poste. Son prédécesseur Supachai Panitchpakdi était un canard boiteux qui contrebalançait par une léthargie quasi-totale tout ce qui pouvait apparaître comme une inclinaison vers les pays en développement, et Mike Moore avant lui était tellement identifié aux USA poursuivant leurs manouvres d’intimidation pour assurer sa nomination, que les membres ne lui firent jamais vraiment confiance.
Lamy arrive aux commandes avec un consensus relativement fort malgré les vagues règles de sélection et les divisions du Sud dont il a su tirer parti. Les Etats-Unis soutiennent Lamy et bien qu’un officiel au commerce de l’UE ait démenti l’information, nombre d’observateurs voient une corrélation entre l’avis favorable des Etats-Unis vis-à-vis de Lamy et l’appui apporté par l’UE à Paul Wolfowitz pour la direction de la Banque Mondiale. Malgré leurs différents, l’UE et les USA s’accordent à penser qu’il est plus sûr de découper le monde entre eux – même s'il s’agit d’accepter un français et l’un des principaux architectes de l’invasion en Irak. N’importe qui, semble-t-il, vaut mieux que quelqu’un du Sud !
Lamy n’est pas au bout de ses peines. En effet, les profondes divisions au sein de l’OMC ne peuvent être aplanies par une diplomatie intelligente et de simples bricolages techniques. Son atout majeur sera son pouvoir de persuasion. La majorité des pays en développement commencent à s’impatienter de ne pas profiter de leurs parts des retombées extraordinaires de la libéralisation des échanges et il faudra une prise en main (visible) de la part de l’UE et des USA pour les convaincre que le jeu en vaut encore la chandelle.
Pour Lamy, les enjeux sont de taille, à la fois sur le plan personnel et idéologique. S’il parvient à obtenir le soutien de Mandelson et de Portman, il pourra décrocher quelque chose à Hong Kong. Mais même s'il réussit, ce sera seulement une victoire pour Lamy et ses amis. Pour tous les autres, la pilule sera amère.
* Nicola Bullard de Focus on the Global South.
GENÈVE : CENTRE D’ATTENTION Jacques-Chai Chomthongdi* Traducion par Alain Monod and Valérie Espinasse
Cette année, les représentants de la société civile présents au conseil général de l’OMC, qui a eu lieu au mois de juillet, étaient environ 300, soit un nombre nettement supérieur à la quinzaine de participants de l’année dernière. Des groupes provenant de différentes parties du monde ont organisé et participé à des débats publics, des ateliers, des réunions, des mobilisations dans la rue et des actions.
Il ne fait aucun doute que l’agenda du contre-événement, portant le nom de « Conseil général des peuples », était bien plus intéressant que les discussions menées au sein de l’OMC. Et, ce qui est plus important, alors que les représentants des gouvernements et les lobbyistes des entreprises ne parvenaient pas à s’accorder sur les formules visant à l’ouverture des marchés et au partage des profits commerciaux, à l’extérieur du conseil général de l’OMC, les militants et les mouvements sociaux ont adopté une position commune très claire sur l’OMC. Elle pourrait se résumer par l’_expression « mieux vaut ne pas conclure de marché que de conclure un mauvais marché ». Pour la plupart d’entre nous, il est à présent évident que dans le contexte actuel des négociations, les seules décisions que l’OMC pourra prendre à la fin de l’année à Hong Kong seront mauvaises.
Cette convergence d’analyse et d’opinion chez les activistes est cruciale pour mener une campagne de poids en vue du sommet de Hong Kong, même si nous savons que la tâche qui nous attend est ardue.
Il est prévu qu’après la pause d’été, l’OMC conduira d’intenses négociations, avec Genève pour cadre. Lors de la dernière réunion du Comité de Négociation Commerciale (CNC), la personne en charge de la présidence a demandé à tous les membres de concentrer leur énergie sur Genève. Cela implique évidemment que le secrétariat de l’OMC jouera un rôle central, au moment où Pascal Lamy, ancien commissionnaire au commerce de l’UE, en prend les rênes. Mais cela ne garantit absolument pas une plus grande transparence ni une plus grande équité dans le processus de négociations. En effet, non seulement le secrétariat de l’OMC n’a jamais remis en cause la légitimité de pratiques dénuées de transparence, telles que les « chambres vertes », les mini-ministériels et l’utilisation des locaux de l’OMC par des entreprises (pour faire pression sur les gouvernements), mais il légitime, voire facilite fréquemment, ce type de processus. Il ne fait aucun doute que le processus de chambre verte sera intense au cours des mois à venir, et un mini-ministériel serait prévu dans la ville avant le Conseil général du mois d’octobre.
EN OCTOBRE, TOUS LES REGARDS SERONT FIXÉS SUR GENÈVE Lors des négociations, les gouvernements des pays du Nord sont déterminés à faire pression sur les pays en développement pour que leurs sociétés transnationales obtiennent les profits les plus importants possibles. Pour parvenir à leurs fins, ils doivent établir dès que possible un cadre réduit pour les négociations à venir, et les réunions du mois d’octobre seront donc un moment essentiel. En ce qui concerne la société civile, nous savons que nous devons impérativement centrer nos efforts sur Genève en octobre. Au mois de juillet, nous étions plus de trois cents, mais nous devrons être beaucoup plus nombreux pour pouvoir changer quelque chose.
Il est donc clair que beaucoup plus de monde doit se rendre à Genève cette fois-ci. Cela signifie que nous devons redoubler d’efforts afin de mobiliser les Genevois et les Suisses, ainsi que les activistes et les mouvements des régions et pays voisins. Néanmoins, le nombre n’est pas le seul facteur essentiel à notre réussite. Pour que l’événement des peuples en octobre soit couronné de succès, divers secteurs et différentes régions du monde, en particulier des pays du Sud, doivent être représentés. L’un des aspects positifs de la mobilisation de juillet a été la participation de mouvements sociaux et d’ONG de pays du Sud. Mais nous devons, et pouvons, faire mieux. Pour cela, nous avons évidemment besoin d’une aide financière plus élevée, mais il est tout aussi important que les activistes des pays du Sud comprennent que leur présence à Genève est fondamentale et que leur contribution est absolument vitale.
ÉTABLISSEMENT DE LIENS AVEC LES CAMPAGNES LOCALES Outre les actes publics et les mobilisations, l’interaction avec les délégations de pays concernés à Genève revêt une importance stratégique, et la possibilité que des responsables, représentants la société civile rencontrent avec nous les officiels de leur pays, permet une interaction beaucoup plus constructive et crée un sens de la responsabilité auprès des délégués des gouvernements. Au mois de juillet, même si nous avons participé à des réunions très intéressantes avec de nombreuses missions, d’autres n’étaient pas prêts à trouver le temps d’y participer. Cette situation peut se produire plus fréquemment au mois d’octobre, car de nombreux ministres seront probablement présents à Genève. Nous devons donc être prêts à adopter de nouvelles façons de transmettre les messages, au cas où les réunions prévues ne se tiendraient pas.
Si les échanges et interactions sont insuffisants, les ONG établies à Genève courent le risque d’être coupées du travail effectué à la base et à l’échelle nationale. Le Conseil général des peuples du mois de juillet visait en partie à rapprocher et créer une plus grande synergie entre le travail effectué à Genève et les campagnes menées dans divers pays et régions. Néanmoins, un acte en lui-même n’est pas suffisant pour faire un travail complémentaire et cohérent. Il est fondamental que militants et mouvements sociaux nationaux s’impliquent dans le processus de préparation des mobilisations et des activités connexes à Genève. En juillet, les campagnes nationales ont faiblement contribué au développement des arguments et des débats à Genève. Cela signifie qu’il reste beaucoup à faire pour réaliser des échanges fructueux d’ici à Genève et par la suite.
Cela ne veut pas dire que Genève doit devenir le centre de gravité des campagnes contre la libéralisation du commerce. Au contraire, l’objectif des mobilisations à Genève consiste à montrer que l’OMC et son agenda commercial en faveur des entreprises ne tiennent pas compte de la vie des citoyens. Pour cela, nous devons faire en sorte que nos campagnes se soutiennent et se renforcent mutuellement à différents niveaux.
L’alliance genevoise des peuples (www.omc-wto.org) s’est engagée à fournir un espace pour les débats, les réunions, les mobilisations et autres activités organisées à Genève en octobre. Venez nous rejoindre !
* Jacques Chai Chomthongdi travaille avec « Focus on the Global South ». Résidant à Genève, il prend une part active à l’alliance genevoise des peuples. Pour des informations complémentaires sur les mobilisations | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Mer 19 Oct - 13:06 | |
| IL CACCIATORE (Parole e musica di Joe Fallisi)
Io sono sportivo, ammazzo a cuor giulivo. Sparo sul coniglio come su mio figlio.
Stermino le foche, anniento il cardellino ah come son poche... brindo con il vino.
CACCIATORE, CACCIATORE, PASSI TU E LA VITA MUORE. CACCIATORE, CACCIATORE, PASSI TU E LA VITA MUORE.
Ah che orgoglio, ah che sollazzo fucilar questa pernice!... Dican pure che son pazzo, frollo e marcio alla radice.
Alla nostra specie, e a nessun¹altra invece, spetta di diritto compiere ogni delitto.
CACCIATORE, CACCIATORE, PASSI TU E LA VITA MUORE. CACCIATORE, CACCIATORE, PASSI TU E LA VITA MUORE.
Oh che gioia, che goduria centrare un capriolo! Sì la mia follia infuria quando colpisco al volo.
Non avessi ¹sto cannone sarei un bipede impotente, ma io esplodo a profusione, gli animal non sono niente.
CACCIATORE, CACCIATORE, PASSI TU E LA VITA MUORE. CACCIATORE, CACCIATORE, PASSI TU E LA VITA MUORE.
Apri la porta aurora, vado a cacciare ancora. Ah che delizia il sangue! Voglio la preda esangue.
Vieni cane fido schiavo, segui il capo fai il bravo. Poi il cinghiale massacrato sarà dolce al tuo palato.
CACCIATORE, CACCIATORE, PASSI TU E LA VITA MUORE. CACCIATORE, CACCIATORE, PASSI TU E LA VITA MUORE.
Con gran coraggio affronto e stendo l¹elefante. Da cento metri pronto lo fulmino all¹istante.
Gazzella e leone, leopardo e voi primati alla mia protezione sarete affidati.
CACCIATORE, CACCIATORE, PASSI TU E LA VITA MUORE. CACCIATORE, CACCIATORE, PASSI TU E LA VITA MUORE.
Sono un vero ecologista, non credete alle menzogne. Se mi dicono stragista è perché sono carogne.
Io la fauna e la natura amo venero e proteggo. Solo i vili hanno paura del fucile che posseggo.
CACCIATORE, CACCIATORE, PASSI TU E LA VITA MUORE. CACCIATORE, CACCIATORE, PASSI TU E LA VITA MUORE.
Col fucile e con le frecce, mille trappole e tagliole siamo noi a dettar legge e le bestie sono sole.
Le stagioni e le riserve ARCIgrandi, sì, vogliamo. Protestar nulla vi serve, l'inno in coro intoniamo:
CACCIATORE, CACCIATORE, PASSI TU E LA VITA MUORE. CACCIATORE, CACCIATORE, PASSI TU E LA VITA MUORE.
(Milano, domenica 16 ottobre 2005) | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Mer 19 Oct - 13:14 | |
| parole di vittoria spero musica di Joe
Son nato chiavatore scopo a tutte l'ore scopo come un coniglio non sento alcun consiglio
Scopo tutte le fiche mi fotto il cardellino ah come son magnifiche pel caro mio uccellino
SCOPATORE SCOPATORE PASSI TU E LA VITA NASCE SCOPATORE SCOPATORE PASSI TU E LA FICA SI PASCE
Ah che gioia che sollazzo soddisfar questo mio cazzo! incular una pernice è uno sballo che non si dice
in ogni specie e in ogni vece fo vedere quanto è dritto questo si che è un bel delitto!
SCOPATORE SCOPATORE PASSI TU E LA VITA NASCE SCOPATORE SCOPATORE PASSI TU E LA FICA SI PASCE
Oh che gioia che goduria centrare un bel culetto sono peggio d'una furia sopra il letto e sotto il tetto
Non avessi 'sto cannone sarei un bipede impotente ma io esplodo a profusione senza lui mi sentirei un niente
SCOPATORE SCOPATORE PASSI TU E LA VITA NASCE SCOPATORE SCOPATORE PASSI TU E LA FICA SI PASCE
Apri le cosce mora vengo a scopare ancora ah che delizia bella famose sta panzanella
Vieni vieni biondona e china la testa alata che dolce sarà l'onda che giungerà al palato
SCOPATORE SCOPATORE PASSI TU E LA VITA NASCE SCOPATORE SCOPATORE PASSI TU E LA FICA SI PASCE
Con gran corraggio affronto pure la donna cannone gazzella o pantera con tutte mi confronto
Sono un vero amatore non credete alle menzogne sono un benefattore non date ascolto alle carogne
Io la fica e la natura amo venero e proteggo solo le cozze hanno paura del fucile che posseggo.
SCOPATORE SCOPATORE PASSI TU E LA VITA NASCE SCOPATORE SCOPATORE PASSI TU E LA FICA SI PASCE
Poi Joe allungala quanto ti pare, però lo vedi che se cambiavi soggetto ti veniva meglio!!!!!
vittoria | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Mer 19 Oct - 13:22 | |
| IL VIVISETTORE (vegan power)
(parole e musica di Joe Fallisi )
Entri nella stanza, sfoderi le lame, chiudi le tue orecchie e piombi infame il tuo cuor, vivisettore mi fai orrore.
Trema la natura, mostro pazzo dittatore, pallido tiranno al tuo passaggio distruttore.
Tutto "regolare", folle e "normale", è la tua routine di zombi arciletale, "operatore" del buio orrore.
Tu ti credi un dio ma sei l'arconte più spietato, re della tortura, biocida efferato.
Sei progressista, socialista, democratico, fascista, ateo, religioso, umanista, buonsensista, conformista di ogni dove, centro destra e sinistra, qualunquista, consumista, spettatore, meccanicista. Come cieco automa e sonnambulo divori, sbrani, ingolli i morti e sei tu morto dentro e fuori.
Mostro in catalessi, boia degli oppressi, nei laboratori dei peggiori dolor, vivisettore, tu sei l'autore.
Quello che tu fai demente a scimmie, ratti, cani presto poi diviene trattamento degli umani.
Basta allevamenti, macelli, scuoiamenti! Stop a carne, pesce, latte, uova e alimenti degli animali annientamento.
Di esseri viventi come te, "uomo", senzienti, capaci di soffrire e di provare sentimenti.
Auschwitz, ogni gulag, nero giogo e sfruttamento che tu infliggi agli esseri "inferiori" e ogni tormento hanno la lor base implacabile e sicura nello scempio che tu fai ognor della natura. Di chi è nato libero ed è schiavo appena nato, con un sol diritto: di venir reificato.
Boss della nequizia, campione d'ingiustizia, hai dissolto oceani, madre Gaia e ruscelli, inquinatore, sterminatore.
Fiumi, monti, mari, laghi, boschi, pesci, uccelli... Gli animali umani e non umani son fratelli.
Di maya dentro il velo sei immerso fino al collo, niente stelle nella notte del Grande Fratello. Servo volontario, suddito ultrapassivo che trasformi in morto ogni essere ch'è vivo. Lì sta il fondo e il fondamento dell'alienazione, se non cessa quello mai sarà rivoluzione.
Libertà, uguaglianza, fratellanza oltre la specie... S'alza il vento sulla Terra e l'erba ancora cresce.
(Milano, lunedì 6 settembre 2004) | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Mer 19 Oct - 13:27 | |
| "Dedicato alle compagne e ai compagni Che non si rassegano E continuano coerentemente a lottare nelle patrie galere" Uno scritto su carcere, repressione e dissenso del compagno Tombolino, prigioniero dell'Operazione Cervantes attualmente detenuto a Poggioreale in attesa del processo. Per scaricare lo scritto: http://www.anarcotico.net/downloads/pubblicazioni/resistere.pdf | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Mer 19 Oct - 13:35 | |
| VIVISECTOR (vegan power)
(words and music by Joe Fallisi, translation by Matteo Preabianca)
You enter in the room, and draw the blades, infamous, you shut your ears and seal your heart with lead, vivisector you disgust me.
The nature quivers, monster crazy dictator, with your destructively passing by, o faint tyrant.
Everything is ³ok², mad and and ³normal², it's your super-lethal zombie's routine, ³operator² of darkest horror.
You think you are a god but you are a merciless archon, king of torture, brutal killer of life.
You are progressist, socialist, democrat, fascist, atheist, religious, humanist, bien-pensant, conformist of every direction, centre right and left, indifferent, consumerist, spectator, mechanist. As a blind robot and sleep-walker you devour, you tear to pieces, you swallow the dead but you are dead, inside and out.
Monster in catalepsy, executioner of the oppressed, vivisector, you are the author in the laboratories of the worst pains.
Insane, what you do to monkeys, mice and dogs becomes soon a treatment for humans.
Stop all stock farms, slaughterhouses and skinning! Stop meat, fish, milk, eggs and foods coming from the annihilation of animals.
Of living beings like you, ³man², sentient, that can suffer and have feelings.
Auschwitz, every gulag, black yoke, exploitation and torment you inflict to ³lower² beings have their implacable and sure foundation in the way you destroy nature. And those born free, but newborn into slavery, with only one right: to be reified.
Master of cruelty, champion of injustice, you dissolved oceans, mother Gaia and streams, contaminator, exterminator.
Rivers, mountains, seas, lakes, woods, fishes and birdsŠ Human and non-human animals are brothers.
Your eyes are completely covered with may's veil until the neck, no stars in the night of Big Brother. Voluntary servant, ultra-passive subject, transforming every living being to a dead one. There lies the bottom and basis of alienation, if that has no end, there¹ll never be a revolution;
Freedom, equality, fraternity beyond the speciesŠ The wind blows on the Earth and the grass still grows. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Mer 19 Oct - 13:36 | |
| Se l'Europa non riesce a trovare la solidarietà, l'intelligenza, il coraggio e la volontà per combattere e resistere il potere degli Usa si meriterà la definizione di Alexander Herzen (così come è apparsa nel Guardian di Londra) «Noi non siamo il nemico, siamo il morbo». | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Mer 19 Oct - 14:03 | |
| http://www.prato.linux.it/~lmasetti/canzonicontrolaguerra/index.php?lang=it | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Jeu 20 Oct - 16:55 | |
| ernesto ...http://axellum.free.fr/pekatralatak/Musiqu...resistencia.mp3 | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Ven 28 Oct - 16:04 | |
| http://www.comedonchisciotte.org/site/modules.php?name=News&new_topic=15
DI JOHN PILGER
³Lo scopo del propagandista² scrive Aldous Huxley, ³ è fare in modo che un gruppo di persone si dimentichi che un altro determinato gruppo di persone sono esseri umani². I britannici, che inventarono la propaganda della guerra moderna e ispirarono Joseph Goebbels, furono specialisti sul campo. Al culmine del massacro conosciuto come Prima Guerra Mondiale, il primo ministro, David Lloyd George, confidò a C P Scott, editore del Manchester Guardian: ³Se la gente sapesse [la verita¹], la guerra finirebbe domani. Ma naturalmente essi non sanno, e non possono sapere.² Cosa è cambiato? ³Se avessimo saputo tutto allora di ciò che sappiamo adesso,² ha scritto il New York Times il 24 Agosto, ³l¹invasione [dell¹Iraq] sarebbe stata fermata dalla protesta popolare.² Di fatto questa dichiarazione affermava che gli autorevoli quotidiani, come le potenti organizzazioni di telecomunicazione, avevano tradito i loro lettori, telespettatori ed ascoltatori per aver ommesso la ricerca della verità amplificando le menzogne di Bush e Blair, invece che sfidarle e rivelarle a noi. Le consequenze dirette sono state un¹invasione criminale chiamata ³Colpisci e terrorizza² e la disumanizzazione di un¹intera nazione.
Questo rimane per l¹Inghilterra una tacita vergogna, specialmente per la BBC la quale continua a vantarsi del suo rigore e obiettività mentre fa da cassa di risonanza ad un governo corrotto e bugiardo, così come fece prima dell¹invasione. Come prova di questo, sono disponibili due studi accademici sebbene la sconfitta del giornalismo televisivo dovrebbe essere chiara ad ogni giudizioso spettatore, sera dopo sera, quando ascolta la notizia ³accreditata³ che giustifica gli attacchi omicidi sulle citta¹ irachene e sui villaggi per ³estirpare i ribelli ³ e quando ingoia la propaganda dell¹esercito britannico progettata per distrarre dal suo disastro, quando ci prepara agli attacchi in Iran ed in Siria. Come il New York Times e molti altri mass media americani, se la BBC avesse fatto il suo lavoro, migliaia di innocenti quasi certamente oggi sarebbero ancora vivi. Quando finiranno importanti giornalisti di essere amministratori delle istituzioni ed inizieranno ad analizzare il ruolo critico che stanno giocando nell¹accondiscendere la violenza di governi insaziabili? Un anniversario potrebbe esserne l¹opportunità. Quarant¹anni fa, in questo mese, il Generale Maggiore Suharto attaccò il potere in Indonesia dando inizio ad un¹ondata di uccisioni che la CIA ha descritto come ³i peggiori stermini di massa della seconda metà del ventesimo secolo². Gran parte di ciò che è accaduto non è mai stato riportato e rimane segreto. Nessuna notizia relativa ai recenti attacchi terroristici contro i turisti a Bali ha menzionato il fatto che vicino ai maggiori hotel c¹erano le fosse comuni per una stima di circa 80.000 persone uccise a seguito degli assalti di massa orchestrati da Suharto ed appoggiati dai governi americani e britannici. In realtà, la collaborazione dei governi occidentali, insieme al ruolo del mondo affaristico occidentale, ha posto le basi per la violenza anglo-americana in tutto il mondo: come in Cile nel 1973, quando il sanguinoso colpo di stato di Augusto Pinochet fu appoggiato da Washington e Londra; come in Iran con la fornitura di armi allo Shah e la creazione della sua polizia segreta; e come in Iraq con il generoso e meticoloso sostegno a Saddam Hussein, inclusa la propaganda sporca dell¹Ufficio per gli Affari Esteri per screditare le notizie della stampa secondo cui egli aveva usato gas nervino contro i villaggi Curdi di Halabja.
Nel 1965, in Indonesia, l¹ambasciata americana consegnò al Generale Suharto il nominativo di circa 5.000 persone da assassinare, ed un diplomatico americano si assicurò di controllare i nomi di quelli che erano stati uccisi o catturati. La maggior parte erano membri del PKI, Partito Comunista Indonesiano. Dopo aver armato ed equipaggiato l¹esercito di Suharto, Washington segretamente si infiltrò ad arte nel campo tecnologico della comunicazione le cui alte influenze erano conosciute dalla CIA e dal Consiglio di Sicurezza Nazionale informando e consigliando il presidente Lyndon B Johnson. Non solo diede il permesso ai generali di Suharto di coordinare il massacro, ma ai più alti ranghi dell¹amministrazione Usa di spiare.
Gli americani lavorarono a stretto contatto con gli inglesi. L¹ambasciatore britannico a Jakarta, Sir Andrew Gilchrist, contattò l¹Ufficio per gli Affari Esteri: ³Non vi ho mai nascosto la mia convinzione che un pò di spari in Indonesia sarebbero un preambolo essenziale all¹effettivo cambiamento². Il termine ³un pò di spari ² finì con l¹interessare tra mezzo milione ed un milione di persone.
Comunque, era nei piani della propaganda ³amministrare² i mass media ed eliminare le vittime dalla memoria della gente in occidente, fatto in cui l¹Inghilterra ha eccelso. Gli ufficiali dell¹Intelligence Britannica progettarono come manipolare la stampa britannica e la BBC. ³Il trattamento dovrà essere delicato² scrissero ³per esempio: a) tutte le attività svolte dovrebbero essere non attribuibili, b) la partecipazione o la cooperazione del governo britannico dovrebbe essere cautamente nascosta.². Per ottenere tutto questo, l¹Ufficio per gli Affari Esteri aprì un¹agenzia all¹interno del suo Dipartimento di Ricerca ed Informazione (IRD) a Singapore. L¹IRD fu un¹unità di propaganda della guerra top-secret diretta da Norman Reddaway, uno dei principali bugiardi di Sua Maestà. Reddaway ed i suoi colleghi manipolarono la stampa ³accreditata² e la BBC così abilmente che egli si vantò in un messaggio segreto che la falsa storia che aveva divulgato riguardo ad un¹invasione comunista in Indonesia ³fece il giro del mondo e tornò di nuovo indietro [in Indonesia]². Descrisse come un esperto giornalista del Sunday fu d¹accordo ³nel divulgare esattamente il vostro punto di vista degli eventi sul suo articoloŠ. Come per esempio, che questo e¹ stato un colpo di stato eseguito con i guanti di velluto senza alcun massacro².
Queste menzogne, di cui si vantava Reddaway, poterono essere ³rifilate quasi istantaneamente all¹Indonesia attraverso la BBC². Prevenuto dall¹entrare in Indonesia, Roland Challis, corrispondente della BBC per il sud-est asiatico, fu all¹oscuro del massacro. ³ Le mie fonti britanniche mi dettero ad intendere di non sapere cosa stava accadendo,² mi disse Challis, ³ ma sapevano quale fossero i piani degli americani. C¹erano corpi che venivano lavati sui prati del consolato britannico a Surabaya, e navi da guerra britanniche scortavano una nave piena di truppe Indonesiane lungo i canali di Malacca così da consentir loro di prendere parte al terribile olocausto. Solo più tardi ci rendemmo conto che l¹ambasciata americana stava fornendo i nomi e li cancellava una volta che erano stati uccisi. Era una collaborazione, capisci. Nell¹instaurare il regime di Suharto e nel coinvolgimento del Fondo Monetario Internazionale (IMF) e della Banca MondialeŠ. Suharto glieli avrebbe consegnati. Questo fu l¹accordo.²
Il bagno di sangue fu ingoiato quasi interamente dalla BBC e dal resto della stampa occidentale. La notizia di prima pagina era che ³il Comunismo³ era stato sconfitto in Indonesia, e questa, riportò il Time, ³è la miglior notizia dall¹Asia². Nel novembre 1967, alla conferenza di Ginevra, diretta dal banchiere multimiliardario David Rockefeller, la preda fu suddivisa. Tutti i giganti delle corporation erano rappresentati, dalla General Motors, Chase Manhattan Bank, US Steel alla ICI e la British American Tobacco. Con il coinvolgimento di Suharto, le ricchezze naturali dei suo paese furno spartite. La fetta di Suharto fu considerevole. Quando egli finalmente fu rimosso dal potere nel 1998, si è stimato che avesse fino a 10 miliardi di dollari in conti esteri, cioè più del 10% del debito estero dell¹Indonesia. L¹ultima volta che sono stato a Jakarta, camminai fino alla fine della sua lussuriosa strada ed intravidi la casa dove adesso questo assassino di massa vive nella richezza. Mentre il 19 ottobre Saddam Hussein affronterà il suo processo-spettacolo, dovrà chiedersi dove ha sbagliato. Paragonati ai crimini di Suharto, quelli di Saddam sembrano di seconda classe.
Con la fornitura britannica dei jet Hawk e le armi da guerra, l¹esercito di Suharto continuò a devastare la vita di un quartiere della popolazione di Timor Est: 200.000 persone. Usando gli stessi jet Hawk e armi da guerra, lo stesso genocida esercito sta adesso cercando di devastare la vita del movimento di resistenza ad Est di Papua e proteggere la Freeport Company, che sta minando una montagna ricca di rame nella provincia. (Henry Kissinger ne è ³ l¹emerito direttore³). Circa 100.000 Papuani, il 18% della popolazione, è stata uccisa; inoltre questo ³progetto² di supporto Britannico, come piace definirlo ai nuovi Laburisti, non è quasi mai riportato dai media.
Cosa accade in Indonesia, e continua ad accadere, è quasi un¹immagine speculare dell¹attacco in Iraq. Entrambi i paesi hanno ricchezze di cui ha brama l¹occidente; entrambi avevano dittatori installati dall¹occidente per facilitare il passaggio delle loro risorse; ed entrambi i paesi, inzuppati di sangue dalle azioni anglo-americane, sono stati nascosti dalla propaganda felicemente fornita da giornalisti preparati a sottolineare la necessaria distinzione tra il regime di Saddam (³mostruoso²) e quello di Suharto ( ³moderato² e ³stabile³). Da quando è iniziata l¹invasione in Iraq, ho parlato ad un numero di ammirevoli giornalisti che lavorano nei media pro-guerra, inclusa la BBC, che hanno detto che loro e molti altri ³dormono con gli occhi aperti ³ e vogliono parlare e ritornare al vero giornalismo. Io suggerisco che questo è il momento.
October 14, 2005 Fonte: http://www.newstatesman.com/ http://www.ukwatch.net/article/1074 <http://www.ukwatch.net/article/1074> | |
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