Du 26 au 29 juillet, l'Alliance genevoise des peuples organisera également une série de conférences et de débats publics sur les enjeux du cycle actuel de négociations, ainsi que trois soirées de concerts gratuits. I
Programme des concerts
Les 27, 28 et 29 à partir de 19 heures, des concerts auront lieu à la Place des Fêtes du Grand-Saconnex (Tente), chemin du Pommier, juste au dessus du COE.·
Mercredi 27 JuilletBertrand avec D [19h]Un chanteur-guitariste et un accordéoniste qui, l'air de rien, jettent un regard d'une poésie brute sur la vie. Bertrand avec D se balade dans les rues du Balbizare à la rencontre de personnages emblématiques qui peuplent notre quotidien.Des terrasiers en passant par Gédéon et Boniface, chacun des personnages éclaire un aspect particulier de nos vies écorchées... Des notes, des mots, des rages, des rêves, tout ça s'entremêle dans le Balbizare. Et à Genève, vous y êtes invités.J.Kisling [20h20]Jérémie Kisling est un auteur compositeur interprète atypique. Avec un sens inné des mélodies aussi accrocheuses que rayonnantes et une aisance d’écriture rare. Il construit, autour de ses chansons un univers à la fois mélancolique, fragile et envoûtant. Délibérément démodés, les arrangements sur fond de claviers rétros, de trompettes lancinantes et de lignes claires de guitares, sont au service d’harmonies ensorcelantes. Les textes, empreints de métaphores sur une froide réalité environnante, susurrés par une voix hors du commun et captivante, nous emportent dans le monde à part de Jérémie KislingShivaz [21h40]Ambiguité d’un mélange d’alcool fort et de divinité Zen, la musique de Shivaz est à l’image de cette confrontation. Des textes mélancoliques ou enragés, souvent inspirés du quotidien et portés par une voix mélodique distillée dans un rock noisy écorché. Shivaz offre un aperçu des relations humaines dans toutes leurs dimensions. Une cuvée à consommer sans modération.Nozoff [23h]Un trio rock avec plein de guitares péchues, une basse crochet au foie et batterie mastodonte ? oui, mais Nozoff ne fait pas seulemnt qu’envoyer des watts. Climat froid et perturbant, ou sensation de flottement aquatique, on entre dans la bulle des « zoffs » grâce aussi a leurs samples faits maison, à la saturation désarçonnante du chant ou au son dépaysant de la basse « slide ». Impossible pas Nozoff, le groupe le prouve désormais à chacune de ses prestations.
Jeudi 28 JuilletAltaïr [19h]Auteur compositeur et interprète, ce quintet élaboré affiche une conscience politique mais également une vision humaine de notre société, Un chanteur accrocheur, deux guitaristes vigoureux, un bassiste inventif et enfin un cogneur de fûts ingénieux.Plus on cherche et plus on se dit qu’Altair a quelques points communs avec Trust, Telephone ou noir Désir... Avec des textes aussi directs que précis, le chant n’est pas en reste et on apprécie ce coté décalé qui emprunte autant a Bécaud qu’à Bonvoisin.Toufo [20h20]Toufo chante des chansons aux sujets légers comme les pingouins ou la vie d’une araignée qui n’arrive pas à boucler ses fins de mois parce qu’il faut acheter des chaussures pour toute la famille… Mais il aborde aussi des sujets beaucoup plus graves comme le meurtre de Robocop assassiné à coups d’ouvre-boite ou cette «princesse qui était tellement vilaine que personne n’en voulait bie qu’un jour elle serait reine...»Fred K [21h40]Fred.K revendique une chanson sans cesse en mouvement, influencé par des ambiances plus rock ou parfois même plus électro… Créateur d’atmosphère, le poing et les mots en avant, engagé, et engageant ; la voix de Fred.K est incisive, fébrile, teintée de mille nuances, prête à exploser à chaque détour de phrase, prête à nous faire chavirer parce qu’elle nous parle de notre temps avec une musique et des sons de notre époque et parce que les mots justement ne sont parfois pas tendres. Sur scène, le trio (basse, batterie, guitare et chant) manipule sans artifice quelques samples et machines toujours bien sentis et parvient à remplir les espaces sonores, étonne un public toujours conquis par le minimalisme efficace et la poésie simple et moderne de ce groupe.Hateful Monday [23h]Hateful Monday est un quatuor de punk-rock, élevé sous le soleil tropical de Genève. Le groupe existe depuis 1998, en concert, c'est la caresse et la claque simultanées, une recette aigre-douce qui vous ravit le palais et vous prend aux trippes. En résumé, Hateful c'est un délicieux mélange de new and old school punk-rock servi avec des paroles évoquant la tristesse, rebellion et éternelle recherche du sens de la vie, dans la bonne vieille tradition punk.
Vendredi 29 JuilletCezigues [19h]L'univers particulier de Cézigues tient à ce que les six musiciens tentent de faire de la musique en alliant les différentes influences en présences, métal, jazz, funk, blues, reggae… Un mélange explosif qui s'articule autours de textes originaux, et dans lesquels on retrouve les influences de Brassens, Brel, Prévert, Fersen ou Gainsbourg. Les chansons de Cézigues traitent de cette petite vie de tous les jours que tout le monde connaît : des gens promenant leur chien le dimanche matin, une femme factice, un superhéros, les amours impossibles d'un bureaucrate, des pétasses, des coins de bar et… une valise. Thierry Romanens [20h20]Avec sa gouaille enthousiaste et sa voix légèrement éraillée, avec sa valise "boum-boum", sa mandoline et sa guitare, avec sa gueule qu'on n'oublie pas, Thierry ROMANENS vous attrape, vous promène, vous tient, vous amuse, vous séduit, vous chante ses chansons à fredonner. Entouré de Patricia Bosshard au violon alto et de Wally Veronesi aux guitares, il vous entraîne dans ses péripéties musicales pleines d'humour et d'émotions.Thierry Romanens promène sa bobine d’allumé sur les scènes d’ici et d’ailleurs depuis une douzaine d’années. Il cumule: 2 one-man-shows en tant qu’humoriste, comédien au sein de plusieurs compagnies de théâtre, il collabore régulièrement à Radio Suisse Romande et se lance dans la chanson en 1998.“Faut tout apprendre et tout bouffer” dit-il, “pour se rappeler que nous ne sommes pas les maîtres du monde.”Lima Djari [21h40]Groupe annemassien, Lima Djari propose un savant mélange entre electro et trip-hop intimiste. Le mariage entre les machines et les instruments donne une véritable dimension a cette musique aux multiples sonorités, naviguant entre réminiscences jazz et sample ethno. La musique de Lima Djari invite à partir à la découverte de paysages sonores profonds et soyeux, bande son idéale d’un rêve éveillé. La très belle voix de la chanteuse confère à certains titres un côté mélancolique qui peut faire penser à Morcheeba ou Terranova.Skarac [23h]Skarac, groupe de punk cuivré nerveux, s'est formé suite à un concours de très mauvaises circonstances dans les alentours d'Annemasse fin 2003. 6 membres (Sax alto, trompette, batterie, guitare, basse, trombone) aux influences totalement différentes réunis pour balancer la sauce dans un style punkska assez original avec une section rythmique détonnante, des cuivres percutants, des textes engagés et des prestations sceniques pour le moins énergiques... unbon coup de pied au cul!! et pendant les changements, dans le public, Cornelio Gama…En créant des espaces sonores évolutifs, Cornelio Gama amène le public à une écoute active. Sur fond de rock progressif des voix samplées explorent des sujets de sociétés et questionnent l'auditeur sur son environnement.