| | scalp-reflex | |
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buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: scalp-reflex Mer 12 Oct - 13:41 | |
| Rassemblement Samedi 15 octobre à 19H30, rue St Eleuthère, à la sortie du funiculaire de Montmartre.
Depuis maintenant 15 ans, Renaissance Catholique organise la « Marche pour la Vie », retraite aux flambeaux contre ce que ces gens appellent « la culture de mort » (avortement, contraception, homosexualité et autres sexualités non reproductives). Cet événement est le rendez-vous annuel des catholiques intégristes et des fascistes qui s'attaquent ouvertement au droit des femmes à disposer de leur corps, de leurs sexualités. Ils revendiquent leur adhésion aux idées conservatrices, réactionnaires, sexistes, racistes, lesbo/homo/transphobes, etc.
La « Marche pour la vie » a été le point de départ de rassemblements réguliers devant les centres de planning familial (Bourse et St Ambroise). Ces « séances de prières », protégées par la police, étaient initiées par SOS tout-petits, auparavant organisatrice des commandos anti-IVG.
30 ans après la loi Veil, nos droits sont sans cesse remis en question.
Au delà de ces menaces intégristes, certains projets législatifs relaient leurs visées liberticides. Ainsi, la tentative d'instaurer un délit «d'interruption involontaire de grossesse », tendant à créer un statut juridique au fœtus, laisse une porte ouverte à une limitation légale de l'IVG. Plus encore, le non respect de certaines lois - l'IVG est légal jusqu'à 12 semaines mais partout, des femmes sont obligées d'aller à l'étranger faute d'avoir obtenu des rendez-vous pour une IVG dans les délais légaux. Augmenter le délai légal de 10 à 12 semaines ne résout pas le manque de moyens pour réduire les délais d'attente.
Si l'IVG en ville permet de faciliter et de raccourcir certaines démarches grâce à la pilule abortive(avortement chez soi), il est évident que ce type d'intervention ne doit pas être une réponse à la baisse des budgets dans les hôpitaux. L'IVG en ville doit permettre aux femmes de choisir la méthode abortive la mieux adaptée à leurs situations et non leur être imposées faute de lits dans les hôpitaux. Beaucoup de femmes ne peuvent effectuer ce type d'intervention chez elles. D'autant que l'accès à l'IVG, officiellement garanti aux femmes, ne l'est pas toujours (centres d'IVG fermés, non remboursement de certaines contraceptions, clause de conscience invoquée par certain médecin, ..).
Les catholiques intégristes ont organisé une offensive contre l'IVG, tout au long de l'année 2005 qui a été proclamée année de repentance.
Ne leur laissons pas la rue !
Réaffirmons notre détermination à défendre nos droits que seules nos luttes permettent d'acquérir et de conserver. Nous sommes pour le droit de choisir nos sexualités, notre/nos partenaire/s, pour le droit à l’avortement; et nous réaffirmons que l’accomplissement des femmes ne passe pas nécessairement par la maternité, qu’elle n’est pas un destin biologique, mais doit rester un choix.
C’est pourquoi, nous exigeons :
le libre accès et la totale gratuité des moyens de contraception - capotes, fémidons, pilules de toute génération. le maintient et la valorisation du statut des obstétricienNEs et des gynécologues. L’éducation et l’accès libre et gratuit à la santé. la liberté de faire ce que nous voulons de notre corps, sans avoir à répondre à une norme, à une esthétique qu’elle soit religieuse, sociale, idéologique,... l'égalité des droits pour toutEs.
RASSEMBLEMENT LE 15 OCTOBRE A 19H30 RUE Saint Eleuthère 75018 Paris, à la sortie du funiculaire.
JOUIR PLUTÔT QUE REPRODUIRE
PremierEs signataires :
Scalp-Reflex, Furieuses Fallopes, Panthères roses, FA, CNT-RP, CNT-FAL
-- SCALP-Reflex, groupe parisien du Réseau No Pasaran! 21 ter rue Voltaire 75011 Paris 01.43.48.54.95. 06.30.91.89.48. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Ven 14 Oct - 11:43 | |
| Dans la matinée du mardi 11 octobre, les forces répressives de l’Etat ont menée une expulsion manu militari contre une dizaine de familles qui étaient contraintes, faute d’alternative, de squatter un logement à haut risque de saturnisme.
Face aux maigres propositions de la maire communiste de Montreuil (relogement proposée à seulement une des familles), celles-ci décident alors d’occuper la salle Lounes Matoub, propriété de la Mairie. Dans la soirée, celle-ci fait appel aux force de l’ordre pour évacuer la salle, une fois de plus de manière brutale et hors de tout cadre juridique (la procédure judiciaire obligatoire au préalable n’est pas encore respectée).
Cette seconde évacuation contre les familles et leurs soutiens sera extrêmement violente ; un militant de 70 ans se retrouvera à l’hôpital avec le nez cassé, plusieurs plaies à la tête et des côtes fêlées ; plusieurs autres personnes seront plus légèrement touchées. De nombreux parents seront violentés devant leurs enfants.
Plus tard, tandis que les femmes et enfants sont encerclées (parquées) dans un square à proximité, d’autres décident de manifester vers la mairie.
La police engage alors sans sommation une confrontation violente où de nombreuses personnes pacifiques sont attaquées et frappées sans discernement. Un militant du Scalp devra se rendre aux urgences, avec plusieurs plaies au crâne qui nécessiteront des points de sutures, mais nombreux sont militants qui auront ce soir-là tâté de la « matraque démocratique », maniée par une police de toute évidente heureuse de pouvoir se faire plaisir en l’absence des médias.
Face à cette démonstration d’acharnement et de criminalisation de la pauvreté, le SCALP-REFLEX, groupe parisien du réseau No Pasaran, dénonce ces expulsions soi-disant sanitaires qui mettent les gens à la rue alors que les rafles contre les sans papiers s’accélèrent depuis quelques mois. La police toujours motivée par les chiffres en a profité ce soir pour arrêter 3 sans papiers : il n’y a pas de petits profits !
Non à la criminalisation de la pauvreté Réquisition de tous les logements vacants Liberté de circulation et d’installation
Communiqué de presse Scalp REFLEX
Mardi 11 octobre 2005
-- SCALP-Reflex, groupe parisien du Réseau No Pasaran! 21 ter rue Voltaire 75011 Paris 01.43.48.54.95. 06.30.91.89.48. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Lun 28 Nov - 17:06 | |
| SANS JUSTICE SOCIALE, PAS DE PAIX ! NON AUX DISCRIMINATIONS ET A LA RÉPRESSION !
La révolte des jeunes dans la plupart des quartiers populaires de l'Hexagone depuis plus de deux semaines, est révélatrice d'une véritable crise sociale attisée par les politiques répressives et sécuritaire et les discrimination en tout genres
La mort des deux jeunes de Clichy-sous-Bois ayant voulu échapper à un contrôle policier est une conséquence de l'escalade sécuritaire développée Ministre de l'Intérieur et soutenue par Chirac et le gouvernement : multiplication des contrôles au faciès et des arrestations arbitraires des jeunes des quartiers défavorisés, expulsion de familles d'immeubles parisiens dits insalubres, sans relogement, "rafles"et expulsion de sans papiers dans les quartiers populaires (Belleville, Barbès ...). Cette politique sécuritaire, à des fins populistes et démagogiques, se double d'une politique anti-sociale : baisse des crédits des associations de quartiers, fin des emplois jeunes, démantèlement des services publics, hausse des loyers des HLM, accentuation de la précarité avec les CNE (contrats nouvelle embauche) ...
Face à une situation sociale d'urgence, le Gouvernement et Chirac n'ont comme seule réponseimmédiate la mise en place de l'état d'urgence (loi du 3 avril 1955) pour "museler la contestation sociale"et faire "régner l'ordre public". 1800 jeunes arrêtés et l'expulsion des jeunes étrangers, voilà les seuls résultats d'une telle politique. La réponse à cette crise sociale ne passe ni par la répression,ni par la provocation.C'est bien d'une autre politique sociale et économique, en rupture avec les orientations libérales actuelles, que les jeunes et habitants de ces quartiers défavorisés ont besoin.
Par conséquent, nous appelons la jeunesse (jeunes précaires, chômeurs, étudiants, lycéens) à manifester mercredi 16 novembre pour exiger : la vérité sur les circonstances de la mort de Ziad Benna et Bouna Traoré, et que justice soit rendue. l'arrêt des politiques de la criminalisation des populations défavorisées, immigrées et des jeunes des quartiers populaires. -L'arrêt des incarcérations en séries, les jugements injustes, expéditifs et arbitraires et des expulsions et reconduites à la frontières. - le rétablissement et l'augmentation massive des crédits destinés aux associations de quartiers. l'instauration d'un plan d'urgence pour permettre l'accès à l'éducation, logement, emploi, santé, transports, culture, condition d'une véritable justice sociale. - le retrait immédiat de l'état d'urgence, la fin de la logique répressive et de la surenchère policière.
Manifestation Mercredi 16 Novembre Départ à 14h devant la fac de Saint-Denis Métro Saint-Denis Université (ligne 13)
Premiers signataires : Alternative Libertaire, CLEPS (Comité lycéen Étudiant Paris Sud), CNT-STE (75, 92,93), NO PASARAN, Scalp-Reflex Paris, SUD Étudiant, VAMOS ! ...
-- SCALP-Reflex, groupe parisien du Réseau No Pasaran! 21 ter rue Voltaire 75011 Paris 01.43.48.54.95. 06.30.91.89.48. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Mer 30 Nov - 15:10 | |
| En réaction à la prolongation de l’état d’urgence pour les trois prochains mois, de nombreuses organisations avaient appelées à un rassemblement devant la faculté de Saint Denis, Paris VIII. Ce rassemblement devait précéder une manifestation rejoignant Bobigny, traversant ainsi la Seine Saint Denis : des quartiers populaires souvent ignorés des manifestations politiques et des pratiques militantes. Il s’agissait d’exprimer une solidarité envers émeutiers et habitants, de dénoncer les pratiques sécuritaires, la banalisation de l’apartheid social et la stigmatisation des populations pauvres, pour une bonne partie issues de l’immigration.
De fait, ce mercredi après midi, 300 personnes environ se sont retrouvées sur le parvis de Paris VIII : le SCALP-REFLEX, des membres de la JCR, Vamos !, Droit devant, CNT FAL, SUD Etudiant. Il est décidé, au vu du faible nombre de participants au rassemblement, de rentrer dans la fac afin de faire débrayer les étudiant autour de cette lutte. On entre dans les salles de Travaux Dirigés, dans les amphis, afin d’exposer l’importance de la lutte et de la mobilisation. L’idée est d’engager le dialogue, la prise de conscience collective pour faire bouger et réagir les gens. Les profs sont froids, les étudiants plus que mous. Cette tentative ne parvient qu’à étioler le groupe de départ. La plupart des orgas présentes disparaissent peu à peu, laissant place finalement à quelques membres de la JCR et au SCALP REFLEX. Venu avec sa batucada, Vamos met de l’ambiance au cortège qui s’élance alors de l’université vers la gare RER de Saint Denis dans le but de rejoindre la manifestation prévue à Saint Michel à 18 h 30, Bobigny étant devenu un objectif inatteignable.
Commence alors une manifestation joyeuse et dynamique qui, à travers le centre ville, entraîne les gens des alentours, venus faire leurs courses où habitant le centre. Aux cris de « C’est pas les quartiers qu’il faut nettoyer, c’est Sarkozy qu’il faut virer ! » le cortège s’est grossi de jeunes enthousiastes, prêts à nous accompagner jusqu’à Saint Michel ! La plupart des gens des artères commerçantes paraissaient plus surpris qu’hostiles à la manif (on les comprend en même temps, une batucada, ils doivent pas en voir souvent en dehors d’éventuels carnavals municipaux !).
Arrivés à Saint Michel, notre cortège s’est fondu dans les cortèges présents. Peu à peu, la manifestation se met en branle vers le Sénat, en remontant le boulevard Saint Michel. Après avoir intégré le cortège du 9e collectif de sans-papiers, un bloc libertaire s'est constitué, unifié et dynamique, ouvert par la banderole"Pas de justice pas de paix" du Scalp-Reflex, où slogans et invectives à l'encontre des forces répressives de l'Etat sont repris en chœur.
Nous ne sommes pas parvenus au Sénat, toutes les voies d’accès étant bien remplies de flicaille suréquipée. La manif s’est terminée place du Port Royal, par un « sublimissime » discours d’Olivier Besançenot, que nous avons découvert poête à ses heures perdues (ah la rime en « aire » ! Révolutionnaire, prolétaire, sécuritaire, pomme de taire…). Bref que du bonheur, même si d’aucuns auront peut être trouvé cette touche finale un peu molle face à la réalité de l’état d’urgence.
-- SCALP-Reflex, groupe parisien du Réseau No Pasaran! 21 ter rue Voltaire 75011 Paris 01.43.48.54.95. 06.30.91.89.48. | |
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