LES PAYS DE COCAGNE
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 fedération anarchiste

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buenaventura
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buenaventura


Nombre de messages : 2539
Date d'inscription : 17/02/2005

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MessageSujet: fedération anarchiste   fedération anarchiste EmptyLun 17 Oct - 19:57

Près de 50 morts, plusieurs dizaines de blessés, des centaines de
familles
rejetées à la rue, la succession d’événements tragiques depuis le mois
d’avril a remis la question du mal-logement à l’ordre du jour. Pourtant
la
crise du logement ne date pas d’hier, mais la spirale de la spéculation
immobilière ainsi que la chasse aux pauvres et aux immigrés ont
considérablement aggravé pour des millions d’individus une situation
déjà
intolérable et scandaleuse. Cependant, de plus en plus de gens se
rendent
compte que cette situation est insupportable et même absurde. En effet,
comment admettre qu’un nombre croissant de personnes - parfois salariés
comme en témoigne le phénomène des « working poors » ou quand un
salaire
d’emploi à plein temps ne permet même plus de payer un loyer – se
retrouvent à la rue ou sont logées dans des conditions désastreuses,
alors
qu’il y a tant de logements vides, logements qui sont principalement
des
moyens pour spéculer.
La crise du logement que l’on connaît actuellement n’a rien à voir avec
celle que l’on a connue dans les années 50. A cette époque, il y a
avait
effectivement une insuffisance de logements due aux destructions
engendrées par la guerre et à une carence de construction de logements
dans l’entre-deux-guerres. Aujourd’hui, le problème est tout autre :

- ce n’est pas le manque de logement qui est en cause, mais une volonté
à
spéculer entres autres sur le logement. Ainsi le problème n’est pas de
construire de nouveaux logements, mais de rendre accessibles ceux qui
sont
vides ou de transformer des bureaux non utilisés en logements. En
effet,
depuis plus de 20 ans, le nombre de logements vacants oscille autour de
2
millions d’unités soit environ 8% du parc locatif. Autrement dit de
quoi
loger ou reloger la quasi-totalité des sans-abri et mal-logés ;

- l’évolution de l’exclusion et la généralisation de la précarité font
que
les bailleurs, publics ou privés, ne veulent plus louer des logements à
des personnes ne présentant pas des garanties suffisantes (jusqu’à 4
fois
le montant du loyer pour le revenu, un emploi stable plus une caution à
trouver) ;
Ainsi, si l’on continue à proposer de construire des logements ou à
inciter les propriétaires à louer leurs logements vides (par exemple en
leur proposant des primes), on ne résoudra pas fondamentalement le
problème, car il y aura toujours de plus en plus de personnes qui ne
pourront répondre aux exigences des bailleurs, qu’ils soient public ou
privés. La crise du logement est une des conséquences de la montée de
l’exclusion et de la précarité.
Ce n’est pas le manque de logements qui est en cause ! Il s’agit d’un
problème exclusivement politique, qui relève d’un débat sur le choix de
société dans laquelle nous voulons vivre !

La société repose, entres autres, sur deux piliers fondamentaux : la
propriété privé et la hiérarchie sociale fondée, en partie, sur les
revenus. Ces principes sont parmi les fondements de la Révolution
française qui a permis l’accès au pouvoir de la bourgeoisie.

La propriété, c’est l’ensemble des moyens dont disposent des personnes
pour en exploiter d’autres. Ainsi, un capitaliste est propriétaire de
moyens de production afin d’exploiter des travailleurs ; de même, un
propriétaire possède des logements pour exploiter des locataires en
exigeant qu’ils ou elles lui payent des loyers.

Dans une société de classes, les revenus seront toujours inégalitaires
;
cette inégalité engendre inéluctablement la hiérarchie sociale, la
domination. En outre, la réalité de la société capitaliste fait que les
propriétaires des moyens de production, de logements … sont toujours en
position de force, position qui permet de maintenir leur hégémonie
politique, idéologgique et sociale sur l’ensemble de la société.

L’Etat, instrument de domination d’une classe sur l’autre, maintient ce
rapport de forces et le droit à la propriété (qui est inscrit dans la
Constitution). Il dispose pour remplir cette fonction de chien de garde
du
Capital de nombreux outils : la police, l’appareil judiciaire,
carcéral,
et en dernier recours l’armée (comme l’assaut héliporté du GIGN et des
commandos-marine contre les mutins du « Pascal Paoli »…).
Ainsi, par rapport à la lutte sur le logement, les anarchistes
affirment
et luttent pour que :

- Le droit de propriété cesse de prévaloir sur le fait de pouvoir vivre
:
le droit de propriété doit disparaître ! Autrement dit, il est criminel
de
laisser crever des gens parce qu’ils n’ont pu se loger décemment ! -
Nos
conditions de vie ne doivent plus être déterminées par nos revenus
(salaires, allocations RMI ...) ; que chacun et chacune doit pouvoir
se
vêtir, se nourrir, se soigner, utiliser les transports et se loger sans
conditions et gratuitement !

Le mouvement anarchiste et révolutionnaire doit se donner les moyens de
poser les contradictions de fond qui traversent les mouvements sociaux,
de
les mettre en évidence, de montrer et démontrer que cette société n’est
pas aménageable, réformable, « humanisable » : l’exclusion, la
domination,
la hiérarchie, le patriarcat et les inégalités sociales et économiques
ne
le sont pas.

Lutter pour que les individus puissent vivre dignement où ils
l’entendent,
pour que s’instaure un réel partage de la richesse sociale suppose d’en
finir avec le capitalisme.

Proposons, faisons partager des utopies créatrices, des alternatives
concrètes à cet ordre social qui rime de plus en plus avec barbarie.
Prenons nos affaires et nos luttes en main ! Participons à l’émergence,
à
la vie, de collectifs autonomes de luttes, fédérés entre eux, afin
qu’ils
ne soit pas instrumentalisés à des fins qui nous échappent.

Fédération anarchiste
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buenaventura
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MessageSujet: ..   fedération anarchiste EmptyMer 19 Oct - 12:48

Le 12e Congrès de la Fédération anarchiste Bielo russe (FAB) décide
l'adhésion à l'IFA

Le 2 octobre 2005 tandis que les forces démocratiques de l’opposition
Bélarusse tenaient leur congrès, discutaient et élisaient leur candidat
unique pour la prochaine campagne présidentielle de 2006, les
anarchistes
bélarusses se réunissaient également en Congrès pour discuter des
questions réellement importantes pour la société Bélarusse.

Plus de 50 délégués de Minsk, Homel, Lida, Vitebsk, Ivatsevitchi et
d’autres régions de Bélarussie ont participé au 12ième Congrès de la
FAB.
Les militants et militantes des groupes suivants se sont joints au
Congrès
: Mouvement social "Razam de Belarussie !" ("Ensemble !), Action
Autonome
(Belarussie), Résistance Antifasciste, des membres de l’équipe
d’Indymédia
Bélarussie, des chômeurs radicaux du journal de Navinki, et bien
d’autres
anarchistes et groupes anti-autoritaires agissant dans le pays.

Les participants du congrès ont discuté longuement des problèmes et
enjeux
de la société Bélarusse, ils et elles ont déterminé la stratégie
d’action
des anarchistes de Bélarussie dans la situation sociale et politique
actuelle du pays, ils et elles ont également défini les étapes
concrètes
et nécessaires au développement du mouvement anarchiste en Bélarussie.

Un des résultats les plus importants du congrès a été la décision de la
Fédération Anarchiste Biélorusse de s’affilier à l’Internationale des
Fédérations Anarchistes (IFA-IAF). Cette décision importante a été
approuvée par le consensus de tous les participants. La représentation
des
anarchistes de Bélarussie dans l’Internationale des Fédérations
Anarchistes permettra d’attirer plus l’attention du mouvement
libertaire
international sur les problèmes bélarusses. D’ailleurs elle renforcera
la
solidarité internationale et l’appui des camarades étrangers, ce qui
est
très important pour les anarchistes bélarusses, particulièrement après
les
répressions récentes de l’Etat contre des activistes du mouvement
antifasciste.

Transmis par le Secrétariat aux relations extérieures de la Fédération
anarchiste
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MessageSujet: ...   fedération anarchiste EmptyJeu 24 Mai - 12:10

Vidéo de la Réunion publique de la Fédération Anarchiste "Décroissance Libertaire
et abstention révolutionnaire" du jeudi 3 mai 2007. Jean-Pierre Tertrais aborda,
dans l'entre 2 tours de la mascarade
électorale, le lien entre la décroissance sous un angle libertaire et la nécessaire
abstention.

Première partie sur 3 au total
https://www.dailymotion.com/farennes/video/x1wg28_tertrais-decroissance-abstention-13/1

Deuxième partie
https://www.dailymotion.com/farennes/video/x1wgk8_jp-tertrais-decroissanceabstention/1

Troisième et dernière partie
https://www.dailymotion.com/farennes/video/x1wh7c_jp-tertrais-decroissanceabstention/1
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MessageSujet: ...   fedération anarchiste EmptyDim 16 Sep - 13:11

Dans son entreprise de destruction des acquis de la classe ouvrière, le
système
capitaliste mandate une fois de plus l’Etat pour mener une nouvelle
offensive :
l’annonce par le premier ministre Fillon d’une « réforme » des régimes
spéciaux de
retraite constitue une étape décisive dans la marche vers la création
d’un
esclavage moderne.
Précédée par les ordonnances Balladur d’août 1993, qui portaient à 40
ans la durée
de cotisation dans le secteur privé, et par la loi de 2003 du même
Fillon, qui
prévoyait l’alignement du public sur le privé et l’allongement
progressif à 41, 42
annuités, cette mesure serait prise par souci « d’équité » !

On mesure aujourd’hui la portée de l’attitude des centrales syndicales
qui, en mai
2003, ont tout fait pour enrayer l’organisation de la lutte par les
travailleurs
eux-mêmes. A l’époque, en échange de la trahison de la CFDT, de
l’attitude «
responsable » de la CGT, de l’appel trop tardif de FO à la grève
générale, promesse
avait été faite de ne pas s’attaquer aux régimes spéciaux, ce sont les
mêmes
aujourd’hui qui donnent le change en évoquant une rude confrontation,
qu’elles
s’évertueront encore à empêcher…
En pleine décomposition politique, le Parti Socialiste prouve une
nouvelle fois,
s’il en était besoin, qu’entre le gouvernement et lui, il n’y a pas
l’épaisseur
d’une feuille de papier à cigarette : le « rénovateur » Manuel Valls
applaudit à
tout rompre et se fait le porte-parole officieux d’un appareil
politique qui n’en
pense pas moins, puisqu’il aurait agi de même s’il avait été au
pouvoir.

Pour la Fédération Anarchiste, il est hors de question de laisser la
classe des
possédants pressurer la travailleurs, leur faire perdre leur vie à la
gagner ; il
est hors de question de voir se généraliser le cas de ces femmes et de
ces hommes
usés par des tâches dégradantes qui ne survivent que deux ou trois ans
à leur
départ en retraite ; il est hors de question de voir les rues se
remplir de
retraités pauvres, sans logis et sans accès à la santé, tant il est
vrai que la
destruction des retraites trouve son corollaire dans celle de la
Sécurité Sociale.
Les retraites n’appartiennent qu’à ceux qui produisent les richesses ;
pour la
Fédération Anarchiste, si les régimes spéciaux doivent aujourd’hui être
défendus,
c’est parce qu’ils sont plus conformes aux intérêts de la classe
ouvrière que le
nouveau projet du pouvoir…Qu’un hobereau dont la tradition familiale
était de tuer
les paysans à la tâche trouve « indigne » de partir en retraite à 55
ans, alors
qu’il fait payer ses vacances par ceux dont il défend les privilèges,
et qu’il
recevra une confortable pension à vie après son mandat électif relève
de la
provocation, et doit recevoir une réponse proportionnée.

La Fédération Anarchiste appelle donc les travailleurs de la SNCF, de
la RATP ,
d’EDF, de GDF, mais aussi tous les salariés du public et du privé,
ainsi que les
jeunes et les précaires que l’allongement de carrière de ceux qui ont
un emploi
condamne à une vie indigne, à organiser la grève sur des principes
autogestionnaires, et à ne pas arrêter le mouvement sous la pression
des
hiérarchies syndicales réformistes ; elle appelle à prendre le contrôle
de l’outil
de travail, et à ne pas le rendre.

Fédération Anarchiste.

le 12 septembre 2007
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