se suffira-t-on du laid, du médiocre, du concédé?
ou comment le réapproprié, le logis-géôle?
grève des loyer?, expropriations?
ou des chemins neufs? .. des appropriations?
qui dite quoi??
vu dans
"le monde" ...
(...)"Fait plus inquiétant encore : l'inexorable progression des
demandes de bailleurs pour obtenir la résiliation d'un bail ou
l'éviction, manu militari , d'un locataire en situation d'impayé. En
2004, les jugements d'expulsion s'élevaient à plus de 103 000, contre
un
peu plus de 71 000, cinq ans plus tôt, soit un accroissement de 44,8 %.
Sur la même période, les demandes de réquisition de la force publique
par les bailleurs ont augmenté de près de 40 %.
Tout se passe comme si les mesures prises depuis la loi de lutte contre
les exclusions de juillet 1998 ne parvenaient pas à endiguer ce
phénomène. D'après les chiffres de la chancellerie, le nombre de
jugements d'expulsion s'est accru de 84,9 % dans la Seine-Saint-Denis,
entre 2002 et 2004. D'autres départements sont touchés : la Seine-
et-Marne (+ 67 %), la Moselle (+ 46,5 %), les Alpes-Maritimes (+ 44,4
%), le Bas-Rhin (+ 43,7 %), le Maine-et-Loire (+ 35,6 %), les
Bouches-du-Rhône (+ 33,2 %)...
"Tous les indicateurs sont au rouge, s'inquiète la Fondation Abbé
Pierre, ce qui traduit à la fois les difficultés économiques dont est
victime une partie croissante de la population et un durcissement dans
la politique de répression des locataires en situation d'impayés." Les
contacts se dénouent avec certains commissariats, explique André
Gachet,
responsable de l'Association lyonnaise pour l'insertion par le logement
(Alpil). "Le système d'information préalable -qui avait été mis en
place
avec des policiers- ne fonctionne plus aussi bien" , dit-il. En outre,
il arrive qu'une expulsion soit réalisée alors même que le juge de
l'exécution était saisi du dossier et ne s'était pas encore prononcé,
poursuit-il. "Avant, il était d'usage d'attendre sa décision",
relève-t-il.
Pour sa part, Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de la fédération Droit
au logement (DAL), se dit "sidéré" par l'explosion des indicateurs
statistiques qui résulte, selon lui, "de la spéculation immobilière,
alimentée par les politiques du gouvernement, de la montée de la
pauvreté salariale, et de la flambée des loyers". En 2004, le prix des
locations a augmenté de 4,1 % en Ile-de-France, contre 3,8 % un an plus
tôt, d'après l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne
(OLAP). Une évolution largement imputable à l'accroissement de l'indice
du coût de la construction (ICC)."(...)
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