LES PAYS DE COCAGNE
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LES PAYS DE COCAGNE

les pays de dedans toi
 
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 l'insoumise

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buenaventura
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buenaventura


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MessageSujet: l'insoumise   l'insoumise EmptyLun 28 Nov - 13:00

L’INSOUMISE : 1 AN DE DIFFUSION ANARCHISTE À MONTRÉAL!
VENDREDI 11 NOVEMBRE: 5 À 8 DE SOUTIEN LIBRAIRE ET LIBERTAIRE

Depuis maintenant un an est ouverte à Montréal la librairie anarchiste
l’INSOUMISE, fruit de la réunion de six groupes diffuseurs libertaires,
d’individus-es et d'associations diverses ayant participé à sa mise sur
pied et à son fonctionnement.

Des centaines de livres, brochures et journaux anarchistes de toute
tendances et radicaux de divers horizons, ont enfin pu circuler
largement
à Montréal grâce à ce lieu libraire ouvert 6 jours par semaine.

Venez fêter avec nous au local de la librairie, au 2033 boulevard
Saint-Laurent, de 5 heures à 8 heures en ce 11 novembre, « Jour du
souvenir », où les capitalistes célèbrent la chair à canon de toutes
leurs
sales guerres. Quant à nous, nous nous souviendrons de toutes les
insoumises et insoumis anarchistes et libertaires, réfractaires de
toujours aux guerres et dont les écrits sont diffusés à la librairie.
Pour l’occasion, il y aura plein de nouveautés libraires et diverses
boissons pour célébrer. Ce sera aussi une occasion pour les personnes
intéressées au projet de discuter avec les diffuseurs responsables de
la
librairie l'Insoumise.

Bienvenue à tous les camarades et amis-es de la librairie.

Téléphone : (514) 313-3489
email : librairie_insoumise(a)yahoo.ca ou
diffuseurslibertaires(a)yahoo.ca
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http://emilie-nihiliste.hautetfort.com
buenaventura
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buenaventura


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MessageSujet: ...   l'insoumise EmptyDim 19 Mar - 17:01

ACRATIE et COURANT ALTERNATIF à la librairie anarchiste L’INSOUMISE,
Montréal
Nous soulignons l’arrivée de 40 nouveaux titres des éditions Acratie à
la
librairie l’Insoumise ainsi que des publications de l’OCL
(Organisations
Communiste Libertaire) dont 12 numéros hors-séries de Courant
Alternatif
sous forme de dossiers spéciaux toujours d’actualité comme «L’arnaque
citoyenne, le contrôle social, libération sexuelle, agriculture etc.».
Nous recevrons aussi à chaque mois la revue Courant Alternatif de
l’OCL.
Nous avons regroupés, pour le deux prochaines semaines, tous ces titres
sur un rayonnage spécial pour en faciliter la consultation.

SOUTENONS LES EDITIONS ANARCHISTES EN SE PROCURANT LEURS TITRES À
L’INSOUMISE.

Librairie L'Insoumise
033 St-Laurent
Montréal
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http://emilie-nihiliste.hautetfort.com
kamchatk
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MessageSujet: ...   l'insoumise EmptySam 25 Nov - 15:40

Note de lecture
« Harcelez les huiles ! », suivi de « Les rebelles en Kaki »

Deux textes sur la subversion dans les forces armées américaines
pendant la guerre
du Vietnam.

Édité et traduit par SIA, Syndicat Intercorporatif Anarcho-syndicaliste
de Caen
P.B. 257 - 14013 Caen Cedex France

Cette brochure antimilitariste du SIA de Caen, disponible à Montréal,
tombe à point
nommé pour rafraîchir la mémoire.

Elle rappelle ce que furent le courage de beaucoup de GI’S au
Vietnam dans leur
pratique de la subversion et du refus de combattre y compris au coeur
de la
guerre, leur degré d’insoumission, leurs mutineries et leur stratégie
du «
fragging » auprès des gradés récalcitrants, jusqu’à la création des «
coffee
houses », lieux d’échanges et de propagande pour les nombreux journaux
antimilitaristes édités par eux-mêmes. Le “fragging” consistait, après
plusieurs
avertissements, à l’élimination du gradé par l’utilisation d’une
grenade à
fragmentation. De 800 à 1000 tentatives de « fragging » eurent lieu au
cours de
la guerre du Vietnam.

« L’absence, depuis le milieu des années 70, d’un mouvement de
soldats (…),
l’abandon de la conscription, l’image de la force d’interposition
humanitaire que
cultive l’armée ont amené un affadissement et une raréfaction de la
propagande et
l’action antimilitariste. »
Enfin, si depuis le Vietnam les stratégies militaires ont changé (les
équipement
et les techniques d’affrontements ne sont plus les mêmes), la guerre en
Irak et
en Afghanistan rappelle la série de luttes que les déserteurs ou les
insoumis ont
menés contre l’armée et les mutineries courageuses de certaines
compagnies de
combat ; leurs luttes exemplaires, en lien avec plusieurs groupes
radicaux de
leur temps, disent assez combien l’antimilitarisme a fait parti et doit
encore
faire parti des stratégies révolutionnaires.

En contrepartie, la situation nouvelle au Canada crée par
l’engagement des
troupes canadiennes, l’impopularité de cet engagement, la
militarisation des
discours sécuritaires, les tués de plus en plus nombreux peuvent
générer à moyen
terme un mouvement d’agitation au sein même des forces armées qu’il
faut dès à
présent anticiper un peu partout.
C’est le sens de cette brochure qui fait aussi le lien avec des
signes de
mécontentement, épars pour le moment, mais suffisamment visibles dans
l’armée
américaine en Irak.

L’implication des forces armées canadiennes en Afghanistan de plus en
plus
massif, les discours militaristes qui l’accompagnent, plus visibles
chaque jour,
semblent ponctuer une interminable escalade de violence pour la défense
d’un
ordre mondial en train de se resserrer partout. En 2006, plus de 3 700
insurgés
et civils ont été tués depuis le début de l'année lors d'attaques ou
d'attentats
en Afghanistan, soit quatre fois plus qu'en 2005. Les violences liées à
l'insurrection sont passées "de moins de 300 par mois à la fin de mars
2006 à
plus de 600 à la fin septembre, alors qu'elles étaient d'environ 130
par mois en
2005".
La récente manifestation à Montréal pour le rapatriement des
militaires canadiens
a au moins montré que la lucidité, même réduite en nombre et mouillée
de partout,
peut tenter de se dresser face à l’endoctrinement militaire.
L’insoumission, la désertion, pratiquées massivement pendant la
guerre du Vietnam
sont quelques unes des valeurs antimilitaristes pertinentes à remettre
au goût du
jour au-delà du mot d’ordre de rapatriement du contingent militaire.
Elles ne sont pas les seules. Refus de l’endoctrinement et théorie
révolutionnaire vont de pair avec la possibilité d’une option
révolutionnaire,
exprimée en des termes les plus adéquats à la richesse de ce projet. Il
n’y a
donc pas de hasard si parmi les opposants à toute guerre y compris dans
sa
version moderne de guerre totale au terrorisme - prétexte à un contrôle
massif
des populations - certains tentent de corriger la légitimité de
l’indignation
dans le sens de sa propre radicalité et de franchir « les survivances
de pensées,
d’habitudes et d’intérêts du vieux monde ». Car nous nous heurtons
toujours aux
formes aiguës de la dépossession.

Il n’est pas vain de constater que les formes de luttes utilisées par
un nombre
important de GI’S américains au Vietnam pourraient bien être similaires
à celles
qui seront, un jour prochain, utilisées en Irak et pourquoi pas en
Afghanistan
par les militaires canadiens. Si l’antimilitarisme semble avoir disparu
des
campus américains et canadiens, il n’est pas exclu qu’il y revienne
assez vite en
cas d’extension du conflit en Iran ou en Syrie.
On a par ailleurs noté que pendant la guerre du Vietnam, ce sont les
engagés et
non les conscrits qui « avaient le plus tendance à entrer en rébellion
ouverte. »
Tous les espoirs sont donc permis puisque pour le moment aucune
conscription n’a
eu lieu.

Actuellement, le nombre croissant de déserteurs américains dont
beaucoup se sont
réfugiés au Canada est ainsi un signe clair d’une prise de conscience
progressive
des enjeux véritables de la guerre en Irak contre le « terrorisme »
tout comme le
mécontentement grandissant de la population canadienne contre les
opération
canadiennes Apollo (2001-04), Athena (de 2003 au début de 2006) et
Archer dans la
région de Kandahar où il n’est plus question de se concilier les
populations
locales mais de participer comme supplétif à un programme militaire
américain
d’inspiration colonial.

Enfin la fable du caractère « humanitaire » de la présence des forces
canadiennes
en Afghanistan et le discours inépuisable de la lutte contre le
terrorisme
relèvent clairement de la propagande et d’un contrôle social
ouvertement
discrétionnaire pour chaque état concerné ; un tel discours légitime
toutes les
attaques et chaque moment répressif de tous les états contre leur
propre
population comme on peut le constater partout dans le monde.

Ces deux textes ont l’immense mérite de démontrer que l’insoumission
sous toutes
ses formes est plus que jamais d’actualité.

Titusdenfer666(a)yahoo.fr

Brochure diffusée au Québec par La Sociale (asociale(a)colba.net) et
disponible à
la librairie L’INSOUMISE, 2033 St Laurent Montréal. Tel: 313-3489.
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buenaventura
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MessageSujet: ..   l'insoumise EmptyDim 10 Déc - 22:11

Note de lecture
LA CHEVAUCHÉE ANONYME. Une attitude internationaliste devant la guerre
(1939-1941)
Louis Mercier Vega

Postface de Charles Jacquier
Éditions Agone, collection Mémoires sociales

Qui est l’auteur de ce roman qui emprunte aux enjeux historiques de
son temps
mieux que ne saurait le faire une biographie ou un récit historique ?
Louis Mercier Vega (1914-1977) est le pseudonyme de Charles Cortvrin
(Autres
pseudos : AJOR, Jean Baudant, Courami/Couramy, Damashki, Robert
Hersay/R.C., La
Paluche, L’Itinérant/L’itinérante, Robert Léger, Liégeois, Carlo Manni,
Luis
Mercier Vega, Pierre Paillard, Santiago Parane, Charles Ridel, le
Parrain,
Danton, « A moi seul une fédération de pseudonymes », aimait-il à
dire).
Il combat en Espagne dans le Groupe international de la colonne
Durruti en 1936,
puis après la défaite se réfugie en France avant de s’embarquer pour
l’Amérique
du sud avec quelques camarades dans la même situation que lui.
Son livre est le récit de cette errance depuis Marseille, où avec
d’autres
combattants internationalistes, surveillé par la police française, il
rejoint
Bruxelles puis Anvers. Embarqué comme marin, il débarque en Argentine
puis
rejoint Santiago du Chili grâce aux réseaux informels de solidarité.
L’intérêt étonnant de ce livre tient aux constantes remarques et
réflexions,
discussions « in vivo » qui émaillent le récit depuis la recherche d’un
point de
chute à Marseille jusqu’à cette traversée de l’Atlantique et
l’installation
provisoire au Chili.
Remarques et réflexions sur le mouvement social, sur les difficultés
de se
réclamer encore et toujours d’un mouvement social qui vient d’essuyer
une
terrible défaite, remise en cause et polémique sur les causes de la
défaite,
commentaires sur l’état présent du monde, sur les conditions de survie
d’un
milieu libertaire éclaté, débats difficiles et ponctués de doutes mais
toujours
d’humanité sur les conditions de l’engagement, de la clandestinité, de
la reprise
individuelle propre au mouvement anarchiste, sur la nécessité de
nouvelles
pratiques sociales. Rien ne manque pour que l’on comprenne la densité
du vécu
instable de Vega et de ses camarades, pour que l’on sente avec eux, les
enjeux
impérieux qu’ils doivent affronter en tant que révolutionnaires avec la
vigilance
dont dépend leur survie. Les conditions de leurs orientations, de leurs
choix,
les modalités difficiles d’un combat à continuer sinon à renouveler
sont quelques
unes des problématiques majeures abordées par
le livre sans que rien n’y soit dissimulé, ni les fausses pistes, ni
les
illusions, ni les incertitudes. La question de l’organisation
révolutionnaire
revient constamment, omniprésente.
La clairvoyance de ces débats et l’appréhension lucide des conditions
de la
défaite se manifestent également dans l’évaluation contrastée des
résultats de
l’assaut prolétarien espagnol, question qui demeure au coeur des débats
de ces
camarades en exil.
Cependant, constamment au fil de leur périple, la solidarité trouve
un vrai
terrain d’expression que le livre rend parfaitement.
Les conditions historiques et sociales changent, la conscience des
militants
évolue, de nouvelles priorités surviennent : néanmoins si la solidarité
est
toujours omniprésente – les réseaux d’entraide fonctionnent encore –
elle ne
dissimule pas le désarroi et les nouvelles difficultés des militants
libertaires
dans les pays d’accueil de l’Amérique du sud. Partout autour d’eux la
situation
politique et militaire est extrêmement tendue. Le monde change plus
vite qu’eux,
ils doivent alors trouver en eux-mêmes la force nécessaire pour
poursuivre la
lutte.
L’Allemagne hitlérienne s’apprête à une guerre qu’ils savent
inéluctable. Pour
les militants, il faut choisir : continuer l’engagement mais sous
quelles formes
? Comment ne pas réduire sa volonté de construire un monde meilleur à
des
pratiques fantomatiques ou simplement militaires, pour eux qui ont
refusés la
militarisation des milices anarchistes ? Le mouvement anarchiste est
divisé entre
pacifistes et internationalistes, quelle voie faut-il choisir ?
Ce livre est riche d’enseignement : il engage à une problématique que
tout
révolutionnaire devrait se poser quotidiennement. Quel est le meilleur
chemin
pour accéder à une prise de conscience réelle, quelle pratique pour
quelle
théorie, comment ne pas sombrer, quelles sont les priorités d’un combat
social ?
Comment réactualiser sa pensée et sa pratique dans un monde en constant
bouleversement ?
Marianne Henckel écrit en épilogue de ce récit (p.213) : « À regarder
de près
nous ne sommes pas absents du combat, si nous menons le nôtre, tout en
connaissant et en développant celui des autres. Nous dirions même que
notre
combat dépend étroitement de la connaissance de celui des autres. Les
chausse-trappes se préparent évidemment bien à l’avance. Pour ne pas y
tomber nos
généralités préventives ne sont pas suffisantes. (…) »
Critique lucide et exigeant de la révolution espagnole écrasée, Vega
écrira dans
la revue Témoins N° 12-13 de 1956, l’article Fidélité à l’Espagne, sous
la
signature de Louis Mercier alias Charles Ridel : « Bâtie sur des
hommes, la
Révolution espagnole n’est ni une construction parfaite ni un château
de légende.
La première tâche nécessaire à notre équilibre est de réexaminer la
guerre civile
sur pièces et sur faits et non d’en cultiver la nostalgie par nos
exaltations.
Tâche qui n’a jamais été menée avec conscience et courage, car elle eût
abouti à
mettre à nu non seulement les faiblesses et les trahisons des autres,
mais aussi
nos illusions et nos manquements, à nous, libertaires. La manie qui
consiste à
vanter nos actes d’héroïsme et nos capacités d’improvisation est
mortelle, parce
qu’elle réduit au seul plan individuel la recherche des solutions
sociales et
efface, par un artifice de propagande, les situations auxquelles nous
fûmes
incapables de faire face. La
tendance à magnifier les militants de la C. N. T. et de la F. A. I.
masque notre
impuissance à œuvrer efficacement là où nous nous trouvons, où nous
travaillons et
sommes en mesure d’intervenir. Elle est trop souvent évasion hors de
notre temps
et hors de notre monde. Sans compter que les militants espagnols
eux-mêmes s’en
trouvent allégés de leurs propres responsabilités, se voient suspendus
comme
images de saints qu’ils savent ne pas être, et figés dans des attitudes
alors
qu’il leur faut agir les yeux ouverts. » [Consulter le site :
http://raforum.apinc.org/article.php3?id_article=3874]
Ce livre est un magnifique rappel qu’en dehors de tout exotisme
militant, notre
impuissance ou notre puissance à changer les conditions de survie
actuelles
dépend de notre volonté à les changer dans notre quotidien immédiat,
avec
naturellement la mentalité correspondante.

Titusdenfer666(a)yahoo.fr

Ce livre est diffusé au Québec par La Sociale
et
disponible à la librairie L’INSOUMISE, 2033 St Laurent Montréal. Tel:
313-3489.
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MessageSujet: ...   l'insoumise EmptyLun 18 Déc - 15:09

La librairie offre un choix de revue, de livre (neufs ou usagés), de
brochures, de
journaux, représentant différentes tendances de la mouvance libertaire.
On y trouve aussi des livres et de la documentation sur les
autochtones.

2033 St Laurent Montréal. Tel: 514-313-3489
Heures d’ouvertures : Lundi fermé – mardi/mercredi 12H-18H –
Jeudi/vendredi 12H-20H
Samedi/dimanche 12h-17


LES BRISEURS DE MACHINES, de Ludd à José Bové
Nicolas CHEVASSUS-AU-LOUIS – Seuil

Les " fauchages volontaires " de champs d'OGM par José Bové et ses
amis expriment
une forme radicale de résistance à un développement technique considéré
comme
injuste et néfaste. Cette violence a une longue histoire, trop peu
connue, qui
débute avec les bris de machines textiles dans l'Angleterre de la fin
du XVIIIe
siècle sous la conduite d'un légendaire " général Ludd ". Le luddisme
est né, et
connaîtra en Europe divers avatars pendant tout le XIXe siècle, pour
ressurgir
aujourd'hui. Longtemps considérées, tant par les théoriciens du
capitalisme que
par le mouvement ouvrier, comme des mouvements réactionnaires de refus
du "
progrès ", ces révoltes sont, depuis peu, réexaminées. Les études
historiques
désormais portent un regard bien moins dédaigneux sur les briseurs de
machines ;
la recherche économique réinterprète le luddisme comme l'expression
d'une
alternative à la production de masse choisie par la première révolution
industrielle ; une nouvelle critique de la société industrielle, à
partir des
années 1970, a pris pour cible la mécanisation et l'automatisation ; et
des
mouvements actuels, comme les fauchages d'OGM, sans se référer
explicitement au
luddisme, en reprennent les grands thèmes et les modes d'action.
C'est à retrouver cette histoire et à évaluer sa signification
sociale qu'est
consacré ce livre. Alternant récits et analyses, il a pour fil
directeur l'idée
que le choix d'introduire une machine ou une nouvelle technologie est
un choix
politique. Loin d'être neutre, ou inexorable comme on le croit trop
souvent, la
mécanisation et l'automatisation procèdent toujours de l'exercice d'un
pouvoir,
au profit d'un groupe humain et au détriment d'un autre.
[http://www.decitre.fr/livres/fiche.aspx?code-produit=9782020825610]


LES BOUTEILLES SE COUCHENT
Patrick STRARAM - Allia

Les bouteilles se couchent est une plongée dans les dérives nocturnes
d’un groupe
où l’on retrouve Guy Debord et Ivan Chtcheglov, membres de
l’Internationale
Lettriste que Straram rejoindra en 1953, ainsi que Jean-Michel Mension
(auteur de
La Tribu, également chez Allia), Jacques Blot, Jean-Claude Guilbert,
Michèle
Bernstein (c’est avec elle qu’il fera une virée au Havre sur les traces
de Sartre
et de la petite ville de La Nausée)... L’arpentage du quartier latin
s’effectue
en zigzag. Les circuits se terminent toujours dans des salles enfumées
et
houleuses où les idées fusent.
L’écrivain Patrick Straram (1934-1988) fut, dans les années 70/80,
l’une des
figures marquantes de la contre-culture québécoise. Non seulement comme
poète
(auteur d’une douzaine de titres dont Irish coffees au No Name Bar et
Vin rouge
Valley of the Moon, éd. L’hexagone) mais aussi comme créateur du Centre
d’art de
l’Elysée (premier cinéma d’art et essai à Montréal) et animateur à
Radio-Canada,
d’abord d’une série d’émissions (Une demi-heure avec... Boris Vian,
Samuel
Beckett, les trains, le blues, etc) puis d’une centaine d’heures de
Blues clair.
Ce titre, emprunté à Django Reinhard figurera d’ailleurs en tête de
tous ses
livres à partir de 1983. Il fut également l’un des éléments clés de
l’aventure de
la revue « Parti pris » (magazine nationaliste et anticolonialiste
1963/1968) et
correspondant à Montréal des « Cahiers du cinéma ».
Ce livre est tiré des archives du fond Straram de la bibliothèque du
Québec.
[Jacques Josse - 20 juin 2006
(http://www.remue.net/spip.php?article165)]


FRACTURES D’UNE VIE
Charlie BAUER, Agone.

Ne racontant pourtant que sa vie, Charlie Bauer rappelle presque un
demi-siècle
d'histoire de France, qui commence dans un quartier ouvrier à la
périphérie de
Marseille, dans les années 1950, où il se forge à la religion populaire
d'alors,
le communisme ; une formation complétée par le pillage, en bande
organisée, des
magasins et des trains. L'engagement du PC dans la guerre d'Algérie
provoque la
première rupture : l'auteur et ses amis soutiennent le FLN algérien.
Arrêté,
Charlie Bauer est condamné à vingt ans de réclusion criminelle. Son
quotidien est
désormais rythmé par ses transferts d'une maison centrale à une autre ;
il
passera neuf années en cachot ou dans des quartiers de haute sécurité
(QHS).
Libéré après quatorze ans de détention, il revient vite à une vie de
clandestin
où il croise Jacques Mesrine en activiste contre les QHS, avant de
replonger pour
dix ans, jusqu'en 1988. Ce livre paraît deux ans plus tard. Quinze ans
après,
cette réédition poursuit le témoignage d'une vie de résistance à
l'ordre social
dominant.



LE CULTE DE LA CHAROGNE Anarchisme, un état de révolution permanente
(1897-1908)
Albert LIBERTAD – Agone

On adore ou on déteste le personnage et ses écrits. Pas de
demi-mesure avec
Libertad, cet homme qui a voulu faire de sa vie une illustration de
l’anarchie
vécue au quotidien, un « état de révolution permanente ». Critique
acerbe du
militantisme, de la démocratie et de l’électoralisme, de la vie
quotidienne, de
la valeur et de la marchandise... rien ne trouve grâce à ses yeux. Et
ne se
contentant pas de dénoncer par écrit, il passe à la pratique, fonde les
Causeries
populaires, porte la contradiction dans les réunions publiques,
participe à de
nombreuses manifestations violentes malgré son infirmité et pratique
l’amour
libre. Dans ses articles, le style est flamboyant et l’attaque fait
mouche à
chaque fois. Gaetano Manfredonia prend avec justesse sa défense dans la
postface
(« Libertad était un camarade ! »).
(http://www.avoixautre.be/article.php3?id_article=964)


----------------------------
DE Raoul VANEIGEM :

POUR L’ABOLITION DE LA SOCIÉTÉ MARCHANDE - Payot
L’ART DE NE CROIRE EN RIEN - Payot
BANALITÉS DE BASE - Verticales
LE CHEVALIER, LA DAME, LE DIABLE ET LA MORT – Le cherche midi éditeur
DE L’INHUMANITÉ DE LA RELIGION - Denoël
TRAITE DE SAVOIR VIVRE À L’USAGE DES JEUNES GÉNÉRATIONS – Folio

-----------------------------
De Guy DEBORD

ŒUVRES –Quarto, Gallimard
LA SOCIÉTÉ DU SPECTACLE - Folio

-----------------------------

Emma GOLDMAN

L’ÉPOPÈE D’UNE ANARCHISTE : New York 1886, Moscou 1920 – Complexe

----------------------------

ENRICO MALATESTA

AU CAFÉ, SUIVI DE ENTRE PAYSANS – Bibliothèque anarchiste, Phénix
éditeur.
Que deviennent l’anarchie dans les dialogues de comptoir ? L’anarchie
est-elle en
droit une doctrine constituée, figée ? Tel est le thème de réflexion
développé
par Malatesta dans cet incontournable du genre.
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MessageSujet: ...   l'insoumise EmptyDim 3 Juin - 20:30

LIBRAIRIE ANARCHISTE L’INSOUMISE
2033 St Laurent Montréal. Tel: 313-3489

Karl Kraus - Peter Watkins - Constant - Guy Debord – Castoriadis - Claude Lefort
- Frantz Jung- Carnino - CQFD - Offensive - Cahiers Spartacus - Camillo Berneri-
Archinov- Marcel Ollivier- Albert Parsons - August Spies - Larry Portis - Jeanne
Humbert -

KARL KRAUS
LES DERNIERS JOURS DE L’HUMANITÉ
Éditions Agone

Le chef d’oeuvre de Kraus. « Un appel à résister. Karl Kraus, contre l’empire de
la bêtise : Les médias disposent des moyens d’entretenir l’illusion d’une
équivalence entre liberté et liberté de la presse, alors que cette dernière
signifie surtout liberté des industriels qui possèdent la presse. Sous
l’apparence du « débat public », les journalistes dominants ont réussi à imposer
leurs normes à des militants et à des intellectuels. Karl Kraus fustigeait déjà
ces formes de « bêtise » dans les années 1930. » (Alain Accardo)

Les faits mis en scène ici par Karl Kraus se sont réellement produits ; les
conversations les plus invraisemblables ont été tenues mot pour mot ; les
inventions les plus criardes sont des citations ; les récits prennent vie sous
forme de personnages, les personnages dépérissent sous forme d’éditorial ; la
chronique a reçu une bouche qui la profère en monologues, de grandes phrases sont
plantées sur deux jambes – bien des hommes n’en ont plus qu’une. Quiconque a les
nerfs fragiles, bien qu’assez solides pour endurer cette époque, qu’il se retire
du spectacle.

PETER WATKINS
MEDIA CRISIS
Éditions Homnisphères

L’auteur des films LA COMMUNE (Paris 1871), Doriane Film, 2000 ; PUNISHMENT PARK,
Doriane Film, 1971 ; mais aussi LA BOMBE (The War Game) ; CULLODEN, etc. nous
livre son manifeste politique et culturel, un essai critique sur les mass medias
et leur impact dévastateur : "tu mens à la caméra, tu mens à ta mère, tu mens à
tout le monde" !

CONSTANT, UNE RÉTROSPECTIVE.
Musée PICASSO, Antibes.

Constant Nieuwenhuis, dit Constant, fonda le mouvement artistique Cobra, prit
contact avec le Bauhaus imaginiste, participa aux réunions fondatrices de l’I.S. à
Alba en Italie, puis adhéra à l'Internationale situationniste en 1958.
Auteur du projet NEW BABYLON, Constant rêve d'un urbanisme "unitaire", il veut
inventer des villes où la circulation, les relations, les activités
s'accomplissent librement et où la vie échappe aux contraintes des métropoles
modernes.
Seul, puis avec des assistants, Constant a commencé à construire les maquettes
aériennes de sa cité idéale, moins maquettes que sculptures, à en dessiner plans
et vues, moins exercices d'architecte qu'improvisations de peintre et de graveur.
CORRESPONDANCE, TOME 6, GUY DEBORD
Fayard

« C'est en 1979 que Guy Debord décide, une première fois, de quitter un Paris qui
à ses yeux avait, depuis longtemps déjà, tout perdu de son charme. Si le siège de
l'état-major s'est déplacé, l'état de guerre, pour lui, reste permanent depuis la
situation en Italie, dont il donne une analyse lucide dans sa préface à la
quatrième édition italienne de 'La Société du spectacle', jusqu'à celle de
l'Espagne de l'après franquisme, qui le conduit à mener campagne en faveur des
'autonomes' emprisonnés à Ségovie, le tout entrecoupé de 'jours tranquilles'
passés ici ou là, durant lesquels conseils, traductions et publications se
succèdent. Le 5 mars 1984, le mystérieux assassinat de son ami éditeur le pousse
dans un nouveau type de combat, cette fois contre une presse particulièrement
déchaînée et hostile. De ces années pleines de bruit et de fureur en tout genre,
beaucoup de choses vont être retenues et analysées qui alimenteront les prochains
Commentaires sur la société du
spectacle. »


SOCIALISME OU BARBARIE – ANTHOLOGIE
Textes de Cornelius Castoriadis, Claude Lefort, Daniel Mothé, Pierre Souyri,
Albert Véga, Jean-François Lyotard.

Pendant la seconde moitié du XXe siècle, le monde a semblé divisé en deux camps
irréductiblement opposés. Mais, derrière les mots - " socialisme ", " plan ", "
marché " -, quelle était la véritable nature des systèmes qui s'affrontaient ? Le
groupe " Socialisme ou Barbarie " (1949-1967), qui publia la revue du même nom, a
essayé de montrer que, pour ce qui est du sort réservé aux hommes, il y avait une
unité profonde entre les deux systèmes. Cette double critique sans concessions -
menée dans un isolement presque total - a semblé confirmée par les révoltes
ouvrières de 1953 et 1956 à l'Est, par la contestation de plus en plus générale
des formes d'organisation sociale dans les années soixante à l'Ouest. Mais
comment agir pour transformer la société, comment lutter ou s'organiser en
rompant avec les pratiques qui ont mené à l'échec le mouvement ouvrier
traditionnel ? Le monde a changé depuis et, sur certains points, leur intérêt est
historique - mais l'histoire peut avoir
un très grand intérêt ! Sur d'autres points, ils sont plus actuels que jamais.


FRANZ JUNG - LE CHEMIN VERS LE BAS
CONSIDÉRATIONS D’UN RÉVOLUTIONNAIRE ALLEMAND SUR UNE GRANDE ÉPOQUE (1900-1950)
Agone éditeur

Qui veut comprendre l’échec de la révolution allemande et la décennie qui a
précédé la Seconde Guerre mondiale ne peut ignorer les faits. Ils permettent de
comprendre comment a pu s’étendre, à la manière d’un ulcère cancéreux,
l’épouvantable sentiment de vide auquel étaient en proie tous ceux qui croyaient
pouvoir encore s’appuyer sur quelque chose, ne fût-ce que le souvenir de leur
existence politique. Si, après un tremblement de terre, les survivants conservent
quelque espoir de voir le soleil réapparaître un jour à l’horizon, ceux d’entre
nous qui allèrent au tapis, furent rejetés ou choisirent de prendre la fuite
n’avaient, eux, plus rien à attendre. La vie continuait en surface, mais
l’épanouissement, qui fonde la prétention individuelle à l’existence, s’était
brutalement arrêté. Ainsi s’expliquent l’apathie, l’indifférence et la montée du
cynisme. S’il se passait encore quelque chose, on ne le voyait plus qu’à travers
une épaisse cloison de verre…
Successivement poète, romancier, journaliste, soldat, dramaturge, agent
d’assurance, délégué KAPD auprès du Komintern, Franz Jung (1888–1963) n’a jamais
séparé la révolte artistique de la révolution sociale. Quand de nouvelles
générations voudront « repartir à l’assaut du ciel », elles devront notamment
s’approprier l’expérience de ces avant-gardes esthétiques et politiques
allemandes dont Jung fut un acteur et un témoin de premier plan.

LA TYRANNIE TECHNOLOGIQUE, Guillaume Carnino, Celia Izoard, Cédric Biagini.
Éditions l’Échappée

Après le travail et le sommeil, la troisième activité des occidentaux est de
regarder la télévision. 80% de la population française possède un téléphone
portable contre moins de 5% dix ans plus tôt. Créée en 1998 dans un garage, la
société Google est aujourd’hui cotée en bourse et valorisée à près de 75
milliards de dollars. Au cours des dix dernières années, les ventes
d’antidépresseurs ont doublé. Les nouvelles technologies, fer de lance et alibi
d’une industrie obsédée par la rentabilité, participent chaque jour un peu plus à
la destruction du lien social et à la disparition des formes anciennes de
sociabilité, d’organisation du travail et de la pensée. Leur diffusion massive et
leur omniprésence posent les bases d’une véritable mutation anthropologique
comparable à l’apparition de l’écriture. Si l’alphabétisation fut bien souvent la
compagne de l’émancipation, les technologies contemporaines préparent et
organisent un monde fondé sur la vitesse, l’immédiateté, la
superficialité, le profit et la mort.

DEUX REVUES DE PLUS DIFFUSÉES PAR L’INSOUMISE :

CQFD : Mensuel de critique et d’expérimentations sociales. Les regards et
critiques diffusés par ce tabloïd ont une histoire nourrie de divers approches,
recherches et faits du passé et du présent. Sans affiliation aux idéologies
prétendument émancipatrices qui ont marqué le XXe siècle, CQFD se propose de
faire connaître la permanence des attitudes réfractaires qui continuent,
quoiqu’il en soit, dans le monde d’aujourd’hui.

OFFENSIVE veut contribuer à une offensive réelle contre le capitalisme et
l'exploitation, pour une refondation de la société sur les valeurs de solidarité,
d'égalité sociale et de liberté. Le dossier de son premier numéro s'intitulait «
cassez vos télés ». Le dernier numéro, disponible à l’Insoumise, traite de
l’ENGAGEMENT.
Au sommaire : « Qui sommes-nous ? | Le militant funambule, la soutenable légèreté
de l’être | La mémoire sociale, une arme de subversion massive | Révolution.com |
L’art de l’esquive, ou comment les porte-parole de la contestation s’acoquinent
avec les médias | Je suis donc je lutte ? | Droit dans le mur, à propos de
l’impuissance politique contemporaine | Être révolutionnaire | Le projet de
société n’appartient pas qu’aux militant-e-s | Militant et dominant ? | La
scission, le cas d’information et réflexion libertaires. »


Enfin de nombreux titres de la
Collection LES AMIS DE SPARTACUS
sont à nouveau disponibles

L'association "Les amis de Spartacus" constituée en 1979, pour assurer la
continuité des éditions des "Cahiers de Spartacus" fondées en 1934 par René
Lefeuvre, leur principal animateur jusqu'à sa mort survenue en 1988, rassemble
des individus, bénévoles, unis dans un projet d'offrir au lecteur un certain
nombre de textes oubliés, méconnus ou apportant un éclairage nouveau pour
contribuer, sur des bases non sectaires, au débat nécessaire entre tous ceux et
toutes celles qui ne se résignent pas à accepter le monde tel qu'il est et n'ont
pas perdu l'espoir d'un changement social radical.


I.C.O. LA GRÈVE GÉNÉRALISÉE, MAI-JUIN 68.
Spartacus

Lorsque, ces dernières années, des décisions gouvernementales – sur les retraites,
sur le contrat de travail – ont mobilisé contre elles une partie non négligeable
de la population, le cri de «Grève générale » a retenti ici et là. L’exemple de
mai 1968, pour lointain qu’il soit, est le plus proche que nous ayons. Dans cette
brochure que les travailleurs qui formaient Informations Correspondance Ouvrières
ont tirée à chaud de leur participation au mouvement, on verra en particulier
s’esquisser une caractéristique essentielle de la grève générale dans une société
comme la nôtre : c’est que, pour survivre, et avec eux toute la population, les
grévistes seront très rapidement confrontés à la nécessité de remettre en route la
production, à leur façon et à travers leur propre organisation.


RÉVOLUTIONNAIRES EN CATALOGNE.
Groupe DAS - Marcel Ollivier

Deux textes d’époque : Ce que sont la C.N.T et la F.A.I. et Les journées
sanglantes de Barcelone de Marcel Ollivier.

HAYMARKET POUR L'EXEMPLE.
Albert Parsons, August Spies.

4 mai 1886, des milliers de travailleurs, sur la place de Haymarket, protestent
contre l'assassinat de gréviste à l'usine McCormick. Une bombe, un policier est
tué, et s'ensuivit une fusillade qui fit six victimes chez les policiers et un
nombre déterminé de morts et de blessés chez les travailleurs. Ce fut l'occasion
d'une chasse aux anarchistes, aux militants syndicalistes révolutionnaires. Parmi
eux, huit furent inculpés : les auteurs et deux autres furent pendus. Ils avaient
écrit sur leur vie, sur leurs combats, sur leurs convictions.

I.W.W. LE SYNDICALISME RÉVOLUTIONNAIRE AUX ÉTATS-UNIS.
Larry Portis

"La mission historique de la classe ouvrière est de supprimer le capitalisme.
L'armée des producteurs doit être organisée non seulement pour la lutte
quotidienne contre les capitalistes, mais aussi pour prendre en mains la
production quand le capitalisme aura été renversé. En nous organisant par les
industries, nous formons la structure de la nouvelle société à l'intérieur même de
l'ancienne" (préambule de la Constitution des Industrial Workers of the World).
Première manifestation du syndicalisme révolutionnaire aux États-Unis.

LA MAKHNOVCHTCHINA
Archinov

L'insurrection révolutionnaire en Ukraine de 1918 à 1921.

JEANNE HUMBERT ET LA LUTTE POUR LE CONTRÔLE DES NAISSANCES
Roger-Henri Guerrand et Francis Ronsin

Anarchiste et pacifiste, Jeanne Humbert milite pour la liberté sexuelle et, à
partir des années 1910, mène le combat des néo-malthusiens pour la liberté de la
contraception et de l’avortement.

GUERRE DE CLASSE EN ESPAGNE
Camillo Berneri

Douze articles que Camillo Berneri écrivit pour le journal « Guerra de classe »,
en plein cœur de la révolution espagnole, avant d’être assassiné par les
staliniens durant les journées sanglantes de Barcelone, le 5 mai 1937.
Ces textes sont une base essentielle pour qui veut saisir les problématiques et
les urgences auxquelles furent confrontées les révolutionnaires en Espagne.
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buenaventura
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MessageSujet: ...   l'insoumise EmptyJeu 9 Oct - 12:11

** George ORWELL
À MA GUISE, Chroniques (1943-1947) - Agone

Préface de Jean-Jacques Rosat & Postface de Paul Anderson.

Nouvelle traduction de l’anglais par Frédéric Cotton et Bernard Hoepffner
(texte intégral)

« Pendant quelques années, Orwell a disposé dans l’hebdomadaire Tribune d’une
chronique de mille mots où il jouissait de la plus entière liberté dans le choix de
ses sujets et dans l’expression de ses idées. Il y traite aussi bien de la bombe
atomique que des amours des crapauds, de la guerre froide que de l’arrivée du
printemps.
Contemporaines de la rédaction de La Ferme des animaux et de l’élaboration de 1984,
ces chroniques sont généralement considérées comme le meilleur du journalisme
d’Orwell. Elles n’étaient jusqu’à présent que partiellement accessibles en
français. Ce volume en fournit la traduction intégrale, accompagnée d’une riche
introduction de l’éditeur anglais et d’un appareil de notes à l’usage du lecteur
français. »


** Michel CHUECA
DÉPOSSÉDER LES POSSÉDANTS- Agone

La grève générale aux « temps héroïques » du syndicalisme révolutionnaire (1895-1906)

Textes réunis & présentés par Miguel Chueca, de Édouard Berth, Henri Girard, Jean
Jaurès, Hubert Lagardelle, Paul Louis, Fernand Pelloutier, Émile Pouget, Georges
Sorel et Henri Van Kol.

La grève générale exprime, d’une manière infiniment claire, que le temps des
révolutions de politiciens est fini. Elle ne sait rien des droits de l’homme, de la
justice absolue, des constitutions politiques, des parlements ; elle nie le
gouvernement de la bourgeoisie capitaliste. Les partisans de la grève générale
entendent faire disparaître tout ce qui avait préoccupé les anciens libéraux :
l’éloquence des tribuns, le maniement de l’opinion publique, les combinaisons de
partis politiques. Ce serait le monde renversé, mais le socialisme n’a-t-il pas
affirmé qu’il entendait créer une société toute nouvelle ?

On ne sait plus grand-chose de ce que furent les origines du syndicalisme français,
et notamment du débat qui vit s’affronter les porte-parole du tout jeune mouvement
syndical et ceux du socialisme politique, alors faible et divisé. Comme on a oublié
la différence radicale entre le socialisme par en haut et le socialisme par en bas,
fondé sur la grève générale.

Ce recueil permettra de mieux connaître la nature et les mobiles d’un mouvement qui
tenta de donner à la classe ouvrière le sentiment de la formidable puissance dont
elle dispose. Ce même sentiment qui, dès 1879, avait inspiré à un ouvrier cette
pensée : « Les patrons s’inclineront devant nous car nous sommes les producteurs,
et quand les bras ne se mettent pas au travail, le capital tombe. »


** Revue AGONE numéro 40
« L’INVENTION DE L’IMMIGRATION »

Quelques articles : Naissance d’un problème – Les maliens à l’Élysée : chroniques
d’une visite forcée – Mériter d’être français – Les immigrés du BTP à l’ombre de la
pénurie de main d’œuvre – Le « problème des banlieues » au prisme de la division du
travail journalistique - etc.

L’idéologie de l’état français a-t-elle changée depuis les colonies ? Exemple :

« En nous rejoignant, vous rejoignez une longue histoire, une langue présente sur
les cinq continents, de nombreuses pages de gloire et hélas quelques épisodes
sombres.
Vous rejoignez un pays qui est né à l’ombre des grandes cathédrales – et je trouve
particulièrement émouvant que cette maison, cette préfecture de police, soit
dressée si près de Notre-Dame-de-Paris – mais qui respecte les autres croyances et
philosophies.
Vous rejoignez un pays de mers et de montagnes, de villes et de campagnes, de
monuments anciens et récents, qui disent sa gloire et sa grandeur.
Et désormais vous appartiennent – comme à nous – Chartres et Versailles, la tour
Eiffel et Chambord, le mont Saint-Michel et le Louvre, Victor Hugo et Debussy,
Delacroix et Rodin.
Soyez fiers d’être désormais français, comme nous sommes heureux de vous recevoir
parmi nous. »

(Extrait du discours de M. Builly, sous-directeur de la citoyenneté, lors d’une
cérémonie de remise des décrets de naturalisations à la préfecture de police de
Paris, 23 février 2006)


** René RIESEL – Jaime SEMPRUN
CATASTROPHISME, ADMINISTRATION DU DÉSASTRE ET SOUMISSION DURABLE –Encyclopédie des
nuisances

Extraits : Le programme de la décroissance, tel que Latouche le propose au
citoyennisme décomposé comme à l’écologisme en quête de recomposition, n’est pas
sans évoquer celui tracé en 1995 par l’américain Rifkin, dans son livre La fin du
travail.(p. 73) Le goût de la conformité vertueuse, la haine et la peur panique de
l’histoire, sinon comme caricature univoque et fléchée, ont atteint un point tel
qu’à côté de ce qu’est aujourd’hui un citoyenniste, avec ses indignations calibrées
et labellisées, son hypocrisie de curé, sa lâcheté devant tout conflit direct,
n’importe quel intellectuel de gauche des années cinquante ou soixante passerait
presque pour un farouche libertaire débordant de combativité et d’humour. (p. 83)


La librairie propose toujours de très nombreux ouvrages soldés sur la question
sociale, les amérindiens, le féminisme radical, l’écologie.
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http://emilie-nihiliste.hautetfort.com
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