LES PAYS DE COCAGNE
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 Classes en lutte (cnt)

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buenaventura
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buenaventura


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Date d'inscription : 17/02/2005

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MessageSujet: Classes en lutte (cnt)   Classes en lutte (cnt) EmptyDim 19 Mar - 18:06

Pour suivre la lutte au quotidien...

Vous trouverez le Classes en lutte... au quotidien ! édition du
vendredi
17 mars à cette adresse :
http://jeremie.detrey.free.fr/fte/rubrique.php3?id_rubrique=35

Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite.
Rappel : le format d'impression est A3 (sinon on ne peut pas lire...)
Pour
pouvoir le lire sur votre ordinateur télécharger PDF Reader c'est un
logiciel libre équivalent d'Adobe reader mais moins commercial et
surtout
plus léger ! http://www.foxitsoftware.com/download.htm

Pour tout abonnement ou résiliation d'abonnement, il suffit de nous
répondre à cette adresse...

Pour suivre la lutte au quotidien


CLASSES EN LUTTE..., le bulletin internet de la fédération CNT des
travailleurs et travailleuses de l'éducation passe à une formule «
quasi »
quotidienne pour répondre aux enjeux du mouvement social actuel. Il
nous a
semblé que notre rôle en tant que syndicat était d'offrir un outil
supplémentaire pour développer et renforcer la mobilisation.
Avec cette diffusion au jour le jour, nous entendons proposer un
espace
d'information indépendant, tant la manipulation gouvernementale,
relayée par des médias complaisants et/ou ignorants est flagrante.
Mais notre ambition ne s'arrête pas là : cette lutte contre la loi
sur
l'égalité des chances a également besoin d'une tribune de réflexion,
d'échanges et de propositions.
Cette initiative entend répondre à cette exigence, dans la limite de
nos moyens et avec un esprit d'ouverture et de détermination.
Le comité de rédaction


CLASSES EN LUTTE... édition du 17 mars 2006
PAS DE RETRAIT... PAS DE PAIX !


SOMMAIRE :
La chaîne
Face à la violence de l'État et du patronat : la grève !
Combattons Pour l'Égalité
Pour gagner... il faut lutter !
Pédagogie... émancipatrice !
Nous ne lâcherons rien ni personne
Ensemble dans la galère, ensemble dans la lutte
La journée du 16 mars : 500.000 manifestants
Et pendant ce temps-là, les conneries du jour

LA CHAÎNE - La scène a lieu ce matin, jeudi 16 mars. La journée est
dite «
de mobilisation ». Comme chaque jour, la grille du lycée professionnel
de
Mantes-la-Ville est encore fermée, quelques petits groupes patientent,
le
soleil peine à les réchauffer. Un bruit monte, un noyau plus imposant
s'avance, ce qu'il dit n'est encore qu'une rumeur. Au milieu des cris
qui
grandissent, difficile de bien saisir ce qui se passe, mais c'est
certain,
cette rentrée n'est pas une rentrée comme les autres.
Au milieu des rires, une chaîne humaine se forme, filles et garçons,
un
peu gauches, un peu gêné(e)s. Mais, en entonnant «Non au CPE !», le
groupe
se remotive et se poste devant la grille. Une poignée seulement, pour
le
moment. Le petit portail s'ouvre, la chaîne n'ose pas encore bloquer,
elle
reste devant la grande grille, pourtant bien fermée. Une silhouette
veut
rentrer, elle se faufile sans problème... La chaîne se referme sur
elle-même, discussions, mise au point. Elle se reforme mais ce coup-ci
devant la petite ouverture, la seule qui donne vraiment accès au lycée.
Les spectateurs de la scène se rapprochent, visiblement peu décidés à
rentrer. La chaîne s'élargit : un rang, puis deux, elle devient groupe
compact. Certains passent, très peu, visiblement la consigne est aussi
simple qu'efficace : ceux qui veulent entrer le peuvent, mais cela
signifie rompre la chaîne, ne pas se joindre aux autres... Et puis,
derrière cette grille, tout est gris.
La musique arrive, des percussions, des cris désordonnés s'élèvent
de
nouveau. Entourant les musiciens, la chaîne en oublie de rester devant
la
porte. Les élèves vont-ils pouvoir rentrer ? Non, car après un quart
d'heure, la petite chaîne du début est devenue suffisemment importante
pour bloquer... la rue !
Au rythme des percussions, le cortège part dans les rues de la ville
avant de rejoindre la manif parisienne. Le lycée, lui, reste désert.
Pourquoi vouloir briser cette chaîne ?


FACE À LA VIOLENCE DE L'ÉTAT ET DU PATRONAT : LA GRÈVE ! - De Paris à
Bordeaux en passant par Grenoble, les étudiants se mettent en grève, de
nombreuses universités sont occupées. Un mouvement social se met en
route
pour faire barrage à la dictature patronale et à la précarité
généralisée.
Les étudiants, les lycéens sont en lutte mais le CPE ne concerne pas
que
la jeunesse, il concerne tous les travailleurs. Le CPE fait partie d'un
arsenal législatif qui permet de détruire les quelques droits qui nous
restent. Pour l'État et le patronat tout doit brûler, code du travail,
conventions collectives, protections des travailleurs sans emploi. La
privatisation des services continue (SNCM, Sociétés d'Autoroutes,
GDF...),
l'apprentissage commencera à partir de 14 ans. Ils nous veulent
exploités
du berceau au tombeau !
Peut-on se contenter d'une manif d'un jour ou un samedi (qui ne
bloque
rien, n'empêche pas l'économie de tourner) face à de telles attaques ?
Peut-on demander l'abrogation du CPE et laisser le CNE, qui est le même
type de contrat, en place ?
Face à la violence de la remise en cause des droits des
travailleurs, à
la précarisation généralisée qui se met en place dans le public comme
dans
le privé, à la répression violente de la contestation, les
étudiants et les lycéens ne doivent pas rester isolés, nous devons
reprendre l'offensive en construisant une lutte interprofessionnelle !
Le Contrat Première Embauche comme le Contrat Nouvelle Embauche
permet
de soumettre encore plus les salariés aux ordres des patrons. Avec ses
deux ans d'essai pendant lesquels le patron pourra nous virer sans
justification, motif ou préavis, il faudra être rentable en permanence,
ne
pas critiquer, ne pas refuser les ordres, ne pas tomber enceinte, se
soumettre en fermant sa gueule, en baissant les yeux, c'est l'atteinte
aux
droits élémentaires de défense des travailleurs ; c'est l'asphyxie de
toute lutte dans le monde de l'entreprise. Bref le seul objectif est de
renforcer la violence patronale !
Nous voilà jetables à tout moment, simple marchandise aux mains du
patronat.
Le vrai objectif du CPE et du CNE est de détruire le contrat à durée
indéterminée et toutes les protections qui s'y rattachent. Avec ces
contrats, c'est tout le plan de destruction des conquêtes sociales qui
continue.
D'un côté (avec le plan Borloo entre autres) on met la pression sur
les
privés d'emploi en les fliquant sans cesse, en radiant massivement, en
baissant les allocations ou en les supprimant, de l'autre on contraint
ceux qui ont un emploi à accepter des reculs sociaux, l'augmentation du
temps de travail, des baisses de salaires, la précarité, etc.
Les nouveaux contrats précaires plongent des dizaines de milliers de
travailleurs dans une pauvreté durable, 12 millions de français vivent
avec moins de 843 euros par mois. Des dizaines de milliers de
travailleurs privés d'emplois se sont fait radier des Assedic et sont
allés grossir le 1.200.000 de RMIstes, un quart des SDF sont des
travailleurs dont le salaire ne permet pas de trouver un logement. La
seule réponse de la clique MEDEF/UMP à tout cela : toujours plus de
précarité et de sécuritaire.
Jusqu'à quand allons-nous supporter les régressions sociales alors
que
les bénéfices des entreprises françaises ont augmentés de 24% en 2005 ?
Il est temps de construire l'unité de tous les travailleurs à la
base
(syndiqués, non syndiqués, du public, du privé, hommes, femmes,
français, immigrés, avec ou sans emploi, travailleurs en formation :
lycéens, étudiants), dans des assemblées générales souveraines, loin
des
stratégies des bureaucraties syndicales dont les intérêts ne sont pas
les
nôtres, et qui sont plus souvent à la recherche de tel ou tel
privilège,
tel ou tel strapontin, que de la défense des travailleurs.
Pour la suppression des Ordonnances Villepin (dont le CNE), du Plan
Borloo, de la loi sur l'égalité des chances (dont le CPE), des lois
sécuritaires... Pour un partage du temps de travail et un partage
égalitaire des richesses.
Revenir en haut Aller en bas
http://emilie-nihiliste.hautetfort.com
buenaventura
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buenaventura


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MessageSujet: ..   Classes en lutte (cnt) EmptyDim 19 Mar - 18:21

PÉDAGOGIE ÉMANCIPATRICE
UN CDI C'EST QUOI ?
C'est un contrat de travail à durée indéterminée. Mais il faut
d'abord
rappeler ce qu'est un contrat de travail : c'est un contrat de
subordination. Subordination d'un salarié, qui n'a que sa force de
travail
pour vivre , à un patron qui décide qui il embauche et dans quelles
conditions : horaire, salaire, etc... L'entreprise n'est pas un lieu de
démocratie. Le droit du travail s'est construit, en fonction des
rapports
de force et des luttes sociales, pour compenser la
position de faiblesse du salarié face à son employeur. Le CDI, bien
qu'encore imparfait, est le seul contrat de travail qui permette à un
salarié de construire sa vie. Il n'empêche nullement à un patron de se
séparer d'un employé et de le licencier, simplement il donne quelques
garanties au salarié que cela ne se fera pas de manière sauvage.
Aujourd'hui la durée moyenne d'un CDI est d'environ onze ans.
POURQUOI LE CPE MAINTENANT ?
Parce que le chômage baisse mécaniquement du fait des départs en
retraite des « baby-boomers » de 1945-47. Les jeunes auraient pu
espérer être attendus sur le marché du travail pour les remplacer. Les
entreprises en manque de salariés, dans l'obligation de recruter, leur
auraient proposé des CDI avec un salaire convenable. Pour éviter cela
plusieurs séries de mesures ont été prises :
. allongement de la durée du travail, par la réforme des retraites,
pour
freiner la baisse du chômage
. flexiblisation-précarisation du travail pour diminuer les embauches
:
il y a en France 950 000 CDD, 650 000 intérim, 800 000 saisonniers, 3,5
millions de temps partiels ( certains de ces chiffres se recoupent) la
précarité monte : elle passe en 2002 de 1,5 à 2 contrats sur 10. Le
CDI,
et c'est pour ça qu'il faut le défendre, représente encore 8 contrats
sur
10.
. création de contrats spécifique, CPE-CNE, pour les nouveaux entrants
sur le marché du travail, pour couper court à toute velléité
revendicative.
L'objectif n'est pas, contrairement à ce qu'affirme la propagande
politico-médiatique, de diminuer le chômage, mais de maintenir les
tensions sur le marché du travail, pour contraindre les salariés à
accepter les emplois précaires. La nouvelle convention Unedic
renforçant les moyens de pression sur les demandeurs d'emploi complète
ce
dispositif.
TOUT CA POUR QUI ?
Ces dernières années, les grandes entreprises, celles du CAC 40, se
sont réorganisées. Désormais, elles n'emploient plus directement de
forces
productives, elles externalisent, sous-traitent... bref elles
commandent
aux petites et moyennes entreprises. 97% des entreprises sont des
entreprises de moins de 50 salariés, elles emploient 8
millions de salariés. C'est à ces entreprises qu'est dévolu le rôle de
faire suer le burnous des salariés. C'est dans les entreprises de moins
de
10 salariés que le code du travail est le plus mis à mal, que l'on
trouve
le plus de temps partiel, de CDD, d'intérim, d'accidents du travail, de
maladies professionnelles, les plus bas salaires, les plus longues
durées
du travail, le plus d'heures supplémentaires impayées... et le moins de
défense syndicale, pas d'élus du personnel. Les patrons, coincés par
les
donneurs d'ordre des grandes entreprises, y
surexploitent leurs personnels. Résultat : 57 milliards d'euros de
bénéfices en 2004 pour les entreprises du CAC 40 et 2005 s'annonce
encore
plus juteux, une réponse à ceux qui se demandent où passe les milliards
de
subventions aux entreprises, pourquoi le trou de la sécu et la baisse
du
pouvoir d'achat...
De tous temps les salariés ont dû se battre pour obtenir de
meilleures
conditions sociales. Aujourd'hui cela passe par l'exigence d'un code du
travail plus protecteur. Dans ce système économique, le chômage ne
diminuera que si les patrons, ne pouvant plus recourir aux contrats
précaires, se voient contraints pour faire tourner leurs entreprises de
créer de vrais emplois en CDI.
Le projet du MEDEF et du gouvernement c'est le travail jetable dès
le
plus jeune âge jusqu'à la tombe. Le patronat n'en aura jamais fini avec
la
misère, l'injustice et l'exploitation. Contre la propagande
gouvernementale assénée chaque jour à domicile par les médias.
Suscitons les discutions publiques, les débats afin que chacun
comprenne que le chômage et la précarité ne sont pas une fatalité
économique. Auto-organisons-nous dans des organes de luttes, combatifs
et
démocratiques ! C'est dans la rue, sur nos lieux de travail par la
grève
que nous ferons reculer l'État et le patronat et que nous
gagnerons de nouvelles conquêtes sociales ! Grève générale !
Notre précarité c'est leurs profits : soyons inflexibles !
PS : Merci à Gérard Filoche, inspecteur du travail et militant PS,
pour
sa contribution involontaire à ce tract. Même si nous ne cautionnons
pas
ses solutions, nous avons trouvé des analyses pertinentes sur son site
:
http://www.democratie-socialisme.org/
CNT 29


NOUS NE LÂCHERONS RIEN NI PERSONNE... - Soirée de soutien : dimanche 19
mars 2006 au CICP à partir de 17h 21 ter rue Voltaire - 75011
Soirée de soutien à RESF (Réseau éducation sans frontière) et
Défense
Active (Contre la répression du mouvement lycéen).
Infos, tables de presse, débats et musiques avec :
. Sons de Lucha (Street punk Bordeaux)
. Brixton Cats (Punk Rock Paname)
. MC Duval (Hip Hop insolent - Etang de Berre 13)
PAF 5 euros


ENSEMBLE DANS LA GALÈRE, ENSEMBLE DANS LA LUTTE - Les personnels du
lycée
Jean-Jaurès de Montreuil (93) se sont réunis ce 14 mars 2006 en
Assemblée
Générale avec leurs sections syndicales FO, SNES, CNT et SUD
· Conscients du fait que la précarisation générale et les attaques
contre
le droit du travail sont une menace directe pour leur statut et pour
l'avenir de leurs élèves,
· Conscients de l'importance de l'enjeu que représente le retrait du
CPE
et du CNE pour les salariés, pour la jeunesse de ce pays,
· Mesurant la montée du refus de ces contrats dans la jeunesse et chez
les salariés de ce pays notamment dans leur établissement où les
lycéens
se sont mobilisés massivement dès le 7 mars et de manières continue
depuis
lundi 13 mars
· Indignés des réponses que donne le gouvernement à l'exigence qui
monte
vers lui de retirer le CPE-CNE, de la pédagogie méprisante du Premier
Ministre d'une part, les coups de bâtons de ses forces de l'ordre
d'autre
part
· Soucieux dans l'intérêt même des lycéens qui leur sont confiés que
l'action commune ne s'effiloche pas dans le temps et porte ses fruits
au
plus tôt
1. appellent tous leurs collègues à participer massivement à la grève
du
16 aux côtés des étudiants, des lycéens et des salariés
2. seront présents le 16 mars dès 8h devant le lycée Jean Jaurès et
manifesteront ensemble avec leurs élèves l'après-midi Place d'Italie à
14h
3. informent qu'ils se réuniront le vendredi 17 mars dès 8 heures en
Assemblée générale pour décider des suites éventuelles à donner à leur
action ;
4. appellent au cas où le CPE-CNE ne serait pas retiré vendredi soir
de
participer massivement à la manifestation du 18 mars


LA JOURNÉE DU 16 MARS : 500.000 MANIFESTANTS
Paris : nouveau rassemblement dans la soirée place de la Sorbonne,
tirs
de gaz lacrymogène.
Lyon : 10.000 manifestants ont défilé pour demander le retrait du
CPE.
Angers : des étudiants et lycéens angevins manifestant contre le
contrat première embauche ont investi les voies de la gare d'Angers,
entraînant des perturbations sur la ligne Paris-Nantes.
Bretagne : plusieurs gares avaient été envahies par des manifestants
anti-CPE.
Paris : 120.000 manifestants dans la capitale, des incidents à
hauteur
de Sèvres-Babylone, face-à-face avec les CRS.
Poitiers : 8.000 personnes ont manifesté dans la ville.
Toulouse : 17.000 manifestants ont défilé contre le CPE.
Caen : 15.000 personnes contre le CPE.
Montpellier : 10.000 manifestants contre la précarité et le CPE. Le
Mans : sit-in de 500 étudiants et lycéens sur les voies à la sortie
nord de la gare. Parmi les gares bloquées, figuraient Le Mans,
Saint-Brieuc, Morlaix, Angers et Vannes.
Clermont-Ferrand : 10.000 personnes ont défilé contre le CPE.
Lille : 12.000 lycéens et étudiants ont défilé dans le froid dans
les
rues du centre-ville.
Strasbourg : 6.000 personnes ont défilé dans le centre pour réclamer
le
retrait du CPE.
Bordeaux : 25.000 personnes ont manifesté
Orléans 5.000 manifestants
Entre 14h00 et 15h00
Rennes : 15.000 manifestants dans les rues. Heurts entre jeunes et
policiers
Bobigny : 2 policiers et une lycéenne ont été légèrement blessés
lors
d'échauffourées jeudi à la mi-journée devant la mairie du Raincy où
plusieurs centaines de lycéens étaient rassemblés.
Grenoble : Cinq mille personnes, en majorité des étudiants, ont
manifesté jeudi matin à Grenoble pour le retrait du contrat première
embauche (CPE).
Marseille : 15.000 manifestants dont de nombreux lycéens, dans le
centre-ville pour demander le retrait du CPE.
Le Havre : 4.000 manifestants ont défilé contre le CPE.
Paris : des lycéens anti-CPE ont érigé de mini-barricades faites
notamment de poubelles renversées et ont entièrement bloqué à la
circulation sur le cours de Vincennes, devant le lycée Hélène-Boucher
dans
le 20e arrondissement.
Toulouse : affrontements à l'Université des Sciences sociales de
Toulouse, "Arsenal", entre des étudiants grévistes qui avaient occupé
les
locaux pendant la nuit et des groupes d'étudiants venus les déloger au
nom
de "la liberté".
Mercredi soir :
Paris : le lycée Maurice Ravel (Paris XXe) a été envahi mercredi en
fin
d'après-midi par une cinquantaine de jeunes qui l'ont occupé avec
l'intention d'y passer la nuit.


ET PENDANT CE TEMPS LÀ, LES CONNERIES DU JOUR
Le président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, sur
France-Info: "si aujourd'hui, c'est la rue qui fait la loi, nous
rentrons dans un système qui n'est plus le système républicain".
Nicolas Sarkozy se rend à la salle de commandement de la préfecture
de
police afin de superviser le dispositif mis en place pour la
manifestation contre le CPE. "On a identifié 500 individus à risque",
explique le ministre. "Pas de gros problème." Non, non, juste 499.500 «
sans problèmes » encore en liberté dans les rues...
Lure, la ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité,
Catherine Vautrin, explique à des lycéens que "le CPE est un CDI".
Gilles de Robien appelle les manifestants à "penser à ceux qui sont
au
chômage : parce que les étudiants, ce n'est pas pour eux (le CPE), ce
sera
dans deux ou trois ou quatre ans"...
Dans le même sac, et en plus on comprend pas ce qu'elle dit...
Ségolène
Royal: "Les jeunes ne comprennent pas que le message du gouvernement ne
soit pas celui qui consiste au contraire à dire aux entreprises :
faites confiance aux jeunes, donnez-leur leur chance et pas un travail
au
rabais".


CLASSES EN LUTTE... comme l'ensemble des publications de la CNT, est
rédigé et maquetté par des syndiqué(e)s, après leur journée de travail.
Notre syndicalisme, refusant toute bureaucratisation, fonctionne sans
permanent et sur la base de la rotation des tâches afin que
chacun/chacune
s'implique concrètement dans le fonctionnement du syndicat.
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MessageSujet: ..   Classes en lutte (cnt) EmptyLun 6 Oct - 13:30

En ligne sur le site de la CNT-FTE le bulletin de la fédé : Classes en lutte...
n°94 - octobre 2008.
Le numéro est à télécharger à l'adresse suivante :
http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2294

Le numéro est à agrandir en A3. Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite.
Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir automatiquement (ou pour
se désinscrire) écrivez à : fede-educ(a)cnt-f.org


* Télécharger Classes en lutte... n° 94
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2294>


* édito <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2293>

On la sentait venir, ce fut sans doute la rentrée la plus dure et la
plus barbare depuis des années. La réorganisation du samedi matin en
maternelle et élémentaire fut une réelle désorganisation dans les
écoles, sous la pression des inspecteurs. Dans le secondaire, les
suppressions de postes et de classes conduisent à des sureffectifs,
souvent 35 élèves en lycée, parfois plus, et à des emplois du temps
très contraignants. (...)

* Service minimum = remise en cause du droit de grève
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2292>

Le journal officiel du 21 août a publié la loi n°2008-790 «
instituant un droit d’accueil pour les élèves des écoles maternelles
et élémentaires pendant le temps scolaire » qui entrera en
application le 1er septembre 2008. Ceci est l’aboutissement des
tentatives de mise en place d’un service minimum dans l’Education au
cours du premier semestre 2008. Cette loi obligera les (...)

* Solidarité avec Romain Rassemblement le 22 octobre à Paris
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2291>

En février dernier, notre camarade Romain était condamné à 800 euros
d’amende et un euro de dommages & intérêts pour outrage à autorité
publique. En décembre 2006, lors de la garde à vue de Florimond
Guimard suite à une manifestation du réseau Éducation sans
frontières (RESF), Romain avait adressé les protestations de notre
syndicat au ministère de l’Intérieur. Ce courriel dénonçait les
relents liberticides et (...)

* Le numéro 19 de N’autre école est paru.
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2290>

Son thème : Sciences et valeurs : quelles pratiques ? Alors que le
gouvernement a transformé le débat sur l’école en champ de bataille
idéologique, nous avons voulu consacrer ce numéro aux idéologies et
aux valeurs. Celles qui façonnent l’éducation. Celles qui sont
reproduites ou transformées par elle. Celles qui nous sont imposées.
Et aussi celles dont nous nous sentons les héritiers ou les
héritières. Ce (...)

* Luttes au Portugal
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2289>

Au Portugal, ces trois dernières années, le gouvernement Sócrates
(PS), et la ministre de l’éducation, Maria de Lurdes Rodrigues, ont
lancé plusieurs offensives contre l’école publique. Les réformes ont
provoqué une dégradation sans précédent de l’enseignement, et créé
un profond mal-être chez les professeurs . Le 8 mars 2008, 100 000
enseignants (un sur trois) vêtus de noir en signe de deuil ont (...)

* Nos enfants sont-ils dangereux ?
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2288>

Traçabilité des élèves en temps réel Dépistage précoce des déviances
Traitement pro-actifs des comportements Surveillance biométrique Nos
enfants sont-ils dangereux ? Depuis plusieurs années l’état ne cesse
de mettre en place des nouveaux dispositifs de contrôle et de
surveillance rapprochés des mineurs. Sous couvert de prévention
active, c’est en fait un véritable arsenal répressif qui s’est
développé dans (...)

* Primaire : 60 heures pour supprimer les RASED et faire grimper
les effectifs <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2287>

Le ministre de l’Education Nationale, Xavier Darcos, le clame haute
et fort : la nouvelle année scolaire sera “l’année des enseignants”
! Il ne s’est même pas donné la peine de leur envoyer les nouveaux
programmes de l’école primaire. A grands coups de matraquage
médiatique, notamment par le biais d’un spot de propagande sur les
ondes de la radio publique, il (...)
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http://emilie-nihiliste.hautetfort.com
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MessageSujet: ..   Classes en lutte (cnt) EmptySam 8 Nov - 15:36

En ligne sur le site de la CNT-FTE le bulletin de la fédé : Classes en lutte... n°
95 - novembre 2008.
Le numéro est à télécharger à l'adresse suivante :
http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2324
Le numéro est à agrandir en A3. Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite.

Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir automatiquement (ou pour
se désinscrire) écrivez à : fede-educ(a)cnt-f.org


Télécharger Classes En Lutte 95



* L’angoisse de la coquille vide


L’inquiétude règne dans le petit monde des pédagogies alternatives,
en ces temps de disette intellectuelle sur fond d’attaques
incessantes contre les pédagogistes, cette nouvelle race
fantasmatique de post-soixante-huitards qui doit payer le prix de la
Nouvelle Inquisition sarkozyste. D’un côté, les tenants du rêve
réactionnaire le plus délirant, celui d’un âge d’or qui aurait (...)

* Pourquoi nous luttons aux côtés des sans papiers ?


Si nous luttons au côté des sans-papiers, hommes et femmes, avec ou
sans travail, pour leur régularisation, ce n’est pas par charité
mais par solidarité. C’est parce qu’avec ou sans papiers, nous
subissons toutes et tous la même exploitation, parce que accepter
leur sort aujourd’hui c’est accepter nos conditions de vie de
demain. L’économie libérale a pour condition (...)

* Attaques contre le syndicalisme


La CNT, tout comme l’ensemble des syndicats a reçu de l’ Inspection
Académique, un courrier demandant que les demi-journées
d’information syndicale dans le 1er degré ne se fasse plus « pendant
les heures consacrées à l’enseignement à tous les élèves ainsi que
pendant les 60 heures réservées à l’aide personnalisée ou aux
interventions en groupes restreints auprès des élèves rencontrant (...)

* Précarité dans l’éducation et la recherche : nous sommes tous
concernées !

La précarité des étudiants s’est tellement généralisée qu’elle n’est
plus un sujet d’actualité. Pourtant, chaque année encore, 80 000
étudiants demandent une aide exceptionnelle, 107 000 étudiants sont
en situation de précarité et 22 600 étudiants sont en situation de
pauvreté grave et durable (rapport Grignon, décembre 2003) ! Les
conditions d’enseignement sont également dégradées par la
précarité (...)

* Parution du numéro 20 de n’autre école.


Addiction aux jeux en ligne, overdose de télévision, pléthore de
documents immatériels, fichiers informatiques en réseau,
numérisation de nos vies filmées, certains appellent cela la société
de la connaissance... On peut, comme cela fut expérimenté dans une
école proclamer une semaine « sans écran »... Ce n’est pas le choix
des pages « papier » du numéro 20 de N’autre école qui ont décidé de
faire face aux (...)

* Pour les enseignants grévistes du 92 nord, il faut continuer la
lutte.

Les enseignants grévistes du 92 Nord réunis en A.G. le 7 octobre
2008 dénoncent les attaques du projet Darcos ( la suppression
massive de postes , le démantèlement des R.A.S.E.D, la mise en place
des nouveaux programmes...). En tant qu’enseignants mais aussi en
tant que salariés du service public, nous dénonçons : l’atteinte au
droit de grève, la modification des statuts, la dégradation des (...)


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MessageSujet: .   Classes en lutte (cnt) EmptyJeu 5 Fév - 15:46

En ligne sur le site de la CNT-FTE le bulletin de la fédé : Classes en lutte...
n°99 - février 2009.
Le numéro est à télécharger à l'adresse suivante :
http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2514
Le numéro est à agrandir en A3

Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir automatiquement (ou pour
se désinscrire) écrivez à : fede-educ(a)cnt-f.org
L'ensemble des articles sont accessibles à cette adresse
http://www.cnt-f.org/fte/rubrique.php3?id_rubrique=253

Manifestations du jeudi 29 janvier : deux millions cinq cent mille
grévistes dans les rues !


Pas besoin de jouer sur les chiffres, la mobilisation
interprofessionnelle de ce jeudi 29 janvier a atteint une ampleur
remarquable, par la grève, et dans la rue. Lille : « Quand le
cortège arrive place de la République, plus de deux heures après son
départ, la queue du peloton démarre à peine... » Mêmes scénarios
dans de nombreuses villes, seuls les noms des places changent ! Au
Havre, 25 000 manifestants, (...)

* Des évaluations sous haute surveillance


Après les interventions de gendarmes avec chien dans les collèges et
lycées, après les coups sur les lycéens bloqueurs, après les
interpellations de parents sans papiers dans les écoles, les forces
de l'ordre interviennent dans les écoles primaires contre le
mouvement de résistance au mesures Darcos. Lundi 12 janvier les CRS
dispersent un rassemblement de parents à l'occasion des voeux du
président (...)

* Masterisation de la formation des enseignants


Quel que soit le concours, les épreuves auront la structure suivante
: Admissibilité (accessible dès la deuxième année de Master) : 2
épreuves écrites en Janvier compteront pour 40% de la note finale.
Elles seront centrées sur le disciplinaire. Le texte envisage la
possibilité d'une question concernant l'épistémologie de la
discipline. Admission : 2 épreuves orales en Juin. La première est
la (...)

* Boycott des évaluations nationales Refus de l'aide personnalisée


La CNT s'oppose aux mesures idéologiques de démantèlement de l'école
publique. Dans la foulée des nouveaux programmes que nous avons
combattu pendant trois semaines de grève en mai et juin dernier, le
ministère impose maintenant la concurrence entre les élèves, les
enseignants et les écoles. Ce saccage capitaliste se fait dans le
but bien connu de payer le moins possible les services publics
pour (...)

* Report de la réforme des lycées, les lycées professionnels
vont-ils payer l'addition ?


Les bonnes nouvelles dans le monde de l'Éducation étaient rares ces
dernières années. Réduction des postes d'enseignants, mise au pas de
l'ensemble des personnels des établissements scolaires, volonté de
libéralisation du système... Mais les résistances existaient... Peu
nombreuses, trop éclatées, trop divisées, mais toujours présentes.
Le ministre vient de reculer à propos de la réforme des lycées. Face
à (...)

* N'autre école n°21


On aurait préféré une actualité moins sordide, mais notre actualité
est tragique.... Ce numéro qui consacre une très large place à
l'école en Palestine, mêlant témoignages, analyses et pistes de
réflexion pédagogiques, sort au moment même où la bande de Gaza est
victime d'une agression militaire intolérable.... Palestine,
Argentine, Mexique, sont des terre de souffrances mais aussi de
luttes et de résistances (...)
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MessageSujet: ..   Classes en lutte (cnt) EmptyJeu 5 Nov - 12:23

En ligne sur le site de la CNT-FTE le bulletin de la fédération :
Classes en lutte... n°107 - novembre 2009
Le numéro est à télécharger à l'adresse suivante :
http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2735
Le numéro est à agrandir en A3
Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite.
Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir
automatiquement (ou pour se désinscrire) écrivez à :
fede-educ@cnt-f.org
<http://fr.mc265.mail.yahoo.com/mc/compose?to=fede-educ@cnt-f.org>

Tous les articles sont disponibles à cette adresse :
http://www.cnt-f.org/fte/rubrique.php3?id_rubrique=275&var_mode=calcul
<http://www.cnt-f.org/fte/rubrique.php3?id_rubrique=275&var_mode=calcul>

Classes en lutte... n°107 novembre 2009 La dérive sécuritaire de
l'enseignement


Articles dans cette rubrique

* Télécharger classes en lutte n°107
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2735>


* Les Equipes Mobiles de Sécurité font leur apparition dans les
lycées du 93 : une preuve de plus de la dérive sécuritaire de
l'enseignement.
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2734>

Le 05 Octobre 2009 la première Équipe Mobile de Sécurité a été
mise en place au Lycée Jean Zay d'Aulnay-Sous-Bois à grand
renfort de couverture médiatique. C'est une conséquence directe
du partenariat entre le Ministère de l'Intéreur et celui de
l'Education Nationale en terme de sécurisation des
établissements scolaires. Les mentalités semblent être assez
préparées maintenant par toutes les peurs (...)

* Contre l'exploitation et le mépris, les travailleurs
sans-papiers en grève pour leur régularisation !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2733>

La CNT apporte tout son soutien aux travailleurs sans-papiers en
lutte. Depuis quelque semaines, un mouvement de grève, à l'appel
d'un front syndical et associatif large, prend de l'ampleur en
région parisienne. Leur but : obtenir par la grève leur
régularisation, avec la publication d' une circulaire de
régularisation des travailleurs sans papiers, définissant des
critères améliorés, (...)

* Contre la répression d'État à Poitiers
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2732>

La Fédération CNT des travailleurs de l'éducation s'élève contre
la répression féroce qui s'abat sur des camarades à Poitiers
depuis le 10 octobre. Suite à la manifestation contre
l'enfermement et la construction de la prison privée de Vivonne,
dix-huit personnes, dont certains militants, ont été arrêtées et
placées en garde à vue. Certaines ont même été arrêtées alors
qu'elles (...)

* Solidarité avec les étudiants et étudiantes stéphanois
réprimés <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2731>

Étudiantes, étudiants et personnels combattent depuis plus de
deux ans déjà la loi dites "Libertés et Responsabilités des
Universités" (L.R.U.). Étape majeure vers la privatisation du
service public d'enseignement supérieur, cette loi c'est : la
mise sous tutelle des universités par les patrons et les
multinationales via la réduction du pouvoir - déjà tout relatif
- de la communauté universitaire au (...)

* L'effet des "réformes" sur nos conditions de travail
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2730>

Cette rentrée a été l'occasion d'observer quelques effets
concrets et immédiats des contre-réformes menées par le
gouvernement : La généralisation des bac pro 3 ans et la
suppression des BEP a déjà pour effet dans les lycées
professionnels la baisse de la carte de formation, plusieurs
dizaines d'élèves se retrouvant sans affectation à la rentrée
sur le département. L'offre de formation (...)
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