| | Classes en lutte (cnt) | |
| | Auteur | Message |
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buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: Classes en lutte (cnt) Dim 19 Mar - 18:06 | |
| Pour suivre la lutte au quotidien...
Vous trouverez le Classes en lutte... au quotidien ! édition du vendredi 17 mars à cette adresse : http://jeremie.detrey.free.fr/fte/rubrique.php3?id_rubrique=35
Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite. Rappel : le format d'impression est A3 (sinon on ne peut pas lire...) Pour pouvoir le lire sur votre ordinateur télécharger PDF Reader c'est un logiciel libre équivalent d'Adobe reader mais moins commercial et surtout plus léger ! http://www.foxitsoftware.com/download.htm
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Pour suivre la lutte au quotidien
CLASSES EN LUTTE..., le bulletin internet de la fédération CNT des travailleurs et travailleuses de l'éducation passe à une formule « quasi » quotidienne pour répondre aux enjeux du mouvement social actuel. Il nous a semblé que notre rôle en tant que syndicat était d'offrir un outil supplémentaire pour développer et renforcer la mobilisation. Avec cette diffusion au jour le jour, nous entendons proposer un espace d'information indépendant, tant la manipulation gouvernementale, relayée par des médias complaisants et/ou ignorants est flagrante. Mais notre ambition ne s'arrête pas là : cette lutte contre la loi sur l'égalité des chances a également besoin d'une tribune de réflexion, d'échanges et de propositions. Cette initiative entend répondre à cette exigence, dans la limite de nos moyens et avec un esprit d'ouverture et de détermination. Le comité de rédaction
CLASSES EN LUTTE... édition du 17 mars 2006 PAS DE RETRAIT... PAS DE PAIX !
SOMMAIRE : La chaîne Face à la violence de l'État et du patronat : la grève ! Combattons Pour l'Égalité Pour gagner... il faut lutter ! Pédagogie... émancipatrice ! Nous ne lâcherons rien ni personne Ensemble dans la galère, ensemble dans la lutte La journée du 16 mars : 500.000 manifestants Et pendant ce temps-là, les conneries du jour
LA CHAÎNE - La scène a lieu ce matin, jeudi 16 mars. La journée est dite « de mobilisation ». Comme chaque jour, la grille du lycée professionnel de Mantes-la-Ville est encore fermée, quelques petits groupes patientent, le soleil peine à les réchauffer. Un bruit monte, un noyau plus imposant s'avance, ce qu'il dit n'est encore qu'une rumeur. Au milieu des cris qui grandissent, difficile de bien saisir ce qui se passe, mais c'est certain, cette rentrée n'est pas une rentrée comme les autres. Au milieu des rires, une chaîne humaine se forme, filles et garçons, un peu gauches, un peu gêné(e)s. Mais, en entonnant «Non au CPE !», le groupe se remotive et se poste devant la grille. Une poignée seulement, pour le moment. Le petit portail s'ouvre, la chaîne n'ose pas encore bloquer, elle reste devant la grande grille, pourtant bien fermée. Une silhouette veut rentrer, elle se faufile sans problème... La chaîne se referme sur elle-même, discussions, mise au point. Elle se reforme mais ce coup-ci devant la petite ouverture, la seule qui donne vraiment accès au lycée. Les spectateurs de la scène se rapprochent, visiblement peu décidés à rentrer. La chaîne s'élargit : un rang, puis deux, elle devient groupe compact. Certains passent, très peu, visiblement la consigne est aussi simple qu'efficace : ceux qui veulent entrer le peuvent, mais cela signifie rompre la chaîne, ne pas se joindre aux autres... Et puis, derrière cette grille, tout est gris. La musique arrive, des percussions, des cris désordonnés s'élèvent de nouveau. Entourant les musiciens, la chaîne en oublie de rester devant la porte. Les élèves vont-ils pouvoir rentrer ? Non, car après un quart d'heure, la petite chaîne du début est devenue suffisemment importante pour bloquer... la rue ! Au rythme des percussions, le cortège part dans les rues de la ville avant de rejoindre la manif parisienne. Le lycée, lui, reste désert. Pourquoi vouloir briser cette chaîne ?
FACE À LA VIOLENCE DE L'ÉTAT ET DU PATRONAT : LA GRÈVE ! - De Paris à Bordeaux en passant par Grenoble, les étudiants se mettent en grève, de nombreuses universités sont occupées. Un mouvement social se met en route pour faire barrage à la dictature patronale et à la précarité généralisée. Les étudiants, les lycéens sont en lutte mais le CPE ne concerne pas que la jeunesse, il concerne tous les travailleurs. Le CPE fait partie d'un arsenal législatif qui permet de détruire les quelques droits qui nous restent. Pour l'État et le patronat tout doit brûler, code du travail, conventions collectives, protections des travailleurs sans emploi. La privatisation des services continue (SNCM, Sociétés d'Autoroutes, GDF...), l'apprentissage commencera à partir de 14 ans. Ils nous veulent exploités du berceau au tombeau ! Peut-on se contenter d'une manif d'un jour ou un samedi (qui ne bloque rien, n'empêche pas l'économie de tourner) face à de telles attaques ? Peut-on demander l'abrogation du CPE et laisser le CNE, qui est le même type de contrat, en place ? Face à la violence de la remise en cause des droits des travailleurs, à la précarisation généralisée qui se met en place dans le public comme dans le privé, à la répression violente de la contestation, les étudiants et les lycéens ne doivent pas rester isolés, nous devons reprendre l'offensive en construisant une lutte interprofessionnelle ! Le Contrat Première Embauche comme le Contrat Nouvelle Embauche permet de soumettre encore plus les salariés aux ordres des patrons. Avec ses deux ans d'essai pendant lesquels le patron pourra nous virer sans justification, motif ou préavis, il faudra être rentable en permanence, ne pas critiquer, ne pas refuser les ordres, ne pas tomber enceinte, se soumettre en fermant sa gueule, en baissant les yeux, c'est l'atteinte aux droits élémentaires de défense des travailleurs ; c'est l'asphyxie de toute lutte dans le monde de l'entreprise. Bref le seul objectif est de renforcer la violence patronale ! Nous voilà jetables à tout moment, simple marchandise aux mains du patronat. Le vrai objectif du CPE et du CNE est de détruire le contrat à durée indéterminée et toutes les protections qui s'y rattachent. Avec ces contrats, c'est tout le plan de destruction des conquêtes sociales qui continue. D'un côté (avec le plan Borloo entre autres) on met la pression sur les privés d'emploi en les fliquant sans cesse, en radiant massivement, en baissant les allocations ou en les supprimant, de l'autre on contraint ceux qui ont un emploi à accepter des reculs sociaux, l'augmentation du temps de travail, des baisses de salaires, la précarité, etc. Les nouveaux contrats précaires plongent des dizaines de milliers de travailleurs dans une pauvreté durable, 12 millions de français vivent avec moins de 843 euros par mois. Des dizaines de milliers de travailleurs privés d'emplois se sont fait radier des Assedic et sont allés grossir le 1.200.000 de RMIstes, un quart des SDF sont des travailleurs dont le salaire ne permet pas de trouver un logement. La seule réponse de la clique MEDEF/UMP à tout cela : toujours plus de précarité et de sécuritaire. Jusqu'à quand allons-nous supporter les régressions sociales alors que les bénéfices des entreprises françaises ont augmentés de 24% en 2005 ? Il est temps de construire l'unité de tous les travailleurs à la base (syndiqués, non syndiqués, du public, du privé, hommes, femmes, français, immigrés, avec ou sans emploi, travailleurs en formation : lycéens, étudiants), dans des assemblées générales souveraines, loin des stratégies des bureaucraties syndicales dont les intérêts ne sont pas les nôtres, et qui sont plus souvent à la recherche de tel ou tel privilège, tel ou tel strapontin, que de la défense des travailleurs. Pour la suppression des Ordonnances Villepin (dont le CNE), du Plan Borloo, de la loi sur l'égalité des chances (dont le CPE), des lois sécuritaires... Pour un partage du temps de travail et un partage égalitaire des richesses. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Dim 19 Mar - 18:21 | |
| PÉDAGOGIE ÉMANCIPATRICE UN CDI C'EST QUOI ? C'est un contrat de travail à durée indéterminée. Mais il faut d'abord rappeler ce qu'est un contrat de travail : c'est un contrat de subordination. Subordination d'un salarié, qui n'a que sa force de travail pour vivre , à un patron qui décide qui il embauche et dans quelles conditions : horaire, salaire, etc... L'entreprise n'est pas un lieu de démocratie. Le droit du travail s'est construit, en fonction des rapports de force et des luttes sociales, pour compenser la position de faiblesse du salarié face à son employeur. Le CDI, bien qu'encore imparfait, est le seul contrat de travail qui permette à un salarié de construire sa vie. Il n'empêche nullement à un patron de se séparer d'un employé et de le licencier, simplement il donne quelques garanties au salarié que cela ne se fera pas de manière sauvage. Aujourd'hui la durée moyenne d'un CDI est d'environ onze ans. POURQUOI LE CPE MAINTENANT ? Parce que le chômage baisse mécaniquement du fait des départs en retraite des « baby-boomers » de 1945-47. Les jeunes auraient pu espérer être attendus sur le marché du travail pour les remplacer. Les entreprises en manque de salariés, dans l'obligation de recruter, leur auraient proposé des CDI avec un salaire convenable. Pour éviter cela plusieurs séries de mesures ont été prises : . allongement de la durée du travail, par la réforme des retraites, pour freiner la baisse du chômage . flexiblisation-précarisation du travail pour diminuer les embauches : il y a en France 950 000 CDD, 650 000 intérim, 800 000 saisonniers, 3,5 millions de temps partiels ( certains de ces chiffres se recoupent) la précarité monte : elle passe en 2002 de 1,5 à 2 contrats sur 10. Le CDI, et c'est pour ça qu'il faut le défendre, représente encore 8 contrats sur 10. . création de contrats spécifique, CPE-CNE, pour les nouveaux entrants sur le marché du travail, pour couper court à toute velléité revendicative. L'objectif n'est pas, contrairement à ce qu'affirme la propagande politico-médiatique, de diminuer le chômage, mais de maintenir les tensions sur le marché du travail, pour contraindre les salariés à accepter les emplois précaires. La nouvelle convention Unedic renforçant les moyens de pression sur les demandeurs d'emploi complète ce dispositif. TOUT CA POUR QUI ? Ces dernières années, les grandes entreprises, celles du CAC 40, se sont réorganisées. Désormais, elles n'emploient plus directement de forces productives, elles externalisent, sous-traitent... bref elles commandent aux petites et moyennes entreprises. 97% des entreprises sont des entreprises de moins de 50 salariés, elles emploient 8 millions de salariés. C'est à ces entreprises qu'est dévolu le rôle de faire suer le burnous des salariés. C'est dans les entreprises de moins de 10 salariés que le code du travail est le plus mis à mal, que l'on trouve le plus de temps partiel, de CDD, d'intérim, d'accidents du travail, de maladies professionnelles, les plus bas salaires, les plus longues durées du travail, le plus d'heures supplémentaires impayées... et le moins de défense syndicale, pas d'élus du personnel. Les patrons, coincés par les donneurs d'ordre des grandes entreprises, y surexploitent leurs personnels. Résultat : 57 milliards d'euros de bénéfices en 2004 pour les entreprises du CAC 40 et 2005 s'annonce encore plus juteux, une réponse à ceux qui se demandent où passe les milliards de subventions aux entreprises, pourquoi le trou de la sécu et la baisse du pouvoir d'achat... De tous temps les salariés ont dû se battre pour obtenir de meilleures conditions sociales. Aujourd'hui cela passe par l'exigence d'un code du travail plus protecteur. Dans ce système économique, le chômage ne diminuera que si les patrons, ne pouvant plus recourir aux contrats précaires, se voient contraints pour faire tourner leurs entreprises de créer de vrais emplois en CDI. Le projet du MEDEF et du gouvernement c'est le travail jetable dès le plus jeune âge jusqu'à la tombe. Le patronat n'en aura jamais fini avec la misère, l'injustice et l'exploitation. Contre la propagande gouvernementale assénée chaque jour à domicile par les médias. Suscitons les discutions publiques, les débats afin que chacun comprenne que le chômage et la précarité ne sont pas une fatalité économique. Auto-organisons-nous dans des organes de luttes, combatifs et démocratiques ! C'est dans la rue, sur nos lieux de travail par la grève que nous ferons reculer l'État et le patronat et que nous gagnerons de nouvelles conquêtes sociales ! Grève générale ! Notre précarité c'est leurs profits : soyons inflexibles ! PS : Merci à Gérard Filoche, inspecteur du travail et militant PS, pour sa contribution involontaire à ce tract. Même si nous ne cautionnons pas ses solutions, nous avons trouvé des analyses pertinentes sur son site : http://www.democratie-socialisme.org/ CNT 29
NOUS NE LÂCHERONS RIEN NI PERSONNE... - Soirée de soutien : dimanche 19 mars 2006 au CICP à partir de 17h 21 ter rue Voltaire - 75011 Soirée de soutien à RESF (Réseau éducation sans frontière) et Défense Active (Contre la répression du mouvement lycéen). Infos, tables de presse, débats et musiques avec : . Sons de Lucha (Street punk Bordeaux) . Brixton Cats (Punk Rock Paname) . MC Duval (Hip Hop insolent - Etang de Berre 13) PAF 5 euros
ENSEMBLE DANS LA GALÈRE, ENSEMBLE DANS LA LUTTE - Les personnels du lycée Jean-Jaurès de Montreuil (93) se sont réunis ce 14 mars 2006 en Assemblée Générale avec leurs sections syndicales FO, SNES, CNT et SUD · Conscients du fait que la précarisation générale et les attaques contre le droit du travail sont une menace directe pour leur statut et pour l'avenir de leurs élèves, · Conscients de l'importance de l'enjeu que représente le retrait du CPE et du CNE pour les salariés, pour la jeunesse de ce pays, · Mesurant la montée du refus de ces contrats dans la jeunesse et chez les salariés de ce pays notamment dans leur établissement où les lycéens se sont mobilisés massivement dès le 7 mars et de manières continue depuis lundi 13 mars · Indignés des réponses que donne le gouvernement à l'exigence qui monte vers lui de retirer le CPE-CNE, de la pédagogie méprisante du Premier Ministre d'une part, les coups de bâtons de ses forces de l'ordre d'autre part · Soucieux dans l'intérêt même des lycéens qui leur sont confiés que l'action commune ne s'effiloche pas dans le temps et porte ses fruits au plus tôt 1. appellent tous leurs collègues à participer massivement à la grève du 16 aux côtés des étudiants, des lycéens et des salariés 2. seront présents le 16 mars dès 8h devant le lycée Jean Jaurès et manifesteront ensemble avec leurs élèves l'après-midi Place d'Italie à 14h 3. informent qu'ils se réuniront le vendredi 17 mars dès 8 heures en Assemblée générale pour décider des suites éventuelles à donner à leur action ; 4. appellent au cas où le CPE-CNE ne serait pas retiré vendredi soir de participer massivement à la manifestation du 18 mars
LA JOURNÉE DU 16 MARS : 500.000 MANIFESTANTS Paris : nouveau rassemblement dans la soirée place de la Sorbonne, tirs de gaz lacrymogène. Lyon : 10.000 manifestants ont défilé pour demander le retrait du CPE. Angers : des étudiants et lycéens angevins manifestant contre le contrat première embauche ont investi les voies de la gare d'Angers, entraînant des perturbations sur la ligne Paris-Nantes. Bretagne : plusieurs gares avaient été envahies par des manifestants anti-CPE. Paris : 120.000 manifestants dans la capitale, des incidents à hauteur de Sèvres-Babylone, face-à-face avec les CRS. Poitiers : 8.000 personnes ont manifesté dans la ville. Toulouse : 17.000 manifestants ont défilé contre le CPE. Caen : 15.000 personnes contre le CPE. Montpellier : 10.000 manifestants contre la précarité et le CPE. Le Mans : sit-in de 500 étudiants et lycéens sur les voies à la sortie nord de la gare. Parmi les gares bloquées, figuraient Le Mans, Saint-Brieuc, Morlaix, Angers et Vannes. Clermont-Ferrand : 10.000 personnes ont défilé contre le CPE. Lille : 12.000 lycéens et étudiants ont défilé dans le froid dans les rues du centre-ville. Strasbourg : 6.000 personnes ont défilé dans le centre pour réclamer le retrait du CPE. Bordeaux : 25.000 personnes ont manifesté Orléans 5.000 manifestants Entre 14h00 et 15h00 Rennes : 15.000 manifestants dans les rues. Heurts entre jeunes et policiers Bobigny : 2 policiers et une lycéenne ont été légèrement blessés lors d'échauffourées jeudi à la mi-journée devant la mairie du Raincy où plusieurs centaines de lycéens étaient rassemblés. Grenoble : Cinq mille personnes, en majorité des étudiants, ont manifesté jeudi matin à Grenoble pour le retrait du contrat première embauche (CPE). Marseille : 15.000 manifestants dont de nombreux lycéens, dans le centre-ville pour demander le retrait du CPE. Le Havre : 4.000 manifestants ont défilé contre le CPE. Paris : des lycéens anti-CPE ont érigé de mini-barricades faites notamment de poubelles renversées et ont entièrement bloqué à la circulation sur le cours de Vincennes, devant le lycée Hélène-Boucher dans le 20e arrondissement. Toulouse : affrontements à l'Université des Sciences sociales de Toulouse, "Arsenal", entre des étudiants grévistes qui avaient occupé les locaux pendant la nuit et des groupes d'étudiants venus les déloger au nom de "la liberté". Mercredi soir : Paris : le lycée Maurice Ravel (Paris XXe) a été envahi mercredi en fin d'après-midi par une cinquantaine de jeunes qui l'ont occupé avec l'intention d'y passer la nuit.
ET PENDANT CE TEMPS LÀ, LES CONNERIES DU JOUR Le président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, sur France-Info: "si aujourd'hui, c'est la rue qui fait la loi, nous rentrons dans un système qui n'est plus le système républicain". Nicolas Sarkozy se rend à la salle de commandement de la préfecture de police afin de superviser le dispositif mis en place pour la manifestation contre le CPE. "On a identifié 500 individus à risque", explique le ministre. "Pas de gros problème." Non, non, juste 499.500 « sans problèmes » encore en liberté dans les rues... Lure, la ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité, Catherine Vautrin, explique à des lycéens que "le CPE est un CDI". Gilles de Robien appelle les manifestants à "penser à ceux qui sont au chômage : parce que les étudiants, ce n'est pas pour eux (le CPE), ce sera dans deux ou trois ou quatre ans"... Dans le même sac, et en plus on comprend pas ce qu'elle dit... Ségolène Royal: "Les jeunes ne comprennent pas que le message du gouvernement ne soit pas celui qui consiste au contraire à dire aux entreprises : faites confiance aux jeunes, donnez-leur leur chance et pas un travail au rabais".
CLASSES EN LUTTE... comme l'ensemble des publications de la CNT, est rédigé et maquetté par des syndiqué(e)s, après leur journée de travail. Notre syndicalisme, refusant toute bureaucratisation, fonctionne sans permanent et sur la base de la rotation des tâches afin que chacun/chacune s'implique concrètement dans le fonctionnement du syndicat. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Lun 6 Oct - 13:30 | |
| En ligne sur le site de la CNT-FTE le bulletin de la fédé : Classes en lutte... n°94 - octobre 2008. Le numéro est à télécharger à l'adresse suivante : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2294
Le numéro est à agrandir en A3. Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite. Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir automatiquement (ou pour se désinscrire) écrivez à : fede-educ(a)cnt-f.org
* Télécharger Classes en lutte... n° 94 <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2294>
* édito <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2293>
On la sentait venir, ce fut sans doute la rentrée la plus dure et la plus barbare depuis des années. La réorganisation du samedi matin en maternelle et élémentaire fut une réelle désorganisation dans les écoles, sous la pression des inspecteurs. Dans le secondaire, les suppressions de postes et de classes conduisent à des sureffectifs, souvent 35 élèves en lycée, parfois plus, et à des emplois du temps très contraignants. (...)
* Service minimum = remise en cause du droit de grève <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2292>
Le journal officiel du 21 août a publié la loi n°2008-790 « instituant un droit d’accueil pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire » qui entrera en application le 1er septembre 2008. Ceci est l’aboutissement des tentatives de mise en place d’un service minimum dans l’Education au cours du premier semestre 2008. Cette loi obligera les (...)
* Solidarité avec Romain Rassemblement le 22 octobre à Paris <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2291>
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* Nos enfants sont-ils dangereux ? <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2288>
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| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Sam 8 Nov - 15:36 | |
| En ligne sur le site de la CNT-FTE le bulletin de la fédé : Classes en lutte... n° 95 - novembre 2008. Le numéro est à télécharger à l'adresse suivante : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2324 Le numéro est à agrandir en A3. Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite.
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[ expediteur/expeditrice ] | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Jeu 5 Fév - 15:46 | |
| En ligne sur le site de la CNT-FTE le bulletin de la fédé : Classes en lutte... n°99 - février 2009. Le numéro est à télécharger à l'adresse suivante : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2514 Le numéro est à agrandir en A3
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| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Jeu 5 Nov - 12:23 | |
| En ligne sur le site de la CNT-FTE le bulletin de la fédération : Classes en lutte... n°107 - novembre 2009 Le numéro est à télécharger à l'adresse suivante : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2735 Le numéro est à agrandir en A3 Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite. Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir automatiquement (ou pour se désinscrire) écrivez à : fede-educ@cnt-f.org <http://fr.mc265.mail.yahoo.com/mc/compose?to=fede-educ@cnt-f.org>
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Classes en lutte... n°107 novembre 2009 La dérive sécuritaire de l'enseignement
Articles dans cette rubrique
* Télécharger classes en lutte n°107 <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2735>
* Les Equipes Mobiles de Sécurité font leur apparition dans les lycées du 93 : une preuve de plus de la dérive sécuritaire de l'enseignement. <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2734>
Le 05 Octobre 2009 la première Équipe Mobile de Sécurité a été mise en place au Lycée Jean Zay d'Aulnay-Sous-Bois à grand renfort de couverture médiatique. C'est une conséquence directe du partenariat entre le Ministère de l'Intéreur et celui de l'Education Nationale en terme de sécurisation des établissements scolaires. Les mentalités semblent être assez préparées maintenant par toutes les peurs (...)
* Contre l'exploitation et le mépris, les travailleurs sans-papiers en grève pour leur régularisation ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2733>
La CNT apporte tout son soutien aux travailleurs sans-papiers en lutte. Depuis quelque semaines, un mouvement de grève, à l'appel d'un front syndical et associatif large, prend de l'ampleur en région parisienne. Leur but : obtenir par la grève leur régularisation, avec la publication d' une circulaire de régularisation des travailleurs sans papiers, définissant des critères améliorés, (...)
* Contre la répression d'État à Poitiers <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2732>
La Fédération CNT des travailleurs de l'éducation s'élève contre la répression féroce qui s'abat sur des camarades à Poitiers depuis le 10 octobre. Suite à la manifestation contre l'enfermement et la construction de la prison privée de Vivonne, dix-huit personnes, dont certains militants, ont été arrêtées et placées en garde à vue. Certaines ont même été arrêtées alors qu'elles (...)
* Solidarité avec les étudiants et étudiantes stéphanois réprimés <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2731>
Étudiantes, étudiants et personnels combattent depuis plus de deux ans déjà la loi dites "Libertés et Responsabilités des Universités" (L.R.U.). Étape majeure vers la privatisation du service public d'enseignement supérieur, cette loi c'est : la mise sous tutelle des universités par les patrons et les multinationales via la réduction du pouvoir - déjà tout relatif - de la communauté universitaire au (...)
* L'effet des "réformes" sur nos conditions de travail <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2730>
Cette rentrée a été l'occasion d'observer quelques effets concrets et immédiats des contre-réformes menées par le gouvernement : La généralisation des bac pro 3 ans et la suppression des BEP a déjà pour effet dans les lycées professionnels la baisse de la carte de formation, plusieurs dizaines d'élèves se retrouvant sans affectation à la rentrée sur le département. L'offre de formation (...) | |
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| Sujet: Re: Classes en lutte (cnt) | |
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| | | | Classes en lutte (cnt) | |
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