LES PAYS DE COCAGNE
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 VIH

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MessageSujet: VIH   VIH EmptyVen 11 Aoû - 23:00

Le 18 mai 2005

Président George W. Bush

The White House

1600 Pennsylvania Avenue NW

Washington, DC 20500

Cher Monsieur le Président:

Les soussignés représentent un groupe de diverses organisations d’affiliation religieuse, communautaire, de santé publique et de droits humains. Nous soutenons fortement les objectifs des États-Unis dans la prévention de la propagation du VIH et dans l’élimination de la traite de personnes dans le monde. Par contre, nous sommes préoccupés par le fait que les efforts anti-VIH/SIDA et anti-traite soient sévèrement compromis par des politiques restreignant la gamme d’interventions pouvant être utilisées pour protéger la vie et la santé des personnes traitées et des femmes et hommes dans la prostitution, soit les groupes visés par les efforts des États-Unis.

La loi américaine actuelle exige que toute organisation qui reçoit des fonds globaux américains pour combattre le VIH/SIDA et la traite adopte une politique anti-prostitution qui soit en vigueur au sein de l’organisation entière1. Jusqu’à récemment, ces restrictions ont été appliquées à des organisations non-gouvernementales étrangères recevant des fonds américains pour combattre le VIH/SIDA et la traite2. Par contre, une opinion écrite par le Département de justice des États-Unis en septembre 2004 propose d’étendre ces politiques aux organisations basées aux États-Unis3. Les lois américaines portant sur le SIDA et la traite prohibent l’utilisation de fonds pour « promouvoir, appuyer ou défendre la légalisation ou la pratique de la prostitution4 ».

Selon l’expérience de plusieurs de nos organisations défendant la santé et les droits humains des personnes dans la prostitution, nous sommes profondément préoccupés par le fait que ces restrictions empêchent les bénéficiaires de fonds américains d’utiliser les meilleures pratiques disponibles afin de prévenir le VIH/SIDA parmi ces populations et de promouvoir les droits fondamentaux de toute personne. En fait, il est prouvé que ces restrictions compromettent déjà des interventions prometteuses.

Les femmes et hommes dans la prostitution, dont certains ont été sujets à la traite, sont parmi les personnes les plus marginalisées de la société. Les organisations ayant les stratégies anti-SIDA et anti-traite les plus efficaces fondent leurs efforts sur une compréhension sophistiquée des dynamiques sociales et personnelles sous-jacentes à ces questions, et commencent par bâtir une confiance et une crédibilité parmi les populations en question. Elles reconnaissent qu’il est à la fois possible et souvent nécessaire de fournir des services de santé, sociaux et juridiques aux hommes et femmes dans la prostitution sans les juger et sans adopter de position sur des questions telles que la prostitution5. Ces organisations peuvent viser à fournir aux personnes dans la prostitution des nouvelles habiletés essentielles pour sortir du secteur du sexe commercial, pour assurer le droit des hommes et femmes de vivre libres de violence et de discrimination, et pour leur donner la confiance d’exiger l’utilisation universelle de préservatifs afin de prévenir la propagation du VIH à l’intérieur et à l’extérieur de ce secteur6. Elles peuvent aussi oeuvrer afin de prévenir la traite de personnes dans le secteur du sexe et de venir en aide aux victimes de la traite. Exiger que des organisations adoptent des politiques anti-prostitution rend extrêmement difficile, voire impossible, l’établissement du lien de confiance requis pour fournir des services à ces groupes qui sont difficiles à atteindre.

Nous sommes vigoureusement opposés aux restrictions actuelles imposées au travail visant les femmes et hommes dans la prostitution, telles qu’elles sont prévues par la loi et appliquées sous forme de politiques sur le VIH/SIDA et sur la lutte contre la traite. En premier lieu, il est important de noter que ces politiques sont contraires aux meilleures pratiques applicables dans le domaine de la santé publique et qu’elles compromettront les efforts de limiter la propagation du VIH et de la traite humaine. Par exemple, le projet Sonagachi à Calcutta en Inde a bénéficié plus de 30,000 personnes travaillant dans le secteur commercial du sexe et à risque d’être atteints du VIH, en grande partie grâce à des services offerts par des pairs. Les éducateurs pairs du projet Sonagachi travaillent pour mettre fin à la propagation du VIH parmi les femmes et hommes dans la prostitution à travers des stratégies visant à gagner leur confiance, réduire leur isolement social, augmenter leur participation dans la vie publique et confronter le stigmate et la discrimination7. Le travail de Sonagachi a reçu des évaluations très positives de la part d’UNAIDS et de la Banque Mondiale et a aussi été cité par UNAIDS comme étant un modèle de « meilleure pratique » pour travailler avec les femmes et hommes dans la prostitution8. Ces initiatives se concentrent sur la promotion des droits humains fondamentaux et de la santé des personnes travaillant dans la prostitution, mais n’équivalent pas à la promotion de la prostitution. Malgré ceci, ce sont des programmes de grande valeur tels que celui de Sonagachi et d’organisations similaires qui sont menacés par les lois et politiques américaines actuelles.

En deuxième lieu, le langage vague des restrictions augmente le risque que ces organisations s’imposent une autocensure ou des limites à leurs programmes, par peur de paraître promouvoir la prostitution. Au fait, les restrictions ont déjà eu des effets significatifs sur le terrain. Au Cambodge, par exemple, des ONG ont suspendu des projets d’offrir des cours d’anglais aux personnes oeuvrant dans le secteur commercial du sexe par peur de laisser croire que ce type de programme « promeut la prostitution »9. À Phnom Penh, la multiplication rapide des opportunités de travail au sein du gouvernement, d’ONG et dans l’industrie du tourisme signifie que l’anglais est de grande valeur et un bon moyen d’accéder à des opportunités à l’extérieur du secteur du sexe. En Jamaïque, les travailleurs de la santé qui travaillent avec des hommes et femmes dans la prostitution se préoccupent du fait que ces restrictions limitent leur capacité d’appuyer les efforts des personnes travaillant dans le secteur du sexe de protéger leurs droits10.

Nous reconnaissons que votre objectif est d’adresser des dangers associés avec la prostitution et la traite des personnes. Cependant, nous pensons que ces politiques n’avanceront pas ce but et qu’elles auront plutôt l’effet d’aggraver le stigmate et la discrimination affectant déjà des groupes marginalisés. Toute déclaration contre la prostitution par des organisations oeuvrant dans le secteur du sexe a le potentiel de juger et d’aliéner les personnes que ces organisations visent justement à aider, ce qui rend difficile la tâche de fournir des services ou de l’assistance aux personnes à risque. Les déclarations publiques contre la prostitution peuvent aussi alimenter l’opprobre public contre les hommes et femmes dans la prostitution, les éloignant encore plus des services essentiels à leur survie. C’est pour cette raison et d’autres que le Brésil a récemment refusé 40 millions de dollars en fonds américains globaux sur le SIDA, en notant que de telles restrictions compromettaient les programmes qui étaient responsables du succès du Brésil dans la réduction de la propagation du VIH11.

Enfin, nous pensons très sérieusement que l’extension potentielle de ces restrictions à des organisations basées aux États-Unis enfreint le droit fondamental à la liberté d’expression garanti par la Constitution américaine12. Le fait d’exiger que des organisations nationales recevant des fonds de diverses sources adoptent des positions en harmonie avec les politiques gouvernementales américaines oblige une expression, soit une condition inconstitutionnelle au financement gouvernemental violant le Premier Amendement13. Bien que les États-Unis puissent légalement exiger que ses fonds soient utilisés pour avancer des messages approuvés par le gouvernement14, le pays n’a jamais auparavant demandé aux organisations américaines recevant des fonds de multiples sources de s’exprimer de façon explicite sur une question en conformité avec un objectif américain spécifique. Les tribunaux maintiennent depuis longtemps que le gouvernement n’a pas le pouvoir d’obliger un bénéficiaire de fonds américains à prêter un serment d’allégeance aux points de vue du gouvernement afin de participer à un programme gouvernemental15. Nous croyons fortement qu’obliger des organisations étrangères à adopter des politiques conformes aux vues du gouvernement soulève des questions constitutionnelles importantes et compromet les principes démocratiques sur lesquels ce pays se fonde16.

Plutôt que d’exiger que des organisations adoptent des politiques explicites contre la prostitution, le gouvernement des États-Unis pourrait atteindre ses objectifs en permettant aux organisations qui n’ont pas de politique sur la prostitution de recevoir des fonds américains. Un appui bipartisan par le Congrès américain existe en faveur de cette solution17. Cette approche est avantageuse en ce sens qu’elle ne demande pas aux organisations, qu’elles soient internationales ou nationales, d’adopter des politiques contraires aux meilleures pratiques dans le domaine de la santé, n’ayant rien à voir avec leur travail ou leur mission et ayant le potentiel de préjudicier l’objectif même des subventions américaines. Une telle politique permettrait à une vaste gamme d’organisations de participer dans la lutte globale contre le SIDA, tout en reconnaissant l’importance de la liberté d’expression et de la liberté de recevoir et de partager de l’information dans la promotion de la santé et du bien-être de tout citoyen.

Nous vous demandons d’agir immédiatement afin de :

¨ Demander au Département de justice de reconsidérer son interprétation de l’application des restrictions dans le Global AIDS Act of 2003 visant les bénéficiaires de fonds, afin d’assurer que tout programme soit uniforme avec les normes de droits humains et de santé publique et avec les garanties constitutionnelles de la liberté d’expression;



¨ Instituer une pratique de consultation avec une vaste gamme d’experts sur le VIH/SIDA et la traite avant d’émettre des directives de programme qui interprètent les lois américaines sur le VIH/SIDA et la traite, afin d’assurer une transparence dans la formulation de politiques, une uniformité avec le droit américain et international des droits humains et la promotion de meilleures pratiques en santé publique;

¨ Travailler avec le Congrès afin d’amender la TVPRA et le Global AIDS Act of 2003 afin de rendre ces lois uniformes avec le droit américain et international en matière de droits humains et avec les meilleures pratiques en matière de santé publique.

Nous partageons vos préoccupations quant à la nécessité de mettre fin à la propagation du VIH dans le monde et de répondre aux besoins des personnes sujettes à la traite. Cependant, nous espérons qu’à l’avenir les fonds seront distribués aux organisations en se basant uniquement sur leur capacité de prévenir la propagation du VIH et la traite humaine selon les meilleures pratiques en santé publique et en droits humains, de fournir un traitement aux personnes atteintes du SIDA et de fournir des services et du soutien aux personnes sujettes à la traite tout en promouvant les droits humains fondamentaux ainsi que la liberté d’expression de toute personne.
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MessageSujet: Re: VIH   VIH EmptyVen 11 Aoû - 23:02



nous sommes ouverts ou no-open Question

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MessageSujet: Re: VIH   VIH EmptyVen 11 Aoû - 23:10

Il est plus facile d'obtenir de l'héroïne en prison qu'à l'extérieur. Il y a des dealers à l'intérieur de la prison. Ce n'est pas tellement cher, de 400 à 500 bahts [10-12 $US] par paquet. C'est un peu plus cher dehors. Nous nous procurons des seringues au poste médical de la prison. Je les ai prises moi-même, c'étaient de bonnes seringues. Il faut partager les aiguilles, il n'y en a jamais assez. Je partageais avec plus de 50 personnes. Je n'avais pas le choix. Quand il n'y en a qu'une, il faut bien l'utiliser. Elle n'est jamais très pointue mais il faut l'utiliser.
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MessageSujet: Re: VIH   VIH EmptyLun 14 Aoû - 11:51

Plaidoyer de Bill Gates à Toronto pour la recherche sur le sida

BILL GATES PLAIDE POUR LA RECHERCHE SUR LE SIDA

TORONTO (Reuters) - Bill Gates a lancé dimanche à Toronto un appel pour la mise au point de médicaments - crème, gel ou pilule - permettant aux femmes de se prémunir contre le sida.

Le fondateur de Microsoft, dont la fondation a déjà versé des centaines de millions de dollars pour la recherche contre le sida, a prononcé ce plaidoyer à l'ouverture de la XVIe conférence internationale sur le sida, qui durera une semaine.

PLAIDOYER DE BILL GATES POUR LA RECHERCHE SUR LE SIDA
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L'orateur a promis d'intensifier le financement de la recherche préventive contre cette pandémie mondiale tout en invitant les pouvoirs publics et autres donateurs à faire de même.

"Nous voulons appeler chacun ici et dans le monde entier à aider à accélérer ce que nous espérons sera la prochaine grande percée dans la lutte contre le sida: la découverte d'un microbicide ou d'un médicament préventif oral qui puisse bloquer la transmission du VIH.

"Cela pourrait constituer un tournant dans l'épidémie, et il faut que vous en fassiez une priorité urgente", a-t-il dit.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la moitié des 39 millions de personnes contaminées dans le monde par le VIH aujourd'hui sont des femmes.

MELINDA GATES RECUSE L'APPROCHE ABC

"Le montant des fonds nécessaires pour un traitement universel ou une prévention excède de loin ce que tout gouvernement ou fondation peut seul fournir.

"Nous allons augmenter les crédits que nous accordons pour la mise au point d'un microbicide ou de médicaments de type oral susceptibles d'empêcher la transmission du sida", a déclaré Bill Gates.

Les chercheurs de Family Health International croient qu'une pilule déjà utilisée dans un cocktail de médicaments anti-VIH appelé tenofovir, fabriqué par le laboratoire californien Gilead Sciences Inc. sous la marque de Viread, pourrait aider les personnes saines à ne pas contracter le VIH.

Pas moins de 16 microbicides potentiels sont actuellement en phase d'expérimentation, dont cinq seraient à un stade avancé.

"Il faut que nous mettions entre les mains des femmes le pouvoir d'empêcher le VIH", a encore plaidé Bill Gates. "Nous somme décidés à aider la science médicale à découvrir ces nouveaux médicaments et à les distribuer à ceux qui en ont besoin".

De son côté, Melinda Gates, l'épouse du fondateur de Microsoft, a estimé que l'approche dite ABC (pour abstinence, fidélité et préservatif) ne marchait pas toujours.

"L'abstinence ne constitue pas souvent une possibilité pour des femmes et des jeunes filles pauvres qui n'ont pas d'autre choix que de se marier très jeunes. Etre fidèle ne protège pas une femme dont le conjoint ne l'est pas. Et le recours au préservatif n'est pas une décision qu'une femme peut prendre toute seule; elle dépend de l'homme", a-t-elle fait valoir.
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MessageSujet: Re: VIH   VIH EmptyMer 6 Sep - 14:23

SIDA : une bataille gagnée en Zambie

Contre le VIH/SIDA, les programmes de traitement à grande échelle, ça marche ! Exemple en Zambie, l'un des pays les plus touchés par la pandémie. Près de 16% de la population y est infectée, une proportion qui monte à... 22% dans la capitale, Lusaka.

Le Dr Jeff Stringer, de l'Université d'Alabama aux Etats-Unis, vient de présenter au 16ème Congrès international sur le SIDA qui se tenait à Toronto, les résultats d'une étude sur 21 755 patients séropositifs. En 2002, le gouvernement zambien a décidé d'étendre l'accès aux antirétroviraux. Aujourd'hui, Stringer fait le point sur ce programme.

Sur la totalité des patients, 16 198 ont reçu des antirétroviraux. De nombreux malades sont décédés dans les premiers mois car leur état de santé était trop altéré. Trois mois plus tard, la mortalité a rapidement chuté jusqu'à 5 décès pour 100 patients et par année. Soit un niveau comparable à celui que l'on observe dans les pays développés ! Pour l'auteur, la réussite de ce programme repose sur quatre facteurs : l'engagement politique, l'encadrement des professionnels de santé, les ressources financières et enfin le suivi des patients.
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MessageSujet: Re: VIH   VIH EmptyMer 6 Sep - 14:28

Libye : peine de mort réclamée contre les infirmières bulgares

TRIPOLI (AFP) - Le procureur a réclamé mardi la peine de mort à l'encontre de cinq infirmières bulgares et d'un médecin palestinien jugés en appel à Tripoli pour avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens.
Le procès a été reporté au 5 septembre pour la poursuite des plaidoiries des avocats des victimes. "Les preuves ayant été établies et après les aveux des accusés et les déclarations des témoins, je requiers la peine extrême, qui est la peine de mort", a déclaré le procureur dans son réquisitoire en présence des six accusés.

L'audience présidée par le juge Mahmoud al-Howeissa a été marquée par le témoignage d'une jeune Libyenne contaminée, qui a affirmé que l'une des infirmières lui avait "administré une injection de force", sans indiquer la nature de l'injection. Le père de la jeune fille, l'avocat Abdallah Maghrebi, visiblement ému, a pour sa part déclaré que les enfants contaminés avaient été "privés de la vie, privés de l'avenir, privés de se marier".

Il a ajouté qu'il maintenait sa demande "d'appliquer la peine la plus extrême" à l'encontre des accusés et réclamé pour les enfants libyens "des indemnités plus substantielles" que celles consenties par Tripoli aux victimes de l'attentat de Lockerbie. Il s'agit de l'explosion d'un vol de la Pan Am en 1988 au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie. La Libye a reconnu sa responsabilité dans l'attentat et signé avec Londres et Washington un accord d'indemnisation de 10 millions de dollars par famille.

Les infirmières bulgares et le médecin palestinien sont poursuivis pour avoir inoculé le virus du sida à 426 enfants libyens, dont 51 sont décédés, à l'hôpital de Benghazi (nord-est de la Libye). Incarcérés depuis 1999, ils avaient été condamnés à mort en première instance le 6 mai 2004. La Cour suprême libyenne avait ordonné le 25 décembre un procès en appel, ouvert le 11 mai.

Lors des audiences précédentes, le tribunal avait entendu trois témoins à charge, mais aucun des dix témoins cités par la défense, qui ne s'étaient pas présentés au tribunal. Les accusés clament leur innocence, affirmant que la police leur a extorqué des "aveux sous la torture". Mais le tribunal a rejeté une demande de la défense d'ouvrir une enquête sur ces allégations.

Trois experts libyens appelés à la barre avaient confirmé les conclusions d'un rapport précédent présenté au tribunal, selon lequel le virus a été "introduit délibérement" à l'hôpital de Benghazi, où travaillaient les accusés et où les enfants libyens ont été contaminés.

L'un des avocats des victimes, Me Othmane al-Bizanti, avait mis en doute les conclusions du premier rapport, soutenant qu'avant cette affaire, la maladie avait déjà été diagnostiquée chez trois autres infirmières de l'hôpital. S'appuyant sur des déclarations d'experts internationaux, dont le co-découvreur du virus du sida, le professeur français Luc Montagnier, la défense soutient que l'épidémie était due aux mauvaises conditions d'hygiène.

Fin décembre, la Bulgarie, en partenariat avec l'Union européenne, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, a constitué un fonds international pour aider la Libye à combattre le sida, assurer la mise aux normes de l'hôpital de Benghazi et dédommager les victimes ou leurs familles.

Les familles réclament 10 millions de dollars par enfant atteint, mais Sofia, plaidant l'"innocence" des infimières, a rejeté ces demandes.
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MessageSujet: Re: VIH   VIH EmptyVen 22 Sep - 17:25

Lancement d'Unitaid pour l'achat de médicaments pour les pays pauvres

NEW YORK (AFP) - Face au sida, au paludisme et à la tuberculose qui tuent des millions de personnes par an dans les pays pauvres, cinq pays ont formellement lancé mardi à l'ONU, avec la Fondation Clinton, un nouveau mécanisme d'achat de médicaments à faible coût.

Ces cinq pays (France, Brésil, Chili, Norvège, Grande-Bretagne) et la fondation de l'ancien président américain souhaitent que cette centrale d'achat réponde au terrible constat que les "médicaments sont au nord, les malades sont au sud".

Les présidents français Jacques Chirac et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, le Premier ministre de Norvège Jens Stoltenberg, des ministres du Chili et de Grande-Bretagne ont participé à cette initiative, aux côtés de l'ancien président américain Bill Clinton, du secrétaire général de l'ONU Kofi Annan et du président du Congo, Denis Sassou N'Guesso, qui préside l'Union africaine.

"Face à des fléaux qui déciment des générations, déstabilisent des sociétés, dévastent des nations, notamment en Afrique, nous avions le devoir d'imaginer une réponse efficace et solidaire: c'est pour cela que nous lançons aujourd'hui Unitaid", a dit M. Chirac qui est à l'origine de ce projet avec le président brésilien.

Quelque 44 pays ont décidé de participer à Unitaid et dix-huit d'entre eux le feront par une taxe sur les billets d'avion. La France, où cette taxe est entrée en vigueur le 1er juillet, devrait apporter environ 200 millions d'euros par an.

Au total, un milliard de dollars environ par an est attendu pour l'ensemble des pays qui se sont engagés pour cette taxe sur les billets d'avion, un projet qui suscite toutefois des réserves de la part de nombreux pays développés, en particulier les Etats-Unis.

Kofi Annan a salué ce lancement comme "une nouvelle encourageante" et s'est dit "prêt à aider", lors de cette conférence qui s'est tenue en marge de la 61e Assemblée générale de l'ONU.

M. Chirac a indiqué que le Conseil d'administration se réunira en octobre et que les premiers projets seront lancés en partenariat avec l'agence des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et la Fondation Clinton.

"Unitaid repose sur un principe simple: affecter à l'achat ou à la production de médicaments une part infime des immenses richesses créées par l'accélération des échanges, pour que la mondialisation de la solidarité réponde à celle de l'économie", a souligné M. Chirac.

Il a expliqué que Unitaid "permettra l'accès des plus pauvres, aux prix les plus bas, à des médicaments de qualité reconnue, y compris les génériques, ainsi qu'aux moyens de diagnostic du sida, de la tuberculose et du paludisme". D'importantes réductions de prix sur les médicaments antisida, s'est dit "honoré d'être une petite part" de ce projet.

De son côté, Luiz Inacio Lula da Silva, soulignant qu'il "ne pourra pas y avoir de paix et de prospérité dans un monde où des millions de gens vivent encore dans la plus extrême pauvreté", a vu dans le lancement d'Unitaid "une forme de coopération sans précédents entre pays riches et pauvres". Les principes fondamentaux d'Unitaid avaient fait l'objet d'une présentation à l'ONU en juin, et une campagne de sensibilisation du grand public avait été lancée à l'occasion de la coupe du monde de football.
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MessageSujet: Re: VIH   VIH EmptyVen 22 Sep - 17:27

Les responsables américains de la santé recommandent un dépistage plus systématique du VIH

ATLANTA (AP) - Tous les Américains âgés de 13 à 64 ans devraient passer régulièrement le test du sida pour permettre un dépistage précoce du virus et arrêter l'extension de la pandémie, estiment les autorités fédérales américaines de la santé dans des recommandations rendues publiques jeudi.

Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) estiment ainsi que le test du VIH devrait devenir aussi courant que la mesure du taux de cholestérol. "De nombreuses personnes ne sont pas diagnostiquées avant d'être atteintes par des maladies liées au virus", explique le docteur Timothy Mastro, directeur de la division VIH/Prévention du sida des CDC, basés à Atlanta.

"En identifiant les gens plus tôt (...) nous leur permettrons d'accéder à des thérapies qui prolongent la vie, et également, via la prévention, nous apprendrons comment éviter la contamination d'autres personnes par le VIH", a-t-il ajouté.

Cette annonce a été saluée par ceux qui estiment que ces recommandations des CDC, non-obligatoires mais influençant l'action des médecins et organismes d'assurance médicale, peuvent améliorer la situation. On estime à 250.000 le nombre d'Américains séropositifs qui l'ignorent.

"C'est une importante stratégie de santé publique pour stopper l'extension du VIH", s'est réjouie le docteur Nancy Nielsen, médecin de l'Etat de New York et membre du conseil de direction de l'influence American Medical Association.

Auparavant, les CDC recommandaient les tests réguliers uniquement pour les groupes considérés à risques, comme les utilisateurs de drogues par voie intraveineuse ou les homosexuels. Ils conseillaient également le dépistage systématique des femmes enceintes ainsi que dans les hôpitaux ou services médicaux installés dans les zones à forte prévalence du virus.

En vertu des nouvelles recommandations, ce dépistage du VIH aurait lieu dans le cadre des examens médicaux de routine qui sont effectués lors d'un check-up complet ou en cas d'intervention médicale d'urgence. Les patients pourraient en revanche refuser le dépistage du VIH.
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MessageSujet: Re: VIH   VIH EmptyVen 22 Sep - 17:28

Une résolution de l'OMS sur l'accès universel aux traitements contre le Sida retirée sur demande américaine

AUCKLAND (AP) - Une résolution appelant à un accès universel des traitements contre le virus du Sida a été retirée de la conférence de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans la zone Pacifique, parce que les Etats-Unis ont souhaité la modifier, ont annoncé des dirigeants.

Les représentants américains ont soumis une série d'amendements de dernière minute pour modifier la résolution, notamment sur les programmes d'échange de seringues et de traitement à la méthadone pour les personnes dépendantes à la drogue.

Le ministre néo-zélandais de la Santé, Pete Hodgson, qui accueille la conférence annuelle de la zone Pacifique de l'OMS, a déclaré que la résolution avait été retirée des discussions parce qu'il "avait été demandé par Washington d'apporter certaines modifications de vocabulaire."
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MessageSujet: Re: VIH   VIH EmptyVen 1 Déc - 12:12

la capote à Bad de 15 cent. sur:

http://www.condozone.fr/condomi/natural-p257.html?ref=yahoo0100&OVRAW=lutte%20contre%20le%20sida&OVKEY=lutte%20contre%20sida&OVMTC=standard
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MessageSujet: Re: VIH   VIH EmptyVen 1 Déc - 12:17

JOURNEE MONDIALE DU HIV

Une Journée mondiale contre le sida axée sur la responsabilité

NEW YORK - Le chef de l'ONU, Kofi Annan, a appelé jeudi les dirigeants mondiaux, mais aussi toute l'Humanité, à davantage de responsabilité dans le combat contre le sida, à la veille d'une Journée mondiale contre cette pandémie qui a tué plus de 25 millions de personnes en 25 ans.
Un quart de siècle après son apparition, le sida (syndrome immuno-déficitaire acquis) continue de progresser, avec 11.000 nouvelles contaminations par jour et près de 3 millions de morts par an et l'appel à tenir les promesses pour enfin stopper la pandémie est au coeur de la Journée mondiale organisée par l'ONU vendredi.

Quelque 39,5 millions de personnes sont séropositives ou malades du sida dans le monde, dont près de 25 millions en Afrique noire, selon des estimations de l'Onusida, organisme onusien créé il y a dix ans pour coordonner la lutte à l'échelle mondiale.
Le sida continue de faire des ravages particulièrement en Afrique subsaharienne où les femmes paient un tribu démesuré à la pandémie.

Angélique Kidjo, ambassadrice de bonne volonté de l'Unicef, a appelé jeudi les hommes africains à prendre leurs responsabilités dans la lutte contre la pandémie, en les invitant à accepter d'avoir des rapports sexuels protégés.
"Le sida en Afrique prend de plus en plus un visage féminin parce que les hommes contaminent les femmes (...), le machisme des hommes est en train de tuer l'Afrique", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Victimes souvent oubliées, plus de 2,3 millions d'enfants vivent avec le virus HIV qui donne le sida, en quasi-totalité dans les pays pauvres. Chaque minute, un enfant de moins de 15 ans est infecté. L'épidémie tue près de 500.000 enfants par an, soit un enfant chaque minute.

Dans un message à la communauté internationale, M. Annan s'est félicité de certains progrès tout en appelant à des efforts renouvelés.

"Pendant trop longtemps, le monde a refusé de voir la réalité en face. Mais depuis 10 ans, les attitudes ont changé et le monde a commencé à prendre la lutte contre le sida avec le sérieux qu'elle mérite", a-t-il dit.

Mais malgré le déblocage de ressources financières sans précédent et un meilleur accès du public aux traitements antirétroviraux, le nombre des infections continue de croître, d'où la nécessité de "mobiliser une volonté politique sans précédent".

"La responsabilité -thème de cette Journée mondiale- exige que chaque président ou Premier ministre, chaque parlementaire et politicien, décide et déclare: +le sida c'est mon affaire+", a-t-il poursuivi.

Cela exige d'eux, a-t-il précisé, de renforcer la protection de tous les groupes vulnérables au sida, de travailler avec la société civile et d'agir pour donner "plus de pouvoir et d'autonomie aux femmes et aux filles" et "transformer les relations hommes-femmes à tous les niveaux de la société".

"Mais la responsabilité n'est pas exigible seulement de ceux qui sont au pouvoir, cela s'applique à nous tous", a encore dit le chef de l'ONU, citant notamment les milieux d'affaires, professionnels de santé, chefs de communauté et groupes religieux.

Le président américain George W. Bush a réaffirmé l'engagement des Etats-Unis dans la lutte mondiale contre le sida et a estimé que l'abstinence était "le seul moyen sûr" d'éviter la propagation du virus VIH.

En Europe, le ministre de la Santé français Xavier Bertrand a demandé à ses collègues de l'Union de s'engager en faveur de la libre circulation des personnes séropositives dans le monde, une démarche soutenue par la présidence finlandaise de l'UE.

A Paris, entre 1.000 et 5.000 personnes ont défilé pour réclamer notamment davantage d'efforts de la part des pays riches envers les pays pauvres.

L'Afrique du Sud, montrée du doigt pour ses atermoiements dans la lutte contre le sida, doit tenter de faire taire les critiques avec un nouveau plan de lutte contre la pandémie, qui touche 5,5 millions de personnes, en annonçant vendredi un plan stratégique .

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MessageSujet: Re: VIH   VIH EmptyVen 1 Déc - 12:22

Journée mondiale contre le Sida: Kofi Annan demande une mobilisation politique maximale

NATIONS UNIES (AP) - A l'occasion de la Journée mondiale contre le Sida, vendredi, le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a appelé les dirigeants du monde à utiliser au maximum leur pouvoir pour continuer la lutte contre la maladie, et se concentrer leurs efforts sur les femmes, qui sont de plus en plus affectées.

Kofi Annan a estimé que le virus, qui a fait 25 millions de morts et touchent 40 millions d'autres personnes dans le monde, est "le plus grand défi de notre génération", mais a relevé que les attitudes avaient changé au cours de la dernière décennie.

"Les ressources financières sont engagées comme jamais auparavant, les gens ont accès aux traitements antirétroviraux comme jamais, et plusieurs pays parviennent à lutter contre l'épidémie comme jamais", a-t-il souligné dans un communiqué diffusé jeudi. "Aujourd'hui, alors que le nombre d'infection ne diminue toujours pas, nous devons plus que jamais mobiliser la volonté politique."

Kofi Annan a appelé "chaque président, Premier ministre, parlementaire et politicien à déclarer 'le Sida s'arrête avec moi'". Il a par ailleurs mis l'accent sur la protection des groupes les plus faibles, notamment les personnes qui vivent avec le VIH et les travailleurs sexuels. Il a aussi attiré l'attention sur la situation des femmes, et demander "de transformer les relations entre hommes et femmes" en leur accordant plus de pouvoir et de confiance.

Le nombre de personnes continue de s'accroître, avec 4 millions de nouveaux cas par an.
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MessageSujet: Re: VIH   VIH EmptyVen 1 Déc - 13:47

VIH-SIDA, tuberculose : même combat
Par Destination Santé

A l'occasion de la journée mondiale contre le SIDA, le Partenariat Halte à la Tuberculose réitère son appel aux dons pour soutenir la lutte contre la tuberculose dans le monde. Car cette maladie se développe à la faveur de la pandémie à VIH.

Le bacille tuberculeux menace ainsi gravement les populations d'Afrique subsaharienne, déjà durement touchées par le virus du SIDA. Et ce n'est bien sûr pas un hasard. En déprimant les défenses immunitaires, ce dernier multiplie par trente le risque, pour une personne atteinte, de développer la tuberculose après un contact avec le bacille tuberculeux.

Plus de 20 millions de femmes, d'hommes et d'enfants sont aujourd'hui infectés par ce dernier. Et 8 millions de nouveaux cas de tuberculose sont recensés tous les ans. En première ligne, les 15/45 ans. Un constat effrayant, alors que la tuberculose n'a rien d'une fatalité. Elle se soigne même très bien, depuis très longtemps et pour un prix très bas. Moins de 8 euros pour un traitement complet...
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MessageSujet: Re: VIH   VIH EmptyVen 1 Déc - 13:54

Dix ans de trithérapie au Nord, trop peu de patients en bénéficient au Sud


PARIS (AFP) - Dix ans après l'arrivée des premières trithérapies, les personnes infectées par le virus du sida sont devenues des patients chroniques dans les pays riches, alors que l'accès aux traitements ne progresse que lentement dans les pays pauvres.
"La trithérapie permet d'envisager une durée de vie de vingt ans, trente ans ou plus", a souligné jeudi le Pr Christine Katlama (Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris) en faisant devant la presse le bilan de dix années de trithérapie.

"Tout n'est pas gagné", même si les traitements se sont "considérablement simplifiés", dit-elle, car les médicaments antirétroviraux entraînent des effets secondaires et l'apparition de virus résistants complique le combat.

"En quinze jours, on peut rendre un virus résistant à un médicament, si on ne l'a pas pris correctement", précise son collègue Vincent Calvez, soulignant que le VIH est un des agents infectieux dont le génome est le plus variable.

Pour combattre le virus du sida, on dispose actuellement de 17 antirétroviraux, classés en quatre familles de médicaments.

En l'absence de résistance, si tous les médicaments sont capables d'agir contre le virus, le traitement est un succès dans 80% des cas, mais lorsque le virus est résistant à au moins un ARV, le taux de succès avoisine en moyenne les 40%, explique-t-il.

"Le meilleur moyen d'éviter une résistance, c'est de bien prendre son traitement", conseille-t-il.

Mais ces médicaments "vitaux ne sont pas anodins au long cours", c'est pourquoi "on cherche des alternatives", ajoute le Pr Katlama.

Un espoir avait été placé dans la possibilité d'interrompre temporairement les trithérapies. Les résultats d'un essai clinique international publiés mercredi dans la revue américaine New England Journal of Medicine montre qu'en cas de thérapie antirétrovirale intermittente, le risque de progression du sida ou de décès fait plus que doubler.

Cet essai SMART montre que "si on arrête le traitement, le virus repart", mais "comment va-t-on pouvoir tenir trois ou quatre décennies avec les traitements", s'interroge le Pr Katlama, évoquant les risques de complications cardiovasculaires notamment.

Une étude a été lancée en 2006 en France pour recenser les cas de cancers chez les porteurs du VIH et leur évolution.

Dans les pays en développement, seulement 1,6 million de malades bénéficient de traitements sur près de 7 millions qui en ont un besoin urgent, selon l'Onusida. L'accès aux trithérapies reste une question de vie ou de mort, alors que le VIH tue près de trois millions de personnes par an dans le monde, dont plus de deux millions sur le seul continent africain.

"C'est une urgence", car il faut éviter, souligne le Pr Katlama, que "nos collègues au Sud vivent ce qu'on a vécu pendant dix ans, en voyant mourir nos malades" avant l'arrivée des trithérapies.

A la veille de la Journée mondiale du sida, l'organisation Médecins Sans Frontières a invité à "s'attaquer sérieusement au problème du coût élevé des nouveaux médicaments", du fait d'obtacles à la production de génériques bon marché, faute de quoi l'avenir des traitements risque d'être compromis.

Les nouveaux traitements de première ligne recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) peuvent être jusqu'à six fois plus chers que les combinaisons les plus utilisées aujourd'hui. Quant aux médicaments dits de seconde ligne à prendre en cas de résistance aux premiers, ils peuvent, selon MSF, être 50 fois plus chers.
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