LES PAYS DE COCAGNE
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 associação de classe interpro (portugal)

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2 participants
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kamchatka
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kamchatka


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Date d'inscription : 17/12/2006

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MessageSujet: associação de classe interpro (portugal)   associação de classe interpro (portugal) EmptySam 13 Jan - 18:54

http://www.acinterpro.org/

Solidariedade


Solidariedade com a luta do sindicato anarcossindicalista sueco, SAC!


No contexto europeu dominado pelas mesmas políticas anti-sociais,
a precariedade, as privatizações dos serviços públicos, a
desregulamentação do trabalho, os despedimentos e as deslocalizações,
Estado sueco está, também, muito activo.

O novo governo ultra-liberal vai propor a 16 de Novembro de 2006 ao
palamento sueco uma loi sobre os direitos dos desempregados. Essa inclui várias medidas (a reforma total das caixas de conferem os subsídios de desemprego, a redução dos referidos subsídios) que irão mergulhar ainda mais os/as desempregados/as na precariedade.

Contra tal situação, os nossos camaradas anarcossindialistas da SAC
apelam a um dia de greve geral Quarta-feira 15 de Novembro.

Em solidariedade com a SAC, neste mesmo dia, nós anarcossindicalistas da CGT (Espanha), CNT (França) e da CK-LA / Iniciativa dos Trabalhadores (Polónia), ESE (Grécia) , AC Interpro (Portugal) iremos organizar acções de apoio à greve.

NEM GUERRA ENTRE OS POVOS, NEM PAZ ENTRE AS CLASSES!

SOLIDARIEDADE INTERNACIONAL DE TRABALHADORES E TRABALHADORAS EM LUTA !
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buenaventura
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buenaventura


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Date d'inscription : 17/02/2005

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MessageSujet: ...   associação de classe interpro (portugal) EmptyMer 17 Oct - 15:25

Réunie les 5, 6 et 7 octobre de cette année 2007, l’Assemblée
fondatrice de la
FACP, a approuvé les lignes générales d’orientation (voir le Manifeste
ci-dessous),
ainsi que son organisation interne et a pris des
décisions concernant les actions à mener prochainement et plusieurs
propositions
qui seront présentées ultérieurement.

Manifeste de la Fédération anarchiste communiste du Portugal (document
approuvé par
l’assemblée fondatrice du 7 octobre 2007)


Introduction

L’anarchisme comprend en lui-même deux mondes : celui des idées et
celui des
actions, et ils sont intrinsèquement liés entre eux. Ainsi,
l’anarchisme n’est
qu’une analyse matérielle d’une pratique de lutte
sociale menée par les travailleurs (*) ou les communautés
auto-organisées qui
défendent leurs intérêts et non pas des intérêts externes, ou des
intérêts
inculqués par des partis ou des avant-gardes illuminées. Les
travailleurs et les
communautés en lutte sont évidemment plus préoccupés par le côté
concret et
pratique de l’anarchisme. Leur principe essentiel et fondamental est
celui de
l’initiative révolutionnaire des travailleurs et
de sa libération par ses propres forces.

Tous les mouvements sociaux révolutionnaires qui ont eu lieu jusqu’ici
se sont
déroulés dans le cadre du régime capitaliste et ont eu une influence
faible tant du
point de vue théorique que pratique, à l’exception de
l’Espagne (1936-1939), de l’Ukraine (1917-1921) et du Mexique
(1910-1920).
Néanmoins, avec plus ou moins de succès, avec une influence plus ou
moins grande
des anarchistes et de leurs organisations, toutes les luttes de la
classe ouvrière,
passées comme présentes, sont précieuses et l’on doit apprendre
d'elles. Ceci est
facile à comprendre car les luttes sociales et leurs acteurs/actrices
agissent non
dans un monde idéal, mais dans le monde qui les entoure, et doivent se
confronter
quotidiennement avec l’action physique et psychologique des forces de
l’oppression.
Le mouvement anarchiste actuel, doté d'une faible expression, est de
peu d’aide
dans cette lutte des travailleurs et ceux-ci souffrent en permanence de
l’influence
du milieu ambiant du système capitaliste et des autres groupes
intermédiaires qui
lui sont associés :
– les partis politiques, qui défendent la lutte réformiste et
parlementaire ;
– les syndicats manipulés en faveur des intérêts des classes dominantes
et non des
travailleurs, lesquels d’ailleurs ont peu de poids dans l’appareil, qui
est aux
mains des dirigeants ;
– les moyens de communication qui construisent des réalités et des
vérités
fictives, qui détériorent la perception de la réalité et sont
malheureusement la
source unique d’information pour beaucoup de gens.

L’idéal de l’anarchisme est riche dans sa multiplicité, mais le rôle
des
anarchistes dans la lutte sociale est à présent nul ou très faible, au
Portugal.
Leur bût devrait être d’aider les combats sociaux à entrer dans
la voie de la lutte émancipatrice et dans la construction de la société
future et,
tant que le mouvement des masses n’est pas en confrontation décisive,
le rôle des
anarchistes doit se centrer dans la coopération avec
les mouvements sociaux, les aidant soit à interpréter la signification
de la lutte
qui les attend, soit à définir les travaux à réaliser et leurs
objectifs, soit à
prendre les mesures nécessaires au combat et à organiser
ses forces, ainsi qu’à combattre les tendances centralisatrices des
politiciens
opportunistes qui guettent toujours l’occasion de brider le mouvement
social. Si la
lutte des classes est entrée dans une phase
décisive, alors les anarchistes doivent être prêts à se lancer dans
celle-ci sans
perte de temps ; ils doivent faire tout ce qu’ils peuvent pour aider
les premiers
essais constructifs, essayant avec fermeté que le
chemin conduise à satisfaire les attentes essentielles des travailleurs
et des
communautés. Nous devons promouvoir, en toutes occasions, parmi les
travailleurs et
le peuple, les idéaux de l’auto organisation et de
l’autogestion.

Ce que nous constatons aujourd’hui, dans la réalité portugaise, c’est
un scénario
où les anarchistes sont complètement dissociés des luttes sociales,
totalement à
l’opposé de ce que devrait être la pratique
anarchiste, ceci en dépit d’exemples d’hommes tels que Emídio Santana,
Manuel
Joaquim de Sousa, Mário Castelhano ou Neno Vasco, ou d’organisations
comme la CGT
portugaise – syndicaliste révolutionnaire –,
ou l’UAP (Union anarchiste portugaise) – anarchiste communiste –, qui a
été une
composante de la Fédération anarchiste ibérique. Ces organisations, ces
hommes et
femmes ont lutté pour l’émancipation intégrale des travailleurs et ils
furent aussi
des vaillant-e-s combattant-e-s contre le fascisme. L’idéal anarchiste
mobilise
l’enthousiasme de beaucoup de révolutionnaires sincères, cependant, les
formes les
plus communes de discours anarchiste explicite, sont encore pleines de
lacunes et
ont trop souvent recours à des lieux communs
abstraits et vagues et des divagations dans des domaines qui n’ont rien
à voir avec
le mouvement social des travailleurs. Mais il y a un trait qui est
commun à tous
ces discours – c’est l’allergie ou l'aversion complète à
l’organisation .

Depuis longtemps les anarchistes portugais sont attaqués par cette
maladie terrible
: la désorganisation. Ce mal a détruit leur besoin et la vigueur d’une
pensée
concrète et les a condamné à l’inactivité dans des moments importants
de la lutte
sociale. La désorganisation est accompagnée par l’irresponsabilité et
ensemble,
elles conduisent à l’appauvrissement des idées et à la nullité sur le
terrain
pratique. L’organisation devra arriver et elle arrivera, avec la
liaison entre tous
ceux et toutes celles qui prennent au sérieux l’anarchisme, qui sont
vraiment
dévoué-e-s à la révolution et aux luttes sociales.

Une autre maladie grave qui affecte l’anarchisme est l’abstraction dans
laquelle il
fût plongé par des tendances qui ont peu de rapport avec l’anarchisme
et plutôt un
sentiment bourgeois libéral : des nihilistes aux existentialistes, des
anarcho-capitalistes aux primitivistes, etc.
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http://emilie-nihiliste.hautetfort.com
buenaventura
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buenaventura


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Date d'inscription : 17/02/2005

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MessageSujet: ..   associação de classe interpro (portugal) EmptyMer 17 Oct - 15:25

« Anarchisme ne signifie pas mysticisme, ni de vagues mots sur la
beauté ou le
désespoir. Sa grandeur est, avant tout, résultante de son dévouement à
la cause de
l’humanité opprimée. Il porte en soi l’espoir des masses pour la
vérité, son
héroïsme et sa volonté condensée ; il représente en ce moment la seule
doctrine
sociale sur laquelle les masses peuvent s’appuyer pour mener leur
lutte. Il ne
suffit pas que l’anarchisme soit une grande idée et que les anarchistes
soient ses
représentants platoniques, il faut que les anarchistes prennent
constamment part au
mouvement révolutionnaire des masses et y coopèrent. Seulement alors,
ce mouvement
respirera pleinement l’atmosphère véritable de l’idéal anarchiste. Rien
ne
s’obtient gratuitement. Toutes les causes exigent des efforts et des
sacrifices.
L’anarchisme doit trouver une unité de volonté et une unité d’action et
atteindre
une notion exacte de son rôle historique. L’anarchisme doit pénétrer
dans le cœur
des masses et se fondre avec celles-ci. »(3)

Si nous sommes dispersés notre influence sera réduite pendant le cours
des luttes,
surtout si nous sommes peu nombreux et nombreuses ; puisque nous voyons
ainsi notre
capacité individuelle réduite à rien, nous manquons de projets, nous
observons ce
qui nous entoure, manquons de capacité d’agir et nous sombrons dans la
dépression.
Souvent des camarades s’associent à des projets d’autres tendances avec
lesquelles
ils gardent des désaccords irréductibles. Ainsi nous proposons de nous
auto
organiser. Nous voulons que le Mouvement anarchiste reprenne sa place
dans les
rues, les usines, les communautés, les écoles. Nous voulons qu’il soit
une force
révolutionnaire qui combatte le capitalisme et l’autoritarisme
injustifiable,
utilisant les armes de l’action directe des masses, l’horizontalité, la
solidarité,
l’autogestion, la liberté, l’égalité et le
fédéralisme.

Nous estimons qu’un travail préparatoire est une condition
indispensable pour la
victoire des luttes sociales. Il faudra donc mettre en place une
stratégie
révolutionnaire de classe et de ceci dépendra, dans une large
mesure, l’avenir du mouvement. Il est donc nécessaire que nous nous
organisions.
Nous ne voulons pas être une quelconque avant-garde illuminée, mais les
promoteurs
et promotrices de l’auto organisation des
travailleurs et de ses communautés, ainsi nous défendons qu’une
organisation soit
un moyen et non une fin en soi. Il nous semble nécessaire de souligner
que nous ne
voulons pas être un groupe de synthèse
entre divers courants anarchistes, nous sommes un collectif de lutte de
classes,
qui veut se désigner comme anarchiste communiste, bien que le mot «
communiste »
puisse effrayer beaucoup de gens.

C’est donc dans ce sens que nous énonçons les principes suivants :

1. Nous sommes anti-capitalistes, ce qui signifie que nous considérons
que
l’actuelle organisation de la société, basée sur l’exploitation du
travail salarié,
doit disparaître. Cela signifie aussi que, bien que nous
combattions les manifestations les plus extrêmes du capitalisme, les
grandes
corporations, les grands centres régionaux et mondiaux qui dictent les
politiques
sur tout le globe, nous sommes opposé-e-s aux formes plus
archaïques d’exploitation — capitalistes ou non. Nous n’acceptons pas
de défendre
les petits capitalistes contre les grands ou les capitalistes nationaux
contre les
étrangers, en trahissant les intérêts des travailleurs, comme cela a
été le
principe du réformisme et de la gauche autoritaire. Il est également
bien clair
pour nous, qu’aucune société n'a instauré, jusqu’à ce jour, une
quelconque forme de
socialisme ou de communisme. Les sociétés où règne actuellement le «
communisme »,
comme la Chine Populaire, la Corée du Nord, Cuba ou d’autres cas, ne
sont que des
exemples de capitalisme d’État, où une oligarchie décide au nom du
prolétariat,
lequel est piétiné et humilié sans cesse.

2. Nous sommes anti-autoritaires, ce qui signifie que nous avons comme
objectif la
destruction de l’État, un des supports les plus grands du capitalisme,
et son
remplacement par une société de communes libres et
d’autogestion généralisée, dans tous les domaines, productifs ou
non-productifs.
Cela signifie aussi que nous sommes contre l’existence d’avant-gardes
ou d’élites
qui s’autodésignent comme la « conscience » des
exploité-e-s et qui prétendument les guideraient jusqu’au triomphe de
la
révolution. Nous savons que les formes d’organisation que nous
construisons dans le
présent seront importantes dans les moments les plus
divers de la lutte pour l’instauration du communisme libertaire. Nous
n’acceptons
pas parmi nous que certains commandent et d’autres soient commandé-e-s.
Nous sommes
anti-autoritaires parce que nous discutons collectivement, nous
décidons par la
démocratie directe tous les aspects de notre vie en tant
qu’organisation, notamment
ceux qui ont trait à nos actions.

3. Nous sommes pour l’unité théorique, c'est-à-dire, nous avons un
corps commun de
doctrine, de théorie, que nous développons et approfondissons avec les
enseignements de la pratique, dans la discussion fraternelle entre nous
et avec
d’autres collectifs et entités avec lesquels nous avons de l’affinité.

4. Puisque notre stratégie et notre tactique découlent de notre
théorie, celles-ci
devront présenter de la cohérence de façon générale, bien que devant
s'adapter aux
conditions géographiques ou autres qui se présentent.

5. Nous sommes pour la responsabilité collective. Ceci veut dire que le
fonctionnement du collectif et les décisions sont partagées par tous et
toutes.
Tous et toutes doivent faire de leur meilleur pour que le
collectif fonctionne correctement et que ses initiatives soient
couronnées de
succès. Le fait que certaines tâches soient attribuées à certains
éléments
n’exempte pas les autres de responsabilités : d’abord parce
qu’ils/elles ont participé à la prise de décision sur cette
distribution de tâches
; ensuite parce que chacun-e a un devoir d’aide en face de la
constatation de
déficiences quelconques lors de l’exécution de ces tâches.
Puisque la prise de décision est un processus entièrement démocratique
et partagé,
certains membres ne peuvent pas se placer de côté, ne participant pas à
une tâche
donnée, sous prétexte qu’ils/elles n’étaient pas d’accord avec telle ou
telle
décision. Nous condamnons aussi la pratique d’agir sous la
responsabilité d’un-e
individu-e.

6. Nous sommes pour la démocratie directe. Dans celle-ci, l’assemblée
est
souveraine pour prendre les décisions qui concernent ses membres.
Toutes les
personnes ont la liberté d’intervenir et sont invitées à le faire. Les
décisions
doivent être données tout en tenant compte des opinions de tous et
toutes. Si
possible, l’on doit arriver à un consensus. Si le consensus est
impossible, alors
on vote. C’est un mythe de dire que les anarchistes ne votent pas ;
ils/elles
votent dans leurs assemblées, chaque fois que ce moyen est
indispensable.
L’existence d’une discussion aussi large que l’assemblée le veuille,
fait en sorte
que les décisions qui en sortent soient prises par consensus ou par
large majorité.
Nos mécanismes de prise
de position sauvegardent aussi les positions minoritaires. Logiquement,
les membres
des assemblées se sentent responsabilisés par les décisions prises
collectivement.
Ceci veut dire que tous et toutes ont l’obligation de faire avancer les
décisions
prises (responsabilité collective), puisqu’ils/elles ont participé
activement à la
décision.

7. Nous sommes internationalistes parce que nous avons conscience que
l’espèce
humaine est une seule ; qu’il n’existe pas de races ; que les
idéologies de
supériorité nationale ou culturelle sont indéfendables ; que
le mal provient du capitalisme qui attaque tous les peuples.

8. Nous sommes anti-militaristes parce que nous pensons que les armées
sont un
support de l’État et du capitalisme, maintenant une hiérarchie rigide,
complètement
séparée du peuple, et au service des intérêts privés. Nous sommes pour
le peuple en
armes pour défendre la révolution triomphante de ses ennemis, il devra
donc s’auto
organiser en milices révolutionnaires.

9. Dans nos milieux et dans la société en général nous combattrons
énergiquement
toutes les discriminations. Le capitalisme et l’État se maintiennent
aussi grâce au
patriarcat, au racisme, à la xénophobie, au sexisme et à l’homophobie,
qui
s’ajoutent et aggravent l’oppression de classe. Nous combattrons sans
répit pour le
respect des droits des immigrant-e-s suivant le leitmotiv « aucun être
humain n’est
illégal ».

10. Nous sommes écologistes, puisque la crise globale de
l’environnement est causée
par l’action du capitalisme, qu’il soit libéral ou d’État. C’est
incompatible avec
l’appropriation individuelle des biens productifs, l’objectif d’être en
harmonie
avec la nature. Tant qu’il y aura le capitalisme, il ne peut y avoir
qu’une
augmentation des problèmes d'environnement. La révolution
anti-autoritaire – aussi
pour cette raison
– devient de plus en plus nécessaire et urgente.


En tant qu’objectifs généraux, la Fédération se propose de :
1. Diffuser l’anarchisme, le plus largement possible, le rendant aux
travailleurs
comme leur patrimoine.

2. Combattre tous les préjugés existant contre l’anarchisme, dénonçant
également
les pseudo expressions de l’anarchisme telles que : le primitivisme, le
chaos,
l’individualisme, comme style de vie, le terrorisme,
l’anarcho-capitalisme, etc.

3. Participer à toutes les luttes du mouvement social, dans un sens de
l’émancipation générale, mais aussi de l’obtention de meilleures
conditions
matérielles et autres des travailleurs et couches opprimées. Dans ce
combat nous
sommes prêts à coopérer avec d’autres, sans taire cependant les dérives
autoritaires e/ou avant-gardistes. Dans ce domaine, nous prétendons
réaliser un
travail dans des structures syndicales existantes ou en promouvoir des
nouvelles,
toujours dans le respect de la volonté des travailleurs associés dans
de telles
structures. Nous estimons tout aussi prioritaire l’appui et le travail
conjoint
avec des collectifs
anti-autoritaires sur les thématiques d'écologie, d’appui aux
prisonnier-e-s,
d'anarcha-féminisme, de droit au logement, d'antiraciste,
d'antifasciste...

4. Dans notre Collectif ont leur place ceux et celles qui veulent
assumer leur
engagement avec une pleine responsabilité, qui inclût l’aide mutuelle
pour
améliorer les performances pratiques et théoriques en tant qu’«
anarchistes lutte de classes ».

5. Travailler ensemble avec d’autres organisations spécifiques, au
niveau
international, qui partagent l’essentiel de nos positions (fédérations
et groupes
anarchistes communistes, anarchistes de lutte de classes), ainsi que
des
organisations de masses (syndicats, etc.) du moment qu’elles
maintiennent une
position de défense des intérêts de la classe des travailleurs et une
indépendance
vis-à-vis du pouvoir.


Notes

(*) Par travailleur nous entendons toute personne, homme ou femme, qui,
pour
survivre, a besoin de vendre sa force de travail, pouvant recevoir ou
pas, à un
certain moment, un salaire ou rémunération. Nous incluons dans cette
catégorie les
étudiants, les chômeurs, les immigrants, les boursiers, les artistes
intermittents,
etc.

(1) Noam Chomsky fait une analyse lucide sur les média dans son livre,
«La
Manipulation des Média» (Inquérito, 2003) : « Dans ce qu’aujourd’hui on
appelle un
état totalitaire ou militaire, c’est facile : on maintient une grosse
trique au
dessus de la tête de gens et s’ils sont trop agités on les frappe.
Tandis que la
société devient plus libre et démocratique, cette possibilité ne
devient plus
possible. Il est donc nécessaire d’avoir recours à la propagande. La
logique est
évidente. La propagande est à la démocratie, ce que la trique est à
l’état
totalitaire».

(2) Piotr Arshinov définit très bien le problème : « Beaucoup
d’anarchistes
dépensent leurs forces en asseyant de décider si le problème de
l’anarchisme est la
libération des classes, de l’humanité ou de l’individu. La question est
vide.
Cependant elle a sa base dans quelques positions vagues de l’anarchisme
et elle
ouvre le chemin aux abus dans le domaine de l’idée anarchiste d’abord,
et dans la
pratique anarchiste,
ensuite. Lentement, les hommes d’action, qui possèdent une volonté
ferme et un
instinct révolutionnaire très développé, verront dans l’idée de la
liberté
individuelle, l’idée de la lutte infatigable pour la liberté anarchiste
des masses.
Mais ceux qui n’ont pas de passion révolutionnaire, qui pensent avant
tout à leur
propre ego, comprennent cette idée à leur façon. Chaque fois qu’il
s’agit
d’organisation pratique, de responsabilité, ils se réfugient dans
l’idée anarchiste
de liberté individuelle et, s’appuyant sur celle-ci, essayent de se
soustraire à
toute responsabilité et d’empêcher toute organisation. Chacun d’eux se
retire en
son coin, imagine son œuvre propre et prêche son anarchisme
particulier». Histoire
du Mouvement Mahknoviste 1917-21 (Assírio&Alvim, 1976)

(3) Nestor Makhno – The Struggle Against the State & Others Essays, AK
Press.
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