LES PAYS DE COCAGNE
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 Buenos Aires...

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AuteurMessage
buenaventura
Langue pendue
buenaventura


Nombre de messages : 2539
Date d'inscription : 17/02/2005

Buenos Aires... Empty
MessageSujet: Buenos Aires...   Buenos Aires... EmptyDim 8 Juil - 12:17

Article trouvé sur Indymedia-Paris:
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=83556

Buenos Aires : encore une expulsion de terrain occupé

Le terrain de l'Onabe avait été occupé en avril par 600 personnes. Une
subvention leur a été donnée pour six mois pour se loger dans des
pensions mais plusieurs familles l'ont refusée et demandent une
solution
de fonds. Mobilisation demain.

"Où allons-nous aller ?", "qu'est-ce que nous faisons avec les enfants
?" : "où allons dormir ce soir ?", "où emmenent-ils nos affaires ?" :
les occupants du terrain du quartier de Buenos Aires de Parque
Patricioa
ont assailli de questions le secrétaire du Tribunal National nº 9 qui,
escorté par des centaines de policiers, s'était présenté hier dans les
lieux, disposé à accomplir un ordre d'expulsion. "La résolution ne
contemple pas la partie sociale", leur a répondu le fonctionnaire. Les
plaintes des habitants ne se sont pas traduites en incidents et dans
l'après midi le terrain de 19 hectares, propriété de l'État national,
était vide et grillagé. De la partie sociale, s'est occupé, le
Gouvernement de la Ville, qui après avoir réalisé un recensement
improvisé a remis des allocations aux familles.

Le terrain en conflit est situé le long des voies de l'ex-chemin de fer

Belgrano Sur et appartient à l'Organisme National d'Administration des
Biens de l'Etat (Onabe). En avril environ 600 personnes, en majorité
des
femmes et des enfants, à la recherche d'un lieu où construire des
précaires baraques l'ont occupé. L'ordre judiciaire les a obligé à
abandonner le terrain, sans avoir de lieu où aller. Le Sous-secrétariat

de Gestion Sociale et de Développement a distribué aux familles des
allocations de 450 pesos (100 euros) pour qu'elles louent une pièce
dans
une pension.

L'arrivée du secrétaire judiciaire, accompagné par la Garde
d'Infanterie
et les mobiles de la Police fédérale, y compris des camions à eau, a
surpris les familles qui ont assuré ne pas avoir reçu d'avis
d'expulsion. "Cela nous a pris par surprise, personne ne nous a rien
annoncé", a assuré Alfredo Albornoz, un des occupants, tandis qu'il
commençait à retirer ses affaires de la baraque.

La scène s'est répétée durant toute la journée. Seules quelques
familles
ont refusé l'expulsion et hier soir elles restaient dans les environs
du
terrain. Tandis que les habitants terminaient de rassembler leurs
affaires dans des sacs, le personnel policier a abattu les baraques, la

majorité en bois et en tôle ou les constructions en brique. En signe de

protestation, un homme a incendié sa baraque. "Nous voulons une
solution
à notre problème de logement. Avant de venir ici nous vivions dans la
rue ou dans des pensions", a-t-il dit, furieux.

Il y a eu des gens qui ont commencé à réclamer la présence d'autorités
du gouvernement de la ville de Buenos Aires pour qu'elles leur donnent
une solution. A la mie journée sont arrivés sur le lieu des
fonctionnaires de la Sous-secrétariat de Gestion Sociale et du
Programme
Buenos Aires Présent, qui ont installés des tables dans différents
points du terain pour faire un recensement des occupants et ensuite
leur
remettre une allocation de 450 pesos mensuels, garantie pour six mois.
Quelques familles ont refusé cette aide. "Nous voulons qu'ils nous
donnent un terrain et le payer, nous voulons qu'ils nous offrent rien",

a soutenu Edith, une des affectées.

Le titulaire de l'Onabe, Ferdinando Suarez, a aussi coordonné
l'expulsion. Cet organisme a présenté une plainte en justice. "Nous
l'avons fait parce que c'est un bien de l'État et de plus le
gouvernement national impulse des politiques de logement ordonnées, et
pas ce type d'installations" (1), a argumenté le fonctionnaire. ll a de

plus informé que sur le terrain sera construit "un nouveau siège de
l'Université Technologique Nationale et d'un édifice pour la Faculté de

Filosophie et Lettres de la UBA.

Note:
(1) - Effectivement le gouvernement national et de la ville de Buenos
Aires mettent en place des programmes de construction de logement mais
les besoins sont tellement nombreux qu'ils ne suffisent pas. Et de plus

ces programmes sont clientélisme, c'est à dire qu'ils sont des "faveurs

politiques". La solution des 450 pesos d'allocation n'est pas une
solution car il n'y a plus de place dans les pensions de Buenos Aires
(de plus celles ci n'acceptent plus de familles avec enfants), et après

six mois où vont-ils ? Pour le prendre au mot une mobilisation va avoir

lieu demain à l'Onabe. (NdT)

Pagina/12, 04 juillet 2007. Traduction : http://amerikenlutte.free.fr
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