Avec ceux des CFF de Bellinzone
pour le retrait du plan de restructuration de CFF-Cargo S.A.!
pour l'emploi!
contre les restructurations, les privatisations et les baisses de salaires!
Depuis le 7 mars, 430 travailleurs des ateliers CFF de Bellinzone sont en grève et occupent leur usine.
Ils exigent le retrait de la décision de la direction du conseil d'administration des CFF de fermer les ateliers de Bellinzona avec le licenciement de 250 personnes
et la privatisation du travail de 200 autres, et qui supprime 165 emplois à Fribourg, 153 postes à Bâle et 46 autres à Bienne.
Au lendemain du début de la grève, 8000 personnes sont descendues dans les rues du chef-lieu tessinois en solidarité avec les travailleurs des CFF. 5'000 autres
se sont rendues à Berne le 19 mars dernier.
Tous ces gens ont dit leur ras-le-bol des privatisations, des licenciements, des délocalisations, des privatisations et des baisses des salaires. Ils ont dit, «il y en a marre!».
Depuis le 7 mars, les travailleurs de Bellinzone disent par leur lutte que
restructurations et licenciements ne sont pas une fatalité !
Entre les intérêts des actionnaires et ceux des travailleurs -et de celles et ceux qui vivent grâce à leurs salaires- ils ont choisi: ce sont ces derniers qu'ils défendent, parce
les défendre, c'est possible!
A Bellinzona et dans tout le Tessin, la solidarité ne cesse de gonfler. Parce que les gens savent que la fermeture des ateliers de Bellinzona peut être empêchée, que
le plan de restructuration du conseil d'administration des CFF peut être renvoyé à l'expéditeur.
Déjà, la mobilisation a provoqué un premier recul de la part des CFF qui suspendent la mise en application de leur plan, tant au Tessin qu'à Fribourg.
La grève paie!
Mais les promesses ne sont que promesses. Par deux fois, les salarié.e.s de la Boillat, ont occupé leur usine pour en empêcher le démantèlement.
Des promesses, on leur en a fait. Mais, faute d'extension du mouvement au plan national, ils n'ont pas pu remporter la mise.
Leur défaite est aujourd'hui invoquée pour prétendre qu'il serait impossible d'empêcher fermetures et licenciements.
Il ne faut pas que ceux de Bellinzone connaissent le même sort!
La direction de CFF-Cargo essaie de dresser les travailleurs des CFF d'Yverdon
contre ceux de Bellinzona en affirmant que les emplois pourraient être sauvés au Tessin si on fermait dans le Nord vaudois.
C'est un chantage inacceptable. En défendant leur travail, les salariès de Bellinzona ne piquent pas plus leur place à ceux d'Yverdon que ces derniers la leur volent actuellement !
C'est la direction des CFF qui supprime les places de travail,
pas les travailleurs, qu'ils soient tessinois, vaudois, fribourgeois, bernois ou bâlois !
Ce mercredi 26 mars, au Tessin, des défilés aux flambeaux auront lieu en soutien aux travailleurs de CFF-Cargo.
A Genève aussi, rassemblons-nous aux flambeaux,
mercredi 26 mars à 19h00 devant la gare en solidarité avec les travailleurs de CFF-Cargo, ces travailleurs qui par leur lutte montrent qu'il faut
en finir avec les licenciements, les restructurations, les flexibilisations, les bas salaires,
parce qu'il y en a marre!
Avec ceux de Bellinzone,
► Toutes et tous à devant l'entrée de la gare mercredi 26 mars, à 19h00.
► Une délégation de travailleurs des ateliers CFF de Bellinzona participera,
jeudi 27 mars à la maison des associations (rue des Savoises) à 20h30
à une soirée de solidarité :
Venez nombreuses et nombreux !
Comité de soutien aux grévistes de CFF-Cargo :
Gauche anticapitaliste, les communistes, solidaritéS , syndicat des services publics