*RENTRÉE 2008 : l’université flique les sans-papiers*
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> > *jeudi 18 septembre 2008, par cuae
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> > Du fait de la présence de l’Office Cantonal de la Population (police
> > des habitant.e.s) lors des séances d’immatriculation, des
> > étudiant.e.s ont été empêché.e.s de s’inscrire à l’université et
> > n’ont par conséquent pas pu commencer leurs études à la rentrée.
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> > L’université, en poussant des étudiant.e.s dans ce traquenard, fait
> > étalage de son zèle et de sa soumission à la politique d’expulsion
> > de l’état policier. Depuis longtemps, la division administrative et
> > "sociale" des étudiant.e.s entretient des liens douteux avec
> > l’office cantonal de la population. A l’occasion de cette rentrée,
> > le rectorat a décidé de ne plus cacher sa collaboration avec la
> > police des habitantes.
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> > En assumant activement son rôle dans la politique de discrimination
> > d’état, le rectorat met à jour sa duplicité et son hypocrisie, lui
> > qui se flatte sans vergogne de sa politique d’égalité des chances et
> > de démocratisation des études.
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> > En faisant en son sein une place d’honneur à la police des
> > habitant.e.s, l’université a dépassé la limite du tolérable. Un
> > palier a été franchi et chacune est concerné.e. Cette attaque ne
> > passera pas.
> > L’université doit cesser immédiatement toute collaboration avec
> > l’état policier et garantir l’accès à la formation pour toutes. *
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