LES PAYS DE COCAGNE
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buenaventura
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MessageSujet: les films/doc.   les films/doc. EmptySam 9 Avr - 12:16

TRIGON

L’ENFANT ENDORMI La quête de liberté de deux femmes au Maroc

*************************************************************************************

Le Prix spécial du Jury du Festival international du film à Fribourg est revenu
au film belgo-marocain «L’enfant endormi» de Yasmine Kassari «qui déplie avec
beauté, grâce et subtilité la quête de liberté de deux femmes laissées à leur
isolement».

Une croyance vieille de douze siècles circule dans le Maghreb, de nos jours
encore. Elle prétend que parfois l’enfant à naître s’endort dans le sein de sa
mère, reportant sa naissance de plusieurs mois, voire de quelques années. Une
jeune mariée, Zeinab, voit son époux quitter son pays le lendemain de ses noces
pour aller chercher du travail en Espagne. Elle est enceinte. Dans l’attente de
son retour, elle a recours à la magie blanche pour faire endormir son fœtus. Le
temps passe, le mari ne revient pas … Servi par des images magnifiques, un récit
plein de sensibilité sur la vie des femmes dans un village du nord-est du Maroc.
Après un documentaire émouvant sur les Marocains qui choisissent l'exil, «Quand
les hommes pleurent...», Yasmine Kassari s'inspire d'un mythe pour construire ce
beau film métaphorique sur le statut des femmes et l'émigration des hommes.

«L’enfant endormi» est actuellement à découvrir à Genève (Rialto Cornavin) et à
Lausanne (Galeries), à partir du 13 avril aussi à La Chaux-de-Fonds (ABC).



Les belles nouveautés trigon-film sur DVD

******************************************************************

Un nouveau titre enrichit la collection «DVD-edition» de trigon-film ces
dernières semaines : «Moi et mon blanc» du réalisateur S. Pierre Yameogo du
Burkina Faso est dès à présent disponible au filmshop. Le film montre la
complexité des différences entre les cultures africaine et européenne avec un
ton d’humour.

Mi-avril s’ajoutera un autre film sur DVD au catalogue: «The Goddess of 1967» de
Clara Law qui met en scène un Japonais à la recherche par internet de la voiture
de ses rêves, une DS Citroën de '67, autrement dit une «Déesse». Le désir de
raconter une histoire par les images, c'est là la force de Clara Law. Elle
implante cette histoire d'amour entre ce Japonais et cette Australienne dans le
paysage, joue un jeu osé avec les couleurs et offre au cinéma un accent très
personnel.


Pour en savoir plus, ou pour consulter l’ensemble du catalogue et accéder au
Filmshop, rendez-vous sur www.trigon-film.org

trigon-film vous propose une riche collection de films dans les salles de
cinéma, en vidéo et sur DVD – découvrez des mondes sur les écrans !

Avec nos plus cordiales salutations

l’équipe trigon-film


www.trigon-film.org
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MessageSujet: land and freedom   les films/doc. EmptyDim 10 Avr - 13:30

A propos du film Land and Freedom (de Ken Loach)
Interview de deux militants de la CNT


La sortie du film de Ken Loach a suscité beaucoup de débats,
y compris dans le mouvement libertaire. Dans la presse quotidienne et hebdomadaire,
de nombreux articles sont parus, souvent mal documentés, quelques fois polémiques.
Ces journalistes, 60 ans après, semblent découvrir la lâcheté des social-démocraties de l'époque,
la connerie et la rage du mouvement communiste à vouloir éliminer tout mouvement
non conforme à ses vues.
Le Monde libertaire a recueilli les réflexions de militants de la CNT ayant vécu cette époque.

les affiches des colonnes confédérales

Le Monde libertaire : Pépito Rosell et Progresso, vous venez de voir le film, globalement, qu'en pensez-vous ?
Progresso : Je crois que ce film fait redécouvrir un petit bout d'histoire à de nombreuses personnes. C'est le principal argument en sa faveur. A travers cette aventure, l'histoire se remet un petit peu à sa vraie place. Le rôle de Staline et de ses complices apparaît enfin au grand public. Ils avaient même failli, à la longue, par nous faire oublier que nous avions raison à l'époque. La réalisation est assez réaliste. Dans nos milices, c'était à peu près cette ambiance, mais en plus grand. On discutait beaucoup ; il y avait beaucoup d'assemblées générales. C'est d'ailleurs ce que nous reprochaient les cocos.

La Monde libertaire : il y a eu d'autres films sur cette période, comment se situe celui-là ?
Pépito : Jusqu'à aujourd'hui, tous les films étaient plus au moins manipulés. On y parlait de la guerre en cachant la révolution. Le pire étant Mourir à Madrid, entièrement manipulé par le Parti communiste. A travers l'action des brigades internationales, il s'évertue à occulter l'oeuvre du peuple et du mouvement anarchiste. Pour les marxistes, il était impossible de montrer une révolution victorieuse qui rejetait la dictature du prolétariat ou autres périodes de transition.

Le Monde libertaire : Dans Land and Freedom, le héros n'appartient pas aux brigades internationales, La CNT préférait intégrer les volontaires étrangers dans ses milices, pourquoi ?
Progresso : D'abord, parce qu'on a rapidement vu les manipulations de l'Internationale communiste autour des brigades. Ce qui nous manquait le plus, ce n'était pas les hommes, mais les armes. Dans mon unité, on avait si peu d'armes qu'il fallait attendre qu'un copain soit blesse ou soit mort pour en récupérer une. Les copains qui rentraient chez eux devaient laisser leur arme à un autre avant de quitter le front.
Pépito : le symbole de solidarité était fort, mais nous disions souvent aux volontaires qu'ils seraient plus utiles dans leur pays, à nous trouver des armes. Le Parti communiste espagnol étant microscopique, Staline avait surtout besoin d'unités nombreuses et bien équipées à sa solde, afin de casser les reins de la révolution. Même quand l'URSS nous a donné des armes, elle les donnait sous conditions politiques. Les conseillers politiques communistes s'infiltraient partout. D'ailleurs, beaucoup de copains anars qui arrivaient de toute l'Europe refusaient de s'incorporer aux brigades internationales : la philosophe Simone Weil rejoignit les colonnes de la CNT, l'écrivain George Orwell celles du POUM.

Le Monde libertaire : La scène où est discutés la collectivisation du village est l'une des plus réussies. Correspond-t-elle, là aussi, à la réalité ?
Progresso : Globalement oui. Dans certains endroits, il n'y a même pas eu de discussion, tellement c'était évident. C'était le syndicat qui nommait un copain afin d'organiser et de gérer la collectivité. Quand, comme dans la film, une ou deux familles refusaient la collectivisation, dans la très grande majorité des cas, on ne leur imposait pas la loi de la majorité (une vision marxiste de la révolution). Mais refuser de participer à une collectivité, c'était ne pas avoir accès à tous les "services" gratuits collectivisés, tracteurs, engrais, alimentation, vêtements, médecine... généralement, quelques mois après, ces familles demandaient à réintégrer la collectivité. Ceci dit, il y a eu quelques cas où il a fallu qu'on intervienne pour changer le responsable d'une Collectivité parce que le copain se prenait trop au séreux.
Pépito : Il faut dire que la structure de la paysannerie ne correspondait pas à la France. Pour un village, il y avait généralement un seul propriétaire. la collectivisation a été une réponse quasi immédiate du peuple au coup d'Etat fasciste, à travers toute l'Espagne. Cela s'est fait rapidement, et les socialistes y compris ont été obligés d'admettre que c'était la seule solution. Le système mis en place par les libertaires a montré son efficacité. Très rapidement, tout le monde se l'est approprié, à travers toute l'Espagne.
Progresso : Cela a duré toute la guerre, et même après. Dans certains coins d'Andalousie, par exemple, la collectivisation a fait faire de tels progrès en matière de rentabilité des terres que les anciens, propriétaires ont conservé l'organisation du village après la guerre. Certains ont même protègé "leurs" paysans des représailles fascistes.
Pépito : Une fois de plus, ce sont les cocos qui ont fait le plus de mal aux collectivités. Lister a essayé de détruire, en Aragon où je me trouvais, les villages collectivisés. Il a voulu profiter que les divisions confédérales étaient toutes au front pour faire une virée à l'intérieur. Officiellement, les communistes libéraient les villages de la dictature anarchiste. Ce sont les villageois eux-mêmes -y compris ceux qui étaient contre, au début- qui ont défendu leurs acquis avec des armes. Les militants de base des unités communistes ne comprenaient plus rien.

Volontaires étrangers au sein du POUM.

Le Monde libertaire : Revenons au film. Les personnages appartiennent à une brigade du POUM. Que représente en fait cette organisation, avant mai 1937 ?
Pépito : C'était une petite organisation, qui rassemblait plusieurs tendances marxistes-léninistes et trotskystes. Même si cette organisation n'a jamais fait partie de la IVè Internationale (fondée par Trotsky). Quoi qu'on puisse en dire aujourd'hui, avant mai, leur stratégie, leur propagande, leurs actions étant marquées par le marxisme, mus ne pouvions rien faire ensemble. Dans la région de Lérida, où le POUM était le plus influent, dans les premiers temps, il y a eu beaucoup de conflits entre la CNT et eux. Nous n'étions pas d'accord sur la manière de mener la révolution. Eux, étaient partisans de la dictature du prolétariat, nous non ! Rien ne disait, à cette époque, que si le POUM avait pris le dessus par rapport au PCE, il n'aurait pas fait la même chose que les staliniens leur ont fait subir plus tard.
Progresso : Le POUM a totalement change de position quand il a senti qu'il se préparait quelque chose contre lui. A ce moment là, il a cherché à se protéger en se rapprochant de la CNT. Nous étions les seuls à pouvoir les protéger. Face au stalinisme, ce sont eux qui ont adopté nos thèses et non l'inverse. Peut-être par opportunisme ?
Pépito : Je n'en suis pas sûr. Après la guerre, en exil, nous avons pu avoir accès à certains documents, notamment des courriers entre A. Nin, Andrade et Trotsky. Le POUM a refusé d'appliquer les ordres de Trotsky, qui leur intimait de déserter les syndicats afin de créer des soviets. Bref, le POUM était en désaccord avec son "chef ", et peut-être qu'il se rendait compte que la voie tracée par les anarchistes était la seule possible.

Le Monde libertaire : Arrivent avril et mai 1937
Pépito : A Barcelone, dès juillet 1936, au moment de former les colonnes, certains s'étaient opposés à ce que le POUM ait sa propre unité, et c'est nous, anarchistes, qui les avons défendus. Ils ont donc occupé une partie du front en Aragon. Mais l'état-major s'est très rapidement militarisé et a été infiltré par les "assistants techniques" communistes. A partir de ce moment, les provocations ont commencé.
Progresso : Moi, j'étais à Madrid où il n'y avait pas de brigades du POUM. Ses membres étaient incorporés dans d'autres unités. Quand les évènements ont commencé, tous les membres du POUM ont été déclarés hors-la-loi. J'avais un copain d'école qui était secrétaire des Jeunesses du POUM, il était recherché et je l'ai fait cacher par les Jeunesses libertaires. Les Cocos les traitaient de fascistes. Ils disaient qu'ils désertaient le front pour aller jouer au foot. Le chef de la sécurité à Madrid menait une véritable chasse au POUM. Ses patrouilles passaient plus de temps à rechercher les "traîtres" qu'au front. Très rapidement, les patrouilles s'en sont pris aux militants anarchistes isolés, sans armes. La réaction a été immédiate. Avec Prades, responsable de Tierra y Libertad, nous sommes allés en groupe au quartier général des cocos, pour y voir le Chef de la sécurité. Prades lui a dit : " A partir de maintenant si un seul copain a un "accident", je viens personnellement te descendre. "

les photos des milices libertaires

Le Monde libertaire : L'épisode du film où il est question du désarmement des milices par l'armée républicaine est-il vrai ?
Pépito : Pire. Sur le front, les staliniens ont envoyé des unités du POUM au massacre. Les cocos pensaient ainsi les faire disparaître sans se salir les mains. Depuis, nombre de responsables du Komintern l'ont avoué, notamment Jesus Hernandez dans un livre intitulé : J'étais un agent de Staline.
Progresso : Très rapidement, la plupart des unités du POUM ont été incorporées dans les colonnes confédérales, Certains ont même vécu plusieurs mois clandestinement dans nos unités. On leur faisait remarquer que pendant la révolution russe, c'est Trotsky qui organisait la chasse aux libertaires.
Pépito : Tout ceci s'est passé à un moment où s'est pose de manière cruciale le problème de la militarisation. Il y avait dans les Colonnes de la CNT des discussions extraordinaires pour savoir si on devait l'accepter ou pas. La guerre, de fait, nous l'imposait ; les autres nous promettaient des armes lourdes. Mais dans la même temps, nous étions anarchistes et nous sentions bien que c'était céder sur un point essentiel et donner du poids au cocos, au moment où nous avions envie de leur régler leur compte.
Progresso : Certaines colonnes l'ont pratiquement refusée jusqu'au bout. Mais à chaque fois que nous recevions un obus fasciste sur la tête, le bon sens nous dictait d'accepter les armes et la militarisation. Pépito : Déjà, chez nous, certains pressentaient que nous avions déjà perdu la guerre. Franco et Staline ne nous ont pas vaincu que par les armes en Espagne, mais également à l'extérieur. Staline avait peur de perdre le leadership européen sur le prolétariat. Les démocraties avaient aussi peur de la révolution (y compris dans les premiers jours, le gouvernement espagnol). D'ailleurs, on disait souvent que Mussolini et Hitler envoyaient des chars à Franco et que pour compenser, les socialistes au pouvoir en France, nous envoyaient des ambulances. Franco et l'Eglise ont, dès le début, manœuvré afin d'isoler économiquement et militairement le camp "républicain", Dans une guerre classique, seuls contre tous, avions-nous une chance de gagner ?

Le Monde libertaire : Beaucoup de journaux ont écrit sur ce film et sur la révolution espagnole. La critique est plutôt bonne.
Pépito : La presse, comme le public, redécouvre un épisode de cette période de pré-guerre mondiale. C'est un tabou qui s'est brisé.
Progresso : J'étais en Espagne lors de la sortie du film. Les communistes, 60 ans aptes, obéissant toujours aux ordres du Parti. Mais le public, lui, a très bien réagi, avec curiosité. En Espagne, même dans le mouvement anarchiste, tout le monde voulait tourner la page. Quand Land and Freedom est sorti, il y a eu de très nombreux débats, surtout auprès des jeunes.

Le Monde libertaire : Dans le quotidien communiste l'Humanité, un article titrait : " Non, nos pères n'étaient pas des assassins ".
Pépito : ils ne changeront jamais. La seule excuse que Santiago Carrillo a trouvé, a été de dire que l'ensemble des partis communistes ont été victimes du stalinisme. Ce n'est pas sérieux, c'est trop simple ! Cela ressemble aux explications des SS, après leur défaite : on a obéi aux ordres. En 1938, Marti commandait une partie des brigades internationales. Il y a eu tellement d'exécutions qu'il était sur nommé : "Le boucher d'Albacete". L'Humanité l'a même dénoncé dans les années 50, en disant que ses balles avaient tué plus d'antifascistes que de franquistes.

Interview réalisée par le groupe Louise Michel

les affiches de la CNT FAI 1936 1939


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MessageSujet: ...   les films/doc. EmptyDim 10 Avr - 13:31

1936 - 1939, Le cinéma pendant la révolution Espagnole :
Ni Hollywood, ni Moscou !






















































Deux sites
consacrés au cinéma et à l'anarchisme :

CIRA


Anarcho-Punk !





































Film de fiction produit
par la CNT








Le défi était de réaliser des longs métrages techniquement comparables aux américains et supérieurs par leur contenu aux films soviétiques.
P.A. Paranagua

Cinéma de documentaires et de fictions, comme pour les photos, la presse et les affiches, dès juillet 1936, les forces politiques et syndicales se sont emparées de cet outil de propagande.
Les syndicats -surtout la CNT- produiront plus de 230 documentaires d'actualité & courts métrages de fictions et environ 25 longs métrages.
Les fictions de long métrage de la guerre d'Espagne ne manquent ni d'originalité, ni de qualité, poutant elles ne sont pas restées dans l'histoire du cinéma, à l'inverse des films sur la révolution Russe et nottamment ceux d'Eisenstein. Il est vrai que la majorité de la production cinématographique soviétique a été réalisée après 1921, c'est à dire à la fin de la révolution Russe : le cuirassée Potemkine a été réalisé en 1925 et Octobre en 1929. Pour l'Espagne de 1936, c'est l'inverse. La plus grande part de la production date des années 1936-1939. Il est temps de les re-découvrir.

La plupart des reportages sur les différents points du "front", donnent une part égale aux combats et à l'activité sociale et culturelle des collectivisations libertaires.
Certains longs métrages n'ont été achevés qu'après la libération de la France (en autres l'Espoir tourné en 1938, achevé en 1945), d'autres sont restés enterrés dans les archives franquistes pendant quarante ans.
Il existe quelques films où fictions et reportages se mêlent : dans Castilla se liberta, un comédien "professionnel" joue le rôle de Buenaventura Durruti aux cotés de Cipriano Mera qui lui interprète son propre personnage.

Comme les autres industries, c'est l'ensemble de la filière "cinéma et théâtre" qui est socialisée par les syndicats CNT et UGT :
- L'appareil de production avec la compagnie SIE-Film (Barcelone) ou les sociétés "Spartacus" et SUICEP à Madrid.
- Les studios de Montjuich (Barcelone) sont contrôlés par la CNT.
- La distribution avec le contrôle de deux cent salles à Barcelone et à Madrid.

A Barcelone, la commission technique du syndicat (CNT - SIE film) est dirigée par Miguel ESPINAR, (guichetier du cinéma Ramblas) et Marcos ALCÓN. Elle installe au 255 rue Caspe ses bureaux, un studio, trois salles de montage et une petite salle de projection.
Le syndicat instaure l'égalité sociale.
Les recettes hebdomadaires sont partagées égalitairement (et en fonction d'un coefficient lié aux heures travaillées) entre :
- acteurs, techniciens, projectionnistes, musiciens, cyclistes (qui transportent les bobines de salles en salles),
- aux militants du syndicat partis sur les fronts ;
- "hommes" et "femmes".
Une autre partie des recettes est re-distribuée en priorité aux réfugiés (une clinique est contrôlée par le syndicat) ou à l'école primaire des enfants de salariés du spectacle (Grupo escolar de Espectaculos publico). Les billets d'entrée sont frappés du timbre syndical bicolore (rouge et noir). Les pourboires, les reventes de billets, les imprésarios,… sont interdits.

Miguel Espinar

Les habitants de Barcelone vont au cinéma dans les salles Michel Bakounine (Coliseo) ; Francisco Ferrer y Guardia ; sur la via Durruti (ancienne Gran Via) se trouve la salle Durruti , la salle Francisco Ascaso se situe rue Vergara.
A Madrid le syndicat unique -le SUICEP(1)- est cogéré par la CNT et l'UGT.

Après mai 1937, le syndicat de Barcelone continuera son œuvre malgré les directives du comité national de la CNT et la passion destructrice du ministre communiste de la Generalitat de Catalogne, Juan Comorera. Il veut imposer la production soviétique et éradiquer une activité de propagande autogestionnaire lui échappant.

Cette activité aura des répercussions dans le monde du cinéma international. Eroll Flynn (avec d'autres : Duke Ellington, Clark Gable, Marlène Dietrich) viendra soutenir ses camarades et compatriotes engagés dans les brigades internationales. Un groupe d'artistes anti-fascistes New-Yorkais produira quelques films de propagande :
- Tierra de Espana (Spain Earth 1937), film d'inspiration communiste, réalisé par le Hollandais Joris Ivens avec la collaboration d'Ernest Hemingway et d' Orson Welles ;
- Avec la Brigade Abraham Lincoln qui regroupait une partie des combattants nord-américains.
A Los Angeles, Hollywood ne pourra se défaire de ses bons sentiments (lutte contre le fascisme) et des pressions du capitalisme, résultat : un ou deux mélos à "l'eau de rose".
Au Mexique (seul pays refusant de reconnaître le gouvernement de Franco) plusieurs reportages seront réalisés sur la nécessité d'accueillir les réfugiés arrivants par bateaux.

Billet d'entrée au cinéma Paris à Barcelone

Parmi les réalisateurs libertaires nous ne connaissons que peu de camarades, parmi eux :
* Armand Gerra, son vrai nom est José Estivalis Calvo.
Il est né à Valence, le 4 janvier 1886. Son passage au séminaire en fait un athée convaincu. Anarchiste à 20 ans, il part en France et participe à la création de La Coopérative du cinéma du peuple (fondée par la CGT française) pour laquelle il réalise plusieurs films dont deux viennent d'être retrouvés à la cinémathèque de Paris : Le Vieux Docker et La Commune. Réalisateur, il est aussi acteur dans ses films. Dans les années 20, il travaille à Berlin, alors capitale du cinéma européen, pour les studios de l'U.F.A. à Babelsberg jusqu'à son expulsion en 1932. A nouveau en Espagne, il tient la chronique de sa propre expérience, ses articles regroupés constituent un point de vue original sur le conflit espagnol : À travers la mitraille (2).
Ce film raconte les premiers mois de la guerre et de la révolution en Espagne. Le 18 juillet, A. Gerra rejoint les locaux de la CNT dont il est membre afin de prendre ses ordres : il doit terminer son film afin de ne pas mettre au chômage les travailleurs engagés sur le tournage. Sitôt terminées les quelques scènes manquantes, il part avec une équipe de camarades couvrir les débuts de la guerre.
Eté 1936, il réalise sa dernière fiction, Carnes de fierra avant de combattre sur le front.
Le 10 mars 1939, épuisé, il meurt à Paris. Il laisse sa femme et sa fille, seules dans la capitale. La chape de plomb des histoires officielles franquiste et stalinienne escamote complètement ce parcours exemplaire.
* Adrien Porchet, cinéaste suisse.
Il participe à la réalisation de nombreux reportages et documentaires sur les combats et les réalisations en Aragon. A la défaite du camp antifasciste, il retourne en Suisse et cède une partie de ces archives au quotidien US le Hérald Tribune. Il raconte ses souvenirs à Michel Froideveaux en 1981 : Cinéaste sur le front d'Aragon. (3)

Pour Emmanuel Larraz (4), la production libertaire est marqué par un violent anti-cléricalisme l'exaltation de la dignité ouvrière, la conscience que se jouait en 1936 en Espagne le sort de l'Europe et de temps en temps d'un sens de l'humour absent des autres productions "politiques".

Durant la dictature, les liens tissés pendant les années "rouges et noires" serviront à la résistance intérieure de la CNT. Les salles de cinéma étant un des rares endroits à ne pouvoir être visitées par la police franquiste, elles servent de lieux de transit et de stockage de matériel de propagande (notamment aux frères Sabate).

Après la défaite, la "guerre d'Espagne" a inspiré plusieurs long métrages : l'Espoir (tiré du livre de Malraux qui a été commencé en 1937) ; Mourir à Madrid documentaire stalinien réalisé par F. Rossif (1966) ; Pour qui sonne le Glas ; Land et Freedom (Ken Loach) ; Libertarias (film espagnol inspiré par le mouvement Mujères Libres 1996) ; L'Ombre Rouge de J.-L. Comolli (l'action se passe en 1937 en France) ; Et vient l'heure de la vengeance qui s'inspire de l'histoire de Francisco Sabate.

Côté documentaires et archives, Un autre Futur, film en quatre parties de Richard Prost qui retrace l'histoire de la CNT du début du XXè siècle à la mort de Franco. Ortiz, un général sans dieu ni maître : une longue interview d'un des membres du groupe Nosotros (Ariel Camacho, Phil Casoar, Laurent Guyot). Enfin, NO Pasaran un documentaire scénarisé sur la base d'une dizaine de cartes postales.

Affiche pour un film produit par la SUICEP : Castille libertaire

Aujourd'hui certains films et documentaires de cette époque sont de nouveaux disponibles :

Los Aguiluchos de la FAI por tierras de Aragon.(Adrien Porchet & P. Wescheuk). Documentaire, sur la colonne Durruti, existant en plusieurs versions.
Espana graphica : Actualités cinématographiques produit par la CNT à Barcelone (30 numéros environ)
Aurora de esperanza (Antonio Sau Olite) 1937
Bajo el signo libertario (Felix Marquet, Angel Lescarboure) documentaire-fiction sur les réalisations libertaires en Aragon
Ayuda a Madrid
La batalla de Farlete (Adrien Porchet)
Estampas guerreras numero UN (Armand Guerra)
Nosotros sommos asi ! (Valentin R Gonzales et Jaime Piquer)
La columna de Hierro hacia Terruel
Barrios bajos (Pedro Puche Luis Elias)
Haci nacio una industria et El acero libertario
Etc.
Wally Rosell



(1) SUICEP : Sindicato Único de la Industria y Espectáculos Públicos et FRIEP : Federación Regional de la Industria Cinematográfica y los Espectáculos Públicos.
(2) Eglise-Neuve-d'Issac Fédérop, 1996 ; traduction Vincente Estivalis-Ricart..
(3) Propos recueillis par Michel Froidevaux (Edition Noir) ce texte est disponible au Cira, au Cda et sur le site internet Increvables anarchistes.
(4) Emmanuel Larraz, Le cinéma espagnol des origines à nos jours.

Qui était Armand Guerra ?
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MessageSujet: ...   les films/doc. EmptyDim 10 Avr - 13:34

1936, cinéaste sur le front d'Aragon (Espagne)
entretien avec Adrien Porchet


L'industrie du spectacle socialisée de Barcelone
témoignage de Louis Mercier Véga






































Deux sites
consacrés aux cinéma et à l'anarchisme :

CIRA


Anarcho-Punk !
Appartenant à une famille de cinéastes suisses,
Adrien Porchet, son frère Robert et leur père Arthur s'établirent au printemps 1931 en Espagne.
Il travaille comme chefs opérateurs sur des comédies et des drames de long métrage.
Michel Froidevaux (*), a rencontré Adrien Porchet à Genève, en 1981.
Il revient sur son action de militant cinéaste pendant la guerre d'Espagne.


A. Porchet :
A cette époque, dit-il, je n'avais pas d'opinions politiques, je n'en ai pas tellement maintenant non plus, mais je lis les journaux, je m'informé... A ce moment-là, j'étais syndiqué à la CNT, au Syndicat des spectacles publics. J'avais une très mauvaise réputation vis-à-vis de certains producteurs et metteurs en scène, parce que je défendais les ouvriers, les électriciens, les machinistes. A midi, j'aurais dû aller manger au restaurant avec la direction, tandis que le personnel technique n'avait droit qu'à des plats froids. Alors je leur ai dit qu' il n'y a rien à faire, je préfère rester avec mes copains de la technique. Il y eut aussi des histoires, car parfois je disais à mes copains : Venez, on va aussi au restaurant. On me prenait pour un révolutionnaire, pour un agitateur. Avec les bons rapports que j'entretenais avec le personnel technique, les autres chefs opérateurs commencèrent à me faire des réclamations sous le prétexte que je ramassais tout le boulot ; c'est vrai qu'il m'arrivait de travailler sur deux films en même temps, à raison de deux fois sept heures par jour, sautant d'une production à l'autre.

Tournage sur le front d'Aragon

Lors du pronuticiamiento, Adrien Porchet, âgé de 29 ans, se trouvait à Barcelone.
J'étais en train de finir un film qui s'appelait Hogueras de la noche -Feux dans la nuit- (titre prémonitoire !) et le soir du 19 juillet je ne m'étais pas rendu compte qu'il allait y avoir une révolution je croyais qu'il s'agissait de nouveau de grèves, de manifestations. Très peu de temps après, des miliciens du syndicat des spectacles publics de la CNT sont venus au studio et nous ont dit qu'ils avaient besoin d'un opérateur pour le front. Alors, ils m'ont embarqué au front.

Porchet partit avec une des premières colonnes de miliciens vers l'Aragon, où il fait partie de la colonne Durruti à Bujalaroz, près de Huesca. À la tête d'une équipe cinématographique de neuf miliciens, il est le seul à posséder de réelles connaissances techniques :
Nous travaillions en 35 mm. J'avais une Debrie de 120 mètres et deux petites Bell & Howell 30 mètres à la main, celles que j'utilisais le plus. Un jour, il y eut une attaque de la cavalerie et de l'aviation fasciste, à une dizaine de kilomètres plus loin.
On m'a dit : Tu viens au front avec nous. Je leur ai répondu : Je fais mes actualités et mes films de guerre ici.
L'un d'entre eux m'a collé un revolver aux fesses, en m'avertissant : Soit tu viens au front avec nous, soit tu restes ici.
Et c'est ainsi que j'ai été en première ligne et que le me suis mis à filmer directement les combats. Peu à peu, je me suis habitué à la guerre, je participais aux réunions d'état-major. Je me souviens que Durruti m'avait engueulé en me recommandant de poser ma caméra et de prendre un fusil, mais je lui avais répondu : Je leur donne plus de courage, à tes hommes, avec mon appareil qu'avec un fusil !
J'avais une totale indépendance dans le choix de mes sujets. J'aurais même pu filmer des exécutions de fascistes ou de curés, mais ça, je ne l'ai jamais voulu. Au front, je menais la même vie que les miliciens, Il y avait des moments de grand calme et dans l'ensemble une très bonne ambiance entre les miliciens, en raison du sens, poussé de l'autodiscipline.
Les bobines étaient envoyées à Barcelone pour être développées. Pour le son, il existait des camions d'enregistrement, mais l'opérateur qui s'occupait du camion du son de la Fox nous avait déclaré qu'il était d'accord d'assurer la sonorisation, à condition qu'on lui tire une ligne du front à Barcelone, sinon il refusait. Alors, bien sûr, on 'a pas pu tourner avec du son !
Ce qui fut vraiment dur, c'était de devoir filmer, avec ma caméra sur l'épaule, des copains miliciens blessés ou tués.
Mais, dans ces moments-là, on a une autre mentalité. Lorsque, en novembre 1936, Durruti est parti défendre Madrid avec certains éléments de sa colonne, je suis retourné vivre à Barcelone.

Les cinémas de Barcelone ré-ouvrirent début aout 1936.

Porchet continua de travailler pour le syndicat des spectacles publics de la CNT, Il fut le chef opérateur du premier long métrage produit par ce syndicat, Aurora de Esperanza. Il tourna ensuite des actualités pour la CNT, couvrant des manifestations, des congrès, etc. Durant les événements de mai 37, Porchet et sa caméra étaient aux premières loges et il filma, entre autres, les combats de la Telefonica, sur la place de Catalogne, qui furent le prélude à ces jours sanglants.
Adrien Porchet quitta Barcelone peu avant l'entrée de, l'armée nationaliste, Il parvint à emporter avec lui quelques négatifs, qu'il cédera plus tard à l'agence Havas et au New York-Herald Tribune de Paris,

Les Pyrénées franchies, une autre vie était à recommencer dans l'exil, puisque ce Suisse avait fait de l'Espagne sa terre d'adoption et qu'il y avait entrepris des démarches pour se faire naturaliser. Avec son épouse et sa fillette, il se réfugia d'abord à Paris puis regagna, au début de la Deuxième Guerre mondiale, la Suisse ou il a continué à travailler comme cinéaste.

De cette époque agitée et difficile, Porchet conserve le souvenir d'un enthousiasme largement partagé, "beaucoup de gens souhaitant modifier profondément la société". Il conserve une grande estime pour Buenaventura Durruti et se souvient, avec émotion, de Félix Marquet, un milicien qu'il forma au front comme cameraman.
Outre son travail de directeur de la photographie pour Aurora de Esperanza, Adrien Porchet a signé la photographie d'une dizaine de films tournés au front d'Aragon.

entretient réalisé par Michel Froidevaux
Texte paru aux Editions Noir

(*)M. Froidevaux est l'auteur d'une thèse sur la presse anarchiste en Catalogne, 1936-1937,

Image du film : Aurora de Esperanza


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Les spectacles à Barcelone
Il est réconfortant pour les miliciens qui descendent du front (en mission ou en convalescence) de voir que toute la vie économique fonctionne normalement dans le pays. Rien ne manque aux familles ouvrières et petites-bourgeoises de Catalogne et des territoires occupés par les troupes anti-fascistes, cela grâce à l'excellente organisation des usines, des transports et du ravitaillement par les syndicats. Les restaurants sont pleins, les grands magasins gérés par la CNT fourmillent d'acheteurs.
Un étranger arrivant d'un pays lointain et non averti de la situation ne croirait pas qu'à quelques centaines de kilomètres, parfois à quelques kilomètres de l'endroit où chacun travaille, mange et dort en toute tranquillité, les mitrailleuses crépitent et le sort de l'Espagne se joue.

Le syndicat des spectacles publics en pleine tourmente révolutionnaire s'est emparé de toute l'industrie du spectacle, théâtres et cinés. Chaque salle possède son comité d'organisation où sont représentées les diverses catégories du personnel. Comme premières mesures, les prix des places a été réduit considérablement, le pourboire supprimé, les billets de faveur également ; les salaires ont été augmentés dans de fortes proportion, en même temps que les journées de travail étaient diminuées.

Mais en plus, le syndicat tente déjà de rapprocher l'art et le peuple. De grands concerts sont donnés sur les principales places de Barcelone et les chants populaires alternent avec de vastes fresques symphoniques des meilleurs compositeurs.

L'industrie cinématographique espagnole, très réduite jusqu'à présent, parait de voir prendre une rapide extension. Il nous a été donné de comparer deux bandes documentaires sur les milices révolutionnaires. L'une sortant des ateliers d'une entreprise étrangère bourgeoise, simples prises de vue de défilés, de groupes, de quelques détails intéressants. L'autre, entièrement fabriquée par les travailleurs du syndicat des spectacles et celui des musiciens, avec commentaires du militant anarchiste Toryho et qui, d'un bout à l'autre, est parcourue d'un puissant souffle populaire.

Cela s'explique si l'on songe que l'opérateur -Adrien Porcher- vit comme militant sur le front d'Aragon, se bat comme eux et que son appareil ne le quitte pas plus que sa carabine Winchester.

Il n'est pas exagéré de croire que le ciné espagnol -qui en est à ses débuts- pourra en se développant conserver un net caractère social semblable à celui du cinéma russe à ses débuts. Actuellement, l'ensemble de l'industrie du spectacle vit sur le pied de guerre, c'est-à-dire que financièrement elle ne subsiste aisément et de renouvellement du matériel, mais les résultats du début laissent l'avenir plein d'espoirs.

Louis Mercier Véga (Milicien de la Colonne Durruti)
Le Libertaire, 9 octobre 1936.

Billet d'entrée du cinéma Capitol.
(édité par le comité économique du syndicat des spectacles CNT)
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptyDim 31 Juil - 11:50

Ni Vieux ni Traitres. Un film de Pierre Carles et Georges Minangoy


Mardi 17 mai 2005 à 20 heures TOULOUSE (cinéma Utopia)

Mercredi 18 mai 2005 à 21 heures DAUMAZAN-SUR-ARIZE (09) (salle municipale) (près de Montesquieu-Volvestre) (...)

30 mai 2005 à 20h00 MONTPELLIER (Diagonal)

2 juin 2005 à 20h30 FRONTIGNAN au Cinémistral (organisé par les "Hallucinés" dans le cadre du Festival du roman noir)

9 juin 2005 à Avignon au cinéma Utopia

19 juin 2005 à 16h00 VALLERAUGUE (week end équitable)

2 juillet 2005 MOSTRA DEL LARZAC (organisé par Construire un monde solidaire, association du Larzac 2003 et des Faucheurs Volontaires)
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptyMer 10 Aoû - 17:32

Pier Paolo Pasolini

Accattone


Pier Paolo Pasolini, il poeta di Casarsa della Delizia, esordisce sulla bianca palpebra dello schermo con Accattone (1961), ed Ë subito eresia. Il Cristo in forma di Accattone, che Pasolini trasporta sullo schermo dai suoi "romanzi di strada", si chiama fuori da ogni cristologia corrente e anche i richiami ad un’antropologia dell’emarginazione (che in molti vi hanno visto...) non lo riguardano. "Sono passato cosÏ, come un vento dietro gli ultimi muri o prati della citt‡ – o come un barbaro disceso per distruggere, e che ha finito col distrarsi a guardare, baciare, qualcuno che gli somigliava – prima di decidersi a tornarsene via" (Pier Paolo Pasolini). Accattone figura da subito la "cinelingua" o la "lingua dei corpi" di Pasolini come regista, ed Ë forse il pi_ grande debutto nella storia del cinema italiano.

Accattone/Vittorio (Franco Citti) Ë un sottoproletario delle borgate romane. Non lavora, vive facendo il "pappone" di una puttana, Maddalena (Silvana Corsini). Abitano in una baracca semidiroccata con Nannina (Adele Cambria), la moglie e i figlioletti di Ciccio, un guappo/sfruttatore che Ë in galera. Le giornate di Accattone passano lente, quasi immobili, in un baretto sgangherato insieme agli amici (Mommoletto, Piede d’oro, il Capogna, Pupo biondo, Peppe il folle, il Tedesco, Balilla, Cartagine, il Cipolla, il Moicano)... abbacinati dalla svogliatezza di vivere. Per mostrare di non aver paura della morte e anche per raccattare un po’ di soldi, Accattone si tuffa da un ponte nel Tevere dopo aver mangiato e vince la scommessa. Alle sue spalle appare per la prima volta nel cinema Pasoliniano, un "angelo di marmo", che sembra proteggerlo. In modi diversi o sotto altre spoglie, la visione angelica pasoliniana sar‡ una presenza costante nella sua opera filmica. » un "angelo necessario" che annuncia una vita fantastica che Ë alla fine o al fondo di noi stessi. » l’"angelo dell’accoglienza" che fa della sensibilit‡ e della tenerezza la trasparenza dei sogni. » l’"angelo dell’immaginazione" che porta la lieta novella dell’amore – da cuore a cuore – e fa della fanciullezza il centro focale dove uguaglianza e diversit‡ si fondono nella favola bella e malinconica dell’infanzia.

Il film ha un sussulto, quasi un fuori scena di derivazione Nouvelle Vague... quando appare la banda di napoletani... vogliono sapere chi ha fatto la spiata e mandato il loro amico Ciccio (sfruttatore di Maddalena prima di Accattone) in carcere. Accattone tradisce Maddalena e dice ai napoletani che Ë stata lei a denunciarlo. La donna viene investita da una motocicletta. Deve restare a letto con una gamba fasciata. Accattone la schiaffeggia e la costringe ad andare a battere il marciapiede come ogni sera. I napoletani la prendono, la portano in una discarica e la picchiano a sangue. Sullo sfondo le luci di Roma abbagliano un cielo nero e le grida della donna si perdono nella notte. In questura Maddalena non denuncia i suoi aggressori ma Cartagine e Balilla, non fa il nome di Accattone e viene rilasciato... Maddalena Ë accusata di falsa testimonianza e deve scontare un anno di carcere. Accattone resta solo. Senza soldi, senza nessuno che lo aiuti. Va a trovare la sua ex-moglie Ascenza (Paola Guidi) che lavora in una laveria di bottiglie, per chiedere dei soldi. Qui conosce Stella (Franca Pasut), una ragazza bella, ingenua (figlia di una prostituta), fuori del tempo e della storia.

Accattone s’innamora di Stella e vanno a vivere nella casupola di Nannina. Per comprare le scarpe a Stella, ruba a suo figlio un’esile catenina d’oro. Accattone, per amore della ragazza cerca anche di lavorare, da un fabbro. Il primo giorno di lavoro Ë sfinito. Quando ritorna in borgata gli amici lo prendono in giro, scoppia una rissa e Accattone viene pestato. La notte fa uno strano sogno. Vede i cadaveri dei napoletani nudi, semisepolti sotto la terra e lui col vestito della festa che va al suo funerale. » in ritardo, gli amici lo chiamano, manca solo lui. Ai cancelli del cimitero il becchino (Polidor) lo ferma... a lui Ë vietato l’ingresso. Tutto Ë inondato di luce, Ë il Paradiso. Il becchino gli scava la fossa in una zona d’ombra, Accattone gli chiede di essere seppellito un po’ pi_ in l‡, al sole. Accattone cerca di avviare Stella alla prostituzione ma al suo primo cliente la ragazza rifiuta di fare la marchetta e scoppia in lacrime. Intanto una puttana, Amore (Adriana Asti), viene arrestata in una retata e finisce in cella con Maddalena e altre prostitute (tra queste si riconosce un’interessante Elsa Morante). Amore dice a Maddalena che il suo ex-protettore sta ora con Stella. Maddalena lo denuncia e la polizia controlla i suoi movimenti. Accattone, Cartagine e Balilla girano per Roma per mettere a segno qualche furtarello. Mentre rubano dei salumi da un furgone, vengono scoperti dalla polizia. Accattone inforca una motocicletta e fugge... fuori campo si sentono stridori di una frenata e il colpo di uno scontro... Accattone va finire contro un camion e con la testa sanguinante sull’acciottolato, morente, dice: "MÚ sto bene". Balilla si fa il segno della croce (alla rovescia) con le le manette ai polsi.

Il debutto di Pasolini come autore cinematografico Ë fulminante. Accattone fa subito scandalo ed Ë subito poesia in forma di cinema. L’universo del sottoproletariato romano diviene una metafora del mondo e quei primi piani, le grezze panoramiche, la sacralit‡ dei corpi di una giovent_ alla deriva della civilt‡ dei consumi che avanza dal centro della metropoli ed esplode in quelle periferie assolate... portano in sÈ una diversa tecnica filmica e una diversa poetica cinematografica che fanno di questo film una specie di "ballata neo(sur)realista" di irripetibile bellezza.

Accattone racconta l’emarginazione suburbana romana ma Ë evidente che la metafora si allarga ai Sud del mondo. » una storia che sviscera la profonda miseria delle borgate di Torpignattara, del Pigneto e dai margini della grande citt‡ riporta alle radici di un’esistenza offesa, bastonata, deflorata senza rimedio. Pasolini coglie i segni della condizione umana povera e vigliacca di personaggi che vivono ai margini delle periferie e da qui ne escono in galera o morti. In questa degradazione esistenziale Pasolini vede "qualcosa di sacro" che crolla nella caduta personale di Accattone e nello stesso tempo risorge nel segno della croce blasfema finale di Balilla. "La morte, il presentimento della morte domina, Ë una presenza – ora segreta, ora esplicita – sospesa sul film dalla prima all’ultima inquadratura" (Morando Morandini), che infonde all’opera un percorso primordiale, quasi una lacerazione di un’innocenza ritrovata e immediatamente perduta sulla quale si puÚ solo piangere o bestemmiare. » vero quello che ha detto Jean Collet – Accattone Ë fratello di Mouchette – (... hanno lo stesso assetto visionario che li conduce nei luoghi della trasversalit‡ ereticale e nell’incoscienza di una crudelt‡ amicale, fraterna, dolorosa... trasmutano lo schermo in un sudario passionale che si chiama fuori dalla storia quotidiana.

Accattone Ë "un film ambiguo, lacerato, dunque un’opera d’arte" (Jean Collet). Lo sguardo pasoliniano su Accattone Ë inquietante, sofferto ma anche distaccato. Non giudica la sua vita, ne comprende la sua disperazione. Non ci sembra (come dice Alberto Moravia) che Accattone Ë "soprattutto l’espressione d’una sclerosi etica, di un’inconscia volont‡ suicida", piuttosto vediamo in Accattone un testimone tragico dei mondezzai (delle periferie del mondo) prodotti dalle forme di discriminazione/sperequazione della collettivit‡ moderna.

Accattone contiene in sÈ secoli di dolore e di sottomissione di un’umanit‡ diminuita. » un discorso sulla fame, sulla miseria, sulla solitudine... che si prende gioco di ogni politica, di ogni fede e fa della condizione emarginata l’ultimo strappo di un sociale profanato per sempre. Quello di Accattone Ë un destino tragico che si avvolge nel mito e nell’incoscienza di chi affronta il quotidiano giorno dopo giorno, morso dopo morso. Pasolini costruisce un apologo contro la pacificazione domestica piccolo-borghese, sceglie l’inquietudine come insicurezza e interrogazione dell’esistenza di tutti. Le cifre stilistiche/espressive di Accattone sono elementari e gli omaggi a Ejzenstejn, Dreyer, Mizoguchi, Chaplin o Bergman si riconoscono senza difficolt‡... le baracche della periferia romana, l’immondizie, le facce irripetibili di un popolo miserabile schiacciato sotto l’avanzare della modernit‡ vanno a comporre un florilegio iperreale della "diversit‡".

La figura di Accattone Ë stata associata a un "cristo anarchico" (Sandro Petraglia). Non ci sembra cosÏ. La sacralit‡ o la fatalit‡ psicologica nelle quali il film Ë depositato, sono piuttosto un espediente narrativo e la degradazione viscerale di un uomo che vive nel fango e nella polvere (ha detto da qualche parte, Pasolini). Accattone intreccia la surrealt‡ maledetta di opere disperate che hanno scritto la storia del cinema e dell’uomo, con i resti dello splendore neorealista contaminato da riferimenti pittorici medievali e dalla musica di Johann Sebastian Bach, che conferiscono al film un'aura innovativa del linguaggio cinematografico.

La fotografia in bianco e nero (Tonino Delli Colli) di Accattone Ë "cruda", "grezza", racconta lo stupore del "vero" senza cadere nella retorica della cronaca o del falso documentario. Pasolini chiese a Delli Colli una fotografia sgranata, contrastata, tagliata sui bianchi e sui neri. Delli Colli usÚ la pellicola Ferrania P. 30, la pi_ dura che si trovava sul mercato... "da un positivo fu fatto addirittura un controtipo, ossia fu stampata bene una copia dal negativo diretto, e poi da questa copia, da questo positivo, fu ricavato un altro negativo. Il tutto, quindi, si indurÏ persino maggiormente" (Tonino Delli Colli) e il film assunse un’aura di grande spessore emozionale/figurativo che proietta Pasolini accanto ai maestri dell’irriverenza poetica come Chaplin, Dreyer, Welles, BuÒuel o Bresson. L’essenzialit‡ figurale di Pasolini supporta non poco l’approssimazione scenografica... sovente la cinecamera sfiora, si sofferma, descrive i numerosi comprimari di Accattone che emergono dalla loro realt‡ devastata e qui la lezione etica di Rossellini, De Sica o BuÒuel esplode in tutta la sua forza comunicativa. Il montaggio (Nino Baragli) Ë frammentato... a tratti lento, largamente giocato su metafore ardite o contrasti improvvisi, delinea gi‡ la magia affabulativa sulla quale Pasolini costruir‡ tutto il suo cinema a venire.

I montatori (italiani) erano abituati ad aggiuntare la pellicola sulle uscite e le entrate in campo... procedimento che non esisteva nel film di Pasolini, che faceva "un controcampo a Frascati e un altro a Venezia" (Nino Baragli). Proprio come Welles, Ejzentstejn o BuÒuel. Quando Pasolini "decideva di fare un campo lungo o un primissimo piano, avevo l’impressione di assistere all’invenzione del campo lungo o del primissimo piano. La prima volta della storia del cinema" (Bernardo Bertolucci). Il tocco filmico pasoliniano Ë subito chiaro: cinecamera a mano, inquadrature forti, primi piani azzardati, lente panoramiche... tutto immerso in un’estetica della trasgressione che trasfigura l’impossibilit‡ di vivere il reale nei recinti istituzionali e delinea l’utopia dei senzastoria che scardina il pensiero protetto dello Stato. Sono tematiche che scivoleranno in ogni lavoro pasoliniano (cinematografico, poetico, giornalistico o letterario) e andranno a costruire un universo insanguinato dove la strada Ë la trasparenza dell’immaginario calpestato e la fede, la cultura o la politica il male di esistere nel cerchio conviviale della civilt‡ dello spettacolo.

L’interprete di Accattone Ë Franco Citti, un ex-imbianchino e amico di Pasolini. "La sua miseria materiale e morale, la sua feroce e inutile ironia, la sua ansia sbandata e ossessa, la sua pigrizia sprezzante, la sua sensualit‡ senza ideali e, insieme a tutto questo, il suo atavico, superstizioso cattolicesimo pagano" (Pier Paolo Pasolini), bruciano lo schermo come nessuno e fanno dei limiti del dolore, la sovversione non sospetta che non ha nÈ inizio nÈ fine... Ë il rovesciamento del convenzionale e della temporalit‡ addomesticata, il capovolgimento di una situazione statica che d‡ voce al silenzio genuflesso degli oppressi. Pasolini Ë, su molti piani, l’interprete pi_ "scoperto" di un’umanit‡ emarginata, depredata, violentata... la trasgressione che porta sullo schermo, nei libri, nella vita personale e quotidiana Ë quella di una presenza forte e anomala, che schianta l’insieme della cultura del sospetto e fa della fede politica/religiosa i luoghi della sofferenza e della rivolta.
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptyMer 10 Aoû - 17:32

Al fondo di ogni trasgressione c’Ë la ribellione contro il Padre, contro Dio, contro lo Stato... e solo attraverso la trasgressione l’uomo Ë capace di divenire padrone della propria intelligenza e rovesciare il prestabilito della propria epoca. Citti nasce nella borgata di Torpignattara... conosce la guerra, la fame, il riformatorio, la disperazione, l’inesistenza, la non-vita, la merda... la prima volta che ha fatto l’amore Ë stato con una puttana. Il riformatorio Ë l’unico posto che ricorda come casa sua. "Mi facevo dei ragazzini in riformatorio. Ce n’erano per lo meno tre innamorati di me... con la scusa dell’et‡ o del brutto muso ti approfittavi di quelli che avevano pi_ di te, di quelli che ricevevano dai parenti pi_ soldi, pi_ regali, pi_ pacchi-viveri. Quella era vita. Vinceva chi riusciva a coltivarsi il pi_ gran numero di ‘culetti bianchi’, come chiamavamo quelli che venivano da Milano o soltanto dal Nord" (Franco Citti).

Il personaggio di Accattone nasce nelle pizzerie, nelle osterie, sul tramvetto azzurro di Grotte Celoni, nei racconti di borgata che Sergio e Franco Citti (davanti a un litro di vino) facevano a Pasolini. Accattone era uno che esisteva davvero, se ne parlava tra "i malandri della Acqua Bullicante, come di un paraculo senza fissa dimora che viveva di espedienti. Una specie di ´leggendaª di periferia, un Robin Hood da quattro soldi, che non rubava ai ricchi per dare ai poveri, ma che si rimediava la giornata per sopravvivere. Magari fregando un altro povero, ma che non era mai tanto povero come lui" (Franco Citti). Lo chiamavano Accattone perchÈ "accattonava la vita" e poi tutti nelle borgate avevano dei soprannomi. Il quel micromondo di diseredati tutti parlavano di Accattone ma nessuno lo conosceva bene. Appariva e scompariva dal nulla. Ogni tanto in borgata venivano a sapere che aveva fatto un colpo al Tiburtino Terzo o al Prenestino, poi pi_ niente per lungo tempo. In principio, i produttori di Accattone volevano come interprete Franco Interlenghi... Pasolini insistette su Citti e crediamo che il suo volto/maschera del sottoproletariato universale, sia una delle pi_ grandi rivelazioni della storiografia cinematografica. Lo sguardo obliquo, la camminata non impostata, la gestualit‡ essenziale, il sorriso ironico di Citti... "bucano" lo schermo almeno quanto l’interpretazione corrosiva – maschilista – di Marlon Brando (Il selvaggio) o quella schizofrenica – effeminata – di James Dean (Giovent_ bruciata), ma lÏ Ë la fiction hollywoodiana che parla, in Citti Ë la vita della periferia che insorge e debutta sulle sue macerie.

Accattone Ë stato il primo film del cinema italiano ad essere vietato (con un apposito decreto) ai minori di 18 anni. Le riprese del film furono effettuate tra l’aprile e luglio 1961. Per gli interni, vennero affittati i teatri di posa Incir De Paolis. Per girare gli esterni, la piccola troupe si spostava nella periferia romana (Via Casilina, Via Portuense, Via Appia Antica, Via Baccina, Ponte degli Angeli, Acqua Santa, Via Manunzio, Ponte Testaccio, il Pigneto, borgata Gordiani, la Maranella. Subiaco (il cimitero). Il negativo adoperato non superÚ 50.000 metri e la copia definitiva durava 116’ e 32 secondi (3.188 m). I manifesti pubblicitari del film (splendidi), furono eseguiti su bozzetti di Carlo Levi e Mino Maccari, il costo approssimativo si aggirÚ intorno ai cinquanta milioni, quanto un film di "serie B" di quegli anni e forse meno. Scelto per la XXII Mostra del Cinema di Venezia (31 agosto), il film di Pasolini ricevette fischi e rimproperi. Pochi capirono di trovarsi di fronte a un’opera d’arte. I settimanali avvertivano i lettori che si trattava di "un film sui rifiuti umani" (Oggi) o che "quello di Pasolini Ë, insomma, un mondo a senso unico, dove non affiora mai la speranza o un sentimento capace di dare il senso della dignit‡ umana" (Vita, 7 dicembre 1961). La "sacralit‡ dell’autentico non trovÚ seguito" (Barth David Schwartz) che in pochi disertori della pubblica opinione.

Alla "prima" di Accattone al cinema Barberini a Roma, un manipolo di giovani fascisti cercarono di impedire la proiezione... lanciarono bottiglie d’inchiostro contro lo schermo, bombette di carta e finocchi tra il pubblico... ci furono colluttazioni e la visione del film fu sospesa per quasi un’ora... intorno a Pasolini si strinsero amici e intellettuali senza museruola e Accattone prese la via degli schermi di ogni parte della terra... da subito, Pasolini mostrÚ un "cinema di poesia", in opposizione al "cinema merce", come linguaggio edulcorato del potere. Quando il film sar‡ bloccato in sede di censura e ritirato da tutte le sale italiane... non furono molti i giornalisti che gridarono alla discriminazione... e oltre all’amico Moravia, s’infuriÚ Mino Argentieri, che dalle pagine di Cinema Sessanta (luglio-agosto 1961), scrisse che era importante agire contro i censori dello Stato in quanto si trattava di un film che raggiungeva la "compiutezza d’arte". Solo un anno prima, Mario Montagnana, dalle colonne di Rinascita aveva tuonato contro Pasolini, per espellerlo dalle file degli intellettuali graditi dal Partito... dietro l’epurazione chiesta da Montagnana, c’era il fiato marcio del pi_ sardonico, ambiguo, fariseo uomo politico che l’Italia abbia avuto dopo Benito Mussolini, Palmiro Togliatti (il braccio lungo di Stalin, colui che si Ë macchiato la coscienza di sangue con i massacri degli anarchici e comunisti dissidenti nella guerra di Spagna del ‘36).

Nel 1962, Accattone viene presentato al Festival del cinema di Karlovy Vary (Urss) e vince il Primo premio per la regia. Il coraggio dello spirito e la passione per i diritti civili dell’uomo/della donna non fanno difetto a Pasolini, che infrange la "notte americana" del cinema e interrompe il gioco della commedia attorale e della macchina divistica. "Il cinema e la politica sono la stessa cosa. Hanno entrambi a che fare con lo spettacolo. Il cinema ha a che fare con lo spettacolo, la politica Ë spettacolo, divertente o meno... C’Ë lo stesso scarto di partenza, stavo per dire la stessa menzogna, sia nella rappresentazione politica sia nella rappresentazione cinematografica commerciale" (Marguerite Duras). Pasolini denuncia col suo film, sia la menzogna politica che la menzogna del cinema. La sua opera non Ë solo una messa in questione delle responsabilit‡ della classe dominante ma Ë anche un’accusa contro l’indifferenza e la passivit‡ degli spettatori. "Il genio comincia col dolore" (Marguerite Duras), la stupidit‡ con l’euforia o la genuflessione all’ordine dominante.

Accattone esce in tempi agitati, attraversati da strappi culturali e fratture politiche... lo schermo era stato violato da autori eversivi della "fabbrica dei sogni" e Shirley Clarke, Jonas Mekas, Lionel Rogosin, John Cassavetes o Robert Frank... avevano aperto vie del cinema a basso costo, mostrato deviazioni e turbamenti dell’arte cinematografica. L’assalto al cinema del film pasoliniano Ë talmente particolare che nemmeno i Cahiers du CinÈma (n. 116, 1961), sempre attenti alle pulsioni nuove e ai cambiamenti radicali del linguaggio cinegrafico, non si accorgono di ciÚ che passa loro negli occhi... Jean Douchet ignora Accattone alla rassegna veneziana e i Cahiers preferiscono recensire Donna di vita (Jacques Demy), La notte (Michelangelo Antonioni), El cochecito (Marco Ferreri), Les godelureaux (Claude Chabrol), Dov’Ë la libert‡ (Roberto Rossellini), Rocco e i suoi fratelli (Luchino Visconti), The criminals (Joseph Losey), Ombre (John Cassavetes), Bellissima (Luchino Visconti), KapÚ (Gillo Pontecorvo), Exodus (Otto Preminger), Ester e il re (Raoul Walsh), La vendetta del gangster (Samuel Fuller), L’anno scorso a Marienbad (Alain Resnais), La donna Ë donna (Jean-Luc Godard, Questa sera o mai pi_ (Jacques Deville), Spartacus (Stanley Kubrick), Il testamento del mostro (Jean Rebnoir), Paris nous appartient (Jacques Rivette)... si accorgeranno della portata eversiva di Accattone l’anno dopo.

La cultura figurativa di Pasolini (le lezioni di Roberto Longhi su Masaccio, Piero della Francesca all’Universit‡ di Bologna sono una presenza costante nel suo fare-cinema...), reinventa "l’iconografia e il senso dello spazio nell’immagine cinematografica" (Gian Piero Brunetta). I primi piani dei personaggi pasoliniani, incastonati sullo sfondo delle periferie metropolitane si rifanno a certi affreschi medievali e divengono icone-simbolo di una visione materica della realt‡ che Ë propria dei grandi "sognatori" (da Masaccio a Goya, da Klee a Picasso). Pasolini assume il punto di vista delle sue immagini/metafore, sa che "non ha pi_ senso scrivere per una classe sociale mutata e inseguendo il sogno di una rivoluzione sociale impossibile" (Gian Piero Brunetta)... cosÏ pone il suo cinema alla confluenza delle culture transnazionali e tra la realt‡ e sogno si fa soggetto politico/indocile del presente e testimone eretico/blasfemo della memoria storica del passato.

Accattone Ë il primo dei 22 film che compongono la cinevita di Pasolini. Anche se la risonanza di Gramsci e la sua idea di cultura "nazional-popolare" della classe dominata scissa dalla cultura borghese, sembra riguardare da vicino la prima stagione cinematografica pasoliniana... Pasolini affabula i suoi film per un’umanit‡ ideale e in qualche modo contenevano un’insorgenza (mai una prospettiva) rivoluzionaria: la disobbedienza o la ribellione. Accattone vola un’estate... quanto basta per mostrare la sua tragedia personale e quella di tutti i sottoproletariati suburbani. "Una tragedia senza speranza, perchÈ mi auguro che pochi saranno gli spettatori che vedranno un significato di speranza nel segno della croce con cui il film si chiude" (Pier Paolo Pasolini). La realt‡ pasoliniana veniva rappresentata con la realt‡ emarginata di Accattone, quelle facce, quei gesti, quei corpi, quelle parole... erano cosÏ nella vita come sul lenzuolo sdrucito dello schermo. La cultura che Accattone esprimeva non aveva una propria morale e la sua interpretazione del mondo restituiva il razzismo evangelizzato della classe dominante. La cultura borghese che Accattone non conosceva, era ciÚ che respirava e non aveva nessun mezzo (se non la violenza o la bruta criminalit‡), per mettere in discussione i modelli e i valori imposti. Nella disseminazione della tolleranza istituzionale (puramente formale), "tutti i borghesi sono infatti razzisti, sempre, in qualsiasi luogo, a qualsiasi partito essi appartengano" (Pier Paolo Pasolini).

Accattone Ë un’opera di straordinaria bellezza formale, oltre che un film dolcemente poetico, indimenticabile. Accattone "non incontra sul suo cammino il partito comunista e non si redime neppure diventando ladro... Accattone appartiene a un mondo socialmente primitivo, le quali leggi della ragione e della consapevolezza sono confuse annebbiate... Pasolini ha osservato e giudicato i suoi personaggi dall’interno, nel cerchio chiuso di una sotto-societ‡ dominata da regole proprie e impermeabile alle sollecitazioni esterne" (Mino Argentieri). Accattone rappresenta la degradazione e l’umile condizione umana di un personaggio della periferia romana, ma contiene anche la "sacralit‡ dell’innocenza" che questa condizione disperata comporta, in ogni societ‡ cosiddetta "evoluta". L’entusiasmo rende imbecilli anche i santi. Nella societ‡ dello spettacolo integrato (Guy Debord, diceva), dove tutto Ë ormai sacro, tutto si puÚ dire o violare. In arte, come nella vita, il padre va ucciso. Il poeta Ë la fiamma che lo brucia e ci sono maestri della disobbedienza — come Pasolini — che con le loro affabulazioni etiche hanno inchiodato i tribunali delle banalit‡ mercantili nel tanfo della loro epoca. Per sempre. Amen e cosÏ sia!

Â

P i n o B e r t e l l i


26 volte luglio 2005
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptyMer 10 Aoû - 17:35

Daniel Schweitzer : 3ème volet de sa trilogie consacrée aux naziskin : "white terror"
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptyDim 14 Aoû - 14:21

Avanim (les pierres, en hébreux) de r.nadjari, au ciné 17 ...

desd routines qui deviennent prisons...un quotidien, qui de glissement en délaissement..termine dans les médiocres.

a voir...vite.
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptyMer 31 Aoû - 16:30

Le collectif anarcho-queer LES PANTHÈRES ROSES, en collaboration avec le
collectif de vidéastes engagéEs, LES LUCIOLES, présentent:

+ - + - + - + - + - + - + - + - + - + - +

Le DVD 'POLITICALLY ERECT 2005'
- une compilation de 19 courts métrages au contenu hautement anarcho-rose...!

+ - + - + - + - + - + - + - + - + - + - +

Deux collectifs montréalais (Les Panthères roses, Les Lucioles) se sont
réunis pour lancer à l'été 2005 un DVD de 19 petits films, qui font
jaillir la révolte dans la sexualité et la sexualité dans la révolte…

Parmi ces courts métrages, on trouve entre autres une entrevue réalisée en
1971 avec le Front de libération homosexuelle, un vidéo-clip sur la
Sodomobile des Panthères présente au Congrès conservateur canadien en mars
2005, un documentaire qui explore la sexualité libertaire des singes
Bonobos, un vidéo qui ridiculise l'élitisme postmoderne, des
extraits-vidéo d'actions commises par les Panthères roses au Salon du
mariage gai et lesbien et dans certains commerces du quartier gai de
Montréal.

Pour s'en faire une idée, huit de ces films ont été mis en ligne et sont
maintenant disponibles pour visionnement, sur le site des <a
href=http://www.lespantheresroses.org target="_blank"> Panthères roses
</a> de Montréal. Des exemplaires du DVD en entier sont également
disponibles à la librairie anarchiste L'Insoumise (2033 St-Laurent,
Montréal, tel: 514-313-3489), ou dans la mesure du possible, par demande
courriel à une des adresses suivantes:

asspirates(a)taktic.org OU lespantheresroses(a)yahoo.ca
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptyMer 31 Aoû - 16:31

Salut à tous
La VAAAG est de retour grâce à Télé VAAAG qui arrive enfin sur vos écrans
le JEUDI 8 septembre à 20h au CICP 21 ter rue voltaire 75011 paris métro
rue des boulets ligne 9.

Vous pourrez comprendre le pourquoi du comment fut organisé le Village
Alternatif Anticapitaliste et Anti Guerre lors du contre sommet du G8 à
Annemasse en 2003.
F, G et M. X vous pressentent au travers d'un "documentaire
militant"(concept unique) la merveilleuse histoire d'une expérience
collective et autogérée, en lutte contre le capitalisme.
Si vous voulez en savoir un peu plus sur les contres sommet du G8 après
celui d'Ecosse en 2005 et avant celui d'Allemagne en 2007 :

Projection le JEUDI 8 septembre 2005 à 20h au CICP 21 ter rue voltaire
75011 paris métro rue des boulets ligne 9
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptySam 10 Sep - 14:33

sortis juste là. et a voir absolument !!! au scala

Paradize now

France, Palestine - Drame psychologique
Durée: 91 minutes

De :

Hany Abu-Assad
Avec :

Kais Nashef

Ali Suliman

Amer Hlehel

Lubna Azabal

Hiam Abbass

Ashraf Barhoum



deux amis d'enfance palestiniens, Khaled et Saïd, sont désignés pour commettre un attentat suicide à Tel Aviv. Engagés volontaires depuis plusieurs années dans une faction, ils sont liés par un contrat moral qu'ils ne peuvent ou ne veulent rompre. Ils passent une dernière soirée avec leurs familles sans pouvoir toutefois leur dire adieu. Le lendemain, munis de leurs ceintures d'explosifs, ils sont conduits à la frontière. Mais l'opération ne se déroule pas comme prévu...
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptySam 10 Sep - 16:07

bon cé au rex ... alors je pense qui faut pas y aller, et attendre le dvd ...

EXIT

Suisse - Documentaire
Durée: 80 minutes






La Suisse est le seul pays au monde où des associations telles qu’« Exit » proposent, en toute légalité, une assistance au suicide pour les personnes en fin de vie. Depuis plus de vingt ans, des bénévoles accompagnent malades et handicapés vers une issue qu’ils estiment plus digne. Dans une société qui tend à tout maîtriser, ils nous renvoient à cette question d’ordre intime : choisir sa mort n’est-ce pas notre ultime liberté ?
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptySam 10 Sep - 16:13

au nord-sud ...


VA VIS ET DEVIENS


France ,Israel ,Belgique - Comédie dramatique , Historique, Drame
Durée: 145 minutes
De :

Radu Mihaileanu
Avec :

Moshe Agazai

Mosche Abebe

Sirak M. Sabahat

Roschdy Zem

Yael Abecassis



www.vavisetdeviens-lefilm.com





A partir du 20 novembre 1984 et jusqu'au 4 janvier 1985, à l'initiative de l'Etat d'Israël et des Etats-Unis, une vaste action est menée pour emmener des milliers de Juifs Ethiopiens (Falashas) en Israël. Une mère éthiopienne, non juive, pousse son fils à se déclarer juif pour le sauver de la famine et de la mort, alors que ni l'un ni l'autre ne sont des descendants du peuple d'Israël. L'enfant arrive en Terre Sainte. Déclaré orphelin, il est adopté par une famille française sépharade vivant à Tel-Aviv. Il grandit avec la peur que l'on découvre son double-secret et mensonge : ni juif, ni orphelin, seulement noir. Il découvrira l'amour, la judaïté et la culture occidentale, mais aussi le racisme et la guerre dans les territoires occupés. Il deviendra juif - israélien - français - tunisien, sans jamais oublier qui il est vraiment : un Ethiopien rescapé de la mort. Aussi, il n'oubliera jamais sa vraie mère, restée dans le camp, qu'il rêve de retrouver un jour...
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptySam 17 Sep - 14:43

Dans la mouvance AC ! - CIP, des copains ont réalisé ce qu'ils
appellent un "Outil-vidéo" qui retrace dans les grandes lignes
"l'histoire" de l'assurance-chômage et brosse un état des lieux de la
situation actuelle.

Cet "Outil-vidéo" a une vocation pédagogique et militante, à la
veille de la négociation de la convention Unedic 2005.

Il a suscité bien des débats passionnés (voire des polémiques),
notamment à AC ! Paris.

Nous ne rentrerons pas ici dans le détail, ce n'est pas l'objet de ce
post (mais des commentaires ne manqueront pas de se manifester sur AC-
Forum).

Ceci étant dit, les personnes intéressées par cet "Outil-vidéo"
peuvent le télécharger à l'adresse suivante :

http://www.inter-emploi.org/Outilvideo.htm
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptySam 17 Sep - 15:31

Deux collectifs montréalais (Les Panthères roses, Les Lucioles) se sont
réunis pour lancer à l'été 2005 un DVD de 19 petits films, qui font
jaillir la révolte dans la sexualité et la sexualité dans la révolte…

Parmi ces courts métrages, on trouve entre autres une entrevue réalisée en
1971 avec le Front de libération homosexuelle, un vidéo-clip sur la
Sodomobile des Panthères présente au Congrès conservateur canadien en mars
2005, un documentaire qui explore la sexualité libertaire des singes
Bonobos, un vidéo qui ridiculise l'élitisme postmoderne, des
extraits-vidéo d'actions commises par les Panthères roses au Salon du
mariage gai et lesbien et dans certains commerces du quartier gai de
Montréal.

Pour s'en faire une idée, huit de ces films ont été mis en ligne et sont
maintenant disponibles pour visionnement, sur le site des <a
href=http://www.lespantheresroses.org target="_blank"> Panthères roses
</a> de Montréal. Des exemplaires du DVD en entier sont également
disponibles à la librairie anarchiste L'Insoumise (2033 St-Laurent,
Montréal, tel: 514-313-3489), ou dans la mesure du possible, par demande
courriel à une des adresses suivantes:

asspirates(a)taktic.org OU lespantheresroses(a)yahoo.ca
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptyLun 19 Sep - 15:23

à l'uni du ciné-club ...


Lieu
Auditorium Fondation Arditi
1, av. du Mail - 1205 Genève
Horaire
Lundi, 19h et 21h (2 projections/soirée)
Prix
1 séance: Fr. 8.-
3 séances à choix: Fr. 18.-
Abonnement: Fr. 60.-
voir : http://www.unige.ch/acultu/rv_ccu.html

31 octobre 2005
19h : 1984, Michael Radford, 1984

21h : 2069 (in “Swissmade”, 3e partie), Fredi Murer, 1969

Woody et les robots (Sleeper), Woody Allen, 1973

7 novembre 2005
19h : THX 1138, Georges Lucas, 1971

21h : La vie future (Things To Come), Cameron Menziès, 1936

14 novembre 2005
19h : Fahrenheit 451, François Truffaut, 1966

21h : The Truman Show, Peter Weir, 1998

21 novembre 2005
19h : La Belle Verte, Coline Serreau, 1996

21h : Brazil, Terry Gilliam, 1985

28 novembre 2005
19h : Gattaca, Andrew Niccol, 1997

21h : 2084, Chris Marker, 1984

Alphaville, Jean-Luc Godard, 1965

5 décembre 2005
19h : Zardoz, John Boorman, 1974

21h : Metropolis, Fritz Lang, 1926

12 décembre 2005
19h : L'An 01, Jacques Doillon, 1972

21h : Jonas qui aura 25 ans en l'an 2001, Alain Tanner, 1975

19 décembre 2005
19h : Mosquito Coast, Peter Weir, 1986

21h : Les Idiots (Idioterne), Lars Von Trier, 1998
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptySam 24 Sep - 14:19

T.N.T. (Tir Nourri sur la Télé)

3 films pour dynamiter le petit écran



Pas vu pas pris de Pierre Carles

Enfin Pris ? de Pierre Carles

Désentubages Cathodiques produit par Zalea Tv (réalisation collective)



en salles à partir du 21 septembre 2005









>> le tir nourri sur la télé, où et quand ?



Paris : séances tous les jours à l’Espace Saint-Michel

infos et horaires sur http://cinemasaintmichel.free.fr/*

Débats prévus à l’Espace Saint-Michel :

- vendredi 23 septembre à l’issue de Pas vu pas pris (séance de 20h25), rencontre avec Mehdi Ba, co-auteur de L’Almanach Critique des Médias (ed. Les Arènes).

- dimanche 25 septembre à l’issue de Enfin Pris ? (séance de 16h55), rencontre et débat avec le réalisateur Pierre Carles.

- mardi 27 septembre à l’issue de Désentubages Cathodiques (séance de 20h25), rencontre et débat avec Zalea Tv (dont des réalisateurs de Désentubages Cathodiques).



Montreuil : séances tous les jours au cinéma Le Méliès (Centre Commercial, 93100 Montreuil, M° Croix de Chavaux, tel. 01 48 70 69 13)

Débats prévus au Méliès :

- Samedi 24 septembre, journée spéciale TNT :

13h45, projection Pas vu pas pris, suivi d’un débat

16h45, projection de Enfin pris ?, suivi d’un débat avec le réalisateur Pierre Carles

19h15, projection de Désentubages Cathodiques, suivi d’un débat avec Zalea Tv



Montpellier : séances tous les jours au cinéma Le Diagonal, infos et horaires sur http://www.cinediagonal.com/



Perpignan : séances tous les jours au Ciné Rive Gauche (29, quai Vauban 66000 Perpignan, tel. : 04 68 51 05 00)

Débats prévus :

- Jeudi 22 septembre, à 20h30 séance spéciale de Désentubages Cathodiques au Méga Castillet (Route d'Argelès ZAC Mas Balande, 66000 Perpignan, tel. : 08 92 68 01 29), suivi d’un débat avec Jean-Paul Abribat

- Jeudi 29 septembre, au Ciné Rive Gauche, dans le cadre du Tiers-Cinéma (animé par Stéphane Goxe et Jordi Vidal), à 20h30 séance d’Enfin Pris ?n suivi d’un débat avec Pierre Carles, en présence de Charlotte Nagri (Zalea Tv) et Serge Wolkonsky (réalisateur).



Bayonne : séances tous les jours à l’Atalante, infos et horaires sur http://www.cinema-atalante.org/



Nantes : séances tous les jours au Concorde (79, Boulevard de l'Egalité, 44000 Nantes, tel : 08 92 68 81 13)

Débat prévu :

Jeudi 23 septembre, à 20h30 à l’issue de Désentubages Cathodiques, débat avec l’Observatoire Français des Médias, des Pieds dans le Paf, et de Co-errances.



>> à partir du 28 septembre 2005



Toulouse : séances tous les jours à l’Utopia, infos et horaires sur http://www.cinemas-utopia.org/bordeaux/bordeaux.php



Bordeaux : séances tous les jours à l’Utopia, infos et horaires sur www.

http://www.cinemas-utopia.org/bordeaux/bordeaux.php





>> Télégitime Défense !





Mouvements sociaux, Guerre du Kosovo, affaire du RER D, référendum : les médias dominants ont démontré ces dernières années leurs capacités de manipulation, d’approximation, de désinformation. Rien de moins étonnant, lorsque nous savons que ces médias appartiennent à quelques grands groupes, souvent liés à des marchands d’armes, et que leurs journalistes sont formés dans des écoles où s’enseigne le formatage, le respect de l’annonceur, la connivence avec le politique, le panurgisme médiatique et une réelle adhésion au modèle libéral.



La télévision en est l’exemple le plus flagrant, tout particulièrement au moment où la Télévision Numérique Terrestre, annoncé comme un nouvel outil de démocratisation de l’information pluraliste, a totalement exclu les télévisions associatives et locales au profit de nouvelles chaînes créées par des groupes financiers.



Le programme T.N.T (Tir Nourri sur la Télé) composé de la reprise de deux films cultes de Pierre Carles et toujours invisibles à la télévision (Pas Vu pas Pris, et Enfin Pris ?) et d’un programme inédit de courts métrages produits par la télévision libre Zaléa TV, Désentubages cathodiques, décline les même constats en trois volets : connivence des tenants de la télévision avec le politique, hypocrisie des soi-disant débats contradictoires à travers l’exemple du passage de Pierre Bourdieu à l’émission «Arrêt sur Images» et approximations volontaires dans le traitement de l’information avec plusieurs exemples récents.



Aussi ce programme nous paraît salutaire et nous espérons que le réveil critique viendra des salles de cinéma où il sera projeté. Parallèlement aux Edition les Arènes, l’Almanach critique des médias, panel édifiant et iconoclaste de l’état pitoyable des médias qui nous submergent au quotidien.



Le programme T.N.T est proposé par Co-Errances, C-P Productions, et Zalea TV



Tout savoir sur le programme T.N.T : www.tirnourrisurlatele.org



A consulter :

www.zalea.org

http://www.arenes.fr/livres/fiche-livre.php?numero_livre=125

www.cequilfautdetruire.org

www.acrimed.org

www.plpl.org
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MessageSujet: ..   les films/doc. EmptySam 8 Oct - 17:52

climage ... http://www.climage.ch/qsPortal/Home.asp
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MessageSujet: ..   les films/doc. EmptyMer 19 Oct - 13:07

11 Settembre. Quattro anni dopo
di Massimo Mazzucco
www.luogocomune.net


"11 Settembre. Quattro anni dopo" è il primo filmato
italiano sull'11 Settembre. Anche se non è ancora
nella sua versione definitiva (che sarà approntata per
fine anno), è già un documento completo (32 min.), in
grado di fornire un valido appoggio a chi critica la
versione ufficiale dei fatti di quel giorno.

Tutti comprendiamo l'importanza che ha la corretta
attribuzione delle responsabilità di quegli attentati,
poiché ad essi sono state fatte conseguire guerre che
sono costate - e stanno costando - centinaia di
migliaia di vite, in diverse parti del mondo.

Avere la certezza di essere circondati da un
"terrorismo islamico" incalzante, a questo punto
sarebbe quasi una consolazione, per chi si sente
corresponsabile - come cittadino che esprime il suo
volere attraverso i suoi rappresentanti in parlamento
- di quelle guerre e di quelle morti.

Altresì, avere il sospetto che quel terrorismo non sia
altro che una creazione dell'occidente stesso, per
giustificare quelle guerre (di cui pare avesse,
casualmente, un estremo bisogno), rende i sonni
leggermente meno sereni.

Purtroppo i dati oggettivi, da chiunque riscontrabili,
sembrano indicare la seconda ipotesi come la più
probabile, e diventa quindi dovere di ciascuno
richiedere a gran voce che la verità ufficiale venga
perlomeno passata al vaglio della pubblica opinione.

Questo compito starebbe primariamente ai giornalisti,
di stampa e TV, che si sono invece prestati fin troppo
docilmente a propagare la versione ufficiale, senza
minimamente sottoporla ad un giudizio critico. Nessuno
finge di ignorare come tutti i media mainstream siano
strettamente controllati, ma questo non toglie che un
giornalista abbia l'obbligo morale di non
sottoscrivere una notizia che egli non sappia certa,
né tantomeno una notizia che egli sappia probabilmente
non vera. Ed a sua volta il giornalista ha l'obbligo
di informarsi a fondo, in proprio, ed
indipendentemente da quello che gli "racconta" il suo
direttore. La pagnotta non è, a nostro avviso, una
giustificazione sufficiente di fronte all'enorme
responsabilità che questo tipo di scelte comporta, è
c'è comunque sempre il condizionale, arma preziosa a
disposizione di chi riferisce per conto terzi, che
sembra invece del tutto scomparso dalle pagine dei
nostri quotidiani.

Se a questo di aggiunge la prematura scomparsa del
congiuntivo, bisogna riconoscere che con il solo
indicativo è ben difficile non produrre una dittatura
dell'informazione.

Di fronte a questa colossale debàcle, storica, umana e
professionale, a noi normali cittadini non resta che
cercare di utilizzare al meglio la rete, per fare
quello che non starebbe certo a noi fare. Ricercare,
raccogliere, presentare e diffondere quei dati
oggettivi che impongono, come minimo, un forte
ripensamento su tutto che ci è stato raccontato finora
sull'11 Settembre.

É in questa luce che va interpretato il filmato che
presentiamo. Siamo perfettamente coscienti che si
tratti di una goccia nell'oceano, ma chi ne ha due da
gettare alzi la mano.

Massimo Mazzucco


scarica il filmato nel formato preferito cliccando sul
link:

Real Player ADSL
http://www.arcoiris.tv/modules.php?name=Downloads&d_op=getit&lid=3328&ext=_b
ig.ram

Real Player modem 56K
http://www.arcoiris.tv/modules.php?name=Downloads&d_op=getit&lid=3328&ext=_l
it.ram

Windows Media Player ADSL
http://www.arcoiris.tv/modules.php?name=Downloads&d_op=getit&lid=3328&ext=_b
ig.wmv

Windows Media Player modem 56K
http://www.arcoiris.tv/modules.php?name=Downloads&d_op=getit&lid=3328&ext=_l
it.wmv

File MP3
http://www.arcoiris.tv/modules.php?name=Downloads&d_op=getit&lid=3328&ext=.m
p3


fonte: http://www.luogocomune.net/ -
http://www.arcoiris.tv/
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptyMer 19 Oct - 13:22

Oggetto: EFFERATI E SPIETATI


Come scrisse una volta qualcuno: IO VI SUPPLICO DI ESSERE INDIGNATI !
Questo video mostra l'inimmaginabile crudeltà, la barbarie feroce e
spietata
alla quale solo l'essere umano può giungere.
Facciamolo girare con tutte le nostre forze affinché il mondo sappia!!!
!!!


Per favore guardate e fatelo girare, ma soprattutto:

Non comprate materiale proveniente dalla Cina!

Se comprate un indumento guardate bene dove e' stato prodotto!

Non andate nei ristoranti Cinesi!



Un altro video di orrore e morte:


http://www.petatv.com/tvpopup/Prefs.asp?video=jcruel_china_dog


Guardiamolo e facciamolo guardare TUTTO fino in fondo.

Dire "non guardo perchè sto male" oppure "non guardo perché so già cosa
tratta" non serve a niente.

Questi video devono essere visti e divulgati per ricordare che ogni
minuto
gli animali stanno subendo l'angoscia e la distruzione della loro
esistenza
per mano dell'essere umano.



Guardiamolo per rispetto di queste povere vite, poichè noi potremo
anche
star male nel visionare certe immagini, ma loro, i protagonisti, sono
torturati e muoiono fra pene inimmaginabili.

Noi torneremo alla nostra vita di sempre una volta che il video sarà
finito,
anche se qualcosa in noi verrà modificato per sempre.
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptyJeu 20 Oct - 14:55

Ecrans rebelles à la CNT.


La CNT Culture-Spectacle et la CNT Presse-Médias vous invitent aux : Ecrans rebelles
à la CNT 33, rue des Vignoles, Paris 20, Mo Buzenval ou Alexandre-Dumas 29 Octobre
2005.

Projection-débat : Quel avenir pour l’inspection du travail?

17h : Dans le secret des inspecteurs du travail assassinés, de Jacques Cotta et
Pierre Martin.

19h : L. 611-1, au cœur de l’inspection du travail, de Jean-Yves Cauchard.

20h : Débat avec les réalisateurs et des inspecteurs du travail membres de
l’association L.611-10. Des lois et ordonnances qui programment la mort du Code du
travail, toujours moins de moyens et toujours plus de pressions : de la difficulté
d’être inspecteur du travail aujourd’hui.
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MessageSujet: .   les films/doc. EmptyVen 21 Oct - 13:52

Mulini a vento, pannelli solari, cibi solo bio: ecco il paese più
ecologico
d'Italia. E d'Europa.
Un prodigio? No, ma quasi: Varese Ligure, piccolo borgo appenninico tra
Parma e La Spezia, ha meritato in pieno il titolo di paese più
ecologico
d'Europa.
Con mulini a vento e pannelli solari ottiene energia solo pulita e in
quantità superiore al suo fabbisogno, riuscendo così a rivenderne una
parte, all'Enel.

Per vedere il filmato
<http://www.arcoiris.tv/modules.php?name=Unique&id=3388>clicca qui!

G8, Giuliani: finalmente la verità sul proiettile che uccise Carlo
Altro che un colpo 'deviato' da corpi estranei: il proiettile che ha
ammazzato Carlo Giuliani è stato diretto. E' quanto ha dichiarato,
deponendo alla sessantesima udienza al processo per i saccheggi di
Genova
durante il G8, il medico legale Marco Salvi: la sua testimonianza,
finalmente acquisita tra gli atti, potrebbe riaprire il processo, che
il
gip Elena Daloiso aveva archiviato nel 2003 dichiarando che il
carabiniere
Placanica sparò un colpo in aria e che il proiettile era stato deviato
da
un ' bersaglio intermedio'.
Il padre di Carlo commenta i fatti, ed esprime preoccupazione per
l'apertura degli altri processi, quelli relativi ai fatti della scuola
Diaz
e di Bolzaneto.

Per vedere il filmato
<http://www.arcoiris.tv/modules.php?name=Unique&id=3383>clicca qui!

La Salva Previti assolverà anche i pestatori di Bolzaneto?
La ex Cirielli potrebbe 'assolvere' i 46 imputati per le violenze e i
pestaggi di 254 ragazzi e partecipanti alle manifestazioni del G8,
percossi
e torturati nella scuola Diaz e nella caserma di Bolzaneto.
All'apertura
del dibattimento, manifestazione davanti al tribunale di Genova.

Per vedere il filmato
<http://www.arcoiris.tv/modules.php?name=Unique&id=3387>clicca qui!

Un'increspatura nella staticità
Isa, le sue tre figlie, un appartamento modesto, all'apparenza scene di
ordinaria quotidianità, quando.

Cortesia di Festival Collecchio VideoFilm.

Per vedere il filmato
<http://www.arcoiris.tv/modules.php?name=Unique&id=3386>clicca qui!

Ultimo Round
Remo, falegname e pugile dilettante, ha un conto in sospeso con il
passato,
non riesce ad accettare la scomparsa del fratello Rino.
In cuor suo vorrebbe tornare alla vita normale di sempre, ma per
liberarsi
di questo insopportabile fardello deve fare un ultimo sforzo, esaudire
il
sogno dello scomparso Rino ovvero diventare, anche se per un solo
giorno,
pugile di professione.

Cortesia di Festival Collecchio VideoFilm.

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Corridoio Otto
Immagini di un'Albania lontana anniluce dalla frenesia dei nostri
tempi, un
mondo sospeso tra terra e cielo.
Un paese che spesso si dimentica anche di se stesso...
Il progetto Corridoio Otto prevede, oltre alla costruzione di
un'autostrada
e di una ferrovia ad alta velocità, l'installazione di un gasdotto e di
un
oleodotto finanziati dal fondo monetario internazionale, che escluderà
la
Grecia e la Serbia dalla loro attuale posizione geografica dominante,
privilegiando Bulgaria, Albania e Macedonia.

Cortesia di Festival Collecchio VideoFilm.

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16 ottobre 2005: l'Unione verso le primarie
Dalla Festa Provinciale De l'Unità di Bologna 2005
Partecipano: Giuseppe Bacchi Reggiani, Alessandro Bernardi, Franco
Franchi,
;assimo Gnudi, Giorgio Grillini, Paolo Nanni, Giovanni Venturi
Intervistati da: Beppe Ramina - Il Domani
Presiede: Mariuccia Fusco

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Intervista a Luciano Violante
Dalla Festa Provinciale De l'Unità di Bologna 2005
Intervistato da: Franco De Felice - RAI
Presiede: Giulio Pierini

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Intervista a Massimo D'Alema
Dalla Festa Provinciale De l'Unità di Bologna 2005
Intervistato da: Giancarlo Mazzucca - Il Resto del Carlino

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Intervista al Sindaco di Bologna Sergio Cofferati
Dalla Festa Provinciale De l'Unità di Bologna 2005
Partecipano: Giuliano Musi - Il Domani, Armando Nanni - Il Resto del
Carlino, Mauro A. Mori - la Repubblica

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Con Prodi
Dalla Festa Provinciale De l'Unità di Bologna 2005
Partecipano: Salvatore Caronna, Romano Prodi

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Salviamo la Costituzione. Aggiornarla non demolirla
Dalla Festa Provinciale De l'Unità di Bologna 2005
Partecipano: Willer Bordon, Giudo Fanti, Domenico Fisichella, Walter
Vitali

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Il ruolo e la funzione delle Regioni
Dalla Festa Provinciale De l'Unità di Bologna 2005
Partecipano: Flavio Delbono, Gian Luca Borghi, Daniela Carella, Daniele
manca, Carlo Monaco, Paolo Zanca
Intervistati da: Francesco Spada - Radio Nettuno - èTV
Presiede: Gabriella Ercolini

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Per un governo delle aree metropolitane
Dalla Festa Provinciale De l'Unità di Bologna 2005
Partecipano: Beatrice Draghetti, Virginio Merola, Filippo Penati,
Sergio
Sabbatini, Antonio Saitta, Luciano Vandelli
Introduce: Andrea De Maria
Presiede: Renzo Brunetti

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Economia, innovazione e buona occupazione a Bologna
Dalla Festa Provinciale De l'Unità di Bologna 2005
Partecipano: Giampiero Calzolari, Duccio Campagnoli, Davide Conti,
Pamela
Meier, Bruno Papignani
Presiede: Rossella Lama

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Intervista a Stefano Tassinari - Leggere negli occhi
"Stefano Tassinari, ferrarese, è scrittore, giornalista, grande
promoter
culturale nonché ideatore e anima pensante della Associazione Scrittori
di
Bologna. Il suo ultimo libro, "L'amore degli insorti" uscito per i tipi
di
Marco Tropea, chiude una ideale trilogia narrativa (dopo i precedenti
"L'ora del ritorno" e "I segni sulla pelle") dedicata alla travagliata
storia della sinistra nel nostro paese, e ai tentativi in atto di
rimozione
della memoria. In questa intervista si parla quindi prevalentemente di
politica, ma senza rinunciare a ciò che un romanzo comporta, e cioè il
grande amore per la scrittura."

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Sicurezza e libertà. Un equilibrio da conquistare
Dalla Festa Provinciale De l'Unità di Bologna 2005.
Partecipano: Pier Ugo Calzolari, Salvatore Caronna, Libero Mancuso
Intervistati da: Antonio Ramenghi - L'Espresso
Presiede: Emilio Lonardo

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Intervista a Barbara Garlaschelli - Leggere negli occhi
"Barbara Garlaschelli, milanese, è una delle più prestigiose penne del
noir
al femminile. Con lei parliamo della bella ristampa ampliata del suo
primo
libro, "O ridere o morire", per i tipi di Todaro. Ma parliamo degli
altro
suoi due libri del 2005, "Sorelle", Frassinelli editore, romanzo che le
ha
valso il premio Scerbanenco ed è in via di traduzione in mezza Europa,
e di
"Sirena", pubblicato da Salani, che riguarda la sua intensa e dolorosa
esperienza di vita. Con un occhio di riguardo, ovviamente, ai libri che
hanno caratterizzato la sua passione per la lettura."

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Barbacetto
La presentazione di Diario del 12-10

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Telegiornale Spazio Aperto N°072

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Telegiornale Spazio Aperto N°073

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MessageSujet: ..   les films/doc. EmptyLun 28 Nov - 14:40

"Il leone del deserto",

un film di guerra come tanti, di quelli fatti a Hollywood, ma che in
Italia non è mai entrato perché è stato vietato… Vi si raccontano i
crimini spaventosi commessi dall'Italia contro la popolazione libica
sottoposta per 34 anni ad una dura occupazione.

E, per finire, il 18 novembre, ore 21,15 in corso Palermo 46, un film
che è un classico della narrazione antimilitarista su celluloide "Uomini
contro" di Francesco Rosi con Gian Maria Volontè.
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MessageSujet: ..   les films/doc. EmptyLun 28 Nov - 15:01

"La Fragile Armada", documentaire de Joani Hocquenghem et Jacques
Kebadian, filmé en février et mars 2001 au Mexique, de l'intérieur de
la
Marche de la dignité indienne, du Chiapas à Mexico, sort en salles à
partir du mercredi 16 novembre, à l'Espace Saint-Michel et à
l'Entrepôt, à
Paris, puis, en décembre, dans les salles Utopia de Toulouse,
Tournefeuille et Avignon.

Des projections-débats, en présence des réalisateurs, sont prévues :

le mercredi 16 novembre, à 20 heures, à l'Espace Saint-Michel ;
les samedis 19 et 26 novembre, à 16 heures, à l'Entrepôt ;
le 30 novembre à Bobigny ;
le 2 décembre à l'Utopia de Toulouse ;
le 3 décembre à l'Utopia de Tournefeuille ;
le 5 décembre à Caen ;
le 7 décembre à Saint-Etienne ;
le 13 décembre à Morlaix ;
le 14 décembre à Pantin ;
le 15 décembre à l'Utopia d'Avignon ;
le 16 décembre à L'Ecran de Saint-Denis.

SYNOPSIS

Ce matin de 2001, la montagne grouille : un convoi hétéroclite prend la
route. Escortés par une caravane de tous les horizons, les zapatistes
sortent du Chiapas pour un voyage de 3 000 kilomètres jusqu’à Mexico
pour
exiger l’application des accords sur les droits des peuples indiens.

Dans la vapeur étouffante du Sud, le soleil cuisant de l’Altiplano, les
brumes glacées du Nord, villages, banlieues et cités reçoivent les
rebelles en fanfare et vibrent à leurs étonnants discours.

Au rythme des étapes, surgissent les compagnons d’autobus : Angel,
l’instituteur ; Karem, sa fille de quinze ans ; Saturnin, paysan des
montagnes d’Hidalgo ; Rogelio, étudiant contestataire ; Sofia, jeune
Tarahumara féministe ; Pika Hana, l’envoyé du peuple kikapoo ; Sergio,
menuisier et chanteur mixtèque.


Présentation du film par les réalisateurs

Lorsque nous avons filmé la marche des zapatistes à travers le Mexique,
à
la fin de l’hiver 2001, nous avons été surpris du panorama aussi bien
temporel que spatial que ce périple nous a fait découvrir.

De la sierra la plus isolée à la plus grande ville du monde, ce tour du
pays est une expérience impressionnante : profusion de visages, de
paroles, de musiques. Mille regards à l'heure, dans la vapeur
étouffante
du Sud, le soleil cuisant de l'Altiplano, les brumes glacées du Nord.

Les Indiens aiment à le souligner, ils marchent avec la lune. De la
nouvelle lune du 25 février à la pleine lune du 11 mars exactement , la
durée précise de notre tournage. En cette brève unité de temps, c’est
tout
un portrait du Mexique qui se déploie, c’en est aussi une rétrospective
et
une perspective d’avenir. Véritable voyage initiatique de quatorze
jours
avec cette délégation de guérilleros désarmés, au rythme des étapes,
défilent les siècles et les peuples : 3 000 kilomètres du sud au nord
du
pays, cinq cents ans de son existence.

C’est également une occasion de rencontres, des amitiés instantanées de
qui s’est embarqué sur le même navire. La caravane draine des gens de
tous
horizons. Dans son sillage bariolé, Indiens des quatre coins du pays,
syndicalistes, militants, bandes de jeunes, groupes punk, activistes
religieux, sympathisants des partis de gauche.

Prolixe, la parole des zapatistes et de leurs interlocuteurs digresse
de
l’anthropologie aux contes et légendes, de la politique à la
philosophie
et à la poésie, s’étend sur les grandes étapes qui ont formé le Mexique
contemporain : les anciens mondes mayas, purépécha, zapotèques, le
pouvoir
aztèque, la Conquête, la guerre d’Indépendance, l’empire de Maximilien,
la
dictature de Porfirio Diaz, la révolution de 1910, les luttes sociales
du
XXe siècle, les guérillas de l’après-guerre, le massacre de 1968 et ses
séquelles jusqu’à la chute du Parti révolutionnaire institutionnel
après
soixante et onze ans de règne sans partage.

Les peuples indiens du Mexique, sa population invisible, surgissent au
long du chemin. Leurs langues multiples et étonnantes résonnent dans
les
haut-parleurs sur les places des villages et des villes, jusqu’au
Zocalo,
la grand-place de Mexico. Ils reviennent sur la "découverte" de
l’Amérique, ses prémices et son lent déferlement. Ils donnent leur
version
d’un passé commun où la vision européenne s’est imposée, effaçant le
point
de vue indien, en appellent aux dates importantes et tracent ainsi
l’esquisse d’un futur possible où leur diversité aurait sa place.
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