| | offensive libertaire | |
| | Auteur | Message |
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buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: offensive libertaire Sam 10 Sep - 13:09 | |
| *Trimestriel d'Offensive libertaire et sociale, septembre 2005, 3 euros *Dossier Guerres contre-révolutionnaires *Analyses *Patriarcat basta ! *Crédits à la soumission ? *Changer le monde ou en créer d'autres ?
- Dossier Guerres contre-révolutionnaires -
*Escadrons de la mort, l'école française *Barbouzes au pays des droits de l'Homme *Gladio, l'Otan contre le peuple *Le Gal, les égouts de la démocratie *Belgique, la victoire des tueurs *El Condor passa *Chiapas, quand la militarisation sert les intérêts des multinationales
*Horizons *Comment la pub a mondialisé la Pologne *Entretien *Pour en finir avec le sexisme *Contre-culture *Livres, musique, arts vivants-ciné
OLS c/o Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001 Marseille
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| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Mer 30 Nov - 15:04 | |
| Trimestriel d'Offensive libertaire et sociale décembre 2005 | 3 euros */ Analyses /Du sexisme en milieu militant Choisir ou être libre Le RMA ou comment délocaliser sur place Combattre la précarité
*Dossier Libérez les enfants *L¹invention de la catégorie enfance L¹apprentissage de la soumission L¹âge de toutes les dominations Dépasser la famille La solitude des enfants L¹enfant roi... de la consommation Dans le ventre de l¹ogre Une république éducative Pour une autre enfance
/Horizons /Mâle et fiers de l¹être
/Entretien /Nous sommes tous du gibier de prison
Contre-culture (livres, musique, arts vivants, cinéma)
OFFENSIVE LIBERTAIRE ET SOCIALE c/o Mille Bâbords 61 rue Consolat, 13001 Marseille
06.77.54.39.74
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| | | kamchatk Invité
| Sujet: ... Sam 2 Sep - 16:50 | |
| En librairie début septembre et disponible dès aujourd'hui par correspondance :
OFFENSIVE N°11 Trimestriel d'Offensive libertaire et sociale Septembre 2006, 44 pages, 3 euros
Analyses On mine la technologie à Grenoble N'ingérons pas la cogestion ! à propos de l'histoire universelle de Marseille La langue de tous les possibles
DOSSIER ON HAIT LES CHAMPIONS Un opium du peuple Aux origines du sport Sport-business, un pléonasme «Le sourire des volontaires...» La performance avant tout Le sport rouge Critiquer le sport sans totem ni tabou Le sport en chemise noire Le sport contres les femmes Le corps sportif Quelle intégration par le sport ? Gagner n¹est pas jouer
Horizons Psychiatrie algérienne et antipsychiatrie
Entretien La Commune de Paris
Contre-culture Livres, Musique, Arts vivants-ciné
°°°°°°°°°°°°°°°°° POUR VOUS ABONNER Envoyer un chèque de 12 euros (4 numéros) à l'ordre de Spipasso à OLS, c/o Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001 Marseille, avec toutes vos coordonnées.
POUR COMMANDER LES ANCIENS NUMÉROS Envoyer un chèque de 3 euros par numéro à l'ordre de Spipasso à OLS, c/o Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001 Marseille, avec toutes vos coordonnées.
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| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Mer 23 Mai - 13:04 | |
| Trimestriel d'Offensive libertaire et sociale (OLS) Mai 2007, 44 pages, 3 euros
Analyses De la lutte au XXIe siècle, le cas des Enfants de Don Quichotte Erotisme féminin Le jeu, marge de liberté Grande distribution, grande exploitation
DOSSIER L'horreur touristique Quelques données Pureté en solde Manager le monde Babylone à la plage Habiter son pays Vitesse et cadences touristiques Planète sexe Folklorisation des peuples La Commune de Oaxaca se passera de touristes
Horizons Au pays des mollahs
Entretien Des paysans dans la lutte des classes
Contre-culture Livres, Musique, Arts vivants-ciné
##################################################### W Lisez Offensive ! ! !
n° 1 dossier "cassez vos télés" n° 2 dossier "la grève à réinventer" n° 3 dossier "l'emprise technologique" n° 4 maintenant épuisé dossier "genre & sexualité" (dispo. en tiré à part) n° 5 dossier "au service du public" n° 6 maintenant épuisé dossier "Homos publicidus" n° 7 dossier "Guerre contre révolutionnaire" n° 8 dossier "Liberez les enfants" n° 9 dossier "Culture de classe ou (in)culture de masse" n° 10 dosier "L'impérialisme scientifique" n° 11 dossier "On hait les champions" n° 12 dossier "Intégration : entre mis au pas et apartheid sociale" n° 13 numéro commun avec Courant Alternatif "Révolutionnaire aujourd'hui"
S'abonner, c'est soutenir. #####################################################
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POUR VOUS ABONNER (Offensive) Envoyer un chèque de 12 euros (4 numéros) à l'ordre de Spipasso à OLS, c/o Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001 Marseille, avec toutes vos coordonnées.
POUR COMMANDER LES ANCIENS NUMÉROS (Offensive) Envoyer un chèque de 3 euros par numéro (5 € pour le n°13) à l'ordre de Spipasso à OLS, c/o Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001 Marseille, avec toutes vos coordonnées.
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| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Jeu 27 Sep - 15:12 | |
| Trimestriel d'Offensive libertaire et sociale (OLS) Septembre 2007, 44 pages, 3 euros En bref ici Analyses Produisez, consentez ! Continuez la recherche scientifique ? CARtoons, le cauchemar automobile En manque de temps Dossier Autonomie et démocratie directe La commune, glissement progressif Les communistes de conseil Le mouvement des assemblées en Argentine Assemblées en Espagne, des années 50 aux années 80 Autonomies mexicaines Assembléistes ! Horizons Mujeres creando En bref ailleurs Entretien FLB-ARB, histoire de la lutte armée en Bretagne Contre-culture Livres Musique Arts vivants-ciné **************************************************************************** En vente par correspondance au prix de 3.5 € (Chèque à l’ordre de Spipasso à renvoyer à Offensive c/o Mille Bâbords 61 rue Consolat 13 001 Marseille.) ***************************************************************************** Appel à soutien Offensive est une revue trimestrielle de 44 pages éditée depuis 2003 par Offensive libertaire et sociale (OLS). Chaque numéro contient un dossier thématique [1] lié à nos engagements et réflexions pour changer radicalement cette société. Fonctionnant sans publicité ni subvention, notre revue reçoit un bon accueil, si bien que chaque numéro est presque épuisé. Pourtant, notre diffusion en librairie, dans les lieux militants et auprès de nos abonnés reste encore trop limitée. Pour élargir notre lectorat nous souhaitons qu’offensive soit disponible chez les marchands de journaux. Cela implique de multiplier le tirage par cinq et signifie une augmentation considérable des coûts de fabrication. Nous nous tournons donc vers vous afin de réunir la somme de 5000 euros. Nous espérons pouvoir l’obtenir le plus rapidement possible afin de débuter cette diffusion en 2008. Bon de souscription Je souscris à l’appel d’offensive et m’abonne pour une durée d’un an à partir du n°___ Pour un montant de : * 30 euros * 50 euros * 100 euros * ____ euros Je m’abonne simplement pour une durée d’un an à partir du n°___ pour un montant de 12 euros. Chèque à l’ordre de Spipasso à renvoyer à Offensive c/o Mille Bâbords 61 rue Consolat 13 001 Marseille. Bic PSSTFRPPPAR Iban FR 96 30041 00001 2884925U020 nom, prénom adresse code postal ville mail téléphone http://offensive.samizdat.netols(a)no-log.org Notes [1] L’Horreur touristique (n°14), Révolutionnaire aujourd’hui (n°13), Intégration, entre mise au pas et apartheid social (n° 12), On hait les champions (n° 11), L’impérialisme scientifique (n° 10), Culture de classe ou (in)culture de masse (n° 9), Libérez les enfants (n° , Guerres contre-révolutionnaires (n° 7), Homo publicitus (n° 6), Au service du public (n° 5), Genre et sexualité (n° 4), L’emprise technologique (n°3), La grève à réinventer (n°2), Cassez vos télés (n°1) | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Mer 12 Déc - 13:15 | |
| OFFENSIVE # 16 - Trimestriel d'Offensive libertaire et sociale (OLS) Décembre 2007, 44 pages, 3 euros
En bref ici
Analyses Les mouvements sont faits pour instruire La victime humanitaire et l'Occident salvateur Le travail social, pour quoi faire ? Le futur triomphe, mais nous n¹avons plus d¹avenir
Dossier Putain de sexisme ! à propos de quelques idées reçues Approches et réalités de la prostitution Un révélateur des rapports de genre Le repos du guerrier Libération de la sexualité ou conservatisme sexuel ? Le racolage publicitaire Sans masque Une histoire ancienne La lutte ça paye ?
Horizons Ruée vers l'or vert
En bref ailleurs
Entretien La Tyrannie technologique
Contre-culture Livres Musique Arts vivants-ciné
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| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Ven 18 Jan - 12:48 | |
| CONTRE LES JOUETS SEXISTES !
Un Noël de plus de passé... avec pour les garçons des mini-perceuses, des jeux de guerre et des panoplies de zorro et pour les filles des mini-tables à repasser, des dînettes et des panoplies de princesse. Et si on passait à autre chose l’année prochaine !
Venez en discuter avec une des auteures du livre « Contre les jouets sexistes » (éditions L’Échappée)
Débat Vendredi 25 janvier 2008, 18h30, Librairie Les Mots pour le dire 33 rue des Trois mages, 13001 Marseille
Organisé par Leï Chapacans / OLS Marseille contact : <chapacans(a)riseup.net>
« Aux petites filles les dînettes, les poupons, les Barbie, les robes de princesse et les machines à laver miniatures ...Comme maman ! Aux petits garçons les ateliers de bricolage, les personnages musclés et guerriers, les jeux de conquête... Comme papa ? Non, plus viril que papa ! ! Pourquoi trouve-t-on des pages bleues et des pages roses dans les catalogues de jouets ? Pourquoi les petits garçons s’imaginent-ils journalistes, pilotes de course, cosmonautes ou aviateurs tandis que les petites filles disent simplement rêver... d’une maison ? ! »
À travers les jouets proposés aux enfants dès leur plus jeune âge, nous les confortons dans des rôles et des comportements stéréotypés de petites filles et de petits garçons. Les valeurs de féminité et de virilité les enferment très tôt dans ce qu’ils devront être plus tard : des hommes, des « vrais » ou des « vraies » femmes. En ce sens le jouet est politique ! Il participe au formatage permanent des enfants mais aussi des adultes. Il est utilisé comme un des objets de conditionnement au comportement sexué attendu. Et nuit ainsi à l’épanouissement des individu-e-s. Mais est-ce le jouet qui est sexiste ou son utilisation ? Existent-ils des alternatives pour combattre ces stéréotypes ?
Offensive : tous les trois mois, revue d’Offensive libertaire et sociale (OLS) Abonnement : 12 euros / 4 numéros (25 euros en soutien) Chèque à l’ordre de Spipasso
OLS c/o Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001 Marseille
Disponible à Marseille dans les lieux suivants : Book in, Les Mots pour le dire, L’Odeur du temps, Les Portulants, Mille babords...
Abonnement en ligne : atheles.org/revueoffensive | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Sam 19 Jan - 13:43 | |
| « L'activité économique a une finalité. Elle doit permettre à une collectivité de satisfaire ses besoins, en fonction de ses ressources, de ses choix propres, de sa culture, etc. [...] Le capitalisme industriel a changé les données du problème. [...] Il a fait naître l'illusion, qui a engagé l'humanité entière dans la plus stupide des aventures. Il a amené tous les "pouvoirs" à croire que le problème de n'importe quelle société est de former de la richesse par les moyens qu'il emploie lui-même (la technologie) afin de satisfaire, grâce à cette richesse, les besoins de la société. » (François Partant, Que la crise s'aggrave !)
« Il nous semble impossible de poser la question de la précarité des emplois et des revenus monétaires sans poser en même temps de celle de la précarité de la survie de l'espèce humaine globale. En ce temps de désastre écologique très avancé, nous pensons qu'aucune position politique et qu'aucune revendication politique ne peuvent avoir la moindre valeur si elle n'intègre pas le caractère d'impasse du développement économique, de la croissance. » (Comité Informel pour la Désindustralisation du Monde, Appel de Raspail) (1)
Ces dernières années on a observé dans les luttes un glissement de revendications sur les salaires vers des revendications sur le pouvoir d'achat. Quel est le sens de cette évolution ? En se limitant à réclamer plus d'argent sans parler du partage des fruits du travail, on élude la questions cruciale des rapports d'exploitation et de l'inégalité sociale. On crée l'illusion d'une communauté d'intérêt entre les patrons et les travailleur-euse-s, et on nie la lutte des classes.
Le fait que l'augmentation du pouvoir d'achat en « travaillant plus pour gagner plus » soit utilisée comme étendard par les patrons et le gouvernement devrait inciter à la méfiance... La bourgeoisie n'a plus besoin d'une main d'œuvre aussi nombreuse qu'avant et laisse exploser le nombre de chômeur-euse-s et de RMIstes (avec toutes les galères que l'on sait). Ne s'agit-il pas pour elle d'accorder quelques miettes à ceux-celles qui travaillent encore pour mieux faire passer une casse sociale et une exploitation accrue ? Ce sont en tout cas les plus précaires et mal lotis qui continuent de résister et perdent de précieuses journées de salaire en faisant grève pour le bénéfice de tou-te-s...
D'un point de vue économique, s'il s'agit uniquement de revendiquer des augmentations de salaire, les avancées ne seront que temporaire, l'inflation venant tôt ou tard les réduire à peau de chagrin. De plus, des augmentations de salaire en pourcentage ne réduiront en rien les écarts de richesse mais au contraire les accentueront : les riches obtiendront proportionnellement plus que les pauvres, alors que ce sont pourtant ces derniers qui ont le plus de difficultés à garder la tête hors de l'eau et auraient davantage besoin d'un supplément d'argent.
Les travailleur-euse-s dépensent une part de plus en plus importante de leurs émoluments pour se loger. Cela les pousse à réclamer des hausses de revenus. Mais en définitive, si en France une partie de la population galère pour boucler les fins de mois, est-ce à cause de trop maigres salaires ou de loyers trop chers ? Sans doute un peu des deux. On se retrouve en tout cas dans une schéma nauséabond où la misère des un-e-s et la vie chère des autres engendrent de la précarité et une vie de merde pour tou-te-s. En effet, avec le peu qui reste une fois le loyer payé, où va-t-on acheter de quoi se sustenter ? Souvent dans un supermarché à bas prix qui paye ses employés au lance-pierre et pousse ses fournisseurs à vendre leurs produits à moindre coût, ce qui engendre la disparition des petits producteurs, la dégradation de la qualité des produits, et tout un cortège de maladies induites par la nourriture industrielle.
La notion de pouvoir d'achat mêle l'idée de subvenir à ses besoins à celle de pouvoir acheter tout et n'importe quoi. Si les travailleur-euse-s trouvent qu'ils ne gagnent pas assez, c'est aussi parce qu'une fois satisfaits les impératifs les plus pressants de la survie, il ne leur reste bien souvent qu'une seule liberté, celle de consommer. Le pouvoir d'achat est un hymne à la croissance, au primat de la quantité sur la qualité, qui pousse à une consommation effrénée, incite à accumuler le superflu (une foison de gadgets technologiques) au lieu de cultiver l'essentiel : le contact humain, la politique, l'imaginaire...
Il faut rompre avec l'équation « plus d'argent = plus de bonheur » et voir qu'il y a une différence entre avoir les moyens d'acheter et avoir les moyens de vivre. C'est parce que nous sommes privé-e-s des moyens de satisfaire directement nos besoins par l'autoproduction qu'il nous faut de l'argent pour acheter des marchandises produites ailleurs dans des conditions qui nous échappent totalement. Une critique du développement urbain consumériste et des faux besoins générés notamment par le système publicitaire se révèle nécessaire également pour limiter le temps de la production aliénée, dont le joug pèse sur les travailleur-euse-s ici et ailleurs.
Dès les origines du salariat certaines personnes se sont organisées pour échapper à cette aliénation. Tout au long du XXe siècle des gens se sont groupés dans des « milieux libres », des communes paysannes ou des squats pour ne plus dépendre d'un patron et ne plus effectuer de travaux nuisibles. Aujourd'hui, au quotidien, des travailleur-euse-s grattent du temps à leur employeur pour vaquer à des occupations personnelles. Des petits producteurs indépendants limitent volontairement leurs clientèles pour réserver du temps à des projets qui leurs tiennent à cœur. Ils et elles choisissent, quand leurs activités le permettent, de subvenir aux besoins qu'ils et elles estiment essentiel sans en faire plus. Ils et elles se penchent sur leur consommation et s'organisent pour la limiter. Ils et elles gagnent en liberté et passent du quantitatif au qualitatif.
Finalement, la question est de savoir pourquoi et pour qui nous produisons, de réfléchir à ce qui vaut la peine d'être produit et à la façon de le faire de façon égalitaire tout en assurant un cadre de vie sain pour tou-te-s. Sortons des logiques capitalistes et combattons ceux qui en profitent, relocalisons les activités essentielles tout en éliminant celles qui sont nuisibles. Luttons pour garantir à chacun-e au minimum un toit, de quoi se vêtir et se nourrir correctement, se soigner, mais aussi le temps de construire sa vie, de faire des rencontre et discuter, de faire de la politique (de la vraie).
Luttons pour vivre au lieu de nous tuer au travail !
(1) Le texte de l'Appel de Raspail est aisément trouvable sur Internet. Il est également reproduit dans l'ouvrage collectif La tyrannie technologique. Critique de la société numérique aux éditions de l’Échappée (2007).
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| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Lun 15 Sep - 15:27 | |
| *** Edito La solidarité a encore une fois permis à Offensive de franchir un nouveau cap. Avec la sortie de ce dix-neuvième numéro, nous voyons notre tirage multiplié par six pour atteindre sept mille exemplaires.
Souvenez-vous, il y a un peu plus d’un an nous lancions un vaste appel à soutien. L’objectif était de réunir un pécule suffisant pour pouvoir faire face à la hausse des coûts d’impression qu’entraîne une présence chez les marchands de journaux. Une fois le tour de table réuni comme disent les capitalos , nous avons donc le plaisir de rejoindre enfin nos camarades de CQFD, de Courant Alternatif, du Monde Libertaire, d’Alternative Libertaire et d’autres qui par ce mode de diffusion ont accru leur lectorat.
Et c’est maintenant que le plus dur commence. Noyé dans la masse des magazines, entre le rayon « People » et celui « Déco Maison », il va falloir se faire connaître. Autant dire que nous comptons sur nos lecteur-rice-s sympathiques qui aurons la bonne idée de tirer un peu le journal du présentoir pour lui laisser plus de chances de tomber sous un regard intéressé. Pourquoi ne pas espérer que d’autres parlent de nous à leur marchand de journaux ? Bref, comme notre budget publicitaire reste encore limité, encore une fois nous allons compter sur chacun d’entre vous pour réussir ce nouveau pari...
Ce passage en kiosque coïncide avec une hausse du nombre de pages (chouette !) et du prix (moins chouette...). Nous en avons profité pour étoffer le dossier afin qu’il soit encore plus complet. Nous nous essayons aussi à de nouveaux rituels avec des pages « histoire » régulières pour défaire les mythes et mettre en avant des faits moins connus. Puis, avant les pages « contre-culture », des pages « alternatives » présentent des expériences concrètes, ainsi que le travail d’un éditeur engagé.
Bonne lecture !
*** Au sommaire :
OFFENSIVE 19 Trimestriel d’Offensive libertaire et sociale (OLS) Septembre 2008, 52 pages, 5 euros
Analyses Faut-il s’opposer à la propagande ? Marcher la nuit... Plus lâche, plus cynique, plus cupide
Histoire L’Espagne libertaire, loin des images d’Épinal
Les lois d’exception sont faites pour toutes et tous !
Dossier Foutez-nous la paix ! Le système de la guerre La privatisation de la guerre On n’arrête pas le progrès... militaire ! La culture guerrière dès le berceau « Bring the war home » L’empire des bases militaires Le COT : trente ans d’antimilitarisme Des résistances au coeur de l’Europe Femmes contre la guerre Histoire fragmentaire des résistances à l’ordre militaire
Horizons Lettre d’un français aux roumains qu’on empêche...
Entretien Tous propriétaires
Alternatives Baluet, une expérience de vie collective en Ariège
Contre-culture Livres, Musique, Arts vivants - cinéma
*** Dossier Foutez-nous la paix
Pour les dirigeants planétaires, le monde est une carte d’état-major bien quadrillée, parsemée de bases militaires, avec ses zones de guerre et ses zones pacifiées. Dans les unes, les armes parlent et le sang coule. Dans les autres, l’ordre militaro-sécuritaire fait régner la paix sociale sur le terreau de la peur. La généralisation de la paranoïa militaire et la culture qui l’accompagne (esthétique du treillis et de la voiture-tank, culte de la violence et de l’hyper-technologie) sont symptomatiques d’une société militarisée.
Dans la guerre, c’est toujours le peuple qui paye, soit par l’impôt qui finance l’armée, soit en nature : tueries, viols, famines, déplacements de populations, destructions massives, etc. Une fois la paix revenue, restent de nombreuses séquelles : corps mutilés et esprits traumatisés, pays en ruine, territoires pollués et parsemés de mines.
Au-delà de la condamnation morale du phénomène guerrier, une vision politique révolutionnaire ne peut faire l’économie d’une critique globale du système qui produit la guerre. Depuis le 11 septembre, le complexe militaro-industriel s’est transformé : la privatisation de l’armée et la course renouvelée aux armements et à la technologie ont donné naissance au système industriel militaro-sécuritaire. Face à cette situation, les résistances à la guerre, bien que peu médiatisées, se poursuivent un peu partout dans le monde. Les populations autour des bases militaires, les femmes pacifistes luttant contre les exactions des hommes en armes, les objecteurs qui refusent encore et toujours la militarisation de la société, tous-toutes luttent contre l’ordre militaire. L’antimilitarisme libertaire reste d’actualité en nous rappelant que la raison d’être de l’appareil militaire est la défense du pouvoir de l’État et des intérêts de la classe dominante. Il est grand temps de nous réapproprier les idées antimilitaristes pour nourrir nos analyses et nos luttes dans des domaines aussi différents que l’opposition à l’exploitation néo-coloniale, à l’emprise technologique, au saccage de la planète ou aux violences patriarcales. Par ailleurs, l’antimilitarisme conduit à une critique de l’État par laquelle il est nécessaire de passer pour qu’enfin cessent les guerres et que les oppresseurs nous foutent la paix.
Offensive est disponible en kiosque, par correspondance (5 euros - chèque à l'ordre "Spipasso") à OLS c/o Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001 Marseille ou dans les bonnes librairies. site : http://offensive.samizdat.net
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Emission "Offensove sonore" tous les 15 jours le vendredi de 21 à 22H30 sur Radio Libertaire (89.4 FM en Région parisienne) ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Sam 28 Fév - 17:59 | |
| OFFENSIVE 21 Trimestriel d'Offensive libertaire et sociale (OLS) Février 2009, 52 pages, 5 euros ** Presentation du dossier Les groupes humains ont besoin de normes et de règles pour assurer une certaine cohésion sociale en leur sein. Celles et ceux qui transgressent ces règles sont considéré-e-s comme des déviant-e-s. Elles et ils sont ramené-e-s dans le « droit chemin » par la sanction ou la stigmatisation, ce que l'on appelle le contrôle social. Le contrôle social peut inclure la punition (ou la menace de punition), notamment l'enfermement. En Occident, on enferme depuis longtemps les « fous » et les pauvres mais, avec la prison moderne, l'enfermement s'est généralisé. La prison est censée dissuader, prévenir la récidive, punir et rééduquer, mais elle ne remplit qu'une seule de ces fonctions : punir. Elle a pour but de séparer l'ivraie du bon grain, en l'occurrence, les classes dangereuses des « honnêtes gens ».
Si la reconnaissance de la victime, du préjudice qu'elle a subi, est légitime, le système pénal, en opposant la victime à l'auteur-e des faits, annule toute possibilité de réparation. Il donne le sens de l'acte commis et le rétribue en années de prison. Les victimes, avec le système pénal, ne peuvent rien attendre d'autre que l'enfermement de celui ou celle qui lui a fait du tort.
La demande de sécurité de la population est évidemment légitime. C'est toutefois souvent au prix des libertés individuelles que la sécurité est définie, une sécurité qui ne remet bien évidemment pas en cause l'ordre capitaliste, patriarcal et raciste. Le droit prend de plus en plus de place dans notre société, la sphère de la pénalité s'étend. On a beau construire de nouvelles prisons, les places restent insuffisantes au regard de l'augmentation du nombre de faits pénalisés et de personnes condamnées, mais aussi de l'allongement de la durée d'enfermement.
Un véritable complexe carcéro-industriel se met en place. Les détenu-e-s ne sont plus systématiquement mis-es au travail, mais l'Administration pénitentiaire continue à les exploiter, tout comme les entreprises privées, qui trouve là une main-d'œuvre bon marché. Avec l'ouverture des prisons aux entreprises privées, c'est une véritable industrie carcérale qui se met en place et qui renforce la tendance répressive de nos sociétés contemporaines.
Certain-e-s parlent du passage d'une société d'enfermement à une société de contrôle. La prison serait vouée à disparaître. Pourtant, on en construit toujours plus, notamment pour y enfermer les mineur-e-s. Avec la multiplication des « alternatives à la prison » (le bracelet électronique, par exemple) et des mesures de contrôle (fichage, biométrie), on assiste plutôt à l'avènement d'une seconde forme d'enfermement, hors les murs.
Dans d'autres sociétés, les mesures pour punir ou éloigner les déviant-e-s diffèrent. Mais y a-t-il des alternatives au-delà du bannissement et de l'exclusion ? Est-il nécessaire de punir ? Qui fixe les règles ? Dans une société sans État ni système de domination, quelle réaction face à celles et ceux qui transgressent les règles communes ?
** Au sommaire : Analyses Les luttes continuent... Marseille 2013, la culture comme ultime coup bas Informations et correspondances ouvrières
Histoire « Le problème de la délinquance et de la criminalité »
En lutte La bataille du rail
Dossier L'industrie de la punition La prison un système politique et économique Éduquer entre quatre murs ? Le contrôle du genre Dynamiter collectivement le « grand renfermement » Vol au-dessus d'un nid de courroux « Gestion des détenu-e-s », disent-ils... Déviances, enfermement et punition Socialiser la police et la justice ? Hors les murs Penser l'abolition de la prison
Horizons Mexique : colombianisation, loi du plus fort et luttes sociales exemplaires
Entretien La résistance par les ondes
Alternatives Gruger ensemble
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- disponible par correspondance contre 5.5 euros à Offensive c/o Mille Babords 61, rue Consolat 13001 Marseille ou par abonnement à partir de 18 euros (chèques à l'ordre de Spipasso à la même adresse). - en achat en ligne (voir http://atheles.org/offensive). - en kiosque (voir http://trouverlapresse.com). - dans de bonnes librairies engagées.
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| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Dim 19 Avr - 12:09 | |
| Débat autour d'Offensive n°21. En présence de membre de l'OLS-Paris et de Catherine Charles présidente de l'ARPPI-(http://maudb.chez-alice.fr/) et animatrice de l'émission quinzomadaire "l'Echos des cabannes" le vendredi à 11H sur Radio Libertaire (89.4FM) (http://media.radio-libertaire.org/)
Discussions au Lieu-Dit 6, rue Sorbier 75020 Paris (m°Ménilmontant ou Gambetta) mardi 28 avril 2009 à 20H.
+++ - disponible par correspondance contre 5.5 euros à Offensive c/o Mille Babords 61, rue Consolat 13001 Marseille ou par abonnement à partir de 18 euros (chèques à l'ordre de Spipasso à la même adresse). - en achat en ligne (http://atheles.org/offensive). - en kiosque (http://trouverlapresse.com). - dans de bonnes librairies engagées.
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Offensive n°21 - L'industrie de la punition
Les groupes humains ont besoin de normes et de règles pour assurer une certaine cohésion sociale en leur sein. Celles et ceux qui transgressent ces règles sont considéré-e-s comme des déviant-e-s. Elles et ils sont ramené-e-s dans le « droit chemin » par la sanction ou la stigmatisation, ce que l'on appelle le contrôle social. Le contrôle social peut inclure la punition (ou la menace de punition), notamment l'enfermement. En Occident, on enferme depuis longtemps les « fous » et les pauvres mais, avec la prison moderne, l'enfermement s'est généralisé. La prison est censée dissuader, prévenir la récidive, punir et rééduquer, mais elle ne remplit qu'une seule de ces fonctions : punir. Elle a pour but de séparer l'ivraie du bon grain, en l'occurrence, les classes dangereuses des « honnêtes gens ».
Si la reconnaissance de la victime, du préjudice qu'elle a subi, est légitime, le système pénal, en opposant la victime à l'auteur-e des faits, annule toute possibilité de réparation. Il donne le sens de l'acte commis et le rétribue en années de prison. Les victimes, avec le système pénal, ne peuvent rien attendre d'autre que l'enfermement de celui ou celle qui lui a fait du tort.
La demande de sécurité de la population est évidemment légitime. C'est toutefois souvent au prix des libertés individuelles que la sécurité est définie, une sécurité qui ne remet bien évidemment pas en cause l'ordre capitaliste, patriarcal et raciste. Le droit prend de plus en plus de place dans notre société, la sphère de la pénalité s'étend. On a beau construire de nouvelles prisons, les places restent insuffisantes au regard de l'augmentation du nombre de faits pénalisés et de personnes condamnées, mais aussi de l'allongement de la durée d'enfermement.
Un véritable complexe carcéro-industriel se met en place. Les détenu-e-s ne sont plus systématiquement mis-es au travail, mais l'Administration pénitentiaire continue à les exploiter, tout comme les entreprises privées, qui trouve là une main-d'œuvre bon marché. Avec l'ouverture des prisons aux entreprises privées, c'est une véritable industrie carcérale qui se met en place et qui renforce la tendance répressive de nos sociétés contemporaines.
Certain-e-s parlent du passage d'une société d'enfermement à une société de contrôle. La prison serait vouée à disparaître. Pourtant, on en construit toujours plus, notamment pour y enfermer les mineur-e-s. Avec la multiplication des « alternatives à la prison » (le bracelet électronique, par exemple) et des mesures de contrôle (fichage, biométrie), on assiste plutôt à l'avènement d'une seconde forme d'enfermement, hors les murs.
Dans d'autres sociétés, les mesures pour punir ou éloigner les déviant-e-s diffèrent. Mais y a-t-il des alternatives au-delà du bannissement et de l'exclusion ? Est-il nécessaire de punir ? Qui fixe les règles ? Dans une société sans État ni système de domination, quelle réaction face à celles et ceux qui transgressent les règles communes ?
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Au sommaire
Analyses Les luttes continuent… Marseille 2013, la culture comme ultime coup bas Informations et correspondances ouvrières
Histoire « Le problème de la délinquance et de la criminalité »
En lutte La bataille du rail
Dossier L'industrie de la punition La prison un système politique et économique Éduquer entre quatre murs ? Le contrôle du genre Dynamiter collectivement le « grand renfermement » Vol au-dessus d'un nid de courroux « Gestion des détenu-e-s », disent-ils… Déviances, enfermement et punition Socialiser la police et la justice ? Hors les murs Penser l'abolition de la prison
Horizons Mexique : colombianisation, loi du plus fort et luttes sociales exemplaires
Entretien La résistance par les ondes
Alternatives Gruger ensemble
Contre-culture Livres, Musique, Arts vivants – cinéma
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