rhino debout !!!!

RHINO squat en ville de genève depuis 15 balais sera expulsé d’ici le 22 novembre, sur décision du proc. Zapelli. 60 personnes jetées à la rue.


La ville appartient aux promoteurs immobiliers, le saviez-vous ? ce que l’on ne sait ce sont les pressions supposées, pour qu’un procureur élude 12000signatures (initiative Rhino et une motion du conseil municipal (AdG, alliance de gauche) ..


alors, les recours au bon sens évacués, à l’instar de ceux administratifs, que reste-il a faire ? que commence t-il a défaire ? ..


UTOPISTE DEBOUT ! « une expulsion, dix réappropriations »

Chers tous,
Voici le texte d'appel à la manif. A diffuser le plus largement possible!!!
A bientôt, n'oubliez pas que l'on a prévu de se revoir en tout cas
mardi 1er novembre au Bistr'ok 20h (re-réunion de préparation)

a+
Maurice


VOTEZ AVEC VOS PIEDS, VENEZ APPRENDRE
À DANSER !





Rhino, menacÉ d'Évacuation, APPELLE
À DESCENDRE DANS LA RUE LE SAMEDI 5 NOVEMBRE



Tous les mouvements, toutes les associations, toutes les structures, les groupes et
les individus désireux d'exprimer leur soutien et leur mécontentement face à une
situation et une conjoncture générale mettant en péril les alternatives et
symbolisée par la disparition de ce lieu emblématique, activiste politiquement et
culturellement depuis 17 ans.



Nous vous invitons urgemment et en votre nom, à venir participer activement, selon
vos envies et moyens à une manifestation généralisée


POUR EVITER L'Évacuation DE RHINO
mais aussi pour défendre :



La diversité, la mise en commun des ressources, les espaces d'habitation et
culturels autogérés, les baux associatifs, le développement durable, l'autonomie,
l'autodétermination, l'autogestion, les interactions avec les réseaux, les scènes
culturelles locales, les modes et espaces d'expressions alternatifs, les logements à
prix abordables pour tous, un vrai droit au logement, une vraie démocratie
respectée, des lieux de vie, d'échanges et de création hors marché, etc.



RHINO, c'est entre autres, une initiative de 11 807 personnes bafouées. RHINO évacué
serait la disparition d'une expérience socioculturelle genevoise unique.

RHINO évacué entérinerait définitivement une politique de nettoyage rampante entamée
depuis quelques temps.

RHINO évacué signifierait une mise à mort grave pour Genève et symboliserait de
manière forte le désir politique d'étouffer tous les modes de vie, de pensée et
d'action alternatives.



RHINO se veut donc rassembleur. Au-delà de ses murs, ce sont


TOUTES LES ALTERNATIVES


que nous mobilisons : nous souhaitons élargir la manifestation à vos revendications.

Amenez vos actions, amenez vos bars, vos trompettes, vos cris etc.



DESCENDONS DANS LA RUE, AMENONS NOS PIEDS ET DANSONS ENSEMBLE.



La manifestation aura lieu

samedi 5 novembre

Depart de RHINO à 14h
(24 Bd des philosophes)
Pour la mise en commun des idées, des actions, des revendications, etc.
contactez-nous ou venez nous rencontrer au Bistr'ok tous les midis et soirs de la
semaine.

RHINO - Le Tribunal Fédéral offre un répit inespéré aux occupants du célèbre squat genevois Rhino, menacés d'évacuation pour mardi prochain.

Le procureur général Daniel Zappelli devra prendre son mal en patience. Le Tribunal fédéral (TF) a en effet décelé un vice de forme rédhibitoire dans la décision qu'il a prise afin de contraindre les squatters de Rhino à quitter les trois bâtiments qu'ils occupent depuis dix-sept ans au centre-ville de Genève. Du coup, l'évacuation par les forces de police, ordonnée pour le mardi 22 novembre, ne pourra pas avoir lieu. Du moins pas dans le délai imparti. Les squatters jubilent.
Il n'aura fallu que dix jours au TF pour répondre au recours de droit public déposé par des habitants du squat, à l'encontre du procureur général de Genève. Ceux-ci argumentaient que l'ordre d'évacuation ne reposait par sur un jugement exécutoire et serait donc illicite. Le procureur général rétorquait que, saisi d'une plainte pour violation de domicile, il agissait dans le cadre du droit cantonal de procédure pénale.
L'arrêt du TF ne donne en définitive raison à personne. Selon la première cour de droit public, l'ordre donné au chef de la police de vider le squat de ses occupants relève de la procédure administrative. En conséquence de quoi le Tribunal estime qu'«à première vue, une voie de recours cantonale est ouverte contre la décision attaquée, auprès du Tribunal administratif (TA)».


Effet suspensif

Paradoxalement, c'est en se déclarant incompétent et en renvoyant la cause à l'instance cantonale que la Haute Cour sauve la mise aux squatters. Car, comme le souligne leur avocat Pierre Bayenet, «la loi de procédure administrative prévoit que ce type de recours a un effet suspensif automatique». Autrement dit, l'évacuation ne peut avoir lieu tant que les juges cantonaux n'auront pas rendu leur verdict.
Ils l'ont d'ailleurs déjà confirmé, hier, au procureur général. Dans une lettre à l'intention de ce dernier, François Paychère, juge délégué, explicite ainsi: «Le recours (...) a pour effet de paralyser l'exécution des ordres que vous aviez donnés au chef de la police.» Et comme s'il pouvait subsister un quelconque doute, le magistrat invite le procureur à lui «confirmer par écrit, dans un délai venant à échéance le 21 novembre à 16h, que vous avez pris les dispositions nécessaires pour suspendre l'exécution de votre ordonnance du 19 octobre 2005».
MeBayenet est évidemment satisfait de ce succès juridique qui donne un répit bienvenu à ses clients. Il se dit par ailleurs confiant que le TA leur donnera finalement raison sur le fond. En particulier sur le fait que les habitants, après avoir été tolérés durant dix-sept ans, jouiraient d'une sorte de bail tacite.
Quant à Daniel Zappelli, sa chargée de communication nous a fait savoir qu'il «ne pouvait se prononcer sur l'arrêt du TF, ne l'ayant pas reçu». Apparemment, il n'a pas non plus reçu le fax du TA. I

Bonjour,

Nous avons reçu des informations confirmant la menace sérieuse d'évacuation sauvage
des habitant-e-s de RHINO le lundi 16 juillet.
Vous trouverez en annexe le communiqué de presse de ce jour décrivant la situation,
la décision du Tribunal de première instance suspendant le jugement d'évacuation,
ainsi que, pour information, un document daté de 2005 décrivant le déroulement de
l'évacuation qui devait avoir lieu à ca moment-là.
Les habitant-e-s de RHINO demandent instamment à tous les destinataires de
transmettre ce messsage d'alarme à toutes les personnes concernées de près ou de
loin par l'exécution illégale de cette évacuation planifiée, afin d'éviter qu'elle
se produise.

En particulier, les habitant-e-s de RHINO vous invitent

- à manifester votre désaccord avec les manoeuvres du Procureur Général en matière
d'évacuation
- à contacter les autorités de la Ville et du canton de Genève pour éviter que
des habitant-e-s soient privés de leur logement sans jugement eet sans préavis.
- à envoyer un SMS au 078 842 09 73 ou un email à rhinoforever@gmail.com pour
fournir toute information utile aux habitant-e-s dans leur démarches légales

En vous remerciant de l'attention que vous porterez à la présente, nous vous
adressons nos meilleures salutations.
Le collectif RHINO

Pourquoi le projet RHINO ?

En préambule et pour dissiper certaines imprécisions récemment parues dans la presse, le collectif RHINO tient à apporter quelques commentaires sur l’historique de la propriété des immeubles ainsi que sur les négociations menées par les habitants avec M. Schröder.

Nous nous permettrons aussi de donner des informations permettant de prendre la mesure de l’immense écart de richesse entre cette personne et notre collectif d’habitants

Nous établirons ensuite un comparatif entre son projet et le notre afin de permettre à chacun de se faire son opinion.


L’historique de la valeur de la propriété

Nous rappelons qu’à la suite de nombreuses opérations spéculatives, la valeur de cette propriété est passée en quelques années, suite à l’intervention de M. Jean-Pierre Magnin notamment, de 7 à 28 millions de francs avant l’explosion de la bulle immobilière au milieu des années 90.
Les créances accumulées auprès de la SBS sur cet objet immobilier se sont élevées à 32 000 000 de francs suisses en comptant les intérêts non payés.


Les propositions que le collectif RHINO aurait refusées.


Selon notre perception de ces négociations, nous pouvons relever les points essentiels qui ont mené à leur échec.

M. Schröder n’a jamais voulu vendre les immeubles, ni au collectif RHINO, ni à quiconque, avant l’an 2000. Il ne le pouvait d’ailleurs pas, car il n’était pas encore propriétaire à cette époque ! Ce n’est qu’en 2004 que la propriété passe officiellement en main de ses deux sociétés immobilières.

L’offre initiale en 1998 concernait uniquement la vente, pour 3 000 000 frs, des cédules hypothécaires rachetées à la SBS au début de l’année pour 2 600 000 frs. Des documents officiels attestent que
M. Schröder n’a jamais voulu montrer aucun document relatif à ces créances, lors des négociations.
Me Lachat, supervisant ces pourparlers, pourra également attester que lui-même nous avait déconseillé d’entrer en matière sur l’achat de créances dans ces conditions, et que de plus aucun établissement bancaire ne nous ouvrirait un crédit pour ce genre d’opération.

Puis les négociations se sont orientées vers des propositions de location des immeubles, sans rénovation. Ceci alors que M. Schröder n’était toujours pas officiellement propriétaire, ce qui posait un problème légal évident.
Malheureusement, M. Schröder a toujours refusé d’assortir à ses offres une promesse de vente au terme de la durée du bail envisagé (10 et 20 ans).
La réalisation du projet RHINO implique un investissement d’environ 3 000 000 de francs pour la rénovation des immeubles : il n’était donc pas envisageable, pour la pérennité du projet, de se lancer dans ces travaux sans aucune garantie de pouvoir continuer d’habiter les lieux.

La dernière proposition, en 2000 revêtait plutôt l’apparence d’un ultimatum, avec une échéance de 15 jours….
Toujours sans rénovations et toujours pas propriétaire, M. Schröder exigeait un loyer annuel de 240 000 frs par an, avec des garanties- non spécifiées- de l’Etat pour le versement de cette somme.
Trop complexe et trop chère (rendement sur investissement de 9%) cette solution manquait visiblement de sérieux.

D’autres organismes tels que la Ville de Genève et la Fondation HLM de la Ville de Genève ont également approché M. Schröder en vue de discuter de l’acquisition de sa propriété, mais n’ont reçu que des fins de non recevoir (M. Schröder aurait proposé au Conseil Administratif de la Ville de Genève d’échanger la propriété des immeubles contre celle de l’Alhambra)


La situation financière de M. Schröder

Malgré le caractère discret de sa personne, M.Schröder est loin d’être un amateur en matière d’achat et de vente immobilières. Le fait qu’il possède une dizaine d’immeuble dans notre canton ne doit pas occulter le reste de ses propriétés en Suisse et en Allemagne.

M. Schröder a également participé à un montage financier de grande envergure dans le domaine de la santé privée. En plus de posséder deux permanences médicales et un centre d’imagerie radiologique à Genève, il a racheté en l’espace de deux ou trois ans 4 cliniques privées dans le canton de Vaud et de Fribourg pour former le groupe médical Genolier Medical Network.
Ce groupe a ensuite été intégré par fusion avec l’AGEFI, devenue l’AGEN, pour être coté en bourse.

Toutes ces activités impliquent selon nous des investissements personnels de centaines de millions de francs en l’espace d’une dizaine d’années.


Le projet RHINO comparé à celui de M.Schröder

Le collectif RHINO ne désire pas accéder à la propriété des immeubles, mais souhaite que celle-ci revienne à une collectivité à but non lucratif, telle que la Ville de Genève, une fondation HBM, ou une autre fondation de droit public. Cette collectivité remettrait ensuite les immeubles en droit de superficie à deux coopératives qui en seraient locataires. L’investissement de la Ville de Genève, par exemple serait ainsi intégralement remboursé à terme
C’est en effet le seul moyen d’éviter que la spéculation reprenne sur ces objet immobiliers, et pour conserver à très long terme des loyers abordables proche du centre-ville (400 francs par personne par mois)
Le tableau ci–dessous résume les éléments clés des deux projets.


























Projet RHINO Projet Schröder

Valeur foncière Entre 3 500 000 frs et 4 000 000 frs après rachat par une collectivité 3 000 000 frs (si les immeubles ne sont pas revendus - aucune garantie)
Nombre d’habitants après rénovation 75 personnes dont 15 étudiants au minimum (placés par la CIGUE) Inconnu, pas de taux d’occupation obligatoire
Type de logement communautaire individuel
Montant des rénovations 3 000 000 frs 7 000 000 frs
Nombres d’appartements après rénovation 16 16 en loyers fixes3 en loyer libre (4 pièces) dans les combles
Loyers après rénovation 1600 frs (6 pièces) 2000 frs (7 pièces) correspondant à 400frs par personne par mois Mêmes loyers pour les appartements rénovés, mais fixés seulement pendant 5 ans (LDTR)Loyers libres : 6000 frs/pièce/an
Vente « à la découpe » ou en PPE Impossible Interdite après rénovation pendant 5 ans mais sans garantie au-delà :Chacun des 19 appartements vaudrait alors plus d’un million de francs.
Lieux culturels 2 ( Cave12 et Bistr’OK) Aucun
Chauffage Chaudière à granulés de bois avec appoint solaire thermique Mazout
Espaces supplémentaires Ateliers d’artistes dans les combleset dans les caves.Cour intérieure en jardin avec aménagements pour les enfants du quartier. Parking

ATTENTION RHINO EST EN COURS D'éVACUATION CELLES CEUX QUI PEUVENT S'Y RENDRE!!!!!

les news de mainteant ici:

http://ch.indymedia.org/fr/2007/07/51260.shtml

faite passer!!

Une communication du Forum Social Lémanique
Lundi 23 juillet, 17 heures

La police tente d'évacuer RHINO depuis 14H ! Grace à la réaction rapide

(environ 500 personnes sont déjà sur place), l'évacuation est paralysée

pour le moment. Après l'arrestation de 7 ou 8 habitants, l'officier de
police dit qu'il renonce à évacuer d'autres personnes tant que
l'ambiance à l'extérieur est aussi "electrique" !

Il est donc URGENT et UTILE que toute personne disponible s'y rendent
pour tenter de bloquer l'expulsion jusqu'au soir.

Rémy Pagani, Sandrine Salerno, Maria Casares et d'autres élu(e)s se
sont
rendus sur place. Pour le moment, la résistance marque des points!

Les droits humains et les expulsions forcées


Une vingtaine de résidents du collectif Rhino ont déposé des plaintes individuelles auprès du rapporteur spécial au Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme samedi dernier. Malheureusement, la violation de leurs droits humains est intervenue avant que M. Kothari ait le temps de réagir. Cependant, les autorités ne peuvent pas prétendre qu’elles ignoraient ces dispositions de la loi internationale sur les droits humains. Le commandant de Police M.Cudré-Mauroux a été mis au courant des ces obligations, et de la démarche en cours auprès du rapporteur spécial, par une experte en droits humains avant qu’il ait procédé à l’expulsion. Les assistants du rapporteur spécial auraient même appelé MM. Zappelli et Moutinot dans les heures qui suivaient l’arrivée de la police.

Selon le Comité onusien sur les droits économiques, sociaux et culturels, les expulsions forcées, sans aucun jugement de la part d’un tribunal compétent, comme celui qui a eu lieu hier, sont illégales sur le plan international. Le Comité des droits de l’homme a également dit que les atteintes à la vie privée ne doivent avoir lieu que dans les cas strictement prévus par la loi.

Le rapporteur spécial sur le logement convenable, M. Miloon Kothari, a présenté son rapport sur le sujet des expulsions forcées au Conseil des droits de l’homme le 11 juin dernier. Ce rapport contient une liste de principes de base et directives sur les expulsions forcées. L’expulsion de Rhino n’a satisfait aucun des ces principes. Le principe 41 de ce document prévoit que « Toute décision liée à une expulsion doit être annoncée par écrit… à toutes les personnes concernées, suffisamment à l’avance », ce que MM. Zappelli,, Muller et Moutinot ont omis de faire. Ce même document met en valeur le droit à la restitution, et à la récupération des biens et possessions.


Procès contre le procureur général ?

Non seulement une analyse du droit international montre que les actions de l’Etat étaient illégales, mais l’action du représentant de l’ordre judiciaire M. Zappelli est aussi remise en question. Nous vous prions de consulter le document en annexe pour référence.

Ce même Comité onusien sur les droits économiques, sociaux et culturels a dit que l’état doit interdire des expulsions forcées, et qu’il a « une obligation d’appliquer la loi à l’encontre de ses agents qui procèdent à de telles expulsions », M. Mark Muller semble directement concerné par ce dernier passage.

Justice

Nous exigeons que tout soit fait pour corriger les violations extrêmement graves des droits humains dont les habitant-e-s de la rue de la Tour 4 et les habitant de RHINO ont été victimes

Nous exigeons la réintégration des habitant-e-s dans les immeubles dont ils ont été chassés par violence par les propriétaires et la Police, de manière totalement illégale.

Nous exigeons que justice soit faite envers les agents de l’Etat et du Pouvoir Judiciaire qui sont à l’origine de ces expulsions forcées.

Les évènements de ces derniers jours sont indignes d’une ville accueillant des organisations internationales dont le travail est la recherche de la justice et de la paix. Les dirigeants de ce canton ne peuvent prétendre le représenter honorablement plus longtemps, lorsqu’ils ont failli à leurs devoirs envers leurs citoyens.

Le collectif RHINO – Communiqué de Presse du 25.07.2007

A toute personne concernée :

Le collectif RHINO, révolté par l'évacuation de lundi dernier, par la politique de dissimulation, de mensonge et de discrimination du Conseil d'Etat et du Pouvoir Judiciaire, appelle à manifester :


Samedi 28.07.2007 à 14h00 Place Neuve

Pour demander justice et réintégrer les habitants de RHINO dans leurs logements
Pour arrêter la politique d'évacuations sommaires orchestrées par le Conseil d'Etat et le Pouvoir Judiciaire.
Pour le logement associatif et les espaces culturels à portée de tous
Pour la grève de loyers, seule arme capable de contrôler la spéculation immobilière et les hausses de loyers injustifiées
Pour toutes les expériences de vie alternatives, pour un véritable droit au logement.

Pour que RHINO vive !

Une petite compilation d'articles de presse ou l'on retrouve dans une potentiellement sombre affaire les noms de :



François Rouge (qui ne veut pas réaliser les travaux du California) - mis en examen pour complicité de blanchiment d'argent et association de malfaiteurs - incarcéré a Marseille



et Bénédict Fontanet (inculpé voici plus de 6 ans (hein dis M. Zappelli !) de détournement de loyers et de gestion déloyale ayant couté 30 millions à la Banque Cantonale de Genève) - Vice président et ami du banquier précité, administrateur de la société ayant procédé aux investisements en cause - Pas encore incarcéré à Genève.



<>Tribune de Genève :



<>


Un banquier romand arrêté


FRANCE | 01h52 Le président de la Banque de Patrimoines Privés est mis en examen dans le cadre d'une enquête liée au banditisme. Il a donné sa démission hier soir. La banque se dit stupéfaite. OLIVIER VOGELSANG | ENQUÊTE: François Rouge, président démissionnaire de la Banque de Patrimoines Privés (BPP), est mêlé à une enquête sur un réseau de blanchiment d'argent.ARCHIVES

ÉDOUARD BOLLETER | 04 Décembre 2007 | 01h52

Très connu à Genève en tant que président de la Banque de Patrimoines Privés (BPP), François Rouge vit en France des moments très difficiles depuis ce week-end. Selon des médias hexagonaux, il a été mis en examen et placé en détention dans le cadre d'une enquête visant le milieu du banditisme.
Hier soir, la banque a nommé un nouveau président du conseil d'administration. «Le temps d'assurer sa défense, Monsieur François Rouge a démissionné de toutes ses fonctions au sein de la Banque de Patrimoines Privés. En conséquence, le conseil d'administration de la banque, à l'unanimité, a nommé à sa présidence Me Claude Brechbühl, avocat à Genève», explique un communiqué.
On reprocherait à François Rouge d'avoir investi six millions d'euros, par le biais de la société genevoise Sextius SA, dans des restaurants «liés» au cercle de jeu parisien Le Concorde. Or, ce cercle, dont le gérant est en fuite, est lié à un vaste réseau de blanchiment d'argent provenant du banditisme, selon la justice française. Une dizaine de personnes ont été déférées durant cette enquête qui a permis en outre l'arrestation la semaine dernière d'un parrain du sud de la France.
«A titre personnel»


A Genève, la diffusion de cette information a créé la consternation dans les milieux financiers. La BPP a publié une mise au point hier dans la journée dont les termes sont empreints de surprise: «La Banque de Patrimoines Privés a été stupéfaite d'apprendre la mise en examen, puis l'arrestation de Monsieur François Rouge.» Avant de préciser: «Il a été mis en examen dans le cadre d'un dossier qui le concerne à titre purement personnel, apparemment lié à des investissements dans deux restaurants français. La banque fait confiance à la justice française et espère que François Rouge pourra rapidement dissiper les soupçons qui pèsent à son encontre.»
Administrateur de la société Sextius et vice-président de la BPP, l'avocat Bénédict Fontanet nous a fait part hier de sa stupéfaction: «Je suis abasourdi, je connais François Rouge depuis trente ans. Sextius SA a investi tout à fait légalement dans trois établissements publics en France et l'un d'eux est en cours d'ouverture.»
Le Royal Savoy à Lausanne


François Rouge est également connu dans les milieux hôteliers suisses, puisqu'il a été administrateur jusqu'en février 2006 de la société vaudoise Rosebud Héritage, spécialisée dans l'administration d'hôtels. Celle-ci avait alors notamment dans son portefeuille l'hôtel Royal Savoy à Lausanne, les hôtels California (dans lequel les travaux se font attendre) et Richemond (revendu depuis lors) à Genève. Elle vient de reprendre le Royal Plaza à Montreux.

Le président de la Banque de Patrimoines Privés François Rouge est inculpé pour blanchiment en France


JUSTICE | 16h33 Interpellé en France la semaine dernière, le banquier genevois François Rouge est incarcéré à la prison des Baumettes à Marseille, depuis samedi. Il a démissionné provisoirement de son poste. <> ATS | 04 Décembre 2007 | 16h33
«Je n'ai pas encore eu accès au dossier», a indiqué mardi Marc Bonnant. «Mais François Rouge a été inculpé par le parquet de Marseille de blanchiment et de blanchiment en bande organisée», a toutefois ajouté l'avocat genevois du président démissionnaire de la Banque de Patrimoines privés.
Affrontements entre mafieux
Me Bonnant s'apprête à rendre visite à son client, «a priori la semaine prochaine», une fois obtenue l'autorisation de la justice française. François Rouge se voit reprocher, à titre personnel, le financement d'un club de jeu et de deux restaurants en France, lieux d'affrontement entre bandes mafieuses.
«François Rouge pensait financer un investissement de qualité dans lequel apparemment se sont déroulées des rivalités entre bandes corses et niçoises pour le contrôle régional», a expliqué son avocat. «Il devra répondre de son degré d'implication dans cette affaire.»
«Aspect subjectif»
L'interpellation du banquier genevois s'est déroulée mercredi dernier. Son incarcération à la prison des Baumettes, à Marseille, a été décidée samedi, après une garde à vue de 96 heures. Il s'agit désormais de clarifier une situation qui «comporte un fort aspect subjectif», selon Me Bonnant.
«Le temps d'assurer sa défense», M. Rouge a démissionné lundi soir de «toutes ses fonctions au sein de la Banque de Patrimoines privés après un conseil d'administration extraordinaire», a pour sa part indiqué Joseph Pappalardo, secrétaire général et porte-parole de l'établissement genevois.
CFB informée
Au cours de la même séance, Claude Brechbühl a été nommé en remplacement de François Rouge à la présidence du conseil d'administration de la BPP. Le vice-président de la banque, l'avocat genevois Bénédict Fontanet, est aussi l'un des administrateurs de la société Sextius, qui a financé l'achat et la rénovation des restaurants de François Rouge, en France.
Propriété de Sextius
Contacté, Me Fontanet a indiqué que «Sextius détient trois établissements». Il s'agit de la grande brasserie «La Rotonde», à Aix-en-Provence, d'une seconde brasserie dans cette même ville, «les Artistes», qui n'a pas encore ouvert, et d'un restaurant à Paris, «Le Rich», qui jouxte un cercle de jeu».
C'est la société Sextius, basée à Genève, «qui a financé depuis début 2000 et via des sociétés Sàrl basées en France, l'achat des trois fonds de commerce» a encore précisé Me Fontanet. Un investissement auquel François Rouge a participé.
CFB Informée
«Quand j'ai appris l'arrestation de mon ami François Rouge, j'étais dans un état de stupéfaction absolue», a commenté le vice- président de la BBP. «Tout a été fait pour que la banque puisse continuer de fonctionner normalement, la Commission fédérale des banques a été immédiatement informée.»
Dans la journée de lundi, la Banque de Patrimoines privées s'était dit «stupéfaite» d'apprendre la mise en examen puis l'arrestation de François Rouge. Elle avait annoncé dans un communiqué «faire confiance à la justice française» pour dissiper les soupçons «qui pèsent à son encontre».
La Banque de Patrimoines privés emploie une quarantaine de collaborateurs à Genève et quatre à Zurich. Elle compte aussi une filiale à Nassau.
Le banquier n’est plus sans visage


LA CHRONIQUE DU MÉDIATEUR | 00h00
DANIEL CORNUZ | 13 Décembre 2007 | 00h00

Dans son édition du mardi 4 décembre, la Tribune de Genève signale l’arrestation en France d’un banquier genevois. Elle donne son nom et publie sa photo. Le Temps de la veille a repris la nouvelle du Journal du dimanche, sous la plume de son correspondant à Paris. Il n’a pas divulgué l’identité du banquier, mais il a précisé qu’il était président de la Banque de patrimoine privé (BPP). L’arrestation s’est produite au cours d’une enquête visant le milieu du banditisme corse.
Du jour au lendemain, le banquier n’est donc plus sans visage. Il est un personnage connu des milieux d’affaires et bancaires de Genève. La publication de son identité par la Tribune de Genève me vaut aussitôt des protestations.
Sans autre information sur les motifs de la rédaction, un seul critère peut être pris en considération: celui de la notoriété. En Suisse en effet, les médias ne donnent en principe pas le nom d’un suspect ou d’un inculpé, par respect de la présomption d’innocence. L’objectif est d’éviter de répandre ce nom au-delà d’un cercle de proches et connaissances, informé de toute manière indépendamment des médias. Ce serait ici le cas de personnes en relation avec la BPP. Des dérogations sont cependant prévues, dont la notoriété précisément.
Ce banquier en jouit-il? Si j’en crois la rubrique économique de la Tribune de Genève, l’homme est depuis plusieurs années très actif sur la place genevoise et très présent dans les médias. Ce pourrait être une raison suffisante. Ce sont pourtant d’autres informations complémentaires qui me paraissent en l’espèce décisives.
Dans une première version de son article, le rédacteur économique qui se saisit lundi de l’affaire s’aligne d’abord sur Le Temps. Il ne révèle pas l’identité du banquier, alors même que celle-ci a été divulguée par une dépêche de l’Agence France-Presse, le dimanche soir déjà.
Pourquoi cette version n’est-elle pas finalement retenue pour publication? La cause en est simple. Le lundi dans l’après-midi, la banque diffuse un communiqué disant sa stupéfaction à l’annonce de l’arrestation du président de son conseil d’administration. Le texte mentionne le nom du président en toutes lettres. Il précise qu’il est mis en examen en relation avec un dossier «qui le concerne à titre purement personnel, apparemment lié à des investissements dans deux restaurants français». Ce communiqué est destiné à la publication. Il est considéré par la rédaction comme une sorte de feu vert et dûment cité dans l’article qui paraîtra le lendemain.
La photographie? Elle n’est pas indispensable à mes yeux. Elle met sur le nom un visage qu’un large public est désormais en mesure de reconnaître. Sa publication peut causer à son entourage familial un tort plus vif que la seule diffusion de son nom. Une fois encore, le critère de la notoriété peut être cependant invoqué. Trois jours plus tard, Le Temps mettra en gros titre le nom du banquier, accusé d’«association de malfaiteurs», et publiera lui aussi sa photo.
Du côté des médias, l’équilibre n’est pas facile à établir entre le refus de jeter un inculpé en pâture à la curiosité du public et celui de couvrir plus qu’il ne convient un personnage connu en délicatesse avec la justice.
Au vu de cette actualité, la chronique d’Antoine Maurice paraîtra exceptionnellement vendredi. Envoyer à une connaissance


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Commentaire :

Le film documentaire réalisé par et sur RHINO (durée 55')

sera projeté en présence des deux réalisatrices

au Cinéma Oblò à Lausanne le 19 décembre à 21h

Av. de France 9

un débat s'ensuivra

pour plus d'info www.oblo.ch