LES PAYS DE COCAGNE
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 Tout va mal parsque

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buenaventura
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buenaventura


Nombre de messages : 2539
Date d'inscription : 17/02/2005

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MessageSujet: Tout va mal parsque   Tout va mal parsque EmptyVen 7 Déc - 14:53

Quelque chose Du fond de tout au fond des squats

Du deuxième appel à l’Otto squat !







Les poncifs, comme il sied, sont pléthore et durables chez les bourgeois. Les bourgeois… l’assertion entend nos pas l’occurrence dogmatique d’un temps qui fut, mais désigne très précisément, celles et ceux qui, opulentEs ou désargentéEs, présentent une lecture reproduite , une existence inerte d’une quelconque autonomie, tout aux mains des stimulis grégaires et pusillanimes que quiconque leur en conte.



L’on appelait la paix, illes en ont fait un désert et pour s’en Rassurer qu’entend-t-on ? les squateraux, squateroses, sont bêtes et méchants et illes mangent les enfants ! ConfrontéEs aux bas-fond, le médiocre fait érection. Sommes toutes nos vies sont des poubelles, les squataillonEs sont des décharges. Ouf, l’honneur est sauf.



Con se le dise, la chose est entendue : rien personne jamais, n’entrave la paix sociale. Bonne gens dormez, vous façonnez vos propres geôles…



Un oeil circonspect et sceptique suffit pourtant que l’on ploie sans tarder les prêts à penser de chapelle. Dès lors, qu ‘obtempère-t-on du sens ! Pourquoi l’on déploie et démultiplie d’occuper ? quelsdémon nous ronge-t-il donc ? et quel vice que l’on ne sache ceindre ?



Et nos maintenant !



Du précaire au tyrannique, la dépendance à l’indigent maintenant règne. Nos rapports à celles et ceux qui nous entourent, à soit-même, au travail, à l’habitat commencent d’être dépecés ceints déconfits altérés, certes, et finissent de disloquer et de pulvériser l’individu au confins de lui même, isolé et incompréhensible d’autrui.

Nous ne sommes toutes et tous que ce que l’on dit que nous sommes, spectaculairement et définitivement : rôle commis d’office par ceux qui ne souhaite pas te voir heureux/ses et encore moins squat-hereux/ses…



Ensuite…



Tout l’arsenal législatif, méticuleusement coercitif , en revient à marquer les corps à marteler les consciences. Un monde de voyou, sujet au fantasme, à l’effroi, déploie un monde de suspicion, de délation, de mises au ban, sans espace de retour, de réponse.

Ce rempart encore insuffisant, c’est à la menue monnaie que l’on filtre. Et leur argent est ton temps, celui passé misère à frotter leur lustre, à errer le tien.

Alors docile tu croupis servile, là ou l’on te dis de faire. Et ta vie s’en dépeuple de ne converser que à qui l’on te – tu te consent de parler, d’habiter que comme l’on te –tu te l’ordonne, toujours insécure et jamais à l’abri du caprice de la main qui te commande, qui te dirige et qui au besoin te bat.





Et demain ?



Ni dieu ni mao ni capital, il n’est point de maître suprême que celui que tu place à ta tête ! te la réapproprier, c’est agir par toi ! ne voit-on poindre céans le projet d’un monde sans faille, que l’on dessine pour toi ? ne voit-on oindre la cartographie de ton corps construit pour toujours et sans toi(T) ?

Rien des divisions, des morcellements, des stigmatisations et des orientations consécutives, aucun ghetto ne nous sied qu’il ne soit en ruine.

Ici c’est là-bas, et demain c’est maintenant ! que l’on veuille t’en distancer souffre que tu le réfute, comme il te sied, et indépendamment des avatars, des ostracismes que l’on nous oppose ou des modalités auxquelles jamais tu n’adhéras. Si c’est s’inventer que de se construire, Otto-rise toi tout entier, et jamais à demi : crèvent les espaces concédés, pour que vivent les espaces conquis !



Alors tout de suite…



Dès maintenant l’on déploie, l’on invente, de concert les outils de nos existences libres.

Tout de suite l’on déclare illégales les évacuations de connivences, les calculs d’appareils. Immédiatement l’on déconstruit ce qui nous est concédés, pour conquérir ce qui nous est prohibé. A l’instant l’on s’appelle, l’on s’attèle à l’Otto-Construction, à l’Otto-gestion, à l’Otto-ocupation !



Les réponses sont des défaites, les défaites sont des défaites, défaits toi et fais toi toi !



Le collectif Otto, n’est pas la somme, mais la multiplications de celles et ceux qui y déploient leurs affinités, leurs complicités, et n’ont de rétention que poèmes et vielles chansons, à défaut de celles des savoirs et d’informations…alors Otto-Squatte toi, pour Squatter ici et là-bas.















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