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buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: cnt Sam 9 Avr - 12:09 | |
| Intersyndicale CNT-CGT
Évaluation-Notation poursuivons la lutte !!!
Nous rappellons notre opposition au nouveau système d'Évaluation-Notation mis en place en 2004
En 2004, le personnel du Certu s'était mobilisé contre la mise en place de cette réforme par une pétition, des lettres à la direction et par le boycott.
Après les fortes mobilisations sur les salaires, le pouvoir d'achats, le temps de travail..., la CGT et la CNT appellent les agents du Certu à poursuivre la lutte contre cette réforme car :
- elle prépare le salaire au mérite pour les fonctionnaires, en fonction des compétences et de la performance individuelle et annule le lien de la rémunération avec l'indice de base. La démarche du gouvernement est de réduire le traitement indiciaire (la valeur du point augmente très peu et ne suit pas la hausse des prix) et d'augmenter la rémunération par primes modulables. Les fourchettes de modulation des primes ne font que s'élargir.
- elle individualise la relation de l'agent avec sa hiérarchie, et donc le fragilise. Elle crée un lien entre la notation et l'entretien faussant ainsi la nature même de l'entretien. Elle crée un véritable contrat annuel entre l'agent et son supérieur alors que le travail est de plus en plus collectif. Elle suscite la compétition entre agents et non la valorisation et la coopération au sein des équipes. Elle génère des malaises et des ressentiments. Les recours sont rendus plus difficiles. Ce système porte atteinte aux droits individuels et aux garanties collectives.
- elle divise les agents et accentue les tensions dans les services. La masse salariale globale n'augmentant quasiment pas, ce que reçoit un agent en plus, c'est autant en moins pour un autre agent. Elle impose des quotas : 20% de très bons agents et 30 % de bons agents.
- elle ne responsabilise pas l'agent en fonction d'une notion de service public, de service rendu à l'usager, mais d'objectifs annuels davantage liés aux directives managériales du ministère.
L'exercice 2003 de l'Évaluation-Notation nous conforte dans notre demande de retrait de cette réforme.
Nous rappelons aux agents du Certu les possibilités de luttes : Ne pas participer à l'entretien d'évaluation ou bien refuser de signer le compte rendu de celui-ci et/ou ne pas répondre sur la vie sociale de l'agent et/ou en ajoutant dans la case «Observations» une phrase du type «Je soutiens la demande d'abrogation de l'arrêté sur la réforme d'évaluation et de notation qui renforce l'individualisation de la gestion du personnel» et/ou multiplions les recours N'hésitez pas à contacter vos représentants syndicaux
-------------------------------------- La DPSM précise sur son site http://intra.dpsm.i2/notation_evaluation/pratique/questions_reponses.asp: L'entretien d'évaluation Quels sont les droits des évalués vis-à-vis de l'évaluation ? Un agent peut-il refuser de participer à l'entretien d'évaluation ? 16/02/04 -Pour les évalués, l'évaluation est un droit qui leur donne un pouvoir partagé sur un document préparatoire à la notation et au tableau d'avancement. Ils sont libres de renoncer à leur droit en refusant de se présenter à l'entretien. Ils n'ont pas à se justifier. ---------------------------------------- Et pour cause, l'évaluation et son compte rendu ne sont que des actes préparatoires à la notation (arrêt du Conseil d'État n°247602 du 29/11/03), l'évaluation n'est donc pas un acte de gestion et ne peut donc être obligatoire. Ce caractère obligatoire de l'entretien d'évaluation n'apparaît d'ailleurs pas dans le décret. De plus le statut de la fonction publique ne mentionne que la notation pas l'évaluation comme obligation (obligation pour l'administration pas pour l'évalué), ce nouveau décret sur la notation a donc été introduit sans base légale pour lier entretien et notation. --------------------------------------- | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: cnt Sam 9 Avr - 12:10 | |
| LAÏCITÉ, LIBERTÉ et TOLÉRANCE !
Comment l'ignorer ! Aujourd'hui, c'est l'enterrement du Pape !
Matignon a décidé que les drapeaux des services et édifices publics doivent être en berne.
Même si les drapeaux et autres symboles nationalistes ne sont pas la préoccupation première de la CNT !!! Elle désapprouve cette démarche gouvernementale qui est une entorse à la loi de 1905 (dont c'est le centenaire cette année) qui après de longues luttes garantit la séparation de l'église et de l'État.
Déjà, en octobre 2003, les époux Raffarin, B. Chirac et J. C. Gaudin (le maire de Marseille) s'étaient déplacés à Rome pour la béatification de Mère Teresa et le 25e anniversaire du pontificat de J.-P. II. Ce week-end à l'hôtel Hassler, l'un des palaces les plus huppés de la ville, avait coûté entre 70.000 et 80.000 euros aux contribuables. Pourtant il n'y a pas si longtemps, battage médiatique à l'appui, ce gouvernement nous expliquait que des jeunes adolescentes voilées mettaient l'école laïque républicaine en danger... En 1993, E. Balladur, alors Premier Ministre, avait essayé d'accomplir une révision de la loi Falloux qui limite à 10% le montant des subventions publiques aux établissements scolaires confessionnels. Le 16 janvier 1994, une grande manifestation (+ de 500.000 participants) l'avait obligé à abandonner son projet. Le Vatican a tenté de faire figurer la référence au christianisme dans le projet de constitution européenne. Cette initiative n'est pas close, puisque l'Italie, la Lituanie, Malte, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie, la République tchèque et la Grèce se sont exprimés officiellement en ce sens. En 1995, Jean-Paul II appelait tous les chrétiens à «lutter contre les lois iniques qui légalisent l'avortement». En France, la légalisation de l'IVG date de 1975 (définitive en 1979). Face au sida, la position du pape concernant le port du préservatif n'a jamais varié. En 1989, le pape prônait l'abstinence pour les homosexuels et a lancé récemment une campagne mondiale contre la reconnaissance légale de leurs unions.
Pour la CNT, la pratique religieuse doit rester dans la sphère privée ! Tout croyant peut librement se recueillir dans les lieux de cultes.
NON A L'ORDRE MORAL | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Sam 9 Avr - 12:17 | |
| Confédération Nationale de Travail Bureau Confédéral Secrétariat médias medias@cnt-f.org
Paris, le 5 avril 2005 :
Liberté d'expression menacée : a-t-on encore le droit de dénoncer la misère et l'exploitation capitaliste ?
Depuis deux mois, la CNT est victime de violences policières et d'actions en justice. Elle porte à la connaissance de tous les faits inquiétants suivants :
Le samedi 12 février, vers 23h, sans aucune raison, la police a chargé un concert de soutien à l'Union Régionale CNT qui se déroulait dans ses locaux parisiens, siège de la CNT. Les forces de l’ordre ont essayé d’y pénétrer avec une extrême violence. Plus de deux cents agents, dont une trentaine en tenue anti-émeute, ont dans ce but matraqué et gazé à grand renfort de bombes lacrymogènes les militants syndicalistes présents, ainsi que les simples spectateurs venus assister à cette soirée musicale. Plusieurs blessés légers et une interpellation étaient à déplorer. Aucune plainte à l'origine de ces violences policières, aucune action illégale non plus. Un concert de soutien à la CNT peut-il justifier à lui seul un tel déploiement policier ?
Le jeudi 24 mars à 7h du matin, trois militants de la CNT Béthune, un de la CNT Lille et un du Comité de Solidarité Basque de Lille faisaient l'objet d'une perquisition à leur domicile par 4 à 7 policiers suivant les cas. Ils furent mis en garde à vue juqu'en début d'après-midi. Nos camarades eurent à subir photométrie, prise d'empreintes génétiques, prélèvements d'ADN, confiscation de disquettes, fouille des véhicules et même cachot pour l'un des militants CNT . A ce jour, l'enquête diligentée par le parquet de Lille suit son cours. Elle fait suite à une plainte de l'Ordre des Médecins dont les locaux à Lille avaient été recouverts d'inscriptions revendiquant la libération des prisonniers malades lors d'un rassemblement pacifique et autorisé à Lille. La police n'a pas lésiné sur ses moyens d'intimidation, de fichages et de renseignements. L'intrusion violente et l'atteinte à la vie privée des personnes militantes à la CNT est sans commune mesure avec les faits reprochés.
Le mardi 29 mars, le responsable national des publications sur le site internet de la CNT était convoqué pour audition par la police judiciaire de Paris. Le Parquet a ouvert une enquête pour délits de presse suite à une plainte de l'entreprise Bouygues. Ce serait plusieurs sites internet qui seraient mis en cause, dont celui de la CNT, pour avoir mis en ligne un tract informant et appelant à une campagne d'actions. Nature de la plainte déposée : "Provocation à commettre des vols, extorsions et destructions, dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes". Peine maximale encourue: 10 ans d'emprisonnement assortis d'une amende de plusieurs milliers d'euros... Serait-ce la publication d'un tract dénonçant la complicité de Bouygues, constructeur n°1 des prisons en France, avec la politique répressive de l'Etat français, qui serait en cause ?
Au vu de ces violences à l'encontre de ses militants et de ces attaques en justice, la CNT pose la question de la liberté d'expression aujourd'hui en France. Des lois liberticides ont été votées ces dernières annnées (Lois de Sécurité Quotidienne en 2001, Lois de Sécurité Intérieure en 2003, Loi Perben 1, Loi Perben 2). Elles ont toutes accru les pouvoirs de la police au détriment de la personne et de l'organisation de sa défense.
La CNT pose la question : a-t-on encore le droit de dénoncer la misère et l'exploitation capitaliste, les régressions sociales, les lois liberticides, la prison, les inégalités sociales, les abus de pouvoir de l' Etat et du patronat, les répressions policières ? _______________________________________________ | |
| | | caserio Langue pendue
Nombre de messages : 181 lieux interlopes : galères Date d'inscription : 29/01/2005
| Sujet: ... Sam 16 Avr - 11:18 | |
| CONFEDERATION NATIONALE DU TRAVAIL SYNDICAT CNT INTERCO DU RHONE SECTEUR ANIMATION 44, rue Burdeau 69001 Lyon tel : 04 78 27 05 80 e mail : interco69@cnt-f.org Permanence les mardi de 18h à 20h
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Les salarié(e)s des associations d’éducation populaire à nouveau victimes du chantage patronal.
Alors que dans ce secteur d’activité les entorses à la législation du travail sont légions : dépassement de la durée légale du temps de travail fréquent, harcèlement, non rémunération des heures supplémentaires, Alors que la précarité est trop souvent la norme : CDD, emplois-jeunes, CES, et que le pouvoir d’achat très bas ne fait que diminuer, Les représentants du SNOGAEC, dans la ligne droite de la politique du MEDEF, ont à l’occasion de l’ouverture des négociations salariales sur la convention collective nationale de l’animation signifié qu’il n’y aurait aucun dialogue possible tant que les salarié(e)s ne renonceront pas au paiement des trois premiers jours de congés maladie, l’unique avancée sociale de cette convention. Nous constatons que pour les barons du SNOGAEC, le droit à la santé pour tous est un droit devenu obsolète. Attitude paradoxale, pour des employeurs qui disent mettre les humains au centre de leurs préoccupations. Si les associations d’éducation populaires succombent aux chants des sirènes du libéralisme, alors les notions d’intégration, d’épanouissement intellectuel, d’apprentissage de l’autonomie, de solidarité, essences même de ces structures, ne seront plus que de vieux souvenirs. Le droit à la santé pour tous(tes) ne se négocie pas !
NOUS NE CEDERONS PAS A CET ODIEUX CHANTAGE
En 10 ans, le pouvoir d’achat des travailleurs(euses) de l’animation a chuté de 16%. Jusqu’où va-t-on aller comme ça ? Animateurs, animatrices la paupérisation de nos emplois n’est pas une fatalité ! Nous avons des droits, imposons les ! revendiquons en de nouveaux !
La CNT revendique :
- La transformation des contrats précaires en CDI - La rémunération de toutes les heures travaillées - L’arrêt des recours aux heures supplémentaires - La création des postes équivalent à la RTT - La poursuite de la réduction de temps de travail sans contrepartie - Une augmentation des salaires en commençant par les plus petits jusqu’à une distribution égalitaire et une revalorisation immédiate du pouvoir d’achat. - L’application dans toutes les associations de la convention collective. - Le respect du droit à la formation pour tous et toutes. - L’amélioration des conditions de travail et de la sécurité - L’accès gratuit aux soins et à la défense de la sécurité sociale.
A la CNT nous voulons une éducation populaire libre où les valeurs de solidarité, d’entraide, d’émancipation et d’autonomie des individu(e)s en seraient les moteurs.
Travailleurs et travailleuses de l’éducation populaire
la CNT vous invite à une réunion publique pour échanger sur nos métiers et organiser une riposte syndicale face à cette nouvelle attaque contre nos droits.
Le mercredi 27 Avril à l’Atelier 91, rue Montesquieu Lyon 7eme Métro : Saxe-Gambetta | |
| | | caserio Langue pendue
Nombre de messages : 181 lieux interlopes : galères Date d'inscription : 29/01/2005
| Sujet: ... Mar 19 Avr - 0:22 | |
| La newsletter du syndicat interprofessionnel Presse & Médias SIPM-CNT CNT Presse - News 18 avril 2005 http://sipm-cnt.org presse@sipm-cnt.org -------------------------------------------------------------------------------- Emission « Le Monde merveilleux du travail » Spéciale PIGISTES sur RL 89.4 FM lundi 18 avril de 20h à 21h -------------------------------------------------------------------------------- 1) Lutte syndicale 1 L’assemblée générale mode d’emploi 2) Lutte syndicale 2 Future France augmente le temps de travail 3) Lutte syndicale 3 Infomer, historique et bilan d’une lutte de pigistes 4) Lutte syndicale 4 Nord-Eclair (Dassault) licencie un pigiste 5) Lutte syndicale 5 Le Monde en lutte 6) Lutte syndicale 6 Radio France, techniciens en grève 7) Juridique Le temps de travail des journalistes précaires Critique des médias Communiqué de prêche 9) Médias indépendants Les pigistes à la radio 10) International 1 Le Niger en grève, les médias bâillonnés 11) International 2 Togo : que l’information circule 12) International 3 Palestine-Israël, le travail de journaliste 13) International 4 Israël, syndicalisme et travailleurs immigrés 14) Soutien interpro Kamel Belkadi, militant de la CGT Daewoo 15) Des infos venues d’ailleurs -------------------------------------------------------------------------------- En cas de problème d’ouverture de certains liens, passer par la newsletter sur le site du syndicat : http://sipm-cnt.org 1) Lutte syndicale 1 L’assemblée générale mode d’emploi L’« assemblée générale » du personnel, un terme qui revient régulièrement, particulièrement en cas de tensions dans l’entreprise. Mais qu’est-ce qu’une assemblée générale ? Comment fonctionne-t-elle ? Quels sont ses objectifs ? Toutes les réponses à toutes les questions http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=110 2) Lutte syndicale 2 Future France augmente le temps de travail A Future France comme ailleurs, l’ordre du jour est : renégociation de l’accord RTT. Le tract SIPM-CNT en dénonce les mécanismes... Demain chez vous, peut-être ? Ou bien est-ce déjà fait ? Lire le tract http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=333 3) Lutte syndicale 3 Infomer, historique et bilan d’une lutte de pigistes Infomer, filiale d’Ouest-France, considère fort mal ses pigistes, avec des rémunérations largement en-deçà des moyennes de la profession. A leurs revendications, la direction ne répond depuis des années que par un silence méprisant. Alors, les soutiers corvéables à merci, habitant toute la France, parviennent à se coordonner par Internet et initient une grève. Démontrant par là que même pour les plus précaires, la lutte est possible. Après trois semaines, un accord est trouvé. Dans des conditions peu satisfaisantes, mais avec, malgré tout, des progrès considérables. Les salariés précaires de la presse auront tout à gagner à suivre l’histoire de ce conflit : à apprendre que le pire n’est pas une fatalité. - La mutinerie des soutiers chez Ouest-France http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=314 - Grève à Infomer : on n’est pas des poissons panés http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=319 - Infomer : soutien aux pigistes grévistes http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=320 - Infomer : Pas la mer à boire, 3e semaine de lutte http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=321 - Infomer : fin de grève http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=329 - Infomer : lendemains de grève, le trouble est effectif http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=343 4) Lutte syndicale 4 Nord-Eclair (Dassault) licencie un pigiste Un pigiste adhérent de la CNT communication de Béthune viré de Nord-Eclair. Son tort ? Avoir demandé une augmentation, après 8 ans de salaire bloqué. Lire le communiqué de la CNT communication Béthune http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=340 5) Lutte syndicale 5 Le Monde en lutte Le Monde initiatives fait partie des titres liquidés par le groupe Le Monde, surendetté après la gestion catastrophique d’une direction mégalo. Les salariés du Monde initiatives, qui demandaient des conditions de départ équivalentes à celles proposées au journalistes du Monde, ont finalement obtenu satisfaction. - Communiqué du Monde en lutte (25/02/2005) http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=317 - Tract diffusé au Monde (24/03/05) http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=331 - Communiqué de victoire des salariés (11/04/05) http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=337 Toutes les infos sur le site du Monde en lutte http://lemondenlutte.info/ 6) Lutte syndicale 6 Radio France, techniciens en grève Tandis que le personnel technique et administratif fait grève contre le blocage des salaires depuis des années, la direction envoie ses oukases à Libé : telle journaliste, accusée d’être trop critique, est désormais interdite de séjour à Radio France. Quand la radio publique est aux mains d’un individu aussi soucieux de liberté de la presse, on peut dormir tranquille… Lire l’article sur la grève et la lettre du pdg de Radio France http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=339 7) Juridique Le temps de travail des journalistes précaires Ce premier récapitulatif des pratiques et du droit (Code du travail et convention collectif) devrait permettre de rappeler que le temps de travail légal vaut aussi pour les journalistes précaires « postés ». Rappelons que la pige est un travail effectué à la tâche et correspond dans certains cas à celui des rédacteurs. Pour les SR, maquettistes, correcteurs, iconographes... l’utilisation du terme « pigiste » est abusif et ne doit pas permettre de prolonger une journée de travail au-delà de sa durée légale sans compensations. Lire l’article http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=334 Critique des médias Communiqué de prêche Le pape est mort. Au cas où vous l’ignoriez. Ainsi que le prince Rainier, de Monaco. Au fait, Charles épouse sa maîtresse. Les dernières semaines en énervèrent beaucoup, nous en particulier. Certes, la mort du pape est une information importante, tant l’influence de l’église catholique est grande (le mariage de Grandes-Oreilles ou la mort du milliardaire du Rocher, c’est plus discutable...). Mais un tel matraquage... Si peu de temps après le lynchage de quelques lycéennes voilées au nom de la laïcité... Lire le Communiqué de prêche du SIPM http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=338 9) Médias indépendants Les pigistes à la radio Ecoutez la radio lundi de 20h à 21h ! L’émission « Le monde merveilleux du travail » est consacrée aux pigistes. Par ailleurs, le SIPM participent désormais à cette émission hebdomadaire (aux côtés d’autres syndicats de la CNT), il est fortement recommandé de l’écouter régulièrement ! Plus d’info http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=336 10) International 1 Le Niger en grève, les médias bâillonnés D’importants mouvements sociaux ont secoué le Niger, à l’appel de la Coordination démocratique de la société nigérienne, pour protester contre la vie chère. Depuis des années, en effet, les programmes d’ajustement structurels imposés par le FMI ont des graves conséquences sur le niveau de vie de la population, ainsi que sur leur accès à des services publics (éducation, santé, eau…) livrés à des intérêts privés. Le groupe Alternative, que nous avons rencontré en février à Niamey (article à paraître sur le site du SIPM-CNT), est partie prenante de cette mobilisation. Coopérative ouvrière, ce groupe réunit une radio, un journal et produit des documentaires audiovisuels. Sa vocation est clairement militante, ses animateurs sont issus des mouvements sociaux des années 80. Il est la cible des attaques d’un pouvoir qui entend museler l’opposition : la radio et le journal ont été bloqués par les forces de l’ordre, et Moussa Tchangari, journaliste d’Alternative, a été enfermé 10 jours suite lors des mouvements sociaux, et des poursuites sont toujours en cours. Le SIPM est pleinement solidaire des camarades nigériens et a signé l’appel à solidarité initié par Afrique XXI et le CADTM. Lire l’appel à solidarité signé par de nombreuses organisations syndicales et associatives africaines et européennes http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=341 Lire le communiqué de la coalition démocratique de la société civile nigérienne http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=34914 11) International 2 Togo : que l’information circule Après 30 années de dictature, il s’en est fallu de peu que la mort d’Eyadéma Gnassingbé débouche sur la prise de pouvoir de son fils. Avec le soutien actif d’un pouvoir français qui, par la bouche de Jacques Chirac, a évoqué des liens d’amitié avec le père sanguinaire, et le soutien au fils putschiste. La résistance du peuple togolais a obligé Faure Gnassingbé a faire marche arrière. Ce qui est nécessaire, maintenant, pour soutenir le peuple togolais, c’est de faire circuler l’information. C’est pourquoi un collectif d’organisations syndicales, associatives et politiques, duquel fait partie le SIPM, enverra prochainement une délégation sur place. Lire l’appel http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=348 12) International 3 Palestine-Israël, le travail de journaliste Un article écrit à l’automne 2003, suite au séjour en Palestine de plusieurs adhérents du SIPM. La situation de la presse, des médias et des journalistes en Palestine et en Israël. Liberté de la presse largement bafouée, assassinat de journalistes, lois liberticides, pressions sur les journalistes indépendants, destruction de locaux de presse… Une réalité toujours d’actualité, la situation demeurant identique pour les journalistes palestiniens et israéliens. Lire l’article Les journalistes en Palestine et Israël http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=346 13) International 4 Israël, syndicalisme et travailleurs immigrés La situation des travailleurs immigrés en Israël est particulièrement déplorable. La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme a ainsi pu sous-titrer son rapports sur les travailleurs migrants en Israël « Une forme contemporaine d’esclavage ». Une réalité difficile à croire pour un pays qui se proclame « démocratique ». Lire l’article Syndicalisme et travailleurs migrants en Israël http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=345 14) Soutien interpro Kamel Belkadi, militant de la CGT Daewoo Kamel Belkadi a été un des plus fervents militants de la longue lutte, durant l’hiver 2003, contre la fermeture de Daewoo Lorraine et le licenciement des ouvriers. Le 23 janvier 2003, un incendie ravage les locaux occupés par les salariés engagés dans une lutte dure. Incendie opportun pour la direction, puisqu’il détruit les stocks aux mains des salariés et permet à la direction de liquider l’usine en évitant un coûteux plan social. Et contre qui s’acharne la justice ? Contre Kamel ! L’enquête a tout misé sur une hypothèse : les grévistes auraient « perdu la tête », avec dès le départ Kamel en ligne de mire. Des salariés ont été écroués, ainsi que la secrétaire de l’union locale CGT de Longwy. Le tribunal a jugé Kamel coupable en octobre 2004, malgré les contradictions, refusant des témoignages à décharge, et ignorant un comportement pour le moins troublant de la direction. Contre la criminalisation de l’action syndicale, soutenez Kamel, dont le verdict du procès en appel sera rendu le 24 mai. Visiter le site de soutien à Kamel http://nancy-luttes.net/soutien.kamel.daewoo/ 15) Des infos venues d’ailleurs Des blogs de presse http://pressepro.canalblog.com/ http://chryde.typepad.com/journaliste/ Fil d'actu des médias de Categorynet http://www.categorynet.com/v2/index.php?option=com_content&task=blogsection&id=9&Itemid=315 Imprimerie nationale : sauver le patrimoine http://www.garamonpatrimoine.org/ Lutte syndicale Radio-France, la grève des inaudibles http://www.acrimed.org/article1981.html Publihebdos (groupe Ouest-France), journalistes en grève http://www.geocities.com/publihebdos/ Juridique Le droit et Internet Droit d’auteur, propriété intellectuelle... http://www.canevet.com/accueil/index.htm Droit des salariés et des syndicats http://www.droitdunet.fr/ Quelques jurisprudences dans la presse : http://www.gitton.net/jurisprudence/j1999-04-14.htm http://www.gitton.net/jurisprudence/j1999-12-09.htm Voir aussi sur le site du SIPM http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=205 Constitution La neutralité des médias (Acrimed) http://www.acrimed.org/article1984.html Le quizz de la Constitution (Attac) http://www.local.attac.org/attac91/quizz/ Votez Oui-Oui (Pour lire pas lu) http://www.homme-moderne.org/plpl/n23/23.pdf Les 33 raisons de voter Oui http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=2079 ******************** Si vous avez des infos à faire passer, pensez à la newsletter. Si vous voulez passer un papier sur votre situation, votre boîte, une problématique concernant la presse, les médias, les colonnes de nos publications vous tendent les bras! Les hors série Ca presse, 4 pages de la CNT presse et médias, disponible gratuitement (précisez le nombre d'exemplaires souhaités à presse@sipm-cnt.org ), et au format pdf sur http://sipm-cnt.org Disponibles: "La presse quotidienne", "Les droits des travailleurs de la presse" et "Le régime par répartition". SIPM-Syndicat interprofessionnel de la presse et des médias adhérent de la CNT-Confédération nationale du travail Newsletter du SIPM infos@sipm-cnt.org CNT presse et médias, 33 rue des Vignoles, 75020 Paris | |
| | | caserio Langue pendue
Nombre de messages : 181 lieux interlopes : galères Date d'inscription : 29/01/2005
| Sujet: ... Sam 23 Avr - 11:09 | |
| Confédération Nationale de Travail Bureau Confédéral Secrétariat médias medias@cnt-f.org
Paris, le 18 avril 2005 : Manifestations et grèves lycéennes contre la loi Fillon : C'est la jeunesse qu'on matraque et qu'on enferme !
Le 2 avril, trois interpellations lors de l'occupation de l'inspection académique d'Aix-Marseille. La semaine suivante, des violences policières à Lille donnaient lieu à des matraquages, gazages et interpellations de lycéen-nes. Mardi 12 avril , lors de manifestations, cinq mises en garde à vue à Taverny (val d'oise), onze autres interpellations dans le val d'oise, sept interpellations à Vitry-Sur-Seine (val de marne), sept interpellations à Gagny ( seine saint denis), quinze interpellations à Bobigny (seine saint denis), dont cinq mises en examen après quarante heures de garde à vue. Jeudi 14 avril dix-sept interpellations lors de la manifestation parisienne à Paris... Provocations policières, effectifs policiers démesurés, présence de policiers en civil violents pratiquant des interpellations par surprise dans les rangs des manifestants, yeux enfoncés dans les orbites, insultes raciales dans les commissariats, tabassages au sol, menotages, utilisation outrancière des gazs lacrymogènes, mise en scène et faux témoignages lors des mises en examen. Les consignes du gouvernement semblent donner le champ libre à tous les abus policiers.
Le mouvement lycéen ne s'est pas laissé enfermer dans les oppositions racistes lors des premières manifestations, dont toute la lumière reste à faire quant à la part de manipulations.
Le mouvement lycéen ne s'est pas laissé enfermer par les tentatives d'encadrement des deux syndicats lycéens, la FIDL et l'UNL. Reçus le mardi 12 avril par François Fillon, ils acceptèrent ce rendez-vous sans inviter la Coordination Nationale Lycéenne et acceptaient le dialogue alors que le ministre faisait savoir qu'il ne serait pas question de la loi Fillon. Le jeudi 14 avril, plusieurs milliers de lycéen-nes participaient aux manifestations appelées par la Coordination.
Le mouvement lycéen ne s'est pas laissé enfermer à attendre les syndicats enseignants qui n'appellent toujours pas les personnels à la grève après trois mois de mobilisations lycéennes et de violences policières.
A bout de manipulations, le gouvernement en vient à enfermer physiquement les lycéen-nes, tous mineurs, dans les commissariats, afin de briser la contestation : les droits de grève et de manifestation sont sérieusement entravés. Comme ce train de manifestant-e-s se rendant à Paris pour la manifestation nationale lycéenne mercredi 13 avril, interdit de circulation et bloqué en gare de Toulouse. Depuis une semaine, des barrages policiers devant les établissements sont systématiquement imposés. Les élèves doivent les franchir afin de se rendre en cours. L'image est évocatrice...
La CNT dénonce la criminalisation du mouvement lycéen et salue la détermination de la jeunesse qui a su maintenir sa mobilisation contre la Loi Fillon et braver les violences policières, gouvernementales et politiques. Elle en appelle à la conscience des personnels de l'Education pour qu'ils ne s'opposent pas aux bloccages, manifestations et grèves à mesure que l'échéance du baccalauréat approche. Pour qu'ils ne favorisent pas non plus l'intrusion de la police dans les établissements.
La loi Fillon pénalise gravement tous les acteurs de l'Education et renforce les inégalités entre les jeunes : seul-e-s les lycéen-nes ont su s'y opposer. Souvenons-nous que nous adultes, avons une mission éducative et non répressive. Pour l'heure, c'est la jeunesse qu'on enferme. N'y collaborons pas !
La CNT appelle les parents et les personnels de l'Education à rejoindre la mobilisation des lycéen-nes pour : -l'abrogation de la loi Fillon -l'arrêt des violences policières et l'abandon de toutes les poursuites judiciaires engagées contre les lycéen-nes. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Sam 30 Avr - 11:30 | |
| Confédération Nationale de Travail Bureau Confédéral Secrétariat médias medias@cnt-f.org
Paris, le 27 avril 2005 :
Douze travailleurs sans papiers du 9ème collectif sont en grève de la faim depuis le 17 mars 2005.
Créé en 1999, le 9ème collectif de Sans Papiers (vingt-cinq nationalités différentes), a épuisé toutes les voies et recours administratifs pour obtenir la régularisation de ses membres. Depuis deux ans, de nombreuses occupations ont eu lieu (permanence de Nicolas Sarkosy en 2004, Conseil de l'Europe à Paris, permanence de la section départementale du Parti Socialiste de Seine Saint Denis en 2005, siège de l'association de Bernadette Chirac...) sans obtenir d'interlocuteur. Depuis quarante-et-un jours, douze de ses membres sont en grève de la faim. Cette grève de la faim fait suite à l’occupation du siège de l’UNICEF Paris où le 9ème collectif pensait trouver soutien et engagement dans sa lutte pour la régularisation de tous les sans papiers.
Le choix du 9ème collectif s’est porté sur l’UNICEF pour les raisons suivantes :
· dénoncer l’extrême précarité des conditions de vie dans laquelle se trouvent les travailleurs sans papiers et leurs enfants
· demander à l’UNICEF de se positionner sur les expulsions d’enfants de travailleurs sans papiers que la police va chercher jusque dans les écoles, ou se servant d’eux pour atteindre les parents.
Bien qu' hostile dès le départ à cette occupation, l’UNICEF, par l’intermédiaire du directeur du comité France, Gilles Paillard, avait tout de même assuré au collectif qu’elle ne demanderait pas l’expulsion des occupants.
Le motif de refus argué par Gilles Paillard était que cette occupation entravait la collecte de fonds destinée aux enfants du Tiers-Monde (sic !).
Le 19 avril à 7h20 du matin, jouant sur les mots avec cynisme, l’UNICEF a finalement demandé à la police « l’évacuation sanitaire » des grévistes et de tous les soutiens.
Décidés à continuer la lutte malgré les conséquences irréversibles que peut entraîner une grève de la faim prolongée, les grévistes se sont réfugiés à la Bourse du Travail de Paris.
La CNT, bien que ne revendiquant pas des modes d’action aussi dangereux pour la santé des grévistes de la faim mais consciente du désespoir de ces personnes devant l’arrogance, le mépris et l’inflexibilité de l’Etat, réaffirme son soutien au 9ème collectif. La CNT demande aux autres organisations syndicales de rester solidaires de cette lutte et exige de l'Etat qu'il réponde à leurs revendications.
Liberté de circulation et d’installation !
Ouverture des frontières et égalité des droits !
Régularisation de tous les sans papiers ! _______________________________________________ | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Ven 6 Mai - 8:49 | |
| Traité constitutionnel européen Rassemblement pour un débat équitable dans les médias Lundi 9 mai - 18h - pl. de l'Europe - Paris 8
Quelles implications du TCE dans la presse? Lire aussi le dossier complet TCE du SIPM
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1) Précarité Requalification en CDI pour une correspondante locale de presse (CLP)
2) Europe La presse dans le Traité constitutionnel européen (TCE)
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En cas de problème d’ouverture de certains liens, passer par la newsletter sur le site du syndicat : http://sipm-cnt.org
-------------------------------------------------------------------------------- 1) Précarité Requalification en CDI pour une correspondante locale de presse (CLP)
La situation des CLP a donné lieu à plusieurs articles sur le site du SIPM. Rappelons que ces travailleurs de la presse ne sont pas salariés, ne sont pas censés être des journalistes professionnels, et ne sont supposés intervenir que dans le cadre d’une activité occasionnelle. La réalité est tout autre, puisque les entreprises de presse régionale utilisent souvent ce statut d’indépendant sous-payé et sans protection sociale pour un réel travail de journaliste.
Une CLP a exposé aux Prud’hommes une demande de requalification en salariée. Cette revendication, si elle aboutit, pourrait donner des idées...
Lire l’article http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=350
-------------------------------------------------------------------------------- 2) Europe La presse dans le Traité constitutionnel européen (TCE)
- Lire l'article en ligne sur le site du SIPM - Accéder au sommaire du dossier TCE complet du SIPM (analyse des conséquences du traité pour les travailleurs, les services publics, la protection sociale, historique de l'Union, fonctionnement démocratique... renvois systématiques aux articles cités, nombreux liens, documents de référence téléchargeables, illustrations...) - Télécharger en version maquettée (pdf, 2 mo) le dossier TCE
La liberté de la presse
Remarquons d'emblée que le terme « liberté de la presse » ne figure pas une seule fois dans la somme considérable du traité constitutionnel et de ses annexes. Un article (art. II-71) dans la partie concernant les droits fondamentaux, fait référence à la « liberté d'information » et la « liberté des médias ». Il est précisé, dans l'Acte final (déclaration 12 art. 11), que cette liberté est soumise à des {« conditions, restrictions, formalités, sanctions »} longuement listées. Par ailleurs, cette liste est {« sans préjudice des restrictions que le droit de la concurrence de l'Union peut apporter ».} A titre de comparaison, la liberté d'information ou des médias est évoquée quatre fois dans l'ensemble de la Constitution et des annexes, tandis que la liberté économique (marché, capitaux, services, concurrence) est nommée une quarantaine de fois. Laquelle, pourtant, est la plus nécessaire à l'existence de la démocratie ?
La réponse est apportée définitivement par l'Acte final (Déclaration 12, art. 52), où figure cette intéressante précision : « [...] des restrictions peuvent être apportées à l'exercice des droits fondamentaux [donc la “liberté d'information” entre autres], notamment dans le cadre d'une organisation commune de marché ». Car c'est dans la seule logique économique que se bâtit cette Europe.
Les salariés de la presse
Les travailleurs des médias seront comme tous les autres soumis à la logique unique de la rentabilité : poursuite du développement de la précarité, qui accentuera la pression sur les salariés mieux lotis (CDD d'usage, pigistes, Agessa, CLP...), érosion des acquis (salaires, temps de travail, statuts professionnels - ouvriers du Livre, journalistes, protection sociale...). Et difficulté accrue de lutter pour nos droits : absence de Code du travail européen alors que les entreprises, elles, pourront choisir le pays le plus « accueillant » (voir la directive Bolkestein) ; absence de garantie constitutionnelle du droit de grève ; soumission de tous les droits à la logique de la libre concurrence et de la liberté des capitaux érigée comme dogme absolu.
Pour les auteurs (salariés ou indépendants), l'occasion d'une avancée concernant le principe du droit d'auteur a été manquée. La philosophie du TCE et les dernières offensives en France renforcent la logique anglo-saxonne du copyright : la protection s'exerce non en faveur du couple auteur-œuvre, mais de celui propriétaire-œuvre. Le lien moral entre l'auteur et son œuvre disparaît au profit d'un lien marchand. L'auteur ne peut plus contrôler l'usage fait de son œuvre, devenue simple marchandise.
La concentration des médias
Dans le contexte de la concentration de la presse et de la soumission massive des médias à des intérêts économiques, l'adoption de la Constitution encouragerait et accélérerait sans doute le processus en cours. Avec les effets qui se dessinent déjà, à l'occasion du... référendum pour la Constitution ! Une presse qui parle d'une voix unique, par souci de pure rentabilité ou par soumission idéologique au capitalisme libéral. Quid de la démocratie, lorsque n'existe pas de facto une presse libre et pluraliste ? Comme tous les services publics, celui de la presse (radio, audiovisuel) sera de plus en plus soumis aux règles inviolables du marché. Quant à la perspective d'une presse papier de service public...
********************
Si vous avez des infos à faire passer, pensez à la newsletter. Si vous voulez passer un papier sur votre situation, votre boîte, une problématique concernant la presse, les médias, les colonnes de nos publications vous tendent les bras!
Les hors série Ca presse, 4 pages de la CNT presse et médias, disponible gratuitement (précisez le nombre d'exemplaires souhaités à presse@sipm-cnt.org ), et au format pdf sur http://sipm-cnt.org Disponibles: "La presse quotidienne", "Les droits des travailleurs de la presse" et "Le régime par répartition".
SIPM-Syndicat interprofessionnel de la presse et des médias adhérent de la CNT-Confédération nationale du travail Newsletter du SIPM infos@sipm-cnt.org CNT presse et médias, 33 rue des Vignoles, 75020 Paris | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .... Mar 10 Mai - 23:48 | |
| L'Union Départementale CNT du Rhône organise le
Samedi 21 mai 2005
à 20 h
À l'Atelier : 91, rue Montesquieu Lyon 7e M° Saxe-Gambetta
Soirée conférence / concert autour de
La chanson populaire
avec Larry Portis auteur du livre "la canaille" Éditions CNT et illustration musicale avec le groupe "un tondu, un chevelu" (qu'on a pu apprécier il y a quelques temps à l'Atelier )
"Dans la vieille cité française, Existe une race de fer, Dont l'âme comme une fournaise, A de son feu bronzé la chair. Tous ses fils naissent sur la paille, Pour palais ils n'ont qu'un taudis. C'est la canaille, et bien j'en suis." La Canaille (extrait). Paroles et musique de Joseph Darcier. Du poète et du chansonnier Pierre Jean de Béranger (1780-1857) jusqu'au groupe Noir Désir à la fin du XXe siècle, Larry Portis analyse la chanson en France. L'origine de celle-ci procède d'une forte tradition littéraire et frondeuse qui inspira des compositions socialement critiques et politiquement engagées. Mais depuis longtemps déjà, la chanson fait aussi partie intégrante du système industriel et capitaliste. Elle reflète les contradictions du système de production. Révolte et récupération se trouvent ainsi liées dans un même processus socio-politique. Au coeur de celui-ci demeure la lutte des plus démunis. Les défavorisés et les laissées-pour-compte sont cette " canaille ", fière et indomptable, qui reste une source intarissable de créativité artistique dans la société capitaliste.
Entrée libre - Buffet/bar payant - ouverture des portes dès 19H
Confédération Nationale du Travail - Union Départementale du Rhône 44, rue Burdeau 69001 LYON - Permanences / lundi, mardi, jeudi : 18h-20h, mercredi : 17h à 19h Tél : 04 78 27 05 80 - mél : ud69@cnt-f.org - http://www.cnt-f.org/ | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Sam 14 Mai - 11:51 | |
| Confédération Nationale de Travail Bureau Confédéral Secrétariat médias medias@cnt-f.org
Paris, le 11 mai 2005
Lundi de Pentecôte : Pour une solidarité de classe , grève générale !
Alors que sa politique libérale restreint l'accès aux soins pour tous-tes et étrangle le service public de santé (entraînant par là même des catastrophes comme celle de l'été 2003), le gouvernement veut encore une fois faire payer sa gestion libérale à tous les salarié-e-s en les faisant travailler gratuitement le lundi de Pentecôte. Aussi au moment où nos systèmes de solidarité sont mis à mal par les multiples réductions et exonérations de charges sociales, c'est encore les travailleurEs qui vont payer !
Pendant que les baisses d'impôts profitent aux plus riches et aux entreprises, les salarié-e-s vont supporter l'essentiel de ce prélèvement obligatoire qui constitue aussi une attaque en règle contre la réduction du temps de travail.
Les manœuvres pour baisser les salaires, allonger la durée du travail, augmenter la précarité, privatiser les services et casser le droit du travail sont à l'œuvre dans tous les secteurs. Dans le même temps les cadeaux aux patrons se multiplient (CIE, RMA, Contrat d'Avenir...) et les droits et acquis sociaux des travailleurEs sont restreints. Pourtant les grandes entreprises ont toutes annoncé des bénéfices record en 2004 ! Et certaines ne maîtrisent plus leur arrogance en proposant à leurs salariés de «se délocaliser» en Roumanie avec un salaire de 110 euros par mois !
La CNT appelle les salarié-e-s du public et du privé, les chômeurs, les sans-papiers, à la grève, pour reprendre leurs droits !
Imposons le partage des richesses et organisons la solidarité de classe pour en finir avec l'exploitation.
Pentecôte chômée, grève générale ! _______________________________________________ | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Ven 3 Juin - 15:30 | |
| Confédération Nationale de Travail Bureau Confédéral Secrétariat médias medias@cnt-f.org
Paris, le 2 juin 2005 :
Le mouvement social réprimé et traîné en justice :
le gouvernement perdrait-il le contrôle de lui-même ?
Après quatre mois d'une lutte acharnée, le mouvement lycéen est maintenant traîné en justice. Non content d'être resté sourd à un mouvement légitime, non content d'avoir fait voter une loi à marche forcée, non content d'avoir provoqué des violences policières lors des manifestations et des interpellations à la suite d'occupations, le gouvernement persiste et entend tout broyer sur son passage. Mercredi 1er juin, le verdict contre Samuel Morville, lycéen et membre de la Coordination Lycéenne, annonce 500 euros d'amende et cinq mois de prison avec sursis. Lors de son procès le 25 mai, le Procureur avait requis 200h de Travaux d'Intérêt Général ou 500 euros d'amende contre Samuel Morville, pour des faits que la partie civile a eu le plus grand mal à plaider. Des peines de prison, des amendes de plusieurs milliers d'euros ont déjà été prononcées contre des lycéen-nes interpellé-e-s lors de manifestations ou de blocage d'établissement. D'autres procès sont prévus. Mais d'ores et déjà, l'exercice même de la justice dérape ! Lors du procès de deux lycéens et d'un étudiant mardi 31 mai au Palais de Justice de Paris, une audience publique a été fermée à ce même public, refoulé violemment à l'extérieur du bâtiment. Trois avocats, en tenue, ont eux aussi été expulsés du Palais par les militaires...Le pouvoir perdrait-il tout contrôle de lui-même ?
Ainsi, les conflits se multiplient et la répression aussi ! La semaine dernière, au centre de tri de Bordeaux, des faits graves et similaires surviennent. La Poste annonce la suppression de 48 emplois et le 26 mai, un rassemblement est appelé par les organisations syndicales. Les groupes du GIPN interviennent violemment. Les représentants du personnel (3 CGT et 2 SUD) ont été embarqués et placés en garde à vue ainsi que quatre autres salariés qui participaient à ce rassemblement de protestation. Cinq agents ont été assignés en référés, ainsi que les syndicats CGT, CNT et SUD pour "séquestration de moins de 7 jours, entrave à la circulation des personnes et entrave à la liberté du travail ". La comparution immédiate a eu lieu vendredi 27 mai à 18h00 et La Poste a été déboutée par le juge ! Malgré cela, La Poste les a suspendu sur le champ et ce sont maintenant 14 agents qui sont suspendus de leurs fonctions en attente de leur conseil de discipline. Ces 14 salariés ( syndiqués SUD, CGT et CNT) risquent évidemment de très lourdes sanctions.
Les salariés, tout comme les lycéens, n’ont commis qu'une seule faute : celle d’avoir des convictions syndicales et militantes et de s'opposer à des lois ou des décisions qui invalident l'idée même de service public ! Dans le même temps, une avocate est jetée en prison sous prétexte de lois liberticides dénoncées justement par les syndicats de la Magistrature, des prisons pour mineurs sont construites sur tout le territoire, un militant CGT de l'usine Daewoo à Longwy est lourdement sanctionné lors d'un conflit social pour des faits que la justice n'a jamais pu lui imputer. Des audiences publiques sont interdites. Des mineurs sont passibles d'incarcération. Le mouvement social doit réagir ! Le gouvernement n'a plus les moyens de contenir les protestations sociales. Partout, des grèves éclatent. Partout, la répression est la réponse unique et criminelle d'un pouvoir que rien ne semble ébranler. S'agit-il de baillonnner la moitié du pays ?
Contre cela, le Centre de Tri de Bordeaux est en grève illimitée depuis dimanche 29 mai. Une grève nationale est d'ores et déjà appelée à partir de jeudi 9 juin par les syndicats CNT, CGT et SUD. De son côté, le Comité de soutien aux victimes de la répression du mouvement lycéen appelle à un meeting le vendredi 10 juin à la Bourse du Travail à Paris et à une manifestation le samedi 11 juin à Paris 14h, République.
Contre la répression du mouvement social ! Pour l'abandon de toutes les sanctions disciplinaires, de toutes les poursuites judiciaires ! La CNT appelle l'ensemble des salariés et des acteurs du mouvement social à tenir des assemblées générales et à voter la grève !
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| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 11 Juin - 11:14 | |
| Syndicat interprofessionnel de la presse et des médias Confédération nationale du travail SIPM-CNT presse@sipm-cnt.org
De la démocratie à la La Medefocratie
Après l’expression massive du refus du libéralisme exprimé à l’occasion du référendum, Dominique de Villepin a annoncé la priorité donnée à l’emploi. Or, le train de mesures annoncées se situe intégralement, au nom de l’emploi, dans la poursuite d’une politique libérale de précarisation, de cadeaux aux entreprises, de casse des droits sociaux. Le choix de légiférer par ordonnance ne contribue pas au renforcement d’une démocratie qui, au sens étymologique, semble bien malade…
Le « contrat de nouvelle embauche », qui réchauffe une des idées lumineuses du rapport ultralibéral Virville, est ni plus ni moins qu’une casse du CDI sans les avantages du CDD. Il s’inscrit dans le fameux « modèle danois », un des plus libéraux d'Europe, qui supprime toute protection contre le licenciement sauvage. Tout en oubliant la compensation offerte par ce modèle, les chômeurs bénéficiant de conditions d’indemnisation très supérieures à ce qu’elles sont en France (4 ans à taux plein contre 6 mois ou 23 mois à taux réduit).
Par ailleurs, le chèque emploi permet la baisse des cotisations patronales (à hauteur du Smic) et supprime la durée garantie par le CDD, la suppression de l'amendement Delalande ôte la protection dont bénéficient les salariés de plus de 50 ans...
Lorsque le Premier ministre annonce que les petites entreprises sont la clef de l’emploi, il faut comprendre la clef de la casse des droits sociaux. Là encore, rien de nouveau, elles ont toujours servi de laboratoire, en raison de la fragilité des salariés, avec un très faible taux de syndicalisation.
Le Medef affiche sa satisfaction : il a de quoi. Il dit qu’il en veut plus : patience, il l’aura.
Lutter contre le chômage en détruisant les droits sociaux ? N’oublions pas ce qui se cache derrière cette logique : une masse de travailleurs pauvres, sans droits sociaux. C’est le modèle américain tant vanté : 5% de chômage et 40 millions de salariés sans couverture sociale, 35 millions sous le seuil de pauvreté. Le seul moyen de lutter contre le chômage sans que cela soit au détriment des travailleurs, c’est d’inverser la tendance dans la répartition des richesses produites. Par le biais des salaires et des cotisations sociales, une part plus importante doit revenir aux travailleurs au détriment de la finance.
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| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 11 Juin - 11:15 | |
| L'UD CNT 69 organise :
Samedi 25 juin 2005 à 15 h
À la librairie La Gryffe : 5, rue Sébastien Gryffe Lyon 7e M° Saxe-Gambetta
conférence / débat sur La situation au Togo Par un militant de la CNT et de la revue Afrique XXI témoin de la situation sociale sur place et membre du comité de soutien
Après la mort d'É-É Gnassingbé, dictateur sanglant depuis 38 ans, l'armée togolaise met au pouvoir le fils du dictateur par un coup d'État. La mobilisation du peuple a permis l'organisation d'élections donnant la sensation d'un retour à la normale. Ce n'est qu'une apparence. Le scrutin du 24 Avril fut organisé frauduleusement par le pouvoir pour remettre en place le fils du dictateur... Le pré carré français en question L'État français reste le principal soutien du pouvoir togolais. Il doit opérer une révision radicale de ses relations avec les peuples d'Afrique francophone. La liberté, la dignité et l'auto-détermination des peuples doivent définitivement primer sur les intérêts politiques et économiques des grandes puissances. Une solidarité internationale nécessaire La lutte des Togolais nous concerne tous, la chute de cette dictature, symbole du néocolonialisme français, est un espoir pour tous les peuples africains. L'enjeu crucial de l'information Le silence est une arme pour les puissants qui leur permet de réprimer, d'emprisonner, de tuer... En informant il est plus difficile de briser l'élan du peuple vers sa liberté. C'est aujourd'hui qu'il faut mobiliser l'opinion publique si l'on veut éviter une « nouvelle Côte d'Ivoire ».
Confédération Nationale du Travail - Union Départementale du Rhône 44, rue Burdeau 69001 LYON - Permanences / lundi, mardi, jeudi : 18h-20h, mercredi : 17h à 19h Tél : 04 78 27 05 80 - mél : ud69@cnt-f.org - http://www.cnt-f.org/ | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 2 Juil - 14:53 | |
| Confédération Nationale du Travail de l'Aude 9 route du Minervois 11000 Carcassonne cnt.11@cnt-f;org
Le samedi 22 octobre 2005 à Carcassonne, du Noir et Rouge à la manif pour l¹occitan.
Les associations culturelles occitanes (Institut d¹Estudis Occitans, Confederacion de las Calendretas, FELCO-Federacion dels Ensenhaires de Lenga e Cultura Occitans, Òc-Bi (enseignement bilingue public) et Conselh de la Joventut d¹Òc, appellent à une manifestation revendicative et festive pour un statut de la langue occitane et des mesures efficaces concernant la création, les médias, la vie publique, l¹enseignement afin d¹assurer la transmission de la langue aux futures générations. Plusieurs milliers de personnes sont attendus entre le jardin André-Chénier (rassemblement à 14h) et la Cité, à Carcassonne. Une campagne d¹information et de mobilisation en direction des associations, partis, syndicats et de tous ceux qui souhaitent une vraie démocratie culturelle dans le respect de la diversité linguistique, est lancée. Conformément à ses statuts :²... Le syndicat a pour but, de créer des liens de solidarité et d¹entraide entre les exploités, de défendre leurs intérêts moraux, économiques et professionnels, de former et d¹organiser les travailleurs (ses) en participant activement à la lutte de classe au sein de notre syndicat, pour l¹instauration d¹une société sans classe, une société des peuples libres sans état ni frontière, pour une société d¹individus libres et égaux...² et en logique avec son positionnement clairement anti-impérialiste et anti-colonialiste, la CNT11 appelle à participer activement à cette grande manifestation. Contre l¹uniformisation mondialiste et pour la reconnaissance des peuples et de leurs cultures, la Confédération Nationale du Travail de l¹Aude appelle toutes et tous les travailleurs avec ou sans emploi à manifester le 22 octobre à Carcassonne.
Pour en savoir plus : www.manifestarperloccitan.com | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Mer 6 Juil - 14:05 | |
| Confédération Nationale de Travail Bureau Confédéral Secrétariat médias medias@cnt-f.org
Paris, le 4 juillet 2005 :
Procès lycéens, de militants anti-OGM et de salariés , conseils de discipline à La Poste, CONTRE LA REPRESSION ! POUR LE DROIT DE CONTESTATION ! SOLIDARITÉ !
Jeudi 7 et vendredi 8 juillet auront lieu les conseils de discipline de six militants syndicaux SUD et CGT du centre de tri de Bordeaux, suivis les lundi 18, mardi 19 et mercredi 20 juillet de ceux de sept autres syndicalistes dont Fabrice, contractuel et délégué syndical CNT à Bordeaux CTC. Au total ce sont quatorze syndicalistes mis en retrait de service. Ils sont accusés d’entrave à la liberté du travail, à la circulation des biens et des personnes et l’un d’entre eux est même accusé d’avoir tenté d’empêcher le déroulement de l’enquête disciplinaire ! Ils risquent tous la révocation voire le licenciement pour notre camarade contractuel.
Les syndicats CGT, CNT et SUD ont déjà largement démontré que la pseudo séquestration des cadres à Bègles n’était qu’une scandaleuse machination des patrons. Le juge des référés du tribunal de grande instance de Bordeaux a d’ailleurs débouté La Poste de sa plainte le 27 mai 2005 à l’encontre des militants syndicaux mais l’instruction judiciaire est toujours en cours.
La répression bat son plein : notre camarade Kamel Belkadi a fait près de quatre mois de prison préventive et est condamné aujourd'hui à 30 000 euros d'amendes pour avoir soi-disant mis le feu à l’usine DAEWOO de Longwy en 2003, faits jamais avérés, alors que son PDG multi-milliardaire était recherché par Interpol ! Une quarantaine de lycéen-nes ou acteurs du mouvement lycéen sont mis en examen et certains ont récemment écopés de lourdes sanctions pénales, pour manifestation ou occupation de lycées ou bâtiments administratifs. Onze militants anti-OGM, dont trois cénétistes, sont mis en examen pour une action qui visait à détruire un champ de betteraves transgéniques à Avelin (59), le 15 septembre 2004. Leur procès sera instruit les 29 et 30 septembre prochains.
Ces luttes visent toutes à s'opposer à la précarité, à la destruction de l'environnement, aux licenciements, à la disparition des service publics. Ce qui est à l'oeuvre n'est autre que la remise en cause du droit syndical. Un syndicalisme issu de la tradition ouvrière, qui n'exclut pas l'occupation des lieux de travail et ose imposer ce que d'autres quémandent et font mine de négocier, en pure perte. Qui peut affirmer aujourd'hui que le syndicalisme de co-gestion est à même de s'opposer au capitalisme que le gouvernement relaie à grands renforts de répressions policières et de judiciarisation ?
C'est ce syndicalisme-là qui est visé ! Nous ne nous laisserons pas criminaliser ! Le capitalisme broie nos vies, se nourrit de l'injustice et trouve à se légitimer en imposant partout les violences policières et l'incarcération des militants !
La CNT appelle tous les salariés, les chômeurs, les précaires, les sans-papiers et les acteurs du mouvement social à la grève et à se mobiliser :
-les 7 et 8 juillet prochains devant le siège de la Poste à Boulogne.
-les 18, 19 et 20 juillet devant la DOTC Aquitaine à Bordeaux.
-le 22 septembre au TGI de Paris pour le procès d'Antoine, interpellé à Paris lors d'une manifestation lycéenne en avril dernier.
-les 29 et 30 septembre à Lille pour le procès des 11 d'Avelin.
*Les trois premiers collègues passent en conseil le 7 juillet à partir de 08h00 et trois autres le 8 juillet à partir de 08h00 également (CAP nationale). Quant au délégué syndical CNT, il passera seul en conseil de discipline (CCP) le 20 juillet à 16h45 à la DOTC Aquitaine. _______________________________________________ | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 9 Juil - 11:53 | |
| Confédération nationale du travail Fédération des syndicats CNT-PTT Tél : 06 16 52 79 73 fede.ptt@cnt-f.org Plus d’infos sur le site http://www.cnt-ptt.org (Photos libres de droits sur Indymédia http://paris.indymedia.org)
Répression sans précédent à La Poste Solidarité avec les 14 syndicalistes de Bordeaux
Jeudi 7 et vendredi 8 juillet, les syndicats de La Poste (CGT, CNT, SUD), avaient appelé à un rassemblement devant le siège social de La Poste à Boulogne, à l’occasion du passage en conseil de discipline de 6 postiers. Rappel des faits: Le 26 mai dernier, le GIPN (équivalent du GIGN de la gendarmerie) était intervenu lors d’une réunion paritaire du CHSCT au centre de tri postal de Bordeaux. Cela en plein conflit social à propos de la restructuration du centre de tri (suppression d’emplois, fermeture du centre). La direction a clairement utilisé le prétexte d’une séquestration fantaisiste pour casser un conflit et décapiter le mouvement de lutte. Cela se situe parfaitement dans le cadre de la judiciarisation des conflits sociaux, de la répression antisyndicale.
14 collègues syndicalistes (CGT, CNT, SUD) se sont trouvés en garde à vue et mis à pied conservatoire. Une plainte au pénal a été déposée pour divers motifs fallacieux (séquestration, etc. La Poste a été déboutée en référé).
Répression des 14 syndicalistes: Les 7 et 8/07, les 6 postiers qui risquaient la révocation (licenciement) ont eu: - 2 mise à pied de 2 ans - 3 mise à pied de 2 ans avec 1 an de sursis - 1 mise à pied de 3 mois (à confirmer)
7 autres risquent jusqu’à deux ans de mise à pied. Ils passeront en conseil de disccipline local à Bordeaux les 18, 19 et 20 juillet.
Le dernier, contractuel de droit privé et délégué syndical, risque le licenciement. Il passera le 20/07 en conseil de discipline également à Bordeaux.
La fédération CNT-PTT appelle tous les postiers à se mettre en grève le 20 juillet et à se rendre à un rassemblement national devant la direction de la poste bordelaise où se tiendront les derniers conseils de discipline (départ de Paris, se renseigner auprès de la fédé).
La signification de cette répression à La poste est sans ambiguité: c’est un délit de lutter contre les suppressions d’emploi; les syndicalistes qui se battent sont menacés de sanctions très lourdes. Par ailleurs, l’ampleur des moyens de répression mis en oeuvre représentent une première dans la vaste offensive actuelle contre le monde du travail. _______________________________________________ | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 23 Juil - 13:56 | |
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CONFEDERATION NATIONALE DU TRAVAIL SYNDICAT CNT INTERCO DU RHONE
44, rue Burdeau 69001 Lyon tel : 04 78 27 05 80 e mail : interco69 at cnt-f.org Permanence les mardi de 18h à 20h
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La Rafale n°17 - été 2005 -
Pas de trêve estivale non plus pour La Rafale : le n°17 du bulletin de la CNT Interco 69 est sur les murs de Lyon, et comme chaque mois sur Rebellyon : http://rebellyon.info/article.php3?id_article=683
Salutations assr | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 23 Juil - 13:57 | |
| LE COMBAT POUR LES COLLEGUES DE BORDEAUX CONTINUE ! La CNT PTT 69 appelle à la grève et à un rassemblement le mercredi 20 juillet à 15h à Lyon 10 place Antonin Poncet devant la grande poste
Bilan des conseils de discipline des 7 et 8 juillet : 2 collègues sont frappés de 2 ans de mise à pied fermes, 3 collègues ont écopé de 1 an de mise à pied ferme + 1 an avec sursis, 1 collègue a pris 3 mois de mise à pied ferme.
Les 7 derniers collègues fonctionnaires de Bordeaux CTC passeront donc en conseil de discipline local à la DOTC Aquitaine les 18 et 19 juillet et les sanctions proposées pourront aller jusqu'à deux ans de mise à pied. Notre camarade Fabrice DULUC, délégué syndical CNT, passera en conseil de discipline le 20 juillet et risque le licenciement. Fabrice étant le seul contractuel parmi les 14, il est bien sûr le plus vulnérable et ne bénéficiera, ni du même soutien, ni du même traitement que ses collègues. Voilà pourquoi il est très important, pour que nous marquions notre solidarité avec cet agent contractuel.
Confédération Nationale du Travail - Union Départementale du Rhône 44, rue Burdeau 69001 LYON - Permanences / lundi, mardi, jeudi : 18h-20h, mercredi : 17h à 19h Tél : 04 78 27 05 80 - mél : ud69 at cnt-f.org - http://www.cnt-f.org/ | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 20 Aoû - 12:05 | |
| Bonjour à toutes et tous à bloquer sur vos agendas,la CNT du Rhône organisera à Lyon le vendredi 11 et samedi 12 novembre, manif, débats, films, concerts, table de presse avec plein de méga surprises pour fêter les 20 ans de la Renaissance de la CNT à Lyon (fête mais aussi réflexions et débats pour donner une nouvelle impulsion à la CNT suite au développement des luttes et des sections dans les boîtes...)
le programme sera dévoilé bientôt
[ info transmise par www.culturedeclasse.propagande.org ] | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 3 Sep - 11:13 | |
| La fédération des Travailleur-euse-s de l’Education de la CNT (FTE-CNT) dénonce les conditions de rentrée et la poursuite au cours de l’été de la destruction du service public d’éducation entrepris par le précédent gouvernement avec la loi de régression scolaire Fillon. Les sales coups de l’été En effet plusieurs décrets ont été adoptés ces deux derniers mois. Or malgré l’unanimité du rejet de la loi Fillon par l’ensemble de la communauté éducative dont la mobilisation massive des lycéens sévèrement réprimée, le nouveau gouvernement persiste à mépriser les travailleur-euse-s. Ainsi dans une circulaire estivale, les TPE défendus avec force par les lycéens seront abandonnés, il est également maintenu et réaffirmé l’importance de l’apprentissage obligatoire par les enfants de 8 ans de la Marseillaise, tout comme aux pires heures de notre histoire. Dans le même esprit réactionnaire une note de vie scolaire rentrera en compte pour l’obtention du brevet. Dans cette même circulaire sont évoquées les filières d’excellence ou encore les bourses au mérite, ceci n’ayant d’autre but que de hiérarchiser encore plus les élèves, de développer leur esprit de compétition afin qu’ils soient le plus malléables possible lorsqu’ils rentreront dans un marché du travail sous la coupe du Medef.
De plus, dans un autre décret, il est confirmé que les enseignants seront contraints de remplacer leur collègue absent à partir du 1ier janvier 2006, à raison de 5 heures maximum par semaine et de 60 heures maximum dans l’année. Une telle mesure, en plus de chercher à diviser les professeurs, ne prend bien évidemment pas en compte l’intérêt des élèves : pour le gouvernement il suffit que l’école joue un rôle de garderie. Chercher à leur assurer le meilleur enseignement possible n’est pas sa priorité.
Afin de pouvoir faire passer ses mauvais coups de l’été le gouvernement joue encore une fois d’effets d’annonce avec la promesse de la création de nouveaux emplois aidés (contrat d’accompagnement vers l’emploi ou contrat d’avenir). Ceci sera insuffisant dans les établissements où le déficit de personnels de vie scolaire est énorme depuis la disparition des surveillants et des aide-éducateurs. En outre les nouveaux emplois créés seront comme toujours encore plus précaires que les précédents et les salaires toujours moins importants.
Et toujours pénurie, décentralisation, précarité Que pèsent ces déclarations d’intentions dans un contexte de pénurie budgétaire qui se traduit, année après année, par l’augmentation du nombre d’élèves par classe dans le secondaire et par la fermeture de classes dans le primaire ?
A cela il faut ajouter le problème toujours présent de la précarité. L’Education nationale est un important employeur de précaires avec environ 1 personnel sur 10. Pour ce qui est des personnels précaires enseignants cette année devrait voir la logique développée l’année dernière se poursuivre avec majoritairement l’embauche de vacataires plutôt que de contractuels. Pour nous il est clair qu’aucune de ces logiques ne nous convient et que nous continuerons à réclamer la titularisation sans condition ni de nationalité ni de concours de tous les précaires, avec le principe « A travail égal, statut et salaire égaux ».
N’oublions pas non plus la décentralisation qui doit être effective en cours d’année. Il se confirme que cette régression contre laquelle nous avons luttée en 2003, entraînera à terme la privatisation de l’entretien dans les établissements et donc la dégradation du cadre d’apprentissage des élèves.
Une seule solution : la lutte Il apparaît donc plus que jamais nécessaire de lutter face à cette situation. La CNT-FTE militera partout où cela est possible pour faire reculer ce gouvernement, elle soutiendra toutes les initiatives allant dans ce sens, comme par exemple l’occupation contre une fermeture de classe dans une école à Bègles.
La CNT-FTE militera également avec toutes celles et tous ceux qui cherchent à construire un mouvement fort pour un service public d’éducation de qualité, une école égalitaire et émancipatrice.
Lyon le 31 août, Le secrétariat fédéral de la CNT-FTE | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 10 Sep - 13:07 | |
| L'Union Régionale Normandie-Bretagne a décidé de relayer l'appel à la solidarité économique aux travailleurs d'"Aussa" de Séville, en grève illimitée depuis le 16 mai.
Ceux-ci exigent la réadmission de 4 employés (renvoyés suite à une autre grève de solidarité qui s'était déroulée en avril), ainsi que la déprécarisation dans cette entreprise.
La section syndicale CNT des services techniques de la ville de Séville dénonce l'attitude des responsables municipaux (PSOE - parti socialiste ouvrier espagnol - et Izquierda Unida - gauche unie) qui privatisent progressivement les services municipaux.
Après plus de 110 jours de grève et une grosse mobilisation en Espagne, nous nous devons d'exprimer notre soutien, notamment économique, à la trentaine de travailleurs CNT et leur famille ; aussi, nous vous informons de l'existence d'une caisse de solidarité pouvant être alimentée depuis l'étranger : banque La Caixa, compte n° ES 67 2100 - 2587 - 86 - 0110253165.
Il est par ailleurs possible, afin d'éviter une multiplication des frais bancaires, d'envoyer vos dons à l'Union Régionale jusqu'au 30 septembre
(CNT-AIT BP 2010 14019 Caen Cedex, chèque à l'ordre de CNT-AIT, mention "travailleurs d'Aussa" au dos, ou CCP n° 0294953E035).
[ information disponible sur le site http://cnt.ait.caen.free.fr ] | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 17 Sep - 11:15 | |
| Onze militants anti-OGM (dont 3 syndicalistes de la CNT) seront jugés à Lille les jeudi 29 et vendredi 30 septembre 2005. Mis en examen pour avoir arraché un essai de culture de betteraves OGM le 15 septembre 2001 à Avelin (Nord), ils risquent 5 ans de prison, 70.000 euros d'amende et la société "Avanta" leur réclame 250.000 euros de dommages et intérêts.
Une grande journée de mobilisation et d’animation est organisée le jeudi 29 septembre devant le Palais de Justice de Lille, avenue du peuple belge (de la gare "Lille Flandres", prendre le bus 3, 6 ou 9 et descendre à l'arrêt "Palais de justice" ou venir à pied en une bonne dizaine de minutes). Plusieurs centaines de personnes venues de toute la France sont attendues. Au programme :
- de 9 h 30 à 12 h : débat sur la répression du mouvement social avec des intervenants locaux du collectif C’sur, des lycéens, un paysan de la Confédération paysanne du Nord-Pas de Calais et un militant de la CNT.
- de 14 h à 16 h : débat sur les différents modes de contestation aux OGM avec José Bové et le collectif "Agir pour l’environnement".
- et toute la journée : . un village militant avec des stands de la Confédération paysanne, des Verts, de la CNT, d’Attac, de la MNE et autres signataires de l’appel des 11 d’Avelin. . à manger et à boire sur divers stands. . une scène de programmation culturelle : arts de la rue, théâtre avec la Compagnie de la vache bleue et sa pièce « Typologie de la manifestation », spectacle avec le Cirkanard, et concerts avec la Compagnie tire-laine (musique tzigane) ainsi que le groupe Cactus in love.
Nota bene :
- Parmi les 11 d'Avelin, il y a 3 militant-e-s de la CNT dont deux ex-lillois (Claire et Benjamin du SSEC-CNT 59/62) et un lillois (Laurent, militant du STIS-CNT 59).
- L'UL-CNT de Lille-métropole est membre du comité de soutien aux 11 d'Avelin.
- Le tract de l'UL-CNT "Non aux OGM ! Soutien aux 11 d'Avelin" (1 page - format pdf - 194 ko) est disponible en téléchargement sur le site de l'UR-CNT du Nord Pas-de-Calais ( http://www.cnt-f.org/59-62 ).
- A télécharger également sur http://www.cnt-f.org/59-62 : l'affiche de soutien aux 11 d'Avelin publiée par la CNT (1 page - format pdf - 249 ko).
- Les coordonnées du comité de soutien aux 11 d'Avelin : 35 bis, chemin de Messines 59237 VERLINGHEM Tél. 03 20 22 48 67. Fax 03 20 22 24 07. Courriel : lesdixdavelin@free.fr Site : http://www.lesdixdavelin.free.fr
A bientôt, l'union locale des syndicats CNT de Lille et environs. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 17 Sep - 11:47 | |
| From: CNT-AIT UL CAEN <cnt.ait.caen@free.fr> Date: Wed, 14 Sep 2005 21:41:47 +0200
Démolition du squat 111 à Louvain-la-Neuve (Belgique)
La journée du 5 septembre a connu la destruction sauvage à sept heures du matin des deux dernières maisons du squat 111 à Louvain-la-Neuve. L’Université Catholique de Louvain, propriétaire, n’aurait délibérément prévenu personne (ni les squatteurs, ni la commune) pour parvenir à ses fins. Deux personnes devraient subir les conséquences judiciaires de cette journée.
Le squat devait se faire évacuer depuis l’incident de mars dernier où deux enfants avaient péri dans l’incendie d’un camion et seule la zone punk demeurait. Un compagnon, qui a habité ce squat pendant 3 ans, nous raconte la journée :
« Les bulldozers sont arrivés à 7 heures du mat’ ; bien sûr, les squatteurs n'avaient pas été prévenus, c'est ce que réclamaient ceux-ci. La tension est montée dans la journée (je suis parti vers midi) et au soir les occupants ont mis des briques au milieu de la nationale, mais pas sur les voitures qui passaient ; les flics étaient présent et les pompiers aussi car certains avaient bouter le feu au ruine des deux maisons qui s'étaient fait démolir.
C'est alors que les keufs ont arrêté une personne sans aucune raison (celle-ci n'étant pas spécialement véhémente) et puis une autre qui avait mis les briques au milieu de la nationale. Deux arrestations administratives, donc théoriquement il n'y aura pas de poursuite. C'est là que les choses se sont corsées et il y a eu une charge ; les flics-robocops ont repoussé les protestataires en face de l'autre côté de la nationale (côté quartier de la baraque). Là-bas ils ont sauté sur une personne (apparemment qui criait beaucoup mais c'est tout). Ils l'ont évidement roué de coup. Il a par la suite fait établir un certificat médical attestant des coups reçus, on me dit que plainte sera déposée.
Ensuite ils ont appelé une autre personne pour dialoguer mais quand celui-ci est arrivé à hauteur du commissaire les robocops se sont jetés sur lui. Dans la mêlée, un flic est tombé et s'est pété la clavicule. Donc ces deux personnes ont été arrêtées judiciairement et le premier est accusé de "rébellion, outrage à agent" et le deuxième de "violence sur agent ayant entraîné une incapacité de travail". Voilà où ça en est pour l'instant, les deux maisons sont totalement mises a plat, mais c'est pas fini... »
Sa compagne nous relate la journée à sa façon :
« Cette journée du 5 septembre s'annonçait comme une dont il fallait profiter avant l'arrivée de l'automne, pourtant certains n'en ont pas eu l'occasion. Les occupants du squat 111 ont subi un réveil des plus animé. Pour eux, ce matin, ni eau ni électricité, mais par contre un bulldozer et quelques policiers pour leurs annoncer que les deux maisons dont ils occupaient le terrain, allaient être démolies sans autre forme de procès. Quelques squatteurs vigilant ont eu la présence d'esprit de vérifier qu'il n'y avait personne dans les maisons heureusement, sans ce réflexe, un nouvel « incident » aurait été à déplorer...
Après avoir évacué ce qui pouvait l'être, dans la précipitation, les occupants se sont rassemblés au milieu de la nationale pour observer le massacre. En quelques heures, il ne reste qu'un tas de gravas de ces maisons centenaires que la logique économique a rendues insalubres. Des représentants de l'ucl (proprio des maisons) sont sur place mais aucun ne daigne parler aux principaux intéressés.
Des personnes extérieurs au squat ont rejoint les occupants par solidarité avec eux. Cette démarche reste obscure pour les forces de l'ordre qui ont interpellé (verbalement) une de ces personnes de la manière suivante: « Vous habitiez là monsieur? Non, alors en quoi ça vous concerne?... » Là ça a causé solidarité, respect des êtres humains, réflexion sur le rôle qu'on joue dans notre société... Quand je dis « ça a causé », évidemment c'est pas le flic qui a dit ça, c'est l'interpellé. Ce flic lui a répondu que c'était un beau discours et qu'il respectait ces opinions, mais que la sienne d'opinion, il pouvait pas la dire dans le cadre de son boulot. C'est vrai que ça fait toujours tache de dire au milieu d'une foule de squatteurs-hippies-punks-libertoïdes qu'on est un gros facho, que les squatteurs c'est la vermine de notre société et qu'ils ont eu ce qu'ils méritaient.
Et puis les squatteurs ont eu l'idée de barrer la route aux véhicules sur la nationale et ça a pas plu à certains. Alors le ton est monté et le médiateur urbain (ex commissaire de gendarmerie), à la solde de l'ucl, a dit aux squatteurs de se calmer. Ben oui quoi! Restons calmes. C'est pas parce qu'on vous laisse sans eau et sans électricité et qu'on vous a pas laissé le temps de sauver vos pauvres affaires que vous aller nous en chier une pendule ! Il est plein de bon sens ce médiateur. C'est vrai quoi, les squatteurs : gardez votre hargne pour le jour de l'expulsion dont cette journée du 5 septembre n'était qu'un avant goût... » - Kreatura –
======================================= CNT-AIT Union Locale de Caen BP 2010 14019 CAEN CEDEX 6
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| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 8 Oct - 14:41 | |
| Depuis le mois de juillet, les quartiers de Stalingrad, Belleville, Couronnes, Ménilmontant, Château Rouge, Gare du Nord, Barbès et Château d'Eau sont la cible de rafles policières qui nous rappellent une triste période de l'histoire de France.
A chacune de ses opérations, la police emploie les mêmes méthodes : contrôle au faciès à la sortie du métro, dans les rues ; intrusion dans les cafés et les commerces, et un bus de la police nationale qui se remplit avant de partir pour le dépôt de Cité.
Ce jour, 22 septembre 2005, à 14h30, nous avons été de nouveau témoins d'une de ces rafles policières dans le quartier de Château d'Eau dans l'indifférence générale malgré l'intervention de quelques personnes présentes.
La CNT dénonce l'incroyable démagogie dont abusent les politiques ; depuis le "seuil de tolérance" initié il y a 20 ans par Rocard, jusqu'au "karcher" de Sarkozy, les sans-papiers n'en finissent pas de payer de leur vie l'addition du capitalisme. Condamnés à survivre dans des conditions indignes au coeur de nos villes, ils sont avant tout une main d'oeuvre livrée à la voracité de l'Etat et des patrons sans vergogne.
Incendies, rafles, expulsions et charters "européens" se succèdent à un rythme effréné. L' incurie, voire la complicité des organisations politiques, syndicales ou associatives est criante. Privilégions d'autres réseaux de résistance, tels le Réseau Education Sans Frontière à partir des écoles ou des lycées ou encore les Collectifs de Mal-Logés au coeur des quartiers. L' auto-organisation des luttes par les squatteurs, les sans-papiers et les mal-logés, avec le soutien des collectifs, permet, face à cet Etat sécuritaire, d'organiser la résistance. Développons une seule lutte, la lutte de classe !
Paris, le 25 septembre 2005
Confédération Nationale de Travail Bureau Confédéral Secrétariat médias medias(a)cnt-f.org | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 8 Oct - 16:11 | |
| Communiqué de la CNT <medias(a)cnt-f.org>
Solidarité avec les grévistes de la SNCM SNCM : La CNT tient à exprimer toute sa solidarité avec les grévistes.
L'affaire est connue : Monsieur Butler, répétiteur de Monsieur de Villepin du temps de l'ENA, se voit aujourd'hui récompensé pour avoir su choisir ses copains. L'Etat lui cède une ligne d'exploitation de transport qu'il qualifie lui-même de "part de marché significative". Et reste "optimiste". Il y a de quoi ! Racheter 35 millions d'euros une société qui en vaut 500, avec un cadeau-bonus de 113 millions d'euros gracieusement versés par l'Etat pour apurer les comptes...On voit mal Monsieur Butler faire la fine bouche !
Justifier la privatisation de la SNCM par son déficit est hélas tellement convenu ! La CNT l'a dénoncé à maintes reprises ; le"trou" de la "sécu" n'existe pas, comme celui de la SNCM non plus ! Mais les cadeaux au patronat, eux, sont bien réels.
L'avenir de Monsieur Butler n'est pas menacé. Celui qu'il laisse entrevoir aux salariés de la SNCM est très clairement menaçant : flexibilité et retrait du droit de grève. Sans compter l'incontournable plan de licenciement qui accompagne la privatisation de toute entreprise publique : 350 à 400 suppressions de postes. Il faut savoir mater ses salariés et rappeler qui est le maître à bord !
Les travailleurs en ont plein le dos de ces courbettes et de ces tractations qui se lient dans les salons feutrés des palais dorés ! Il n'y a décidément que des patrons qui spéculent, des gouvernements qui bradent, répriment et réforment et des salariés qui triment ! Le gouvernement une fois de plus utilise l'armée ou les forces de l'ordre pour crimilaliser le mouvement social. Après les lycéens , après les postiers de Bègles et ses 14 syndicalistes mis en examen, c'est au tour des travailleurs marins de subir les assauts du GIPN. Parce qu'ils osent s'élever et se battre pour défendre leurs droits. Parce qu'ils osent faire grève et se ré-approprier leur outil de travail. A voir la répression qui s'abat sur l'ensemble du mouvement social, le droit de grève serait-il déjà réformé ?
La CNT tient à exprimer toute sa solidarité avec les grévistes de la SNCM
Confédération Nationale de Travail Bureau Confédéral Secrétariat médias medias@cnt-f.org
Paris, le 28 septembre 2005
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Communiqué de la CNT-FTE <fede-educ(a)cnt-f.org>
La fédération des travailleurs de l’Education CNT dénonce l’intervention militaire à l’encontre des grévistes de la SNCM du navire Pascal Paoli et est solidaire avec les grévistes interpellés et des travailleurs en lutte. Après le centre de tri PTT de Bègles en mai, l’intervention du GIGN semble devenir une méthode courante de règlement des conflits sociaux. La grève à la SNCM n’échappe pas à cette logique grandissante de criminalisation des luttes sociales avec notamment deux militants cégétistes interpellés mardi à Marseille et plusieurs dizaines d’arrestations aujourd’hui. En France, derrière le vernis démocratique, des dizaines de militants syndicaux et sociaux sont poursuivis pour leurs activités, plusieurs sont emprisonnés. Ces attaques répétées contre des acteurs du mouvement social, se font parallèlement à la destruction des droits sociaux (CNE, radiation des chômeurs, privatisations ……) orchestrée par les gouvernements successifs à la solde du MEDEF. Face à cela toute résistance est légitime.
Le secrétariat fédéral de la CNT-FTE. Lyon, le 28/09/05
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Communiqué de la Fédération anarchiste <relationsexterieuresfedanarchiste(a)wanadoo.fr>
Solidarité avec les travailleurs en lutte de la SNCM ! La situation socio-économique de la France se dégrade et l’Etat UMP continue le train de privatisation qu’il souhaite afin de remplir les caisses de l’Etat et brader les quelques services publics qui fonctionnent encore. Hier GDF, EDF et la Poste, aujourd’hui la SNCM et les autoroutes, demain le chemin de fer, l’éducation, la Santé ? Cette stratégie de liquidation des services publics où les usagers sont traités équitablement convient parfaitement à ce gouvernement au service du Capital.
Malgré la résignation ambiante et la paralysie des grandes confédérations syndicales, le gouvernement trouve inévitablement sur sa route la résistance des travailleurs pour s’opposer aux privatisations, délocalisations et autres plans anti-sociaux. Des oppositions plus ou moins importantes, plus ou moins structurées, plus ou moins violentes accompagnent ces luttes.
Nous constatons depuis quelques temps une radicalisation croissante des luttes sociales encore trop parcellaires ainsi qu’un retour à de nouvelles formes d’action directe. La Fédération anarchiste se félicite de ce regain de la volonté de nombreux travailleurs à gérer leurs luttes plus radicalement comme celle des postiers de Bègles (réprimée par le GIGN) ou encore l’action de SUD Rail qui a démonté le 17 septembre à Dugny sur Meuse les rails pour s’opposer à la circulation des trains privés.
Une des plus spectaculaires d’entre elles est en cours entre Marseille et la Corse et concerne la privatisation de la SNCM. Au delà des positions des fédérations syndicales de transport maritime « le naufrage » de la SNCM et sa confiscation par un fond de pension posent de vrais questions sur le devenir des dernières entreprises encore publiques. L’Etat paraît déterminé, mais seule la résistance et l’organisation des travailleurs et de la population pourront tenir en échec cette casse programmée.
La Fédération Anarchiste apporte son soutien et sa solidarité aux travailleurs syndiqués et non syndiqués de la SNCM en lutte pour sauvegarder leurs emplois et leur outil de travail dans le cadre d’une entreprise de service public contre les appétits voraces du capitalisme.
La Fédération anarchiste dénonce l’utilisation de l’armée pour réprimer les conflits sociaux, l’assaut héliporté démesuré des commandos de la Marine nationale et du GIGN sur le « Pascal Paoli » nous rappelle encore une fois les pages les plus sombres de notre histoire.
Nous dénonçons l’instruction judiciaire pour détournement et acte de piraterie ainsi que les gardes à vue et éventuelles mises en examen de militants syndicalistes et nous exigeons leur libération immédiate.
Dans le prolongement de cette action et des autres luttes qui se déroulent en France, la Fédération Anarchiste appelle ses militants et sympathisants à rejoindre les manifestations du 4 octobre soit dans les cortèges de leurs organisations syndicales soit en créant des cortèges libertaires quand cela est possible.
Ensemble cassons la logique morbide et démobilisatrice des journées d’actions, radicalisons et fédérons nos luttes autour de pratiques de gestion et d’action directe pour construire la grève générale expropriatrice et autogestionnaire.
Fédération anarchiste Secrétariat aux relations extérieures Paris, le mardi 27 septembre 2005
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Communiqué d’Alternative libertaire <relations.presse(a)alternativelibertaire.org>
SNCM
Les seuls pirates, ce sont l’État et les fonds de pension
L’action symbolique des marins du Pascal-Paoli n’est pas un «acte de piraterie». Elle a été très forte d’exemplarité, et de sens politique.
Que nous disent ces marins ? Que la SNCM sera toujours mieux entre les mains des travailleur(se)s et des citoyen(ne)s qu'entre les mains du fonds de pension Butler Capital Partners.
Quelle est la réponse de l’État ? L’envoi du GIGN. Et l’ouverture de poursuites pour « crime de détournement de navire ».
À la grève des marins et sédentaires de la SNCM, luttant pour préserver l’intégralité de leur outil de travail, le gouvernement ne sait répondre que par la répression : inculpations de syndicalistes, envoi des forces de l’ordre, intervention de l’armée.
Alternative libertaire déclare sa solidarité avec les militant(e)s inculpé(e)s, la lutte et les actions des marins en grève.
Le gouvernement, avec la privatisation annoncée de la SNCM, donne un nouvel exemple de sa soumission à la dictature des marchés financiers. Il entend privatiser une entreprise publique ayant pour mission la mobilité des résidents corses et le transport de passagers vers le Maghreb. Il privilégie ainsi le profit sur la mobilité des populations concernées.
La lutte des travailleur(se)s de la SNCM concerne largement les usager(e)s.
Ne les laissons pas seul !!! La solidarité est notre meilleure arme. Les services publics ne doivent pas être soumis aux diktats des fonds de pension et des grands groupes capitalistes. Pour les conserver au service de tou(te)s, se sont les travailleur(se)s qui doivent les gérer !!!
Alternative libertaire, 28 septembre 2005
Alternative libertaire BP 295 75921 Paris Cedex 19 Tél. 08-70-23-19-36
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Dernières nouvelles :
Quatre des 40 marins ayant participé au détournement du navire "Pascal-Paoli" ont vu leur garde à vue prolongée mercredi soir après l'accostage du navire à la base militaire de Toulon. Des commandos héliportés du GIGN avaient auparavant arraisonné mercredi matin le navire de la SNCM.
Des procédures de licenciements ont été mises en ouvre par la direction du port autonome de Marseille à l'encontre de trois militants CGT suite aux incidents qui se sont produits durant la nuit de lundi à mardi.
Des affrontements ont eu lieu à Bastia ces derniers jours ainsi que sur le port de Marseille entre grévistes et forces de l'ordre
A Marseille la grève a été reconduite pour la journée de jeudi. Des AG ont lieu tous les jours à 11h sur le Méditerranée, le ferry occupé depuis plusieurs jours par les grévistes de la SNCM et du port autonome de Marseille. Elles regroupent plusieurs centaines de personnes.
Il n'y a quasiment plus de traffic de navire entre la Corse et le continent. Et plusieurs dizaines de bateaux sont bloqués sur le port de Marseille
marseille, le 29 septembre 2005 | |
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