LES PAYS DE COCAGNE
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LES PAYS DE COCAGNE

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buenaventura
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buenaventura


Nombre de messages : 2539
Date d'inscription : 17/02/2005

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MessageSujet: .   cnt - Page 2 EmptySam 8 Oct - 17:08

QUAND TOUT VA MAL,

Il est évident que la situation sociale ne cesse de s'aggraver. La
précarité se généralise, le nombre de RMIstes explose. C?est à
l'inflation
de la pauvreté que nous assistons. Afin d'atténuer les statistiques,
derrière lesquelles se trouvent des familles entières dans la galère,
l'Etat, les collectivités locales font passer sans détour des mesures
anti-sociales. La situation actuelle des RMIstes est significative :
c'est
le travail précaire forcé et le flicage social, ou bien la radiation et
l'élimination. Dans le même ordre d'idées, le Contrat Nouvelle
Embrouille
de Monseigneur Vile-Pain est doté d'une période d'essai de 2 ans qui
précarise encore plus. En période d'essai, toute forme de revendication
est en effet impossible : le patron peut facilement, sans aucune
contrainte, se débarrasser des gêneurs. Par ailleurs, le changement
continuel d'entreprise est une entrave à l'organisation d'actions
efficaces, qui nécessitent un minimum de préparation. Dans ce contexte,
les nouvelles dispositions vont achever toutes velléités de révoltes,
pourtant légitimes.

POUR LES POLITICIENS IL EST URGENT D'ATTENDRE ? 2007

Les politiciens nous avaient promis que le non au référendum devait
être
le point de départ d?un renouveau de la lutte. En attendant, on assiste
surtout à un réveil de la lutte des places pour savoir qui sera le
futur
candidat de la Gôche.

Il est primordial d'apporter un regard critique d'autant plus facile
que
les faits s'imposent d'évidence : la multiplication des journées
d'actions
de ces derniers mois, du type « La poste le mardi, la SNCF le mercredi,
les fonctionnaires le jeudi? » ont-elles eu un réel impact ? Sur
quelles
revendications les travailleurs ont-ils obtenus satisfaction ? Comme
toutes les personnes mobilisées ces jours de grève de 24 heures et de
manifestations nationales, on reste dans l'expectative, on attend la
suite, le prochain rendez-vous, le mois suivant. Cette stratégie de
l'attente n'est pas due au hasard : il s'agit de nous faire poireauter
en
attendant que les politiciens se soient mis d'accord sur le nom du
futur
prétendant au trône.

Allons-nous continuer à se faire tondre la laine sur le dos par les
patrons et les gouvernements, à faire trois petits tours et puis s'en
vont
à chaque fois que des organisations syndicales nous le demandent ? Où
allons-nous amener une réponse à la hauteur des attaques dont nous
sommes
victimes depuis trop longtemps ?

CE QUE NOUS PERDONS PAR LA TRAHISON DES SYNDICATS,
NOUS NE LE REGAGNERONS PAS PAR LE BULLETIN DE VOTE !

Nous ne pouvons plus accepter de rester passivement à la disposition
d'organisations syndicales qui décident en notre nom de la forme que
doit
prendre notre action. Quelles leçons avons-nous tirées des revers de
2003
et 2004 (retraites, éducation nationale, sécurité sociale, mouvement
lycéen?) ? Il est trop facile de « tirer un trait » et de passer à
autre
chose sans bilan, sans essayer de tirer des leçons sur le déroulement
et
l?échec de ces luttes passées.

C'est aussi la responsabilité de tous de ne plus laisser à d'autres, le
soin de gérer des luttes qui nous appartiennent. Puisque personne ne se
battra à notre place, un fonctionnement auto-organisé des luttes est
plus
que jamais nécessaire : assemblées générales souveraines ; portes
paroles
élus, mandatés et révocables ; contrôle par la base. Ce mode de
fonctionnement permet la multiplication des initiatives, le
décloisonnement des individus réunis autour des revendications qu'ils
portent, la création d?une solidarité interprofessionnelle à la base et
ainsi, le développement d'une réelle dynamique de lutte. Il est
important
d'adopter une attitude ferme contre les dérives corporatistes, souvent
entretenues par les centrales syndicales, qui divisent les travailleurs
et
conduisent à l'isolement et l? impasse.

Ce mode d'organisation n'est cependant pas une fin en soi. En effet,
quand
bien même les luttes fonctionneraient sur ce mode libertaire, il serait
criminel de vouloir gérer ce système inégalitaire, ou de continuer à
revendiquer sans cesse pour grappiller des miettes à la société
capitaliste. L'égalité sociale et la véritable démocratie ne sauraient
être réalisées dans une société capitaliste et parlementaire ; c'est
pourquoi nos luttes doivent s'inscrire dans une perspective
révolutionnaire, avec pour finalité le communisme libertaire.

GREVE GENERALE !

CNT-AIT (Association Internationale des Travailleurs)

Si vous souhaitez nous rencontrer pour discuter, pour participer à nos
activités, recevoir gratuitement notre presse, n?hésitez pas à nous
écrire
à l?adresse suivante :

AIT c/o AAAFA BP 5-75860 Paris cedex 18.
Courriel : contact (a) cnt-ait . info
http://cnt-ait.info

Le Syndicat Interco Paris Nord CNT AIT
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http://emilie-nihiliste.hautetfort.com
buenaventura
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buenaventura


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Date d'inscription : 17/02/2005

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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptyJeu 17 Nov - 14:44

Bonjour,
Le premier numéro d'Espoir, bulletin du Syndicat Interco Paris Nord de
la
CNT AIT est désormais disponible en version papier. Pour se le
procurer,
vous pouvez passer aux permanences (un samedi sur deux, 15h - 18h, au
39
rue de la Tour d'Auvergne à Paris -Métro Pigalle) ou aux tables de
presses
(un dimanche sur deux 11h-13h Marché Dejean, Métro Chateau rouge).

Vous pouvez aussi nous envoyer un mot avec une adresse où l'expédier
(gratuit, mais les dons ne sont pas refusés ;-) :

- par courrier postal :

AIT
c/o AAAFA BP 5
75860 PARIS Cedex 18

- par courrier électronique : contact(a)cnt-ait.info

Et toujours sur notre site : Actualité del'Anarcho-Syndicalisme
(http://cnt-ait.info)

Le SIPN
-------------------------------------------------------------------------


Prochaines permanences : samedi 19 novembre (débat : De la faillite
argentine à la « guerre du gaz » en Bolivie, CRISES ET TROUBLES SOCIAUX
EN
AMERIQUE LATINE :, rencontre avec un compagnon de la FORA d'Argentine)
;
Samedi 26 novembre

Prochaines tables de presses : Dimanche 6 novembre, Dimanche 20
novembre

##########################################################################

LES RAISONS DE LA COLERE

Partout, tous les jours, que ce soit sur notre lieu de vie, notre lieu
de
travail, en discutant avec nos voisins, les raisons de se révolter ne
manquent pas :

- Au « sud », les trois quarts de l'humanité souffrent de faim et de
guerre dans la plus complète
indifférence et le mépris le plus total des élites. Chaque jour, 30 000
enfants meurent de faim.

- Dans nos contrées occidentales, salariés, précaires, chômeurs,
étudiants, lycéens, retraités..., sommes tous livrés à la même logique
marchande qui impose précarisation, flexibilisation, et nous dépossède
totalement de nos vies, de notre liberté d'action.

On nous divise en inventant des cloisonnements et des identités
imaginaires : jeunes/vieux, français/étrangers,
travailleurs/chômeurs...
selon la bonne vieille tactique de diviser pour mieux régner.
L'individualisme et le communautarisme ne font que renforcer les
égoïsmes
individuels ou
collectifs, au détriment de la solidarité universelle.

Les politiciens continuent de nous bercer d'illusions avec leurs alliés
syndicalistes. Ils sont
impuissants pour enrayer la destruction de la planète, mais d'ailleurs,
le
veulent-ils ? Seule importe pour eux la « place » et la compétition
électorale. Gouvernements, députés, patrons, syndicalistes, Églises et
clergé, institutions représentatives... : tous nous envoient dans le
mur.
Quant aux déambulateurs de la contestation-spectacle, ils nous rejouent
encore la carte « citoyenne » appelant de leurs vœux un État plus
social,
et un capitalisme à « visage humain ».
À chaque élection, les politiciens nous ressortent le mythe que l'État
pourrait garantir nos droits, s'il était dirigé par des hommes
politiques
vertueux. Outre que cette espèce d'oiseau rare n'a jamais été observée
sur
terre, c'est oublier la nature même de l'État qui est avant tout un
outil
au service de la classe dirigeante et du capitalisme. Les États,
garants
de cet ordre économique et autoritaire, n'ont de cesse de contrôler,
réprimer, enfermer, écraser... Leurs officines, docilement intégrées
(partis, syndicats...), ne sont que la voix de leur maître, et en rien
des
vecteurs efficaces de transformations sociales.

La société reste donc organisée économiquement sur la propriété privée
(ressources naturelles, marchandises, moyens de production,
technologies),
sur l’échange par l’ argent, sur la concurrence et la compétition, sur
le
profit comme but, sur l ’exploitation des femmes, des hommes et des
enfants. L’éducation et l’ instruction scolaire nient elles aussi la
liberté et pratiquent sans vergogne la sélection et l’exclusion sociale
(par exemple : l’histoire enseignée est celle du pouvoir). La culture
de «
masse » et de consommation s’érige comme supplétif au bonheur. La pub
nous
assomme de slogans : « Consommez, vous serez libre et heureux ! ».

Pourtant, contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire,
l’Histoire
n’ est pas finie.

Partout sur la planète, des gens luttent contre l’oppression, et l’
émancipation de l’humanité reste à conquérir. Nous ne devons pas
douter
de nos capacités collectives à transformer ce monde, mais nous ne
devons
pas reproduire les erreurs du passé. Ce ne sera pas en recréant les
mêmes
institutions (État, gouvernement, partis politiques, Églises,
syndicats…)
que nous nous libérerons, mais en développant l’autonomie des exploités
et
des opprimés.

Pour cela, nous pensons que le développement de structures
auto-organisées, selon les principes anarchistes, participent de ce
mouvement révolutionnaire qui reste à construire.
Loin d'établir un catalogue des méfaits induits par le capitalisme,
notre
analyse reste globale car nous pensons que toutes les oppressions,
qu'elles soient économiques, politiques ou idéologiques, se croisent et
se
renforcent.

Nous voulons contribuer à redonner un sens collectif aux luttes, sortir
de
l ’individualisme pour développer les résistances collectives. Cela
passe
notamment par la transmission de la mémoire des mouvements sociaux,
pour
reconstruire l’ Utopie d’un projet global, le communisme anarchiste.
Comme l’union fait la force, nous nous organisons en un réseau fédéral,
qui nous permet d’échanger des analyses et des expériences, et aussi de
nous renforcer mutuellement avec ceux qui partagent un point de vue
révolutionnaire.

Au quotidien, nous prenons part aux luttes contre la domination sous
toute
ses formes, qu’elle s’exerce sur notre lieu de travail, dans notre cité
ou
lieu de vie, en utilisant les outils de l’action directe et de la
solidarité.

Les militants du SIPN
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buenaventura
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buenaventura


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MessageSujet: ..   cnt - Page 2 EmptyLun 28 Nov - 13:59

Face à la révolte des jeunes issus des classes populaires, le
gouvernement
poursuit dans la surenchère sécuritaire et policière.
Nous savons tous que cette révolte est le fruit d’une importante
dégradation sociale orchestrée par les gouvernements successifs, et
concentrée dans les banlieues, depuis de nombreuses années : chômage
massif, accroissement inexorable de la précarité, appauvrissement d’une
part toujours plus grande de la population, conditions de logements
dégradées, violences policières à répétition couvertes par l’Etat.
Qu’offrent ces politiques successives aux jeunes ? Du mépris et un
déterminisme social que l’école seule n’a pas les moyens d’enrayer.

Comble du mépris et de l’ironie, la réponse principale faite à ces
jeunes
est une loi de 1955 utilisée pendant la guerre d’Algérie. Le
gouvernement
dit faire appel à cette loi pour utiliser une de ses dispositions :
l’imposition de couvre-feux qui sont une véritable atteinte aux
libertés
individuelles. Plus inquiétant encore des dispositions de cette loi
permette d’accroître les pouvoirs de la police et des préfets
(perquisition la nuit, interdiction de réunions, de soirées ….)
De plus les déclarations de Villepin sur l’école , au lieu d’être
porteuses d’espoir pour ces jeunes, deviennent un prétexte pour
appliquer
les aspects les plus rétrogrades de la loi Fillon, déjà unanimement
rejetée par l’ensemble de la communauté éducative. En souhaitant
instaurer
l’apprentissage dés 14 ans, le gouvernement veut revenir sur
l’obligation
de scolarisation de tous les jeunes jusqu’à 16 ans, ceci s’accompagnant
inévitablement de la fin du collège unique et de la casse du code du
travail qui interdit l’emploi de jeunes de moins de 16 ans. Le collège
unique, loin de bénéficier des moyens à la hauteur de ses projets, a
l’ambition de tenter d’enrayer le déterminisme social et de faire
accéder
tous les jeunes à un même niveau de culture.

Le premier ministre reconnaît également que les baisses importantes
d’aides aux associations a été une erreur et souhaite la corriger.
Outre
que ces promesses doivent être suivies d’effets, les choix de société
faits actuellement doivent être revus : il faut cesser de brader les
services publics dont les populations défavorisées sont les premières
bénéficiaires, de précariser davantage le travail comme c’est le cas
avec
le contrat nouvelle embauche, et de radier toujours plus de chômeurs.
Ce
n’est pas la « gauche actuelle », en proposant d’incantatoires «
soirées
d’espoir » qui a la volonté de faire changer les choses. Dans nos
écoles,
et pour les parents d’élèves, la CNT-FTE, continuera de militer pour un
changement radical de société et en attendant se battra pour plus de
justice, des emplois stables, des salaires décents, des horaires
humains
pour les parents, des logements convenables, la fin d'un quadrillage
policier contre-productif, des services sociaux à la hauteur des
besoins,
et une école réellement émancipatrice.

Lyon, le 8 novembre

Le secrétariat fédéral de la CNT-FTE
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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptyLun 28 Nov - 17:09

Le bon vieux "classe laborieuse, classe dangereuse" a toujours fait
recette. Aujourd'hui encore, alors que des banlieues s'enflamment en
affrontements entre jeunes et forces de l'ordre, cette équation est
mise
en avant. Le contexte économique s'y prête : attaque sur le code du
travail, la sécu, les retraites, baisse du pouvoir d'achat, radiations
et
contrôle accru des chômeurs et rmistes, licenciements,
délocalisations ...Cette politique de casse sociale porte ses fruits :
les grandes fortunes augmentent, les entreprises françaises ont fait
24%
de bénéfices net l'an dernier.

Mais il y a le revers de la médaille. A Clichy-sous-Bois, Montfermeil,
Drancy, Toulouse, Vaulx-en-Velin, Strasbourg, les jeunes des classes
populaires savent que l' insécurité c'est le chômage, la précarité,
l'incertitude de l'avenir et les pratiques d'une police chauffée à
blanc
par un ministre oscillant entre populisme et relent d'extrême-droite.
Pendant que Guillaume Sarkozy, haut responsable du MEDEF, délocalise
ses
usines de textiles, son frère Nicolas, ministre de l'intérieur, vient
en
banlieue provoquer les jeunes laissés pour compte sous le feu des
médias.

Les politiciens et le patronat savent bien ce qu'ils font lorsque tout
manque et que le désespoir grandit. C'est pourquoi des crédits
importants sont débloqués depuis des années pour l'embauche de
policiers, la construction de prisons...C'est une mécanique bien
huilée.

Surveillés, exclus, râflés, contrôlés, enfermés, parce que pauvres, les
"jeunes" des banlieues trouvent à dire leur révolte et cherchent à être
entendus. Cette implosion de violence est l'expression d'un
affrontement
contre un système capitaliste qui les marginalise.

La CNT dénonce l'incarcération de plusieurs centaines de jeunes, dont
les
deux-tiers, mineurs, furent jugés à huit-clos en comparution
immédiate, principalement à Bobigny. Elle appelle les parents, les
enseignants, les sans-papiers, les chômeurs, les précaires et tous les
salariés à la grève. La grève, car c'est notre outil de lutte, celui
des
exploités qui devront bien un jour s'unir, quelque soit leur mode
d'expression pour faire cesser l'injustice, le mépris et
l'exploitation.

Paris, le 13 novembre 2005

Confédération Nationale du Travail
Bureau Confédéral
Secrétariat médias
medias@cnt-f.org
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kamchatk
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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptyDim 2 Juil - 11:37

La Rafale n°27 a été collé sur les murs lyonnais en juin 2006.

Au menu :
Répressions des anti-CPE, des syndicalistes,...
Violences de l’État contre les opposants au CPE et à la LEC
Petit guide juridique : La validation des acquis de l’expérience (VAE)
La CNT c’est quoi ? La CNT dans le Rhône

Elle est disponible ici au téléchargement en format pdf :

http://rebellyon.info/rubrique109.html

_______________________________________________
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kamchatk
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MessageSujet: ....   cnt - Page 2 EmptySam 7 Oct - 11:44

Classes en lutte... Bulletin internet de la CNT-FTE

10 octobre : journée d'action contre le projet de loi sur la prévention
de la
délinquance
Tous fichés,
tous fliqués,
tous énervés !

En ligne sur le site de la CNT-FTE le Classes en lutte... n°73 de
septembre 2006.
Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite.
http://www.cnt-f.org/fte/rubrique.php3?id_rubrique=75

Pour pouvoir lire la version imprimable en Pdf sur votre ordinateur
téléchargez
PDF Reader c'est un logiciel libre équivalent d'Adobe reader mais
moins commercial
et surtout plus léger !
http://www.foxitsoftware.com/download.htm


10 octobre : journée d'action contre le projet de loi sur la
prévention de la
délinquance
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=421>

Tous fichés, tous fliqués, tous énervés ! Un nouveau fichier pour
l'école !
Après Cap Maths et Abracadalire, un nouveau fichier est arrivé : le
fichier
Base-Élèves. Base-Élèves est un dispositif sans précédent de fichage
informatique des élèves dès la maternelle. Mis en place à la rentrée
2006 dans
21 départements, sa généralisation est prévue pour 2006/2007. Ce
fichier
comportera une liste
impressionnante de (...)

Edito <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=420>

Depuis quelques années, les services publics constituent le premier
chantier
des politiques néo-libérales : les privatisation d'EDF ne doivent pas
nous
faire oublier que l'école est aussi en première ligne de ces attaques
libérales. Après la chasse aux statuts (précarité galopante à la vie
scolaire,
multiplication des
vacations, remplacement à l'interne dans le 2nd degré...) c'est
l'idée (...)

Élèves sans-papiers : la solidarité de doit pas être un délit !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=419>

Elle a aidé une amie, elle a été jugée coupable par le tribunal !
Mardi 19
septembre 2006, au soir à l'école Romain Rolland, (quartier de La
Source à
Orléans) ce n'est pas la maman de Vitdivat qui est allée chercher son
fils à la
sortie de l'école : Madame Sayavongsa était en garde à vue pour avoir
hébergé
une amie sans-papiers. C'est donc la police qui est venue chercher
l'enfant,
pénétrant (...)

N'AUTRE école n°13 - Sortie le 15 octobre !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=418>

Edito : Pas plus que les élèves ne sont pour nous des objets, ce
que nous leur
apprenons n'est un prétexte : c'est le coeur de notre travail. Mais
s'interroge-t-on souvent sur les contenus ? Pas trop, il faut le
reconnaître,
et c'est même quelquefois un point que l'on évite diplomatiquement,
pour ne pas
froisser le maniaque d'une discipline. Et puis, pour certains, ça (...)

Inspectés, Évalués... Hiérarchiés !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=417>

L'urgence d'une action collective a incité un certain nombre
d'enseignants syndiqués ou non à se regrouper. Le collectif axe son
intervention sur toutes les hiérarchies : réelles comme l'inspection,
avec le
refus de ce procédé invalide et infantilisant, ou imaginaires d'un
directeur-collègue, d'un conseiller se prenant pour des chefs.
Éducation
(nationale) rime souvent (...)

Bienvenue aux EVS, bienvenue dans la lutte !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=416>

En 1997, les aides-éducateurs (appelés « emplois-jeunes ») ont été
nommés dans
les écoles, gérant les BCD, animateurs des salles informatiques (quand
il y en
a), accompagnateurs de sorties, ces « jeunes adultes » ont su se rendre
indispensables au sein des équipes pédagogiques. 2 hic cependant et de
taille :
payés au SMIC, avec des horaires peu aménagés, il leur était
quasi-impossible
de poursuivre des études au (...)

Le plan de prévention de la délinquance ???
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=415>

Quand la loi sera définitivement appliquée, les enseignants et
travailleurs
sociaux seront au coeur d'un trio gagnant avec les représentants
politiques et
les forces de l'ordre dans le cadre du secret partagé. En fait de
partage,
c'est une véritable collaboration forcée qui nous attend, au risque de
mélanger
indubitablement des entités à objectifs divergents. Ainsi, le
maire, centre de
ce (...)
Revenir en haut Aller en bas
kamchatk
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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptyMer 1 Nov - 12:22

Mise au pas pédagogique, sécuritaire, contrôle social
élitisme et sélection : retour 30 ans en arrière !

En ligne sur le site de la CNT-FTE le Classes en lutte... n°75 de
novembre 2006.
Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite.
http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=462

Pour pouvoir lire la version imprimable en Pdf sur votre ordinateur
téléchargez
PDF Reader c'est un logiciel libre équivalent d'Adobe reader mais
moins commercial
et surtout plus léger !
http://www.foxitsoftware.com/download.htm

Télécharger Classes en lutte... numéro 75
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=462>

Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir
automatiquement
inscrivez-vous à : fede-educ(a)cnt-f.org Pour télécharger la version
maquettée,
cliquée ci-dessous, attention, il faut agrandir le tirage en A 3 pour
le rendre
lisible !

retour 30 ans en arrière !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=461>

Mise au pas pédagogique, sécuritaire, contrôle social élitisme et
sélection :
retour 30 ans en arrière ! Depuis quelques années, les services publics
constituent le premier chantier des politiques néo-libérales : la
privatisation
d'EDF ne doit pas nous faire oublier que l'école est aussi en première
ligne de
ces attaques libérales. Après la chasse aux statuts (précarité
galopante à la
vie scolaire, (...)

Mobilisation contre toutes les expulsions !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=460>

La cause est entendue et néanmoins phénoménale. Ces quatre lettres
- RESF -
sont connues du plus grand nombre. Pas une école, pas un quartier, pas
un
village, pas une ville, pas une association de parents qui n'y fassent
référence. Les ministères de l'Intérieur et de l'Éducation nationale
admettent
comme interlocuteur le Réseau éducation sans frontières. Cela vaut
reconnaissance ! Or ce réseau (...)

Abonnez-vous !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=459>

Edito : Pas plus que les élèves ne sont pour nous des objets, ce
que nous leur
apprenons n'est un prétexte : c'est le coeur de notre travail. Mais
s'interroge-t-on souvent sur les contenus ? Pas trop, il faut le
reconnaître,
et c'est même quelquefois un point que l'on évite diplomatiquement,
pour ne pas
froisser le maniaque d'une discipline. Et puis, pour certains, ça (...)

Quelle sconnerie Sconet !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=458>

SCONET est le logiciel qui remplace GEP. « Chefs d'établissements,
secrétaires,
gestionnaires et CPE en sont les utilisateurs-trices. Le projet SCONET
s'inscrit dans le cadre général de l'élargissement des possibilités
d'accès et
d'échanges des informations utiles aux acteurs locaux, de l'ouverture
des
systèmes d'information vers les collectivités territoriales et du (...)

International nouvelle vague de répression sur des familles
mexicaines <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=457>

La CNT-FTE s'indigne d'une nouvelle vague de répression sur des
familles
mexicaines. Selon nos informations, le 3 août 2006, 11 familles
zapatistes ont
été violemment expulsées par la Sécurité Publique, la police municipale
et un
groupe de personnes vêtues en civil d'un terrain qu'elles habitaient
depuis 7
ans. Il s'agit d'une propriété renommé « Choles de Tumbalà », dans le
(...)

Privatisation dans l'Éducation nationale, mode d'emploi
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=456>

Un collège vient de voir le jour dans le Loiret. C'est en soi une
bonne
nouvelle. Pour autant, il n'y a pas de quoi s'en réjouir. Le président
du
Conseil Général de ce département, également membre de l'observatoire
de la
décentralisation au Sénat, vient d'innover en matière de privatisation
du
service public d'éducation, suivant le modèle britannique. Par le biais
d'un «
(...)

Pour une vraie formation initiale !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=455>

Le « protocole direction d'école » signé l'année dernière par le
seul SE-UNSA
est entré en application à la rentrée 2006. Le dispositif du ministère
permet,
en fait, de donner aux directeurs des écoles de 4 classes, sans aucune
création
de poste supplémentaire, 30 journées de décharge par an, en espérant
ainsi
mettre fin au mouvement de grève administrative des directeurs qui dure
depuis
7 ans, les (...)

Classesenlutte mailing list
Classesenlutte(a)cnt-f.org
https://listes.globenet.org/listinfo/classesenlutte
Revenir en haut Aller en bas
kamchatk
Invité




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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptyJeu 2 Nov - 14:54

REPRESSION DE LA COMMUNE D’OAXAQUA
SOLIDARISONS NOS LUTTES !

La CNT du Rhône s’indigne et s’attriste des solutions trouvées par le
gouvernement mexicain face aux revendications du peuple d’Oaxaca.

Nous connaissons les évènements douloureux qui se déroulent
actuellement à Oaxaca, état du sud du Mexique, dont le peuple et y
compris nos compagnons de l’Autre Campagne subissent les attaques
répétées des forces fédérales.

Aujourd’hui plus que jamais, l’APPO se fortifie de manière pacifique,
sans appeler à l’agression. Le peuple d’Oaxaca fait face à la police
fédérale préventive, laquelle utilise des canons à eau, des gaz
lacrymogènes, des hélicoptères et des armes à feux pour provoquer et
même tuer enfant, instituteurs, cameraman, infirmier (...), blesser
des centaines de personnes et enfermer des dizaines d’autres.

Voici l’état de droit dont Vicente Fox nous parle, un état de droit
dans lequel on assassine des enfants, dans lequel la police fusille un
peuple désarmé et pacifique. Un état de droit où les assassins peuvent
se pavaner en toute impunité sur la scène politique.

On ne réprime pas un peuple assoiffé de justice ! La résistance du
peuple d’Oaxaqua représente la lutte de l’humanité contre la barbarie
du capitalisme.

Aucune personne honnête ne peut rester silencieuse et immobile pendant
que tout un peuple, majoritairement indigène est assassiné, réprimé et
enfermé.

- Nous appuyons la demande du peuple d’Oaxaqua quant à la sortie
d’Ulises Ruiz du gouvernement d’Oaxaqua.
- Nous exigeons le retrait immédiat des forces fédérales qui occupent
le territoire d’Oaxaqua.
- Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de tous
les détenus.
- Nous exigeons, enfin, que justice soit faite sur tous les
assassinats qui ont eu lieu.

Multiplions nos refus en les faisant connaître à l’État mexicain.

Rendez vous tous les soirs devant le consulat du Mexique à Lyon à 18 h
et à tout moment de la journée.

RASSEMBLEMENT le JEUDI 2 NOVEMBRE à 18 h.
47 rue Sergent Michel Berthet - Lyon 9e

Vous pouvez protester auprès de l’ambassade du Mexique à Paris :Ambassade
du Mexique 9 rue de Longchamp - 75116 Paris tél. : 01 53 70 27 70 fax :
01 47 55 65 29 mail :embfrancia@sre.gob.mx
Consulat honoraire à Lyon 47 rue Sergent Michel Berthet - Lyon 9e tél. :
04.72.85.73.95 fax : 04.72.85.73.86

Confédération nationale du travail
Union départementale du Rhône
Education, interco, PTT, Santé-social
44, rue Burdeau 69001 Lyon tél : 04 78 27 05 80 mail : UD69@cnt-f.org
Permanences : lundi, mardi jeudi de 18h à 20h. mercredi de 17h à 19h
______________________________________________
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kamchatk
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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptyDim 5 Nov - 3:16

COCA COLA ASSASSINE ! MEETING CNT LE 11 NOVEMBRE
De tous les syndicalistes tués dans le monde, 80% ont été tues en
Colombie.

Entre 1991 et 2002 en Colombie ont été tués par les paramilitaires 1925
syndicalistes et 64 en 2003

SINALTRAINAL (Sindicato Nacional de TRAbajadores de la INdustria de
ALimentos),
syndicat des entreprises de mise en bouteilles de Coca-Cola et Nestlé,
compte dans
ses rangs 14 dirigeants assassinés, 2 exilés, 48 expulsés et 2 disparus
lors de ces
10 dernières années.

Pour parler de cette situation, le Secrétariat International de la CNT
organise une
soirée débats - vidéos en présence de :
Marco Antonio Sosa, militant de “Estudios Libertarios” (Bogota)

Samedi 11 Novembre 2006 à 20h

CNT -RP
33, Rue des Vignoles
75020 Paris
www.cnt-f.org
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kamchatk
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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptyLun 27 Nov - 0:48

Le n°13 de N'AUTRE école, cette revue de la CNT éducation qui remplace
les échanges que vous regrettez de ne pas avoir en salle des profs ou
des maîtres vient de paraître...
Un numéro centré sur les contenus d'enseignement : "Lire, écrire,
compter... penser, parler agir !"
Sommaire et édito visibles à l'adresse :
http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=502

Nous invitons tous les acteurs de l'éducation à s'abonner à cette
revue.
Nous vous proposons de recevoir un numéro sur simple demande en
répondant à ce message et en nous communiquant vos coordonnées
postales..

Le comité de rédaction de N'AUTRE école
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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptySam 23 Déc - 13:05

POINT SUR LA LUTTE POUR UN LOGEMENT DECENT POUR TOUS A LEVALLOIS


Dans la nuit du 15 novembre 2006 à Levallois, 17 personnes (dont des
jeunes scolarisés à Levallois) ont été évacuées par la force de l’immeuble
appartenant à la mairie qu’ils occupaient, car celui-ci était jugé
insalubre, sans proposition concrète de relogement. Certaines de ces
personnes vivaient ici depuis plus de 25 ans et demandaient un logement
depuis 1984 ! En réaction, des jeunes de Levallois s’organisent en
Mouvement Solidaire pour le Logement avec certaines des personnes
expulsées et appellent à manifester devant la mairie le samedi 2 décembre.
Ils font le tour de diverses organisations syndicales et politiques afin
d’obtenir du soutien et de faire connaître leur lutte. Le PS - sous la
forme de sa représentante au Conseil municipal - contacté refuse de venir
aider le rassemblement disant que l'opposition c'est eux et que les jeunes
peuvent aller se faire voir.


samedi 2 décembre : première manifestation organisée par le Mouvement
solidaire et déposée à la préfecture. Une délégation est reçue par la
mairie, qui ne donne aucune réponse. Une élue PCF annonce qu'elle enverra
une lettre à la préfecture afin d'obtenir d'elle des « logements-tiroirs
»...
Suite à ce rassemblement, le skyblog [site Internet créé sur le site de la
radio RAP Skyrock (soit disant la radio libre numéro un sur le rap : «
total respect, zéro limite » tu parles…)] créé une semaine avant afin de
lancer l'appel à la manif a été supprimé sans préavis de la part de
l’hébergeur, de même que tous les autres skyblogs faisant référence à
cette mobilisation...
Le rassemblement étant un succès, l'élue PS rappelle le collectif pour lui
dire qu'elle a entendu parlé de la manif, que c'est très bien que des
jeunes se mobilisent, mais que maintenant il faut arrêter les manifs et
laisser faire les professionnels de la politique ...

Samedi 9 décembre : malgré un nouvel appel à manif, non déposée cette
fois, seule la police municipale est sur place. Les manifestants,
contrairement à la semaine précédente, respectent cette fois-ci la volonté
d’autonomie du mouvement, car ils ne portent plus d’autocollants
organisationnels. En présence de la famille expulsée, nous avons tenté de
rentrer dans la mairie ; nous nous sommes fait repousser à la fois par la
police municipale et par leurs amis sans uniforme (PS, Téléthon...). Sous
la pression de ce comité d’accueil, une vitre de la mairie a fini par
céder, permettant de faire partager à nos chers élus un peu du froid que
subissent au quotidien les mal-logés.

Samedi 16 décembre : c'est le début du marché de Noël dans la cour de la
mairie. Nous sommes toujours là. Ce coup-ci, face à nous, la police
nationale est bien présente, formant un cordon devant la mairie pour nous
empêcher d'approcher. Nous distribuons donc les tracts sur le marché de
noël expliquant la situation et demandant le relogement de la famille
expulsée à Levallois. La lettre du préfet adressée à la mairie de
Levallois est alors lue au mégaphone : celle-ci stipule que la famille
doit être relogée à Levallois et pas ailleurs. Le maire a pourtant annoncé
à la famille lors de leur dernière rencontre qu'elle devait accepter la
proposition de logement à Bois-Colombes sans quoi la mairie ne
s'occuperait plus d'elle ! Par ailleurs, la famille a été « invitée » à ne
plus venir lors des rassemblements. Censure et intimidation constituent
donc l'essentiel des méthodes de la mairie, qui essaie par tous les moyens
d'étouffer l'affaire. Notons également que le préfet ne mentionne que la
famille expulsée dans son courrier et pas les autres personnes jetées
dehors, qui se débrouillent aujourd’hui entre la rue et l’hôtel et dont
personne ne se soucie dans les sphères institutionnelles.

Lundi 18 décembre : Un conseil municipal se tenant ce jour, nous avons
décidé de venir y déployer une banderole pour maintenir la pression sur la
mairie. En entrant nous avons pu constater que la police municipale était
présente en nombre. Nous avons pu assister à une partie du conseil
municipal et nous rendre compte de l'emprise totale de Balkany sur
l'ensemble du conseil, rejetant avec mépris toutes les critiques venant
des rares élus d'opposition, que seules les questions d’impôts locaux trop
élevés semblaient intéresser. C'est alors que nous avons silencieusement
déployé une banderole « solidarité avec les mal-logés ». Balkany agita
immédiatement sa clochette dorée afin de suspendre la séance et il demanda
aux « forces de l'ordre d'évacuer les perturbateurs ». Les policiers
municipaux vinrent pour nous expulser de la salle, nous avons été
fermement conduits hors de la mairie, croisant au passage l'élue PCF, qui
jouait parfaitement son rôle d'opposante inutile à Balkany, comptant par
la même occasion sur ce coup de gueule pour se mettre dans la poche à peu
de frais les lycéens en colère. A notre sortie, les agents ont retenu l'un
des nôtres dans le bâtiment afin de contrôler son identité, ce à quoi il
avait déjà eu droit plus tôt dans la soirée par un policier de la BAC
(comme s’il avait changé d’identité depuis…). Nous avons donc déambulé
banderole à la main en distribuant des tracts aux bourgeois qui
parcouraient encore le ridicule marché de noël.
En repartant, nous avons pu voir, sur une vitrine d'une agence
immobilière, que la mairie vend un 4 pièces dans ses propres murs pour la
modique somme de… 690000 euros ! Et après il y en a qui prétendent qu'il
n'y a pas de logements vides...

En raison des vacances, les rassemblements hebdomadaires sont suspendus ;
ils reprendront cependant à la rentrée, tous les samedis à 15 heures
devant la mairie (métro Anatole France).

Néanmoins, nous appelons à maintenir la pression sur la mairie en leur
adressant des mails, des fax ou des courriers de protestation demandant le
relogement immédiat et à Levallois des 17 personnes expulsées le 15
novembre 2006 (coordonnées ci-dessous).


Coordonnées de la mairie :

Hôtel de Ville
Place de la République
92300 Levallois

Tel : 01 49 68 30 00

Fax : 01 47 31 26 73

Pas d’adresse mail sur le site Internet mais la possibilité d’envoyer un
message directement sur le site ici :
http://www.ville-levallois.fr/eQ_contact1.php3
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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptyJeu 4 Jan - 14:05

Rappeler “nos évidences”, les grandes lignes de ce que nous pensons, ne
suffit pas,
et il faut aller plus dans le détail. Voici l’état de notre réflexion
sur quelques
unes des grandes questions qui agitent le milieu libertaire en ce
moment


Voter, est-ce agir ?

Nous refusons toutes les élections, qu’elles soient politiques ou
professionnelles.
Car jamais un élu, de quelque bord qu’il soit, n’a à parler ni à
décider à notre
place. Face au pouvoir des canailles,
nous appelons en toutes circonstances à l’abstention.

On nous dit que les élections seraient le moyen pour les opprimés de
renverser la
situation. Observons tout d’abord que les alternances gouvernementales
n’ont rien
produit de semblable. Abusivement
présenté comme démocratique, le parlementarisme, produit de la
délégation de
pouvoir, favorise la démission au quotidien, déshabitue les individus
de l’exercice
du pouvoir politique et favorise les "spécialistes" de la politique et
autres
nantis. Défendre le parlementarisme, c’est accepter de se soumettre aux
résultats
des
urnes, aux 82 % de suffrages qui ont hissé Chirac sur le pavois, c’est
légitimer la
politique anti-sociale qui en découle. C’est aussi attendre
éternellement la
"prochaine" élection pour espérer un changement, et, dans l’attente,
continuer à se
faire piétiner. C’est transformer la lutte sociale en champ clos de
conflits entre
fractions parlementaires qui, lorsqu’elles sont minoritaires se
présentent comme
"la" solution de rechange, avant de continuer toujours la même
politique quand
elles reprennent le pouvoir. Un mouvement de lutte qui chercherait à
s’appuyer sur
le parlementarisme ne peut que s’affaiblir et se diviser et oublierait
la masse
croissante d’exploités qui refuse le jeu électoral et s’abstient
consciencieusement
à chaque élection.

Si l’électoralisme divise, l’action directe construit au contraire le
rapport de
force puisque, par définition, elle est l’action collective et sans
intermédiaire
des opprimés en lutte. L’action directe est la base originelle du
syndicalisme,
celle qui lui a permis, un temps, de contrer les attaques du capital.
Il est grand
temps de renvoyer les bureaucrates, les permanents politiques et
syndicaux, les
"partenaires sociaux", les élus (politiques ou professionnels), les
spécialistes du
paritarisme (qui participent à la gestion anti-sociale des caisses et
de
l’administration) aux poubelles de l’histoire.

Nous refusons tous les partis politiques, toutes les chapelles, tous
les États et
toutes les cliques d’arrivistes et de possédants, qui, au nom de la
démocratie, de
dieu ou d’un drapeau vivent en parasites sur la misère matérielle et
morale qu’ils
nous imposent à coups de lois et de milices. A bas l’État, le
parlementarisme et
les partis politiques !


La violence des masses est-elle contre-révolutionnaire ?

La violence révolutionnaire n’est autre chose que la quantité d’énergie
nécessaire
à produire une rupture historique. L’étude attentive de l’histoire
montre que se
sont les mouvements de réaction, et non l’action révolutionnaire, qui
produisent la
Terreur ou la guerre. Les événements les plus sanglants sont le produit
du
reflux révolutionnaire et non les causes de son insuccès.

Il est dans l’air du temps de prôner une sorte de "non-violence
politiquement
correcte", en imputant à l’utilisation de la violence les échecs des
différentes
luttes révolutionnaires. Et loin d’approfondir les leçons du passé, on
s’enfonce de
plus en plus dans des raccourcis faciles, imprégnés d’imagerie
scolaire. Ces
simplifications sont très utiles depuis deux cents ans à tous les
réactionnaires
qui utilisent la confusion entre la violence de masse et les épisodes
de la
Terreur.

Pour les anarchosyndicalistes, il est au contraire fondamental de
repérer dans
l’histoire ces moments de rupture (qu’ils se situent en 1789, 1917 ou
1936) pendant
lesquels la population quitte son rôle
passif pour passer à l’action [1]. A l’inverse, les épisodes de
réaction se
caractérisent par le retrait de la scène historique des masses
populaires, qui
laissent ainsi la place à des fractions politiques. Ces dernières
mettent un terme
à toute destruction du pouvoir pour, au contraire le reconstruire, le
défendre et
finalement
le conquérir. Le résultat est un mouvement centralisateur, étatique et
militariste.
Une lecture plus fine de l’histoire montre que se sont ces mouvements
de réaction
-et non l’action révolutionnaire—,
qui produisent la Terreur comme la guerre. Les événements les plus
sanglants sont
le produit du reflux révolutionnaire (Exemple : la Bataille de l’Ebre,
en 1938) et
non les causes de son insuccès.

Le discours dominant nous habitue à un concept de violence aussi
polyvalent que
creux. Est dès lors réputée violente toute action qui ne rentre pas
dans le moule
de la protestation "citoyenne", du
syndicalisme intégré ou des autres formes de contestation politiquement
correctes.
Globalement, le qualificatif "violent" est essentiellement une
étiquette qui permet
de stigmatiser l’adversaire.
Par ce tour de passe-passe, il n’y a de violence que chez ceux qui
contestent le
système, tandis que les oppresseurs, qu’ils bombardent une cité,
affament la moitié
d’un continent ou torturent dans les
commissariats et les camps, sont toujours les gardiens du droit et de
la justice et
finalement de véritables non-violents auxquels rien (si ce n’est une
regrettable
bavure de temps en temps) ne saurait être
reprochée. Les révolutionnaires qui se prennent à singer cette
rhétorique nous font
assister à un étonnant spectacle et donnent l’impression de chercher à
s’excuser de
vouloir renverser l’ordre établi.

La révolution libertaire ne peut triompher que par la participation des
masses.
C’est cette participation, qui détermine le rapport de force. Plus
celui-ci est
élevé et plus la violence est limitée. C’est donc quand ce rapport de
force est
élevé (et non quand on est en état de "légitime défense" ou pire,
"lorsque la
violence est imposée par une provocation", comme on le lit parfois) que
les masses
peuvent détruire le pouvoir qui les exploite et les domine. Ceux qui
prônent la
non-violence à ce moment là (quand tout est possible et que la
violence peut être très limitée) pour ensuite réfuter la non-violence
en période de
reflux (par exemple en légitimant alors seulement la "légitime
défense"), prouvent
simplement deux choses : qu’ils utilisent la non-violence comme concept
tactique
(et non comme un postulat philosophique qui mériterait d’être discuté
autrement) et
qu’ils l’utilisent mal. En effet ils sont à rebours de toute la
dynamique
révolutionnaire, car ils raisonnent en dehors des masses, comme si le
mouvement
anarchiste devait être coupé d’elles. Certains
en arrivent à tant les mépriser (à force de confusion historique et
légaliste)
qu’ils peuvent tenir des propos, tels que "Les pauvres par eux-mêmes ne
peuvent que
foutre le bordel" [2], qui constituent la négation même des capacités
d’auto-organisation des masses. Ce qui revient à nier la base de la
philosophie
libertaire.

Cette façon de tourner en rond de pseudo-penseurs provient d’une
incapacité à
concevoir la société autrement que telle qu’elle existe à ce jour. La
question doit
donc être posée autrement : Est-ce qu’une
société viable, non impuissante, c’est-à-dire capable d’organiser les
rapports
inter-individuels, ne peut, pour fonctionner, que reproduire
éternellement les
mêmes rapports de domination ? C’est dans notre capacité à modifier
radicalement
les rapports que nous vivons actuellement, à penser d’autres formes de
société,
dans lesquelles le pouvoir appartiendrait à l’ensemble de la
collectivité, et non à
une classe, ne s’imposerait à personne en permettant à tous de
s’impliquer, que
réside la réponse. Cette capacité collective, l’humanité la possède,
comme de
nombreux faits le prouvent, que ce soit l’existence fort ancienne de
sociétés sans
État [3] ou les pratiques contemporaines des collectivités et
assemblées (soviets,
conseils, collectivités de 1936..). Les anarchosyndicalistes doivent
tout mettre en
œuvre pour faciliter, dans les moments de rupture historique qui se
produiront, ce
basculement, sous peine de voir se reconstituer, une fois de plus,
l’État. Car
c’est effectivement l’incapacité à produire ce basculement, à abolir
les divisions
sociales qui, laissant le champ libre à la réaction, est la cause de la
reproduction du pouvoir ; et pas, comme on voudrait nous le faire
croire, la
violence révolutionnaire des masses.


Le syndicalisme doit-il être non-idéologique ?

Tout discours sur les choix de société, que ce choix consiste en un
maintien ou un
changement, est idéologique. Seule l’idéologie permet de saisir et
d’élaborer du
sociétal. Tout groupe qui poursuit un but
social ou politique est mû par une idéologie, qu’il s’en réclame
ouvertement ou
qu’elle soit implicite. Le syndicalisme n’échappe pas à la règle. Comme
les autres
forces sociales, il est à la fois
production et producteur d’idéologie.

Quand le "syndicalisme" se prétend non-idéologique il est soit un
simple conglomérat d’individus qui n’ont pas grand chose en commun
(et qu’un débat un peu profond sur quelque problème sociétal
d’envergure ferait exploser), soit un conglomérat de gens qui ont
tellement intégré l’idéologie dominante qu’ils ne peuvent plus s’y
soustraire et qu’ils se satisfont d’un profil revendicatif
(éventuellement d’un "syndicalisme de combat") mais sans remettre en
cause le principe même de l’exploitation (comme le font aux USA des
syndicats hyper-activistes dans la forme mais hyper-réformistes dans
le fond), soit, le plus souvent, une courroie de transmission. Dans
ce dernier cas, le syndicat soit disant non-idéologique a subi en
fait un travail d’anéantissement théorique de ses options de départ
pour le compte d’une autre force (qui pratique dans le syndicat
l’entrisme, le noyautage). Le refus affiché de l’idéologie et
l’apolitisme sont alors la marque de cette prise en main de
l’intérieur. L’expérience sur ce point est ancienne. En France, la
"Charte d’Amiens" (1906) qui prétendait aux principes de neutralité,
d’apolitisme, d’indépendance et de non-intrusion entre les sphères
d’activité du syndicat (revendications salariales immédiates...) et
celles des partis (auxquels reviendrait le choix de société et sa
future gestion) a assuré successivement le triomphe des réformistes
puis des marxistes-léninistes dans le mouvement social.

C’est contre cette conception que s’élève l’anarchosyndicalisme.
Celui-ci reconnaît que la société actuelle est façonnée par trois
grands types d’ordres : idéologique, politique, économique. La
société dans laquelle nous vivons s’organise sur la base de
l’exploitation d’une classe sociale et découle de la co-action dans
le monde entier de ces trois ordres : économique (capitalisme, quelle
qu’en soit la nature juridique), politique (étatisme, quel qu’en soit
le régime), idéologique (domination, quelles qu’en soient les
variantes), ce qui les rend consubstantiels au système social en
vigueur. Ils se corroborent et se pérennisent dans leurs modes et
rapports. Dès lors, ne viser à changer, pour des raisons tactiques,
qu’un seul des trois ordres est une erreur, car les deux autres
ordres travaillent à rétablir continuellement celui qui se trouve
momentanément en situation de faiblesse. Choisir un seul angle
d’attaque, c’est, on le comprend dès lors, s’engager dans l’impasse
du parcellaire et du fragmentaire.



Les syndicats réformistes sont-ils un "mal nécessaire" ?

Nous rejetons le syndicalisme de collaboration de classe, qu’il soit
porté par les vieilles centrales (CFDT, CGT, FO) ou par leur
progéniture alternative (SUD, UNSA,...) Ce ne sont que les rouages
d’un vaste système d’exploitation, de division et de domination.
Parce qu’ils cogèrent notre domestication avec l’État et le patronat,
ces syndicats réformistes sont aussi le pouvoir. Ils sont nos ennemis
de classe. Nous n’avons rien à faire avec eux.
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MessageSujet: ..   cnt - Page 2 EmptyJeu 4 Jan - 14:05

Par leur intégration dans l’État (à travers les commissions
administratives paritaires, la participation à la gestion des
organismes dits sociaux...) comme par leur collaboration au plus haut
niveau avec le patronat (élections prud’homales,...), les unes et les
autres ne sont que des rouages d’un vaste système d’exploitation, de
division et de domination. Oubliant leur visée transformatrice
initiale, les réformistes, pris dans la tactique électorale, oublient
le fond car, pour eux, gagner des places dans les institutions est
devenu l’essentiel. La tactique a fini par aboutir au tacticisme en
détruisant toute la théorie révolutionnaire qu’il pouvait y avoir au
départ. Il n’y a plus ni finalité, ni sens, ni principe. Le
tacticisme n’est pas la maladie infantile ou sénile du
révolutionnaire. C’est sa transmutation. De facto, réformistes
anciens et néo-réformistes défendent les institutions, tantôt
discrètement, souvent ouvertement, parfois brutalement. Ils
s’opposent à la résistance populaire autonome, contraire à leurs buts
et intérêts. Ils sabordent toute lutte n’entrant pas dans leur
conception étroite. Ils affaiblissent toute riposte efficace aux
réactions violentes de la bourgeoisie. Par-là, ils font le jeu des
totalitarismes. Ils pérennisent les instruments de la domination
bourgeoise, consolident l’appareil étatique (qui sert à manipuler ou
à réprimer les prolétaires, les opprimés). En échange, combien
nombreux sont ceux qui peuvent obtenir de bonnes places, des
privilèges, des revenus !

Les réformistes (sociaux-démocrates, verts, voire communistes) et les
néo-réformistes (communistes, trotskistes, issus de divers courants
d’extrême-gauche, voire de l’anarchisme) se querellent entre eux,
mais, sur le fond, ils visent les mêmes choses. Depuis quelque temps,
ils sont plus nombreux à se revendiquer "anarchistes", "libertaires",
"municipalistes", "syndicalistes révolutionnaires"... ils tentent une
manipulation théorique, historique, sémantique. Ces soi-disant
"anarchistes" militent dans des syndicats réformistes (certains y
sont même permanents) et préconisent la participation aux élections
syndicales. Certains voudraient même nous faire croire qu’au niveau
municipal ils pourraient créer des sortes de communes autogérées,
libertaires ; prenant vraiment les libertaires pour des imbéciles.
Les vrais anarchistes, les vrais révolutionnaires, ne visent pas à
conquérir les moyens de la domination mais à les détruire.



L’unité, avec qui ?

Nous avons déjà souligné la contradiction insoluble entre ceux qui
poursuivent des problématiques électoralistes et ceux qui veulent
pratiquer l’action directe. Leur cohabitation est impossible dans une
lutte. Il n’y a rien à discuter. Nous récusons tous les partis
politiques, des plus grands aux plus groupusculaires car, par
définition, ils aspirent à prendre le pouvoir et donc à exploiter la
population. C’est pourquoi, nous affirmons qu’il n’y a aucune
possibilité, même ponctuelle, d’accord, d’alliance ou de signature
avec eux.

A chaque lutte d’envergure, “la question de l’unité” se pose. On voit
tantôt refleurir les cartels d’organisations syndicales (derrière
lesquelles pontent le nez les organisations politiques), tantôt les
coordinations plus ou moins autoproclamées.

"L’unité syndicale", constitue souvent la 1ère manœuvre de division :
loin d’élargir l’action, elle est une étape classique de reprise en
main et de contrôle des mouvements de lutte apparus à la base. Ainsi,
lors des dernières luttes dans la fonction publique, la reprise en
main a consisté pour une grande part à réunir tous les petits
mouvements épars sous la houlette de l’encadrement syndical et
politique traditionnel. C’est-à-dire à opérer la jonction des forces
vives de la lutte avec les professionnels de l’inertie. Notre
expérience de terrain nous amène à penser que le plus efficace, c’est
de faire l’unité loin des appareils, dans les structures qui
regroupent tous les individus (syndiqués ou pas) en accord avec les
buts que poursuit la structure en question.

Comment de telles structures doivent-elles fonctionner ? Le mode de
fonctionnement vertical (ou hiérarchique) est souvent présenté comme
efficace sous prétexte que les débats démocratiques freineraient la
prise de décisions. Or, une structuration verticale induit un
appareil non-démocratique, des jeux de pouvoir, la quête de bonnes
places au détriment des principes, et, finalement
l’institutionnalisation. A l’inverse, le mode de fonctionnement
horizontal est, à terme, réellement efficace car il implique tous les
membres dans les décisions et favorise une connaissance collective
des enjeux, empêche ou rend difficile l’instrumentalisation de la
lutte à des fins personnelles.

Le fait que chaque membre soit à égalité de droit est réellement
démocratique. L’horizontalité permet la mise en réseau des structures
de résistance sans qu’aucune ne prive l’autre de ses prérogatives.
Elle permet la coordination et l’action collective, favorise
l’équilibre du singulier et du pluriel, harmonise l’intérêt
particulier et général dans ce qu’il a d’indissociable. Ce choix du
fédéralisme offre d’autres avantages en multipliant les centres de
décision, il stimule l’empirisme par la multiplication des
expériences puis par la sélection des plus adéquates. Il fragilise
également l’attaque de l’adversaire car il est plus difficile de
soudoyer, corrompre, réprimer, contrôler, manipuler tout un mouvement
que quelques personnes.

Nous appelons à la formation de comités de lutte partout où c’est
possible, dans les entreprises comme dans tous les lieux de vie,
communes, quartiers, lycées, facs,... Nous appelons au fonctionnement
en assemblées générales autogérées, au rejet des intermédiaires
syndicaux, au refus des délégués incontrôlables.

Nous appelons à la démocratie directe et à l’action directe. Les
négociateurs syndicaux ont toujours négocié notre défaite à leur
profit et à celui du patronat. Les jours de grève et les cortèges
décidés par les syndicats ne servent qu’à nous faire retourner au
travail sans rien avoir obtenu. Décidons nous même des formes de
lutte : gratuité dans les services publics, baisse des cadences,
contre-information sur les boîtes, ouverture au public des lieux de
travail, blocage de la production. Inventons, réinventons nos luttes.



Qui a besoin de la représentativité ?

Le pouvoir a besoin de la représentativité, parce qu’il a besoin
d’interlocuteurs afin de contrôler l’action éventuelle des opprimés
et de garantir à la classe dominante l’ordre social. La
représentativité, c’est donc le problème du pouvoir, non celui des
anarchosyndicalistes. Nous refusons tout autant la comédie médiatique
et la contestation spectaculaire, qui vident nos révoltes de leur
sens en les réduisant à des images ridicules de manifestation-
kermesses et de clowns champêtres. Aussi, “nous ne parlons pas” aux
journalistes comme aux autres valets du pouvoir.

La pratique de la représentativité, tout comme celle de la visibilité
médiatique est largement utilisée par le capitalisme et l’État pour
maintenir la domination de classe. Il ne s’agit pas là de simples
"outils" dénués de contenu mais au contraire d’instruments
idéologiques, porteurs en eux-mêmes d’aliénation. De là leur
incompatibilité de fond avec l’ensemble de la pensée libertaire.

Le premier argument que nous opposent les défenseurs de la
représentativité repose sur une critique de la délégation suivie de
l’affirmation que la représentativité est valable si elle est obtenue
par l’action. Or, pourquoi une représentativité obtenue par l’action
(même directe) n’aurait-elle pas les mêmes résultats négatifs qu’une
représentativité obtenue par toute autre voie ? Voilà ce à quoi la
réponse qu’on nous fait se garde bien de répondre ! Car c’est
pourtant là que se trouve le cœur du problème : c’est la
représentativité qui crée la subordination, pas la façon dont on
acquiert cette représentativité. Pour ne citer qu’un exemple, qu’on
se rappelle l’histoire du "syndicat de combat" Solidarnosc, en
Pologne dans les années 1980, et le parcours de son leader le plus
représentatif, Lech Walesa.

Un deuxième argument, plus tactique, est avancé : “on ne pourrait pas
faire autrement, car sinon on n’aurait pas de droits”. Puisqu’on
parle de droit formel, il est toujours utile de rappeler qu’en dépit
d’une rumeur savamment entretenue par tous les professionnels du
syndicalisme, les salariés du privé ont à ce jour, section syndicale
ou pas, des droits. En particulier un droit essentiel : celui de se
mettre en grève sans représentativité, sans délégué du personnel,
sans délégué syndical, sans élu à quelque comité que ce soit.

En pratique, la représentativité n’apporte aucun droit essentiel à
l’ensemble des travailleurs. Elle apporte des avantages particuliers
aux délégués (mais se tourne facilement contre eux s’ils ne
comprennent pas assez vite que les avantages légaux qui leur sont
octroyés le sont en échange de leur collaboration avec le patron !)



Que représentent les revendications immédiates ?

Participer à des luttes sur des revendications immédiates, c’est être
solidaire, mais c’est aussi et surtout faire de la propagande, par
les discussions avec des gens plus à l’écoute que d’habitude et par
la mise en pratique de nos principes. C’est ce long travail de sape
qui permettra un jour d’abattre le capitalisme. Dire cela n’est pas
mépriser les revendications immédiates ni ceux qui les portent, c’est
seulement être lucide sur nos moyens d’action contre ce système.

Il est courant d’entendre que les revendications immédiates (celles
qui visent à améliorer l’ordinaire, sans analyser le pourquoi des
conditions d’existence ni remettre en cause le système) en jouant sur
les effets et non les causes améliorent la situation des exploités.
Certes, mais à y bien regarder, à terme, elles ne résolvent rien et
empêchent la remise en cause du système. Mieux, elles le confortent
en entretenant les illusions sur sa valeur. Le débat sur les
revendications immédiates dans lequel beaucoup de libertaires
s’enferrent est redondant, récurant voire obsolète. L’histoire a
tranché. L’anarchisme n’est pertinent que social, c’est ainsi qu’il a
inscrit ses actes les plus marquants [4] dans son combat avec et
parmi les exploités, comme composante du mouvement ouvrier (CGT du
début du siècle dernier, FORA argentine, CNT d’Espagne, tendance du
Zapatisme, etc., etc.). Et cela, même si la tâche est ingrate,
obscure, difficile, et parfois déroutante. Participer à des luttes
sur des revendications immédiates n’a donc rien à voir avec le fait
de rédiger une plate-forme de revendications au nom de la CNT-AIT. On
peut s’imaginer que rédiger une telle plate-forme nous rapprocherait
des préoccupations de nos "frères" de classe, tout en les incitant à
pousser un peu plus loin leurs revendications. L’expérience montre
pourtant qu’à vouloir "coller" aux préoccupations immédiates, on en
oublie souvent l’analyse politique et la lucidité sur les moyens
d’abattre le système ; à moins que ce ne soit le contraire : ce sont
peut-être ceux qui manquent d’analyse politique et de lucidité qui
s’imaginent avancer en prenant à leur compte des revendications que
peuvent porter les syndicats réformistes. C’est ce que fait par
exemple SUD depuis pas mal de temps, et apparemment, ça ne convainc
pas tellement plus de monde que nos idées soi-disant trop radicales
et surtout, ça ne nous rapproche pas beaucoup de la révolution sans
laquelle on ne changera pas de système.



Quel mode d’organisation construisons-nous ?

L’organisation historique de la CNT-AIT comportant des niveaux
décisionnels supra-syndicats avec mandatés et votes majoritaires
(U.R., C.C.N, Congrès) a inévitablement généré, malgré toute la bonne
volonté des militants, des lieux de pouvoir. Comme toutes les
organisations syndicales et politiques issues des luttes et des
idéologies de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle (c’est-à-
dire la quasi-totalité des organisations existant actuellement)
l’organisation de la CNT-AIT a reproduit en filigrane un modèle
pyramidal, le modèle dominant de la société.

Or, tout système d’organisation par niveaux successifs d’intégration
hiérarchisés produit du pouvoir. L’usage du vote majoritaire, qui
constitue à ce jour le moyen essentiel d’assurer la cohérence des
organisations, n’est pas un instrument de conviction, mais le moyen
de soumettre les minorités aux décisions des majorités. Pour nous,
anarchosyndicalistes, ce constat appelle une redéfinition du mode
d’organisation.

Fidèle aux principes du fédéralisme, le mode d’organisation
confédéral que nous préconisons repose sur la constitution d’un
réseau d’entités anarchosyndicalistes autonomes et souveraines. Ces
structures seront les seules à détenir un pouvoir de décision dans
l’organisation. Le mode de fonctionnement interne de ces
anarchosyndicats leur appartient, il doit simplement être non
autoritaire et non hiérarchique et repose donc sur l’assemblée
générale des militants, pour le reste ses membres prennent toutes les
décisions utiles en fonction des bases de l’anarchosyndicalisme et de
la réalité locale. Afin de faciliter l’échange d’information, la
solidarité et l’entraide entre les anarchosyndicalistes d’une même
région géographique, des unions régionales devraient être
constituées. Leur objectif est de favoriser la coordination des
activités entre les entités anarchosyndicalistes, et de mettre en
commun des moyens d’action et de réflexion. Les Unions régionales ne
doivent pas être des instances de décision mais des lieux de
proposition et de débat. La Région est appelée à être une
structuration pratique et ouverte des anarchosyndicalistes plus ou
moins proches géographiquement. Toutes les autres formes de
rencontres entre militants, de débats, et d’actions concertées de
plusieurs entités (forum, camping, lutte sociale...) sont des
éléments favorables au développement et à la cohérence de la
confédération. De façon à coordonner l’action et la réflexion des
anarchosyndicats et à faciliter l’unité de la confédération dans la
région France, des congrès sont organisés chaque année au niveau
national. Ils réunissent l’ensemble des entités pour débattre des
principes généraux constituant les bases politiques et pratiques de
la confédération, et pour proposer des stratégies d’action à mener
pour construire une autre société. Les Congrès ne sont pas des
instances de décision mais des lieux de proposition et de débat.
Ainsi constituée en un réseau de groupes anarchosyndicalistes
souverains, autonomes, et fraternels, la confédération pratiquera un
fédéralisme de libre adhésion sans contrainte par soumission à la loi
du plus grand nombre (tel que le vote majoritaire), mais par
contribution volontaire des groupes à l’action commune et concertée.
En respectant les principes de l’autonomie et en pratiquant l’auto-
organisation, la confédération doit être la résultante de l’activité
réelle des groupes anarchosyndicalistes et de leur coopération
fraternelle.


Tiré du Combat Syndicaliste numéro 97 de la CNT-AIT de Midi-Pyrénées.
[http://cnt-ait-toulouse.ehia.org/secteur.php3?id_rubrique=1&lang=fr]



Notes

[1] C’est ce que fait par exemple Kropotkine qui, dans son ouvrage "La
Grande
Révolution", s’attache à montrer l’importance de l’action directe des
masses dans
la dynamique des événements révolutionnaires.

[2] Nous avons réellement trouvé cette phrase dans une publication
"révolutionnaire". La révolte des banlieues a donné lieu, y compris
dans certains
milieux libertaires, à des propos aussi stupides et déplacés.

[3] De nombreux travaux ethnologiques, dont ceux de Pierre Castre, en
attestent.

[4] Commune de Paris, Russie de 1917, Ukraine, Argentine des années 20,
Espagne
1936, etc.
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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptySam 6 Jan - 16:33

*Ecole du fric, école des flics....*
Le numéro 77 du bulletin internet de la CNT-FTE

En ligne sur le site de la CNT-FTE le Classes en lutte... n°77 de
janvier 2007.
Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite.
http://www.cnt-f.org/fte/rubrique.php3?id_rubrique=103

Le numéro est à télécharger à l'adresse :
http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=634

Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir
automatiquement
inscrivez-vous à :
fede-educ(a)cnt-f.org


Télécharger Classes en lutte... n°77 / janvier 2007
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=634>

Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir
automatiquement inscrivez-vous à : fede-educ@cnt-f.org Pour
télécharger la version maquettée, cliquée ci-dessous, attention, il
faut agrandir le tirage en A 3 pour le rendre lisible ! Pour lire
Classes en lutte... en ligne Classes en lutte... spécial réformes
Le
numéro spécial de Classes en lutte... est toujours disponible dans
sa version (...)

* Edito <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=633>

Après la grève réussie du 18 décembre, il est urgent de passer à la
vitesse supérieure et d’amplifier la mobilisation contre
l’augmentation du temps de travail des enseignants, contre le
chômage et la précarité. On ne peut que se féliciter du taux
important de grévistes, du nombre de manifestants et de la
participation aux Ag. La lutte pour la réduction du temps de
travail
des enseignant-e-s prend de (...)

* Ecole du fric...
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=632>

Après avoir visé les conquêtes sociales âprement gagnées par les
salariés (retraites, accès aux soins, à l’énergie, aux transports,
etc.), c’est l’école que le jeu de massacre néo-libéral veut
achever. Récapitulons : Côté Vie scolaire : depuis 2003 et la casse
des statuts des MI-SE, les contrats de droit privé se multiplient,
avec la précarité et exploitation qui s’ensuivent. Un MI-SE (un
surveillant) (...)

* ... école des flics
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=631>

De plus en plus de flics, de moins en moins de moyens pédagogiques
!
Nos élèves ne sont pas de la racaille ! En février 2006, a été
signé
un protocole d’accord entre l’inspecteur d’académie, le préfet et
le
président du conseil général des Hauts-de-Seine (Sarkozy) prévoyant
l’affectation de policiers référents dans 12 collèges de 3 villes
des Hauts-de-Seine. Ce dispositif démagogique (...)

* Petit chef...
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=630>

Autoritarisme, entrave à l’exercice du droit syndical, pression sur
les militants... la hiérarchie de l’Éducation nationale calque de
plus en plus souvent ses méthodes sur les pires pratiques du
secteur
privé. Il en va ainsi au collège des Noirettes à Vaulx-en-Velin
(69)
où la section syndicale CNT subit une véritable politique de
harcèlement depuis quelques mois de la part du chef (...)

* Rapport Hetzel - Rapport Goulard : l’université aux mains des
patrons <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=629>

Le projet Goulard : Mise en concurrence des facs et premier pas
vers
la sélection à l’entrée de la fac Ce projet de pré-inscription des
futurs étudiants dès le mois de février 2007 mettra les facs en
concurrence pour capter les meilleurs lycéens. Conséquence : les
lycéens moyens seront relégués dans des facs poubelles. Cela
renforcera la hiérarchisation des facs... Rapport Hetzel Soumettre
l’orientation (...)

* Non à la délation
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=628>

Non à la délation ! Des directeurs d’école contraints à la délation
par le Ministère de l’Intérieur : résistons ! Nous venons
d’apprendre que la Préfecture et le Ministère de l’Intérieur
exercent de fortes pressions sur des directeurs d’école pour
obtenir
des informations sur certains élèves. Par le biais de courriers
officiels de la Préfecture, il est « ordonne » à des directeurs
(...)

* Actualité du site CNT-FTE
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=627>
À lire aussi sur le site de la fédération des travailleurs de
l’éducation www.cnt-f.org/fte Fédération - Les préavis de grève pour
le mois de janvier Juridique - Nouvelle fiche sur les droits des CAE
Publications - Tartagueule à la récrée, bulletin mensuel de la CNT
Education 69. N° 52 - Decembre 2006 Vie des syndicats - Stages
filés, dégradation de la formation initiale Pédagogie - La pédagogie
des (...)Bulletin internet de la CNT-FTEClassesenlutte(a)cnt-f.org
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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptyMar 23 Jan - 22:12

Contre la casse de l’Education : toutes et tous en grève dès le 25
janvier 07
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=688>

ILS ORGANISENT LA CASSE...

*1er degré*
- Créations de postes insuffisantes par rapport à l’arrivée massive de
nouveaux
élèves, dégradation de la formation initiale des PE avec la mise en
place du stage
filé dans une seule optique d’économie budgétaire, projet visant a
transformer les
écoles en EPEP avec un "super-directeur" et un conseil
d’administration.

*2nd degré*
- Après la casse du statut des TOS et la précarisation de la vie
scolaire, la
modification du statut des enseignants va engendrer une hausse du temps
et de la
charge de travail, encore 5000 postes en moins
à la rentrée prochaine (25000 postes en moins en 5 ans !), manques de
personnels
TOS suite aux effets désastreux de la décentralisation...

Et partout : renforcement des hiérarchies, autoritarisme et entraves
aux droits
syndicaux, mise au pas pédagogique et dérive réactionnaire...

*Il est temps de réagir !* A cet égard, l’attitude des bureaucraties
syndicales est
impardonnable : alors que les personnels du second degré s’étaient
massivement
mobilisés le 18/12/06, elles n’ont pas lancé d’appel à la grève dès la
rentrée et
nous proposent aujourd’hui une nouvelle grève de 24 h sans perspectives
le 08/02/07
(à quelques jours des congés de la zone 1). De qui se moque t’on ? Au
contraire
pour la CNT FTE nous devons avoir recours à la grève avec reconduction
jusqu’à
satisfaction !

*La CNT FTE, comme la fédération SUD Education, appelle donc à la grève
dès le
jeudi 25/01/07, relayant l’appel lancé par l’intersyndicale 93, rejoint
par
d’autres secteurs de la région parisienne.* Dans nos
établissements, dans nos secteurs : réunissons-nous en Assemblées
Générales pour
décider collectivement de la grève !

...ORGANISONS LA LUTTE !

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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptySam 3 Fév - 12:58

En ligne sur le site de la CNT-FTE le Classes en lutte... n°78 de
février 2007.
Le numéro est à télécharger à l'adresse :
http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=748

Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir
automatiquement (ou pour
se désinscrire) écrivez à : fede-educ(a)cnt-f.org
<mailto:fede-educ@cnt-f.org>


Édito <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=746>

Comme elles l’avaient fait en 2003, les fédérations syndicales de
l’éducation SUD
Education et CNT FTE ont décidé d’appeler conjointement à la grève dès
le 25
janvier 2007. Elles dressent en effet le constat d’une dégradation sans
précédent
du service public d’éducation, qui va se poursuivre avec les options
prises par le
gouvernement. Dans le premier degré, dans le second degré ou (...)

* Mobilisons-nous durablement au-delà du 8 février
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=745>

Dans nos établissements, au quotidien, nous ne pouvons que dresser le
constat d’une
dégradation sans précédent du service public d’éducation, qui va se
poursuivre avec
les options prises par le gouvernement. 1er degré Créations de postes
insuffisantes
par rapport à l’arrivée massive de nouveaux élèves, dégradation de la
formation
initiale des PE avec la mise en place du stage filé dans une (...)

* Appel de l’assemblée générale des personnels de l’Education en
grève le 30
janvier
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=744>

Appel de l’assemblée générale des personnels de l’Education en grève le
30 janvier,
des syndicats Sud éducation IdF, CNT Education RP, SNES 93, CGT
éduc’action 93, à
une assemblée générale de l’éducation le 8 février, à l’issue de la
manifestation,
18 h, Bourse du travail (métro République). l’organisation d’assemblées
générales
communes 1er, 2nd degré et TOS dans les (...)

* EPP : « Le conseil d’administration a choisi votre directeur »
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=743>

Gonflé de sa morgue maintenant bien connue, le ministère de l’Éducation
nationale
vient de présenter un projet de décret qui va démanteler l’organisation
actuelle de
l’école primaire, et à terme, remettre en cause le statut des maîtres.
En effet,
sans se soucier de l’avis des personnels et de leurs syndicats, le
ministère est
décidé à expérimenter - donc créer sous peu, car les expérimentations
(...)

* Le B.A.-BA... de la grammaire de grand-mère !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=742>

Après la lecture, le nouveau caprice de Gilles de Robien, c’est la
grammaire ! Fin
novembre dernier, Alain Bentolila, le Monsieur Gafi* de l’école
primaire, a remis
au ministre un rapport sur l’enseignement de la grammaire du CP au
collège. Pour ce
fervent partisan du b. a.-ba, « L’enseignement de la grammaire fait
partie
intégrante de l’apprentissage de la lecture (...)

* Sans-papiers - grève du 2 février
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=741>

Depuis de nombreuses années, les sans-papiers subissent la misère,
l’exploitation
et l’exclusion. Pour nombre d’entre eux, les raisons qui les ont
poussés à l’exil
sont du même ordre. Aujourd’hui, le
ministère de l’intérieur multiplie les rafles, les arrestations et
les
expulsions, répandant la peur dans les quartiers. Depuis maintenant
plus de
deux ans, au sein de (...)

* N’Autre école n°14
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=740>

N’Autre école n°14 « Au ban de l’école » est sorti... La revue de la
CNT-éducation.
44 pages d’analyses, d’échanges de pratiques et de réflexions.
Abonnement 20 € pour
5 n° - chèques à l’ordre de CNT-FTE, 33 rue des Vignoles 7502 Paris
Sommaire et
édito en ligne sur le site fédéral Edito : Quelques notes sur les
marges L’école
n’est pas obligatoire (...)

* dernières mises à jour du site fédéral
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=739>

Fédération - Les préavis de grève pour le mois de février. Affiche et
tracts pour
la journée du 8 février à télécharger Juridique - Le projet
gouvernemental de
décret relatif aux EPEP. Publications - La craie rouge et noire.
Janvier 2007.
Numéro 1. Vie des syndicats - [Marseille] Appel à la création du comité
de soutien
aux enseignants et parents victimes de répression Pédagogie - Albert
Thierry,
L’homme en (...)


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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptyDim 11 Mar - 14:08

En ligne sur le site de la CNT-FTE le Classes en lutte... n°79 de mars
2007. Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite.
Le numéro est à télécharger à l'adresse :
http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=879&var_mode=calcul

Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir
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Edito

Faute d’un mouvement de grève massif et national, la réforme du décret
de 50 qui
touche les personnels enseignants du secondaire est passée. Rappelons
qu’elle va
instaurer la bivalence, une augmentation du temps de travail, la
suppression des
heures de laboratoire en sciences, des heures de chorale en éducation
musicale, des
heures d’A.S. en éducation physique... Cette réforme marque un pas de
plus vers la
disparition des statuts de fonctionnaire dans l’enseignement, elle fait
parti de la
campagne de destruction du service public d’éducation engagée par le
gouvernement
et elle va continuer avec le nouveau décret De Robien sur
les EPEP*, qui transformera les collègues directeurs d’écoles en petits
patrons de
personnels toujours plus précaires, supprimera les libertés
pédagogiques des
enseignants et causera des inégalités de financement
des écoles en donnant les décisions aux élus de la commune.... (suite
sur le site)

À bas toutes les armées !
La signature, le 31 janvier 2007, du nouveau protocole entre le
ministère de
l’Éducation et celui de la Défense marque une étape de plus dans
l’actuelle dérive
sécuritaire (avant les fameux internats encadrés militairement de Mme
Royal). Les
extraits qui suivent se passent de tout commentaire... (suite sur le
site)


Pour le retrait des EPEP et la levée des sanctions

Le projet de décret concernant les EPEP envisage une refonte complète
de l’école
publique, et qui contrairement à ce qui est présenté comme une simple
mutualisation des moyens financiers, engage bien une modification
considérable du
fonctionnement de l’école (qu’il s’agisse de la question de
l’autonomie, du
financement, du recrutement des personnels...). Ce projet, s’il voyait
le jour,
pourrait conduire à terme à une remise en cause des statuts des
fonctionnaires et
donc à une totale dénationalisation du service public, ce que nous
dénonçons. Le
Ministre ne veut rien entendre et prétend passer en force. L’ensemble
de nos
organisations au plan national lui ont demandé de retirer son projet de
décret de
l’ordre du jour du CSE et dans plus de 40 départements les collègues se
sont
prononcés pour le retrait dans le cadre de prises de positions
unitaires . Les
membres du CSE ont condamné le projet de décret De Robien sur les EPEP
(pour
mémoire, 41 voix contre, 1 abstention, le Ministre n’a trouvé qu’une
seule voix
pour approuver son projet, celle du MEDEF). Le Ministre ne nous laisse
pas le choix
: tous au ministère. Nous appelons à des assemblées de parents et
d’enseignants
pour préparer dans l’unité la manifestation au Ministère : mercredi 14
mars 14h30
Métro Solférino Mercredi 14 mars les organisations syndicales des
personnels du
premier degré des départements de la région parisienne se réuniront
pour décider,
en fonction des réponses apportées par le Ministère, des suites à
donner.

SNUipp-FSU 75, 78, 92, 94 - SNUDI-FO 75, 77, 78, 91, 92, 93, 94, 95 -
CNT-STE rp -
CGTéduc’action 75,94 - SE-UNSA 94 - SUD éducation 75, 77, 93, 94 -
SGEN-CFDT 75 -


Lettre ouverte au premier ministre...
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=875>

Les organisations soussignées vous prient d’intervenir pour apporter
une solution à
la situation de Roland Veuillet frappé depuis l’année 2003 par une
sanction
injustifiée. Roland Veuillet était conseiller principal d’éducation au
lycée Dhuoda
de Nîmes. En janvier 2003, il s’est opposé, lors de la grève des
surveillants et
aides éducateurs, au remplacement des surveillants grévistes par des
(...)

* Pourquoi toujours se battre pour « plus de moyens » ?
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=874>

Nous savons grâce aux médias donneurs de leçons et aux partis au
pouvoir que la «
taille des classes n’est pas déterminante dans la réussite des élèves »
(titre du
Monde, 3 mai 2001). Donc cela ne servirait à rien de créer des postes
supplémentaires pour avoir des effectifs allégés dans les classes !
Ainsi, le «
Haut Conseil à l’Evaluation (du coût ?) de l’École » estimait
nécessaire d’orienter
(...)

* Conférence I 07 : Rien pour nous... Tout pour tous !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=872>

À l’heure où nous assistons à l’échelle européenne et mondiale à la
destruction des
acquis sociaux par la dérégulation des systèmes de sécurité sociale,
par les
attaques contre les droits des salarié(e)s, par les soit disantes «
réformes » du
Code du travail, du marché du travail et de conventions collectives,
par la menace
d’une insécurité sociale globalisée (privatisations, mise en
concurrence des (...)

* www.cnt-f.org/fte
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=871>

Pour suivre l’évolution de la mobilisation, les rendez-vous des manifs
et des Ag,
les actions... une adresse : le site de la CNT-FTE !
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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptySam 17 Mar - 12:32

EDUQUER PAR L'ENFERMEMENT?
Journée d'information, de débat et de réflexion

Projection du film "Eduquer ou enfermer" de Nathalie Loubeyre

Débat en présence de:
Jacques Lesage de la Haye, psychologue
Laurent Ott, formateur en travail social
Jacques Bourquin, historien
L'Envolée
Des travailleurs du social et de l'éducation de la CNT

Tables de presse
Apéro

Entrée libre

Samedi 31 mars 2007 à 15h
33 rue des Vignoles
75020 Paris
Metro: Avron

Journée à l'initiative du syndicat CNT Santé - Social & Fonction Publique
Territoriale RP
33 rue des Vignoles - 75020 Paris Tel: 06 28 33 42 43 E-mail:
santé-social.rp@cnt-f.org
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MessageSujet: ..   cnt - Page 2 EmptyDim 29 Avr - 14:57

En ligne sur le site de la CNT-FTE le Classes en lutte... n°81 de mai
2007. Merci
de le diffuser aussi largement qu'il le mérite. Le numéro est à
télécharger à
l'adresse :
http://www.cnt-f.org/fte/rubrique.php3?id_rubrique=120
Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir
automatiquement (ou pour se désinscrire) écrivez à : fede-educ(a)cnt-f.org
* Télécharger le numéro 81
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1020>

* Rencontre Internationale I 07 Un syndicalisme contre les
frontières <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1019>

Toujours anticapitalistes... ... internationalistes toujours ! La
Confédération nationale du travail (CNT) organise, du vendredi 28
avril au mardi 1er mai 2007, à Paris, les rencontres
internationales
syndicales intitulées I07. Les rencontres syndicales
internationales
I07 font suite à deux initiatives syndicales internationalistes qui
s’étaient déroulées en 1999 à San Francisco aux Etats-Unis (I99)
(...)

* Soyons ingouvernables !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1018>

En France, la moitié de la population vit avec moins de 1500 euros
par mois. On dénombre 4,4 millions de chômeurs, pour combien
d’emplois précaires et de Contrats à Durée Déterminée ?!... Des
milliers de personnes dorment dans des logements insalubres, voire
dehors pour près de deux millions de logements vides ! Les
étrangers
sont stigmatisés, raflés, expulsés... Au mieux, exploités par des
patrons sans scrupules ! (...)

* Nouveau numéro de N’Autre école
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1017>

Parce que ce qui relie notre engagement syndical, pédagogique et
social c’est bien le refus de la résignation et la conviction que
l’action collective, ici et maintenant, est la seule solution pour
en sortir ; N’autre école est donc avant tout une revue « de
lutte(s) ». Ce dossier ambitionne de répondre à la question
pourquoi
a-t-on toujours raison de lutter ? Pourquoi, mais aussi (...)

* Université Paris XIII : Le nettoyage, pas l’esclavage !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1016>

Depuis un an, des enseignants, des IATOSS et des étudiants de
l’université Paris 13 soutiennent les personnels d’entretien face à
leurs patrons sur le campus de Villetaneuse. Comme de très nombreux
établissements publics (et privés), les universités font appel à
des
sociétés privées de nettoyage et de sécurité plutôt que de réaliser
ces tâches en interne. Le nettoyage est un secteur fortement
concurrentiel. Le (...)

* Liberté, égalité, papiers !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1015>

Arrestations musclées de parents sans-papiers devant les écoles,
rafles aux Restos du cœur ou dans le métro, ... Il est temps de
dire
STOP ! La CNT-STE 93 s’est jointe à l’appel intersyndical de
défense
de notre collègue directrice de l’école Rampal, abandonnée par une
hiérarchie hypocrite et complice de la préfecture, et de tous ceux
qui sont poursuivis pour s’être opposés aux rafles et aux (...)

* Solidarité avec les enseignants en lutte de Mayotte
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1014>

Depuis 5 semaines un fort mouvement de grève touche les écoles de
Mayotte, rejoint le 17 avril par les personnels du secondaire. Les
grévistes revendiquent une revalorisation du statut des personnels
(notamment l’intégration des instituteurs mahorais dans le corps
des
professeurs des écoles), une amélioration des conditions de travail
et de rémunération, un droit à la formation et exigent un plan
(...)

_______________________________________________
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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptyDim 13 Mai - 13:35

Depuis l'élection de Nicolas Sarkopen à la présidence de leur
république, on lâche
les chiens.

Le 9 mai, la préfecture de police de Paris autorise une manifestation
de groupes
fascistes et interdit la contre-manifestation prévue le même jour.
Résultat, 400 fascistes casqués et armés de barres de fer paradent
librement au
quartier latin et quadrillent ensuite les environs sous l'oeil
bienveillant de la
police. Dans le même temps, environ 150 contre-manifestants sont
plusieurs fois
chargés au Luxembourg puis embarqués vers le commissariat du
dix-huitième
arrondissement. Dans les autocars qui les emmènent, les policiers
poussent le
chauffage à fond,
et devant les protestations, balancent un jet de gazeuse en
maintenant les portes
fermées. Au commissariat, des gens sont victimes de violences. A
l'extérieur, les
personnes venues les soutenir sont violemment matraquées et certaines
mordues par
les chiens qu'on a lâchés sur eux. Un manifestant a eu le crâne ouvert.
Tout le
monde sera finalement relâché aux alentours de trois heures du matin.
Ces violences, très graves, se multiplient depuis l'élection du
ministre de la
police à la présidence. Les policiers chargent, matraquent, lâchent des
chiens sur
des manifestants en tee-shirt ; des jeunes gens
écopent de peines de prison, parfois jusqu'à six mois ferme pour des
jets de
cannettes de bière.
Sans appeler ni participer aux diverses manifestations qui ont suivi
l'élection, la
CNT n'en comprend pas moins l'exaspération de toute une jeunesse
méprisée et
insultée par le démagogue porté à la présidence.
Elle soutiendra tous ceux qui subissent actuellement la répression de
l'Etat.

Le bureau régional des syndicats CNT de la région parisienne.
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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptySam 26 Mai - 11:41

La Fédération des Travailleurs-euses de l’Education de la CNT appelle
l’ensemble
des personnels assujettis, le 28 mai 2007*, à la journée dite de «
solidarité », à
faire grève.

La FTE CNT conteste le maintien de cette journée de travail gratuite,
pesant
uniquement sur les salariés, d’autant plus injuste qu’elle est
inefficace !
Ses effets sur la prise en charge des personnes âgées, de la dépendance
et du
handicap n’ont fait l’objet d’aucune évaluation sérieuse depuis sa mise
en place.
Et pour cause ! On ne peut que constater une dégradation de la santé
publique
malmenée par plusieurs années de réformes libérales et une
fragilisation de la
protection sociale par répartition, avec les exonérations massives de
charges
patronales.

Au contraire, pour une véritable politique de santé publique et un
renforcement du
système de protection sociale par répartition, des choix radicalement
différents
doivent être imposés : taxation des richesses, augmentation des
salaires !

De plus, cette journée de corvée contribue à la hausse du temps de
travail des
salariés, tendance qui se généralise aussi dans notre secteur avec
notamment la
récente réforme des décrets de 1950 ou les
remplacements à l’interne pour les enseignant-e-s du second degré.
Alors que les
salaires stagnent, il s’agit bien de travailler plus pour gagner moins
!

Au-delà de l’abrogation de la journée dite de solidarité, la CNT-FTE
revendique
donc une réduction du temps de travail et une revalorisation salariale
pour les
personnels.

CNT - FTE
fede-educ(a)cnt-f.org
http://www.cnt-f.org/fte

* Les personnels doivent travailler le 28 mai, à défaut du choix d’un
autre jour ou
de deux demi-journées, dans l’année scolaire, au gré des
établissements. Si la
journée de solidarité a lieu un autre jour dans
votre établissement, n’hésitez pas à contacter la FTE pour le dépôt
d’un préavis de
grève.
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MessageSujet: ..   cnt - Page 2 EmptySam 2 Juin - 15:50

*Régressions : à nous de réinventer l'avenir*

En ligne sur le site de la CNT-FTE Classes en lutte... n°82 juin 2007, le bulletin
mensuel de la fédération CNT éducation. Merci de le diffuser aussi largement qu'il
le mérite.
Le numéro est à télécharger à l'adresse :
http://www.cnt-f.org/fte/rubrique.php3?id_rubrique=123
Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir automatiquement (ou pour
se désinscrire) écrivez à : fede-educ(a)cnt-f.org

* Télécharger Classes en lutte... n°82
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1105>


* Victoire quand les CAE s’en mêlent !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1104>

La mobilisation des collègues CAE (Contrat d’Accompagnement dans
l’Emploi) du collège Fabien à Saint-Denis, à l’initiative de la
section CNT, a pris une autre ampleur ces dernières semaines. A
force de ténacité et de solidarité, et grâce à un soutien sans
faille des sections syndicales de l’établissement, elle a ouvert la
voie à une lutte qui concerne tous les CAE - plusieurs centaines à ce (...)

* Ni Dieu, ni césar, ni tribun, l’avenir nous appartient
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1103>

Le résultat des élections présidentielles va inévitablement marquer
nos conditions de vie, de travail et de lutte. C’est finalement le
candidat de la droite qui l’a emporté, en ayant notamment si bien
récupéré et intégré dans son discours et son programme les idées
nauséabondes de l’extrême-droite. Ces élections témoignent d’une
véritable « droitisation » de la vie politique et de la société française, (...)

* Carte scolaire... le jeu est truqué !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1102>

La suppression de la carte scolaire revient sur la table. Comme
Segolène était pour également, nous n’avions aucun doute. À l’image
de son prédecesseur, Darcos renverse le sens des mots sans honte.
Non Monsieur ! la suppression de la carte scolaire ne favorisera pas
« la disparition des école ghettos ». De qui se moque-t-on ? Les
élites se regrouperont, la sélection à l’entrée des établissements (...)

* Laissez-les grandir ici ! Hier, aujourd’hui, demain, ils sont
sous notre protection
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1101>

Du 13 au 30 juin, le Réseau Education sans frontières se fait
entendre haut et fort dans toute la France. Une rencontre nationale
de notre Réseau s’est tenue samedi 12 mai à Belleville, à deux pas
de l’école Rampal. Membres de RESF, de Lille à Marseille, de
Strasbourg à Toulouse, nous nous sommes rencontrés pendant une
journée pour faire le bilan d’une activité dont le développement
depuis bientôt (...)

* Refusons « base-élève » !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1100>

Vous avez été sollicité, ou vous le serez bientôt, pour utiliser
dans votre école Base Elève. C’est un outil présenté comme une «
aide à la gestion des élèves pour les directeurs(trices) d’école ».
Le principe est, pour vous, d’entrer les coordonnées de vos élèves
et de leur famille sur un fichier qui fonctionne par internet et
dont les données sont stockées sur un ordinateur (à Orléans). Vous
entendrez les (...)

* Sans-papiers : passer ses exams...
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1099>

Des collègues se posent la question : "Comment conseiller les élèves
sans papiers pour qu’ils puissent passer leurs examens", « Que faire
quand un élève n’a pas ses papiers pour passer ses examens ? »
Extrait d’un tract du RESF 76 : « Certains élèves étrangers ne
peuvent présenter une pièce d’identité pour passer un examen. La
circulaire du 20 mars 2002 règle ce problème en indiquant que (...)

* Université Grenoble I : des « CDD permanents »
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1098>

L’Université Joseph Fourier (Grenoble-1), comme toutes les facs, ne
tournerait pas sans les "CDD permanents" (selon les termes de la
présidence !), personnes qui sont là depuis des années sur des CDD
renouvelés tous les ans. Record actuel sur le campus : 23 ans de CDD
! Selon les chiffres officiels, il y a parmi les IATOSS (personnels
techniques et administratifs) 185 "CDD permanents" à (...)

* Nouveau numéro de N’Autre école
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1097>

Terrains de lutte ! Parce que ce qui relie notre engagement
syndical, pédagogique et social c’est bien le refus de la
résignation et la conviction que l’action collective, ici et
maintenant, est la seule solution pour en sortir ; N’autre école est
donc avant tout une revue « de lutte(s) ». Ce dossier ambitionne de
répondre à la question pourquoi a-t-on toujours raison de lutter ? (...)

* Prévention de la délinquance : c’est parti !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1096>

Mardi 22 mai 2007, le conseil municipal de Castres (Tarn) a voté la
mise en place du premier conseil pour les droits et devoirs des
familles. C’est la première municipalité à mettre en application de
manière officielle un des nombreux articles de la loi prévention de
la délinquance votée le 5 mars 2007. Ce conseil composé de trois
élus et de deux représentants de la préfecture laisse peu de doute
sur le (...)
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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptyLun 3 Sep - 16:44

Lutter plus... pour gagner plus !
Rentrée des... Classes en lutte / n°83 septembre 2007

En ligne sur le site de la CNT-FTE le Classes en lutte... n°83 de
septembre 2007.
Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite.
Le numéro - à agrandir en A3 - est à télécharger à l'adresse :
http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1207

Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir
automatiquement (ou pour se désinscrire) écrivez à :
fede-educ(a)cnt-f.org

Lutter plus... Pour gagner plus !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1206>

Suppression de postes du primaire au secondaire Les écoles et
établissements vont subir des milliers de suppressions de postes
pour la rentrée 2007. Conséquences directes : des projets
pédagogiques en moins, des classes surchargées, des élèves en
difficulté qui s’enfoncent, moins d’options proposées, la vie
scolaire cantonnée au répressif, remplacements non assurés, etc.
Cette rentrée annonce ainsi une (...)

* Le HCE préconise plus de hierarchie... La CNT revendique la
solidarité et la justice sociale !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1205>

Dernier avatar de la loi Fillon (socle commun de connaissances), le
Haut Conseil de l’Education vient de pondre un rapport sur
l’enseignement primaire. Que constate-t-il ? * l’école primaire est
incapable de faire progresser les élèves en difficulté * les
méthodes de l’école maternelle restent calquées sur celles de
l’école primaire * la formation des maîtres demeure (...)

* Nous ne sommes pas des fonctionnaires zélés !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1204>

Vous avez été sollicité, ou vous le serez bientôt, pour utiliser
dans votre école Base Elève. C’est un outil présenté comme une «
aide à la gestion des élèves pour les directeurs(trices) d’école ».
Le principe est, pour vous, d’entrer les coordonnées de vos élèves
et de leur famille sur un fichier qui fonctionne par internet et
dont les données sont stockées sur un ordinateur (à Orléans). Vous
entendrez les (...)

* Casse de l’Université : promesse tenue !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1203>

Depuis plusieurs années, et notamment avec le LMD, la privatisation
des universités pointe le bout de son nez. Suppression de filières
«
non rentables », précarisation des personnels, cadre sécuritaire
(personnels contrôlés par la vidéosurveillance, flicage des
étudiant-e-s)... l’État continue le massacre. Qu’on se le dise bien
: le bouquet final est pour bientôt. Eh oui, le spectacle suit son
cours : (...)

* EVS - CAE - CAV : la précarité n’a pas d’avenir !
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1202>

L’angoisse de la fin de contrat pour des milliers de collègues
embauché(e)s en CAE et en CAV est terminée. Les contrats ont été
massivement reconduits, c’est vrai mais jusqu’à quand ? C’est
malheureusement temporaire, comme toujours dans les contrats
précaires. Au mieux les salariés en Contrat d’Avenir (CAV) pourront
être prolongés dans la limite de 36 mois en tout. Quant aux CAE,
(...)

* 19 septembre 2007 : sortie du n°16 de N’Autre école
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1201>

Alors que sort ce numéro de N’Autre école, explorant la notion de «
travailleur et travailleuse » de l’éducation, le ministère dresse
sa
table ronde sur la dérèglementation du métier - dont on devine que
rien de bon ne devrait sortir - l’Icem aura tenu son congrès «
Pédagogie Freinet et éducation du travail » et le GFEN publiera un
numéro de sa revue intitulé Le travail, s’en affranchir ou (...)

* Répression : solidarité avec les délinquants du travail social
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1200>

La fédération CNT santé social & FPT tient à condamner la
répression
dont fait l’objet Catherine Bernard, assistante sociale de
l’association « solidarité femmes » de Belfort, pour avoir
simplement exercé sa profession. En effet, suite à l’aide qu’elle a
apporté dans le cadre de ses fonctions à une femme migrante victime
de violences conjugales, Catherine Bernard a été convoqué par la
PAF
(...)

* International : Etudiants de la fac de Cauca en grève de la faim
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1199>

Depuis plusieurs mois les étudiant-es de l’Université de Cauca à
Popayan (Sud de la Colombie) sont mobilisé-es contre la
privatisation de l’Université et pour la liberté d’expression. Ces
étudiant-es sont soutenu-es dans leur mouvement par le syndicat
enseignant ASOINCA, un syndicat de lutte de classe très présent
dans
cette région du pays. Le 31 mai dernier, après plusieurs semaines
(...)

* Les préavis de grève de la CNT-FTE
<http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1198>

La CNT FTE dépose régulièrement des préavis de grève pour couvrir
les mobilisations des personnels. En cette rentrée, il s’agit pour
nous de permettre à tous les établissements et collègues le
souhaitant, de débrayer rapidement après la pré-rentrée pour
protester contre tous problèmes liés aux conditions dégradées de
rentrée tant au niveau local que national ainsi que contre la
chasse
aux sans-papiers qui s’est (...)

Classesenlutte mailing list
Classesenlutte(a)cnt-f.org
https://listes.globenet.org/listinfo/classesenlutte
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MessageSujet: ..   cnt - Page 2 EmptyDim 9 Sep - 12:27

Nous sommes tous suffisamment bien placés pour le savoir : tout mômes
déjà, nos
parents nous emmenaient aux portes d’une institution qui allait nous «
prendre en
charge ». Dès l’âge de trois ans, il était manifeste, pour certains
d’entre nous,
que cette première forme de « socialisation forcée » (appelez cela
comme il vous
plaira) ne passait pas. Certains pleuraient, d’autres traînaient des
pieds, on
exprimait notre révolte avec nos faibles moyens et nos petits points
animés par une
rage naissante mais piquée à vif.

Passée la maternelle, nous mettons les pieds dans « le monde des grands
» -ainsi
que le disaient les profs en nous « accueillant » en primaire, puis au
collège et
au lycée-, avec sa caractéristique principale : le jugement par
notations. Qui n’a
pas le souvenir d’un cinglant cinq sur vingt, agrémenté d’un
commentaire non moins
cinglant du type « très insuffisant » ou « devoir plus que médiocre » ?

N’ayant choisi ni l’école, ni les matières enseignées, ni la méthode
d’apprentissage, on nous a habitué à la peur qui nous prend au ventre à
l’idée que
nos parents puissent tomber sur un bulletin de note défavorable.
Rappelez-vous ces
fameux bulletins, où notre moyenne apparaissait entre la plus haute et
la plus
basse, offrant une comparaison évidente, dure comme un coup de massue
derrière la
tête. La fierté de la « réussite » pour les parents du fiston qui a
fait du zèle,
la honte pour ceux du « cancre » en qui ils avaient placé tant
d’espoir. Et le
mal-être pour ceux à qui l’institution fait comprendre qu’ils ne sont «
pas assez
bon », étant « en dessous de la moyenne ». Petit à petit, le système
nous fait
avaler l’idée de la vertu de la compétition comme moteur de la réussite
sociale, le
grand mythe propagé par toutes les sociétés hiérarchisées. Notre
bulletin de note sert de préface à notre futur bulletin de paye, les
matières que
l’on ingurgite de force seront plus tard le boulot qui nous emmerde.

Nous avons subi la honte de la note en dessous du terrifiant « dix sur
vingt »,
nous subirons la culpabilisation d’être le smicard en bas de l’échelle
des
salaires. Nous n’avons rien compris à l’utilité des fonctions
exponentielles en
mathématiques, nous sommes destiné à l’échec.

Et pour nous persuader que nous ne sommes décidément que des bons à
rien, on nous
ressortira à l’occasion l’exemple du « self-made man » parti de rien et
ayant fondé
son empire...

L’école est ainsi faite parce que le système a besoin d’une sorte
d’antichambre
afin de nous formater l’esprit, de nous habituer à regarder l’autre non
pas comme
un camarade, mais comme le compétiteur présent ou à venir, celui qui
sera «
meilleur » ou « moins bon » que nous, en fonction de sa capacité à
s’intégrer dans
ce monde de hiérarchie et de domination.

Parce que cette capacité-là, celle qui fabrique de bons exploiteurs
d’une part et
de bons esclaves soumis de
l’autre, est une des clés de voûte de ce système abjecte, il est
important de lui
livrer une critique sans merci, en ayant pour objectif haut et clair,
une existence
où le mot « chef » cèdera la place au mot « compagnon ». Un monde où la
solidarité
aura botté le cul de la compétition.

Article tiré du n°8 d'ESPOIR, journal du syndicat Interco
Paris Nord de la CNT AIT

http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1435

------------------------------------------------------------

Pour lire le journal en ligne :
http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1421

Envoi gratuit du format papier sur simple demande à CNT AIT
108 rue Damrémont 75018 PARIS ou à contact(a)cnt-ait.info

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MessageSujet: ...   cnt - Page 2 EmptySam 22 Sep - 13:24

Classes en lutte - n° 83 - septembre 2007 - bulletin de la CNT-FTE

Sommaire :

* Lutter plus... Pour gagner plus !
Suppression de postes du primaire au secondaire Les écoles et
établissements vont subir des milliers de suppressions de postes pour la
rentrée 2007. Conséquences directes : des projets pédagogiques en moins,
des classes surchargées, des élèves en difficulté qui s’enfoncent, moins
d’options proposées, la vie scolaire cantonnée au répressif,
remplacements non assurés, etc. Cette rentrée annonce ainsi une (...)

* Le HCE préconise plus de hierarchie... La CNT revendique la solidarité
et la justice sociale !
Dernier avatar de la loi Fillon (socle commun de connaissances), le Haut
Conseil de l’Education vient de pondre un rapport sur l’enseignement
primaire. Que constate-t-il ? * l’école primaire est incapable de faire
progresser les élèves en difficulté * les méthodes de l’école maternelle
restent calquées sur celles de l’école primaire * la formation des
maîtres demeure (...)

* Nous ne sommes pas des fonctionnaires zélés !
Vous avez été sollicité, ou vous le serez bientôt, pour utiliser dans
votre école Base Elève. C’est un outil présenté comme une « aide à la
gestion des élèves pour les directeurs(trices) d’école ». Le principe
est, pour vous, d’entrer les coordonnées de vos élèves et de leur
famille sur un fichier qui fonctionne par internet et dont les données
sont stockées sur un ordinateur (à Orléans). Vous entendrez les (...)

* Casse de l’Université : promesse tenue !
Depuis plusieurs années, et notamment avec le LMD, la privatisation des
universités pointe le bout de son nez. Suppression de filières « non
rentables », précarisation des personnels, cadre sécuritaire (personnels
contrôlés par la vidéosurveillance, flicage des étudiant-e-s)... l’État
continue le massacre. Qu’on se le dise bien : le bouquet final est pour
bientôt. Eh oui, le spectacle suit son cours : (...)

* EVS - CAE - CAV : la précarité n’a pas d’avenir !
L’angoisse de la fin de contrat pour des milliers de collègues
embauché(e)s en CAE et en CAV est terminée. Les contrats ont été
massivement reconduits, c’est vrai mais jusqu’à quand ? C’est
malheureusement temporaire, comme toujours dans les contrats précaires.
Au mieux les salariés en Contrat d’Avenir (CAV) pourront être prolongés
dans la limite de 36 mois en tout. Quant aux CAE, (...)

* 19 septembre 2007 : sortie du n°16 de N’Autre école
Alors que sort ce numéro de N’Autre école, explorant la notion de «
travailleur et travailleuse » de l’éducation, le ministère dresse sa
table ronde sur la dérèglementation du métier - dont on devine que rien
de bon ne devrait sortir - l’Icem aura tenu son congrès « Pédagogie
Freinet et éducation du travail » et le GFEN publiera un numéro de sa
revue intitulé Le travail, s’en affranchir ou (...)

* Répression : solidarité avec les délinquants du travail social
La fédération CNT santé social & FPT tient à condamner la répression
dont fait l’objet Catherine Bernard, assistante sociale de l’association
«solidarité femmes» de Belfort, pour avoir simplement exercé sa
profession. En effet, suite à l’aide qu’elle a apporté dans le cadre de
ses fonctions à une femme migrante victime de violences conjugales,
Catherine Bernard a été convoqué par la PAF (...)

* International : Etudiants de la fac de Cauca en grève de la faim
Depuis plusieurs mois les étudiant-es de l’Université de Cauca à Popayan
(Sud de la Colombie) sont mobilisé-es contre la privatisation de
l’Université et pour la liberté d’expression. Ces étudiant-es sont
soutenu-es dans leur mouvement par le syndicat enseignant ASOINCA, un
syndicat de lutte de classe très présent dans cette région du pays. Le
31 mai dernier, après plusieurs semaines (...)

* Les préavis de grève de la CNT-FTE
La CNT FTE dépose régulièrement des préavis de grève pour couvrir les
mobilisations des personnels. En cette rentrée, il s’agit pour nous de
permettre à tous les établissements et collègues le souhaitant, de
débrayer rapidement après la pré-rentrée pour protester contre tous
problèmes liés aux conditions dégradées de rentrée tant au niveau local
que national ainsi que contre la chasse aux sans-papiers qui s’est (...)

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