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buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: . Sam 8 Oct - 17:08 | |
| QUAND TOUT VA MAL,
Il est évident que la situation sociale ne cesse de s'aggraver. La précarité se généralise, le nombre de RMIstes explose. C?est à l'inflation de la pauvreté que nous assistons. Afin d'atténuer les statistiques, derrière lesquelles se trouvent des familles entières dans la galère, l'Etat, les collectivités locales font passer sans détour des mesures anti-sociales. La situation actuelle des RMIstes est significative : c'est le travail précaire forcé et le flicage social, ou bien la radiation et l'élimination. Dans le même ordre d'idées, le Contrat Nouvelle Embrouille de Monseigneur Vile-Pain est doté d'une période d'essai de 2 ans qui précarise encore plus. En période d'essai, toute forme de revendication est en effet impossible : le patron peut facilement, sans aucune contrainte, se débarrasser des gêneurs. Par ailleurs, le changement continuel d'entreprise est une entrave à l'organisation d'actions efficaces, qui nécessitent un minimum de préparation. Dans ce contexte, les nouvelles dispositions vont achever toutes velléités de révoltes, pourtant légitimes.
POUR LES POLITICIENS IL EST URGENT D'ATTENDRE ? 2007
Les politiciens nous avaient promis que le non au référendum devait être le point de départ d?un renouveau de la lutte. En attendant, on assiste surtout à un réveil de la lutte des places pour savoir qui sera le futur candidat de la Gôche.
Il est primordial d'apporter un regard critique d'autant plus facile que les faits s'imposent d'évidence : la multiplication des journées d'actions de ces derniers mois, du type « La poste le mardi, la SNCF le mercredi, les fonctionnaires le jeudi? » ont-elles eu un réel impact ? Sur quelles revendications les travailleurs ont-ils obtenus satisfaction ? Comme toutes les personnes mobilisées ces jours de grève de 24 heures et de manifestations nationales, on reste dans l'expectative, on attend la suite, le prochain rendez-vous, le mois suivant. Cette stratégie de l'attente n'est pas due au hasard : il s'agit de nous faire poireauter en attendant que les politiciens se soient mis d'accord sur le nom du futur prétendant au trône.
Allons-nous continuer à se faire tondre la laine sur le dos par les patrons et les gouvernements, à faire trois petits tours et puis s'en vont à chaque fois que des organisations syndicales nous le demandent ? Où allons-nous amener une réponse à la hauteur des attaques dont nous sommes victimes depuis trop longtemps ?
CE QUE NOUS PERDONS PAR LA TRAHISON DES SYNDICATS, NOUS NE LE REGAGNERONS PAS PAR LE BULLETIN DE VOTE !
Nous ne pouvons plus accepter de rester passivement à la disposition d'organisations syndicales qui décident en notre nom de la forme que doit prendre notre action. Quelles leçons avons-nous tirées des revers de 2003 et 2004 (retraites, éducation nationale, sécurité sociale, mouvement lycéen?) ? Il est trop facile de « tirer un trait » et de passer à autre chose sans bilan, sans essayer de tirer des leçons sur le déroulement et l?échec de ces luttes passées.
C'est aussi la responsabilité de tous de ne plus laisser à d'autres, le soin de gérer des luttes qui nous appartiennent. Puisque personne ne se battra à notre place, un fonctionnement auto-organisé des luttes est plus que jamais nécessaire : assemblées générales souveraines ; portes paroles élus, mandatés et révocables ; contrôle par la base. Ce mode de fonctionnement permet la multiplication des initiatives, le décloisonnement des individus réunis autour des revendications qu'ils portent, la création d?une solidarité interprofessionnelle à la base et ainsi, le développement d'une réelle dynamique de lutte. Il est important d'adopter une attitude ferme contre les dérives corporatistes, souvent entretenues par les centrales syndicales, qui divisent les travailleurs et conduisent à l'isolement et l? impasse.
Ce mode d'organisation n'est cependant pas une fin en soi. En effet, quand bien même les luttes fonctionneraient sur ce mode libertaire, il serait criminel de vouloir gérer ce système inégalitaire, ou de continuer à revendiquer sans cesse pour grappiller des miettes à la société capitaliste. L'égalité sociale et la véritable démocratie ne sauraient être réalisées dans une société capitaliste et parlementaire ; c'est pourquoi nos luttes doivent s'inscrire dans une perspective révolutionnaire, avec pour finalité le communisme libertaire.
GREVE GENERALE !
CNT-AIT (Association Internationale des Travailleurs)
Si vous souhaitez nous rencontrer pour discuter, pour participer à nos activités, recevoir gratuitement notre presse, n?hésitez pas à nous écrire à l?adresse suivante :
AIT c/o AAAFA BP 5-75860 Paris cedex 18. Courriel : contact (a) cnt-ait . info http://cnt-ait.info
Le Syndicat Interco Paris Nord CNT AIT | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Jeu 17 Nov - 14:44 | |
| Bonjour, Le premier numéro d'Espoir, bulletin du Syndicat Interco Paris Nord de la CNT AIT est désormais disponible en version papier. Pour se le procurer, vous pouvez passer aux permanences (un samedi sur deux, 15h - 18h, au 39 rue de la Tour d'Auvergne à Paris -Métro Pigalle) ou aux tables de presses (un dimanche sur deux 11h-13h Marché Dejean, Métro Chateau rouge).
Vous pouvez aussi nous envoyer un mot avec une adresse où l'expédier (gratuit, mais les dons ne sont pas refusés ;-) :
- par courrier postal :
AIT c/o AAAFA BP 5 75860 PARIS Cedex 18
- par courrier électronique : contact(a)cnt-ait.info
Et toujours sur notre site : Actualité del'Anarcho-Syndicalisme (http://cnt-ait.info)
Le SIPN -------------------------------------------------------------------------
Prochaines permanences : samedi 19 novembre (débat : De la faillite argentine à la « guerre du gaz » en Bolivie, CRISES ET TROUBLES SOCIAUX EN AMERIQUE LATINE :, rencontre avec un compagnon de la FORA d'Argentine) ; Samedi 26 novembre
Prochaines tables de presses : Dimanche 6 novembre, Dimanche 20 novembre
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LES RAISONS DE LA COLERE
Partout, tous les jours, que ce soit sur notre lieu de vie, notre lieu de travail, en discutant avec nos voisins, les raisons de se révolter ne manquent pas :
- Au « sud », les trois quarts de l'humanité souffrent de faim et de guerre dans la plus complète indifférence et le mépris le plus total des élites. Chaque jour, 30 000 enfants meurent de faim.
- Dans nos contrées occidentales, salariés, précaires, chômeurs, étudiants, lycéens, retraités..., sommes tous livrés à la même logique marchande qui impose précarisation, flexibilisation, et nous dépossède totalement de nos vies, de notre liberté d'action.
On nous divise en inventant des cloisonnements et des identités imaginaires : jeunes/vieux, français/étrangers, travailleurs/chômeurs... selon la bonne vieille tactique de diviser pour mieux régner. L'individualisme et le communautarisme ne font que renforcer les égoïsmes individuels ou collectifs, au détriment de la solidarité universelle.
Les politiciens continuent de nous bercer d'illusions avec leurs alliés syndicalistes. Ils sont impuissants pour enrayer la destruction de la planète, mais d'ailleurs, le veulent-ils ? Seule importe pour eux la « place » et la compétition électorale. Gouvernements, députés, patrons, syndicalistes, Églises et clergé, institutions représentatives... : tous nous envoient dans le mur. Quant aux déambulateurs de la contestation-spectacle, ils nous rejouent encore la carte « citoyenne » appelant de leurs vœux un État plus social, et un capitalisme à « visage humain ». À chaque élection, les politiciens nous ressortent le mythe que l'État pourrait garantir nos droits, s'il était dirigé par des hommes politiques vertueux. Outre que cette espèce d'oiseau rare n'a jamais été observée sur terre, c'est oublier la nature même de l'État qui est avant tout un outil au service de la classe dirigeante et du capitalisme. Les États, garants de cet ordre économique et autoritaire, n'ont de cesse de contrôler, réprimer, enfermer, écraser... Leurs officines, docilement intégrées (partis, syndicats...), ne sont que la voix de leur maître, et en rien des vecteurs efficaces de transformations sociales.
La société reste donc organisée économiquement sur la propriété privée (ressources naturelles, marchandises, moyens de production, technologies), sur l’échange par l’ argent, sur la concurrence et la compétition, sur le profit comme but, sur l ’exploitation des femmes, des hommes et des enfants. L’éducation et l’ instruction scolaire nient elles aussi la liberté et pratiquent sans vergogne la sélection et l’exclusion sociale (par exemple : l’histoire enseignée est celle du pouvoir). La culture de « masse » et de consommation s’érige comme supplétif au bonheur. La pub nous assomme de slogans : « Consommez, vous serez libre et heureux ! ».
Pourtant, contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire, l’Histoire n’ est pas finie.
Partout sur la planète, des gens luttent contre l’oppression, et l’ émancipation de l’humanité reste à conquérir. Nous ne devons pas douter de nos capacités collectives à transformer ce monde, mais nous ne devons pas reproduire les erreurs du passé. Ce ne sera pas en recréant les mêmes institutions (État, gouvernement, partis politiques, Églises, syndicats…) que nous nous libérerons, mais en développant l’autonomie des exploités et des opprimés.
Pour cela, nous pensons que le développement de structures auto-organisées, selon les principes anarchistes, participent de ce mouvement révolutionnaire qui reste à construire. Loin d'établir un catalogue des méfaits induits par le capitalisme, notre analyse reste globale car nous pensons que toutes les oppressions, qu'elles soient économiques, politiques ou idéologiques, se croisent et se renforcent.
Nous voulons contribuer à redonner un sens collectif aux luttes, sortir de l ’individualisme pour développer les résistances collectives. Cela passe notamment par la transmission de la mémoire des mouvements sociaux, pour reconstruire l’ Utopie d’un projet global, le communisme anarchiste. Comme l’union fait la force, nous nous organisons en un réseau fédéral, qui nous permet d’échanger des analyses et des expériences, et aussi de nous renforcer mutuellement avec ceux qui partagent un point de vue révolutionnaire.
Au quotidien, nous prenons part aux luttes contre la domination sous toute ses formes, qu’elle s’exerce sur notre lieu de travail, dans notre cité ou lieu de vie, en utilisant les outils de l’action directe et de la solidarité.
Les militants du SIPN | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Lun 28 Nov - 13:59 | |
| Face à la révolte des jeunes issus des classes populaires, le gouvernement poursuit dans la surenchère sécuritaire et policière. Nous savons tous que cette révolte est le fruit d’une importante dégradation sociale orchestrée par les gouvernements successifs, et concentrée dans les banlieues, depuis de nombreuses années : chômage massif, accroissement inexorable de la précarité, appauvrissement d’une part toujours plus grande de la population, conditions de logements dégradées, violences policières à répétition couvertes par l’Etat. Qu’offrent ces politiques successives aux jeunes ? Du mépris et un déterminisme social que l’école seule n’a pas les moyens d’enrayer.
Comble du mépris et de l’ironie, la réponse principale faite à ces jeunes est une loi de 1955 utilisée pendant la guerre d’Algérie. Le gouvernement dit faire appel à cette loi pour utiliser une de ses dispositions : l’imposition de couvre-feux qui sont une véritable atteinte aux libertés individuelles. Plus inquiétant encore des dispositions de cette loi permette d’accroître les pouvoirs de la police et des préfets (perquisition la nuit, interdiction de réunions, de soirées ….) De plus les déclarations de Villepin sur l’école , au lieu d’être porteuses d’espoir pour ces jeunes, deviennent un prétexte pour appliquer les aspects les plus rétrogrades de la loi Fillon, déjà unanimement rejetée par l’ensemble de la communauté éducative. En souhaitant instaurer l’apprentissage dés 14 ans, le gouvernement veut revenir sur l’obligation de scolarisation de tous les jeunes jusqu’à 16 ans, ceci s’accompagnant inévitablement de la fin du collège unique et de la casse du code du travail qui interdit l’emploi de jeunes de moins de 16 ans. Le collège unique, loin de bénéficier des moyens à la hauteur de ses projets, a l’ambition de tenter d’enrayer le déterminisme social et de faire accéder tous les jeunes à un même niveau de culture.
Le premier ministre reconnaît également que les baisses importantes d’aides aux associations a été une erreur et souhaite la corriger. Outre que ces promesses doivent être suivies d’effets, les choix de société faits actuellement doivent être revus : il faut cesser de brader les services publics dont les populations défavorisées sont les premières bénéficiaires, de précariser davantage le travail comme c’est le cas avec le contrat nouvelle embauche, et de radier toujours plus de chômeurs. Ce n’est pas la « gauche actuelle », en proposant d’incantatoires « soirées d’espoir » qui a la volonté de faire changer les choses. Dans nos écoles, et pour les parents d’élèves, la CNT-FTE, continuera de militer pour un changement radical de société et en attendant se battra pour plus de justice, des emplois stables, des salaires décents, des horaires humains pour les parents, des logements convenables, la fin d'un quadrillage policier contre-productif, des services sociaux à la hauteur des besoins, et une école réellement émancipatrice.
Lyon, le 8 novembre
Le secrétariat fédéral de la CNT-FTE | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Lun 28 Nov - 17:09 | |
| Le bon vieux "classe laborieuse, classe dangereuse" a toujours fait recette. Aujourd'hui encore, alors que des banlieues s'enflamment en affrontements entre jeunes et forces de l'ordre, cette équation est mise en avant. Le contexte économique s'y prête : attaque sur le code du travail, la sécu, les retraites, baisse du pouvoir d'achat, radiations et contrôle accru des chômeurs et rmistes, licenciements, délocalisations ...Cette politique de casse sociale porte ses fruits : les grandes fortunes augmentent, les entreprises françaises ont fait 24% de bénéfices net l'an dernier.
Mais il y a le revers de la médaille. A Clichy-sous-Bois, Montfermeil, Drancy, Toulouse, Vaulx-en-Velin, Strasbourg, les jeunes des classes populaires savent que l' insécurité c'est le chômage, la précarité, l'incertitude de l'avenir et les pratiques d'une police chauffée à blanc par un ministre oscillant entre populisme et relent d'extrême-droite. Pendant que Guillaume Sarkozy, haut responsable du MEDEF, délocalise ses usines de textiles, son frère Nicolas, ministre de l'intérieur, vient en banlieue provoquer les jeunes laissés pour compte sous le feu des médias.
Les politiciens et le patronat savent bien ce qu'ils font lorsque tout manque et que le désespoir grandit. C'est pourquoi des crédits importants sont débloqués depuis des années pour l'embauche de policiers, la construction de prisons...C'est une mécanique bien huilée.
Surveillés, exclus, râflés, contrôlés, enfermés, parce que pauvres, les "jeunes" des banlieues trouvent à dire leur révolte et cherchent à être entendus. Cette implosion de violence est l'expression d'un affrontement contre un système capitaliste qui les marginalise.
La CNT dénonce l'incarcération de plusieurs centaines de jeunes, dont les deux-tiers, mineurs, furent jugés à huit-clos en comparution immédiate, principalement à Bobigny. Elle appelle les parents, les enseignants, les sans-papiers, les chômeurs, les précaires et tous les salariés à la grève. La grève, car c'est notre outil de lutte, celui des exploités qui devront bien un jour s'unir, quelque soit leur mode d'expression pour faire cesser l'injustice, le mépris et l'exploitation.
Paris, le 13 novembre 2005
Confédération Nationale du Travail Bureau Confédéral Secrétariat médias medias@cnt-f.org | |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: ... Dim 2 Juil - 11:37 | |
| La Rafale n°27 a été collé sur les murs lyonnais en juin 2006.
Au menu : Répressions des anti-CPE, des syndicalistes,... Violences de l’État contre les opposants au CPE et à la LEC Petit guide juridique : La validation des acquis de l’expérience (VAE) La CNT c’est quoi ? La CNT dans le Rhône
Elle est disponible ici au téléchargement en format pdf :
http://rebellyon.info/rubrique109.html
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| | | kamchatk Invité
| Sujet: .... Sam 7 Oct - 11:44 | |
| Classes en lutte... Bulletin internet de la CNT-FTE
10 octobre : journée d'action contre le projet de loi sur la prévention de la délinquance Tous fichés, tous fliqués, tous énervés !
En ligne sur le site de la CNT-FTE le Classes en lutte... n°73 de septembre 2006. Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite. http://www.cnt-f.org/fte/rubrique.php3?id_rubrique=75
Pour pouvoir lire la version imprimable en Pdf sur votre ordinateur téléchargez PDF Reader c'est un logiciel libre équivalent d'Adobe reader mais moins commercial et surtout plus léger ! http://www.foxitsoftware.com/download.htm
10 octobre : journée d'action contre le projet de loi sur la prévention de la délinquance <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=421>
Tous fichés, tous fliqués, tous énervés ! Un nouveau fichier pour l'école ! Après Cap Maths et Abracadalire, un nouveau fichier est arrivé : le fichier Base-Élèves. Base-Élèves est un dispositif sans précédent de fichage informatique des élèves dès la maternelle. Mis en place à la rentrée 2006 dans 21 départements, sa généralisation est prévue pour 2006/2007. Ce fichier comportera une liste impressionnante de (...)
Edito <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=420>
Depuis quelques années, les services publics constituent le premier chantier des politiques néo-libérales : les privatisation d'EDF ne doivent pas nous faire oublier que l'école est aussi en première ligne de ces attaques libérales. Après la chasse aux statuts (précarité galopante à la vie scolaire, multiplication des vacations, remplacement à l'interne dans le 2nd degré...) c'est l'idée (...)
Élèves sans-papiers : la solidarité de doit pas être un délit ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=419>
Elle a aidé une amie, elle a été jugée coupable par le tribunal ! Mardi 19 septembre 2006, au soir à l'école Romain Rolland, (quartier de La Source à Orléans) ce n'est pas la maman de Vitdivat qui est allée chercher son fils à la sortie de l'école : Madame Sayavongsa était en garde à vue pour avoir hébergé une amie sans-papiers. C'est donc la police qui est venue chercher l'enfant, pénétrant (...)
N'AUTRE école n°13 - Sortie le 15 octobre ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=418>
Edito : Pas plus que les élèves ne sont pour nous des objets, ce que nous leur apprenons n'est un prétexte : c'est le coeur de notre travail. Mais s'interroge-t-on souvent sur les contenus ? Pas trop, il faut le reconnaître, et c'est même quelquefois un point que l'on évite diplomatiquement, pour ne pas froisser le maniaque d'une discipline. Et puis, pour certains, ça (...)
Inspectés, Évalués... Hiérarchiés ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=417>
L'urgence d'une action collective a incité un certain nombre d'enseignants syndiqués ou non à se regrouper. Le collectif axe son intervention sur toutes les hiérarchies : réelles comme l'inspection, avec le refus de ce procédé invalide et infantilisant, ou imaginaires d'un directeur-collègue, d'un conseiller se prenant pour des chefs. Éducation (nationale) rime souvent (...)
Bienvenue aux EVS, bienvenue dans la lutte ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=416>
En 1997, les aides-éducateurs (appelés « emplois-jeunes ») ont été nommés dans les écoles, gérant les BCD, animateurs des salles informatiques (quand il y en a), accompagnateurs de sorties, ces « jeunes adultes » ont su se rendre indispensables au sein des équipes pédagogiques. 2 hic cependant et de taille : payés au SMIC, avec des horaires peu aménagés, il leur était quasi-impossible de poursuivre des études au (...)
Le plan de prévention de la délinquance ??? <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=415>
Quand la loi sera définitivement appliquée, les enseignants et travailleurs sociaux seront au coeur d'un trio gagnant avec les représentants politiques et les forces de l'ordre dans le cadre du secret partagé. En fait de partage, c'est une véritable collaboration forcée qui nous attend, au risque de mélanger indubitablement des entités à objectifs divergents. Ainsi, le maire, centre de ce (...) |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: ... Mer 1 Nov - 12:22 | |
| Mise au pas pédagogique, sécuritaire, contrôle social élitisme et sélection : retour 30 ans en arrière !
En ligne sur le site de la CNT-FTE le Classes en lutte... n°75 de novembre 2006. Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite. http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=462
Pour pouvoir lire la version imprimable en Pdf sur votre ordinateur téléchargez PDF Reader c'est un logiciel libre équivalent d'Adobe reader mais moins commercial et surtout plus léger ! http://www.foxitsoftware.com/download.htm
Télécharger Classes en lutte... numéro 75 <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=462>
Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir automatiquement inscrivez-vous à : fede-educ(a)cnt-f.org Pour télécharger la version maquettée, cliquée ci-dessous, attention, il faut agrandir le tirage en A 3 pour le rendre lisible !
retour 30 ans en arrière ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=461>
Mise au pas pédagogique, sécuritaire, contrôle social élitisme et sélection : retour 30 ans en arrière ! Depuis quelques années, les services publics constituent le premier chantier des politiques néo-libérales : la privatisation d'EDF ne doit pas nous faire oublier que l'école est aussi en première ligne de ces attaques libérales. Après la chasse aux statuts (précarité galopante à la vie scolaire, (...)
Mobilisation contre toutes les expulsions ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=460>
La cause est entendue et néanmoins phénoménale. Ces quatre lettres - RESF - sont connues du plus grand nombre. Pas une école, pas un quartier, pas un village, pas une ville, pas une association de parents qui n'y fassent référence. Les ministères de l'Intérieur et de l'Éducation nationale admettent comme interlocuteur le Réseau éducation sans frontières. Cela vaut reconnaissance ! Or ce réseau (...)
Abonnez-vous ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=459>
Edito : Pas plus que les élèves ne sont pour nous des objets, ce que nous leur apprenons n'est un prétexte : c'est le coeur de notre travail. Mais s'interroge-t-on souvent sur les contenus ? Pas trop, il faut le reconnaître, et c'est même quelquefois un point que l'on évite diplomatiquement, pour ne pas froisser le maniaque d'une discipline. Et puis, pour certains, ça (...)
Quelle sconnerie Sconet ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=458>
SCONET est le logiciel qui remplace GEP. « Chefs d'établissements, secrétaires, gestionnaires et CPE en sont les utilisateurs-trices. Le projet SCONET s'inscrit dans le cadre général de l'élargissement des possibilités d'accès et d'échanges des informations utiles aux acteurs locaux, de l'ouverture des systèmes d'information vers les collectivités territoriales et du (...)
International nouvelle vague de répression sur des familles mexicaines <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=457>
La CNT-FTE s'indigne d'une nouvelle vague de répression sur des familles mexicaines. Selon nos informations, le 3 août 2006, 11 familles zapatistes ont été violemment expulsées par la Sécurité Publique, la police municipale et un groupe de personnes vêtues en civil d'un terrain qu'elles habitaient depuis 7 ans. Il s'agit d'une propriété renommé « Choles de Tumbalà », dans le (...)
Privatisation dans l'Éducation nationale, mode d'emploi <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=456>
Un collège vient de voir le jour dans le Loiret. C'est en soi une bonne nouvelle. Pour autant, il n'y a pas de quoi s'en réjouir. Le président du Conseil Général de ce département, également membre de l'observatoire de la décentralisation au Sénat, vient d'innover en matière de privatisation du service public d'éducation, suivant le modèle britannique. Par le biais d'un « (...)
Pour une vraie formation initiale ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=455>
Le « protocole direction d'école » signé l'année dernière par le seul SE-UNSA est entré en application à la rentrée 2006. Le dispositif du ministère permet, en fait, de donner aux directeurs des écoles de 4 classes, sans aucune création de poste supplémentaire, 30 journées de décharge par an, en espérant ainsi mettre fin au mouvement de grève administrative des directeurs qui dure depuis 7 ans, les (...)
Classesenlutte mailing list Classesenlutte(a)cnt-f.org https://listes.globenet.org/listinfo/classesenlutte |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: ... Jeu 2 Nov - 14:54 | |
| REPRESSION DE LA COMMUNE D’OAXAQUA SOLIDARISONS NOS LUTTES !
La CNT du Rhône s’indigne et s’attriste des solutions trouvées par le gouvernement mexicain face aux revendications du peuple d’Oaxaca.
Nous connaissons les évènements douloureux qui se déroulent actuellement à Oaxaca, état du sud du Mexique, dont le peuple et y compris nos compagnons de l’Autre Campagne subissent les attaques répétées des forces fédérales.
Aujourd’hui plus que jamais, l’APPO se fortifie de manière pacifique, sans appeler à l’agression. Le peuple d’Oaxaca fait face à la police fédérale préventive, laquelle utilise des canons à eau, des gaz lacrymogènes, des hélicoptères et des armes à feux pour provoquer et même tuer enfant, instituteurs, cameraman, infirmier (...), blesser des centaines de personnes et enfermer des dizaines d’autres.
Voici l’état de droit dont Vicente Fox nous parle, un état de droit dans lequel on assassine des enfants, dans lequel la police fusille un peuple désarmé et pacifique. Un état de droit où les assassins peuvent se pavaner en toute impunité sur la scène politique.
On ne réprime pas un peuple assoiffé de justice ! La résistance du peuple d’Oaxaqua représente la lutte de l’humanité contre la barbarie du capitalisme.
Aucune personne honnête ne peut rester silencieuse et immobile pendant que tout un peuple, majoritairement indigène est assassiné, réprimé et enfermé.
- Nous appuyons la demande du peuple d’Oaxaqua quant à la sortie d’Ulises Ruiz du gouvernement d’Oaxaqua. - Nous exigeons le retrait immédiat des forces fédérales qui occupent le territoire d’Oaxaqua. - Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus. - Nous exigeons, enfin, que justice soit faite sur tous les assassinats qui ont eu lieu.
Multiplions nos refus en les faisant connaître à l’État mexicain.
Rendez vous tous les soirs devant le consulat du Mexique à Lyon à 18 h et à tout moment de la journée.
RASSEMBLEMENT le JEUDI 2 NOVEMBRE à 18 h. 47 rue Sergent Michel Berthet - Lyon 9e
Vous pouvez protester auprès de l’ambassade du Mexique à Paris :Ambassade du Mexique 9 rue de Longchamp - 75116 Paris tél. : 01 53 70 27 70 fax : 01 47 55 65 29 mail :embfrancia@sre.gob.mx Consulat honoraire à Lyon 47 rue Sergent Michel Berthet - Lyon 9e tél. : 04.72.85.73.95 fax : 04.72.85.73.86
Confédération nationale du travail Union départementale du Rhône Education, interco, PTT, Santé-social 44, rue Burdeau 69001 Lyon tél : 04 78 27 05 80 mail : UD69@cnt-f.org Permanences : lundi, mardi jeudi de 18h à 20h. mercredi de 17h à 19h ______________________________________________ |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: ... Dim 5 Nov - 3:16 | |
| COCA COLA ASSASSINE ! MEETING CNT LE 11 NOVEMBRE De tous les syndicalistes tués dans le monde, 80% ont été tues en Colombie.
Entre 1991 et 2002 en Colombie ont été tués par les paramilitaires 1925 syndicalistes et 64 en 2003
SINALTRAINAL (Sindicato Nacional de TRAbajadores de la INdustria de ALimentos), syndicat des entreprises de mise en bouteilles de Coca-Cola et Nestlé, compte dans ses rangs 14 dirigeants assassinés, 2 exilés, 48 expulsés et 2 disparus lors de ces 10 dernières années.
Pour parler de cette situation, le Secrétariat International de la CNT organise une soirée débats - vidéos en présence de : Marco Antonio Sosa, militant de “Estudios Libertarios” (Bogota)
Samedi 11 Novembre 2006 à 20h
CNT -RP 33, Rue des Vignoles 75020 Paris www.cnt-f.org |
| | | kamchatk Invité
| Sujet: ... Lun 27 Nov - 0:48 | |
| Le n°13 de N'AUTRE école, cette revue de la CNT éducation qui remplace les échanges que vous regrettez de ne pas avoir en salle des profs ou des maîtres vient de paraître... Un numéro centré sur les contenus d'enseignement : "Lire, écrire, compter... penser, parler agir !" Sommaire et édito visibles à l'adresse : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=502
Nous invitons tous les acteurs de l'éducation à s'abonner à cette revue. Nous vous proposons de recevoir un numéro sur simple demande en répondant à ce message et en nous communiquant vos coordonnées postales..
Le comité de rédaction de N'AUTRE école |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Sam 23 Déc - 13:05 | |
| POINT SUR LA LUTTE POUR UN LOGEMENT DECENT POUR TOUS A LEVALLOIS
Dans la nuit du 15 novembre 2006 à Levallois, 17 personnes (dont des jeunes scolarisés à Levallois) ont été évacuées par la force de l’immeuble appartenant à la mairie qu’ils occupaient, car celui-ci était jugé insalubre, sans proposition concrète de relogement. Certaines de ces personnes vivaient ici depuis plus de 25 ans et demandaient un logement depuis 1984 ! En réaction, des jeunes de Levallois s’organisent en Mouvement Solidaire pour le Logement avec certaines des personnes expulsées et appellent à manifester devant la mairie le samedi 2 décembre. Ils font le tour de diverses organisations syndicales et politiques afin d’obtenir du soutien et de faire connaître leur lutte. Le PS - sous la forme de sa représentante au Conseil municipal - contacté refuse de venir aider le rassemblement disant que l'opposition c'est eux et que les jeunes peuvent aller se faire voir.
samedi 2 décembre : première manifestation organisée par le Mouvement solidaire et déposée à la préfecture. Une délégation est reçue par la mairie, qui ne donne aucune réponse. Une élue PCF annonce qu'elle enverra une lettre à la préfecture afin d'obtenir d'elle des « logements-tiroirs »... Suite à ce rassemblement, le skyblog [site Internet créé sur le site de la radio RAP Skyrock (soit disant la radio libre numéro un sur le rap : « total respect, zéro limite » tu parles…)] créé une semaine avant afin de lancer l'appel à la manif a été supprimé sans préavis de la part de l’hébergeur, de même que tous les autres skyblogs faisant référence à cette mobilisation... Le rassemblement étant un succès, l'élue PS rappelle le collectif pour lui dire qu'elle a entendu parlé de la manif, que c'est très bien que des jeunes se mobilisent, mais que maintenant il faut arrêter les manifs et laisser faire les professionnels de la politique ...
Samedi 9 décembre : malgré un nouvel appel à manif, non déposée cette fois, seule la police municipale est sur place. Les manifestants, contrairement à la semaine précédente, respectent cette fois-ci la volonté d’autonomie du mouvement, car ils ne portent plus d’autocollants organisationnels. En présence de la famille expulsée, nous avons tenté de rentrer dans la mairie ; nous nous sommes fait repousser à la fois par la police municipale et par leurs amis sans uniforme (PS, Téléthon...). Sous la pression de ce comité d’accueil, une vitre de la mairie a fini par céder, permettant de faire partager à nos chers élus un peu du froid que subissent au quotidien les mal-logés.
Samedi 16 décembre : c'est le début du marché de Noël dans la cour de la mairie. Nous sommes toujours là. Ce coup-ci, face à nous, la police nationale est bien présente, formant un cordon devant la mairie pour nous empêcher d'approcher. Nous distribuons donc les tracts sur le marché de noël expliquant la situation et demandant le relogement de la famille expulsée à Levallois. La lettre du préfet adressée à la mairie de Levallois est alors lue au mégaphone : celle-ci stipule que la famille doit être relogée à Levallois et pas ailleurs. Le maire a pourtant annoncé à la famille lors de leur dernière rencontre qu'elle devait accepter la proposition de logement à Bois-Colombes sans quoi la mairie ne s'occuperait plus d'elle ! Par ailleurs, la famille a été « invitée » à ne plus venir lors des rassemblements. Censure et intimidation constituent donc l'essentiel des méthodes de la mairie, qui essaie par tous les moyens d'étouffer l'affaire. Notons également que le préfet ne mentionne que la famille expulsée dans son courrier et pas les autres personnes jetées dehors, qui se débrouillent aujourd’hui entre la rue et l’hôtel et dont personne ne se soucie dans les sphères institutionnelles.
Lundi 18 décembre : Un conseil municipal se tenant ce jour, nous avons décidé de venir y déployer une banderole pour maintenir la pression sur la mairie. En entrant nous avons pu constater que la police municipale était présente en nombre. Nous avons pu assister à une partie du conseil municipal et nous rendre compte de l'emprise totale de Balkany sur l'ensemble du conseil, rejetant avec mépris toutes les critiques venant des rares élus d'opposition, que seules les questions d’impôts locaux trop élevés semblaient intéresser. C'est alors que nous avons silencieusement déployé une banderole « solidarité avec les mal-logés ». Balkany agita immédiatement sa clochette dorée afin de suspendre la séance et il demanda aux « forces de l'ordre d'évacuer les perturbateurs ». Les policiers municipaux vinrent pour nous expulser de la salle, nous avons été fermement conduits hors de la mairie, croisant au passage l'élue PCF, qui jouait parfaitement son rôle d'opposante inutile à Balkany, comptant par la même occasion sur ce coup de gueule pour se mettre dans la poche à peu de frais les lycéens en colère. A notre sortie, les agents ont retenu l'un des nôtres dans le bâtiment afin de contrôler son identité, ce à quoi il avait déjà eu droit plus tôt dans la soirée par un policier de la BAC (comme s’il avait changé d’identité depuis…). Nous avons donc déambulé banderole à la main en distribuant des tracts aux bourgeois qui parcouraient encore le ridicule marché de noël. En repartant, nous avons pu voir, sur une vitrine d'une agence immobilière, que la mairie vend un 4 pièces dans ses propres murs pour la modique somme de… 690000 euros ! Et après il y en a qui prétendent qu'il n'y a pas de logements vides...
En raison des vacances, les rassemblements hebdomadaires sont suspendus ; ils reprendront cependant à la rentrée, tous les samedis à 15 heures devant la mairie (métro Anatole France).
Néanmoins, nous appelons à maintenir la pression sur la mairie en leur adressant des mails, des fax ou des courriers de protestation demandant le relogement immédiat et à Levallois des 17 personnes expulsées le 15 novembre 2006 (coordonnées ci-dessous).
Coordonnées de la mairie :
Hôtel de Ville Place de la République 92300 Levallois
Tel : 01 49 68 30 00
Fax : 01 47 31 26 73
Pas d’adresse mail sur le site Internet mais la possibilité d’envoyer un message directement sur le site ici : http://www.ville-levallois.fr/eQ_contact1.php3 | |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Jeu 4 Jan - 14:05 | |
| Rappeler “nos évidences”, les grandes lignes de ce que nous pensons, ne suffit pas, et il faut aller plus dans le détail. Voici l’état de notre réflexion sur quelques unes des grandes questions qui agitent le milieu libertaire en ce moment
Voter, est-ce agir ?
Nous refusons toutes les élections, qu’elles soient politiques ou professionnelles. Car jamais un élu, de quelque bord qu’il soit, n’a à parler ni à décider à notre place. Face au pouvoir des canailles, nous appelons en toutes circonstances à l’abstention.
On nous dit que les élections seraient le moyen pour les opprimés de renverser la situation. Observons tout d’abord que les alternances gouvernementales n’ont rien produit de semblable. Abusivement présenté comme démocratique, le parlementarisme, produit de la délégation de pouvoir, favorise la démission au quotidien, déshabitue les individus de l’exercice du pouvoir politique et favorise les "spécialistes" de la politique et autres nantis. Défendre le parlementarisme, c’est accepter de se soumettre aux résultats des urnes, aux 82 % de suffrages qui ont hissé Chirac sur le pavois, c’est légitimer la politique anti-sociale qui en découle. C’est aussi attendre éternellement la "prochaine" élection pour espérer un changement, et, dans l’attente, continuer à se faire piétiner. C’est transformer la lutte sociale en champ clos de conflits entre fractions parlementaires qui, lorsqu’elles sont minoritaires se présentent comme "la" solution de rechange, avant de continuer toujours la même politique quand elles reprennent le pouvoir. Un mouvement de lutte qui chercherait à s’appuyer sur le parlementarisme ne peut que s’affaiblir et se diviser et oublierait la masse croissante d’exploités qui refuse le jeu électoral et s’abstient consciencieusement à chaque élection.
Si l’électoralisme divise, l’action directe construit au contraire le rapport de force puisque, par définition, elle est l’action collective et sans intermédiaire des opprimés en lutte. L’action directe est la base originelle du syndicalisme, celle qui lui a permis, un temps, de contrer les attaques du capital. Il est grand temps de renvoyer les bureaucrates, les permanents politiques et syndicaux, les "partenaires sociaux", les élus (politiques ou professionnels), les spécialistes du paritarisme (qui participent à la gestion anti-sociale des caisses et de l’administration) aux poubelles de l’histoire.
Nous refusons tous les partis politiques, toutes les chapelles, tous les États et toutes les cliques d’arrivistes et de possédants, qui, au nom de la démocratie, de dieu ou d’un drapeau vivent en parasites sur la misère matérielle et morale qu’ils nous imposent à coups de lois et de milices. A bas l’État, le parlementarisme et les partis politiques !
La violence des masses est-elle contre-révolutionnaire ?
La violence révolutionnaire n’est autre chose que la quantité d’énergie nécessaire à produire une rupture historique. L’étude attentive de l’histoire montre que se sont les mouvements de réaction, et non l’action révolutionnaire, qui produisent la Terreur ou la guerre. Les événements les plus sanglants sont le produit du reflux révolutionnaire et non les causes de son insuccès.
Il est dans l’air du temps de prôner une sorte de "non-violence politiquement correcte", en imputant à l’utilisation de la violence les échecs des différentes luttes révolutionnaires. Et loin d’approfondir les leçons du passé, on s’enfonce de plus en plus dans des raccourcis faciles, imprégnés d’imagerie scolaire. Ces simplifications sont très utiles depuis deux cents ans à tous les réactionnaires qui utilisent la confusion entre la violence de masse et les épisodes de la Terreur.
Pour les anarchosyndicalistes, il est au contraire fondamental de repérer dans l’histoire ces moments de rupture (qu’ils se situent en 1789, 1917 ou 1936) pendant lesquels la population quitte son rôle passif pour passer à l’action [1]. A l’inverse, les épisodes de réaction se caractérisent par le retrait de la scène historique des masses populaires, qui laissent ainsi la place à des fractions politiques. Ces dernières mettent un terme à toute destruction du pouvoir pour, au contraire le reconstruire, le défendre et finalement le conquérir. Le résultat est un mouvement centralisateur, étatique et militariste. Une lecture plus fine de l’histoire montre que se sont ces mouvements de réaction -et non l’action révolutionnaire—, qui produisent la Terreur comme la guerre. Les événements les plus sanglants sont le produit du reflux révolutionnaire (Exemple : la Bataille de l’Ebre, en 1938) et non les causes de son insuccès.
Le discours dominant nous habitue à un concept de violence aussi polyvalent que creux. Est dès lors réputée violente toute action qui ne rentre pas dans le moule de la protestation "citoyenne", du syndicalisme intégré ou des autres formes de contestation politiquement correctes. Globalement, le qualificatif "violent" est essentiellement une étiquette qui permet de stigmatiser l’adversaire. Par ce tour de passe-passe, il n’y a de violence que chez ceux qui contestent le système, tandis que les oppresseurs, qu’ils bombardent une cité, affament la moitié d’un continent ou torturent dans les commissariats et les camps, sont toujours les gardiens du droit et de la justice et finalement de véritables non-violents auxquels rien (si ce n’est une regrettable bavure de temps en temps) ne saurait être reprochée. Les révolutionnaires qui se prennent à singer cette rhétorique nous font assister à un étonnant spectacle et donnent l’impression de chercher à s’excuser de vouloir renverser l’ordre établi.
La révolution libertaire ne peut triompher que par la participation des masses. C’est cette participation, qui détermine le rapport de force. Plus celui-ci est élevé et plus la violence est limitée. C’est donc quand ce rapport de force est élevé (et non quand on est en état de "légitime défense" ou pire, "lorsque la violence est imposée par une provocation", comme on le lit parfois) que les masses peuvent détruire le pouvoir qui les exploite et les domine. Ceux qui prônent la non-violence à ce moment là (quand tout est possible et que la violence peut être très limitée) pour ensuite réfuter la non-violence en période de reflux (par exemple en légitimant alors seulement la "légitime défense"), prouvent simplement deux choses : qu’ils utilisent la non-violence comme concept tactique (et non comme un postulat philosophique qui mériterait d’être discuté autrement) et qu’ils l’utilisent mal. En effet ils sont à rebours de toute la dynamique révolutionnaire, car ils raisonnent en dehors des masses, comme si le mouvement anarchiste devait être coupé d’elles. Certains en arrivent à tant les mépriser (à force de confusion historique et légaliste) qu’ils peuvent tenir des propos, tels que "Les pauvres par eux-mêmes ne peuvent que foutre le bordel" [2], qui constituent la négation même des capacités d’auto-organisation des masses. Ce qui revient à nier la base de la philosophie libertaire.
Cette façon de tourner en rond de pseudo-penseurs provient d’une incapacité à concevoir la société autrement que telle qu’elle existe à ce jour. La question doit donc être posée autrement : Est-ce qu’une société viable, non impuissante, c’est-à-dire capable d’organiser les rapports inter-individuels, ne peut, pour fonctionner, que reproduire éternellement les mêmes rapports de domination ? C’est dans notre capacité à modifier radicalement les rapports que nous vivons actuellement, à penser d’autres formes de société, dans lesquelles le pouvoir appartiendrait à l’ensemble de la collectivité, et non à une classe, ne s’imposerait à personne en permettant à tous de s’impliquer, que réside la réponse. Cette capacité collective, l’humanité la possède, comme de nombreux faits le prouvent, que ce soit l’existence fort ancienne de sociétés sans État [3] ou les pratiques contemporaines des collectivités et assemblées (soviets, conseils, collectivités de 1936..). Les anarchosyndicalistes doivent tout mettre en œuvre pour faciliter, dans les moments de rupture historique qui se produiront, ce basculement, sous peine de voir se reconstituer, une fois de plus, l’État. Car c’est effectivement l’incapacité à produire ce basculement, à abolir les divisions sociales qui, laissant le champ libre à la réaction, est la cause de la reproduction du pouvoir ; et pas, comme on voudrait nous le faire croire, la violence révolutionnaire des masses.
Le syndicalisme doit-il être non-idéologique ?
Tout discours sur les choix de société, que ce choix consiste en un maintien ou un changement, est idéologique. Seule l’idéologie permet de saisir et d’élaborer du sociétal. Tout groupe qui poursuit un but social ou politique est mû par une idéologie, qu’il s’en réclame ouvertement ou qu’elle soit implicite. Le syndicalisme n’échappe pas à la règle. Comme les autres forces sociales, il est à la fois production et producteur d’idéologie.
Quand le "syndicalisme" se prétend non-idéologique il est soit un simple conglomérat d’individus qui n’ont pas grand chose en commun (et qu’un débat un peu profond sur quelque problème sociétal d’envergure ferait exploser), soit un conglomérat de gens qui ont tellement intégré l’idéologie dominante qu’ils ne peuvent plus s’y soustraire et qu’ils se satisfont d’un profil revendicatif (éventuellement d’un "syndicalisme de combat") mais sans remettre en cause le principe même de l’exploitation (comme le font aux USA des syndicats hyper-activistes dans la forme mais hyper-réformistes dans le fond), soit, le plus souvent, une courroie de transmission. Dans ce dernier cas, le syndicat soit disant non-idéologique a subi en fait un travail d’anéantissement théorique de ses options de départ pour le compte d’une autre force (qui pratique dans le syndicat l’entrisme, le noyautage). Le refus affiché de l’idéologie et l’apolitisme sont alors la marque de cette prise en main de l’intérieur. L’expérience sur ce point est ancienne. En France, la "Charte d’Amiens" (1906) qui prétendait aux principes de neutralité, d’apolitisme, d’indépendance et de non-intrusion entre les sphères d’activité du syndicat (revendications salariales immédiates...) et celles des partis (auxquels reviendrait le choix de société et sa future gestion) a assuré successivement le triomphe des réformistes puis des marxistes-léninistes dans le mouvement social.
C’est contre cette conception que s’élève l’anarchosyndicalisme. Celui-ci reconnaît que la société actuelle est façonnée par trois grands types d’ordres : idéologique, politique, économique. La société dans laquelle nous vivons s’organise sur la base de l’exploitation d’une classe sociale et découle de la co-action dans le monde entier de ces trois ordres : économique (capitalisme, quelle qu’en soit la nature juridique), politique (étatisme, quel qu’en soit le régime), idéologique (domination, quelles qu’en soient les variantes), ce qui les rend consubstantiels au système social en vigueur. Ils se corroborent et se pérennisent dans leurs modes et rapports. Dès lors, ne viser à changer, pour des raisons tactiques, qu’un seul des trois ordres est une erreur, car les deux autres ordres travaillent à rétablir continuellement celui qui se trouve momentanément en situation de faiblesse. Choisir un seul angle d’attaque, c’est, on le comprend dès lors, s’engager dans l’impasse du parcellaire et du fragmentaire.
Les syndicats réformistes sont-ils un "mal nécessaire" ?
Nous rejetons le syndicalisme de collaboration de classe, qu’il soit porté par les vieilles centrales (CFDT, CGT, FO) ou par leur progéniture alternative (SUD, UNSA,...) Ce ne sont que les rouages d’un vaste système d’exploitation, de division et de domination. Parce qu’ils cogèrent notre domestication avec l’État et le patronat, ces syndicats réformistes sont aussi le pouvoir. Ils sont nos ennemis de classe. Nous n’avons rien à faire avec eux. | |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: .. Jeu 4 Jan - 14:05 | |
| Par leur intégration dans l’État (à travers les commissions administratives paritaires, la participation à la gestion des organismes dits sociaux...) comme par leur collaboration au plus haut niveau avec le patronat (élections prud’homales,...), les unes et les autres ne sont que des rouages d’un vaste système d’exploitation, de division et de domination. Oubliant leur visée transformatrice initiale, les réformistes, pris dans la tactique électorale, oublient le fond car, pour eux, gagner des places dans les institutions est devenu l’essentiel. La tactique a fini par aboutir au tacticisme en détruisant toute la théorie révolutionnaire qu’il pouvait y avoir au départ. Il n’y a plus ni finalité, ni sens, ni principe. Le tacticisme n’est pas la maladie infantile ou sénile du révolutionnaire. C’est sa transmutation. De facto, réformistes anciens et néo-réformistes défendent les institutions, tantôt discrètement, souvent ouvertement, parfois brutalement. Ils s’opposent à la résistance populaire autonome, contraire à leurs buts et intérêts. Ils sabordent toute lutte n’entrant pas dans leur conception étroite. Ils affaiblissent toute riposte efficace aux réactions violentes de la bourgeoisie. Par-là, ils font le jeu des totalitarismes. Ils pérennisent les instruments de la domination bourgeoise, consolident l’appareil étatique (qui sert à manipuler ou à réprimer les prolétaires, les opprimés). En échange, combien nombreux sont ceux qui peuvent obtenir de bonnes places, des privilèges, des revenus !
Les réformistes (sociaux-démocrates, verts, voire communistes) et les néo-réformistes (communistes, trotskistes, issus de divers courants d’extrême-gauche, voire de l’anarchisme) se querellent entre eux, mais, sur le fond, ils visent les mêmes choses. Depuis quelque temps, ils sont plus nombreux à se revendiquer "anarchistes", "libertaires", "municipalistes", "syndicalistes révolutionnaires"... ils tentent une manipulation théorique, historique, sémantique. Ces soi-disant "anarchistes" militent dans des syndicats réformistes (certains y sont même permanents) et préconisent la participation aux élections syndicales. Certains voudraient même nous faire croire qu’au niveau municipal ils pourraient créer des sortes de communes autogérées, libertaires ; prenant vraiment les libertaires pour des imbéciles. Les vrais anarchistes, les vrais révolutionnaires, ne visent pas à conquérir les moyens de la domination mais à les détruire.
L’unité, avec qui ?
Nous avons déjà souligné la contradiction insoluble entre ceux qui poursuivent des problématiques électoralistes et ceux qui veulent pratiquer l’action directe. Leur cohabitation est impossible dans une lutte. Il n’y a rien à discuter. Nous récusons tous les partis politiques, des plus grands aux plus groupusculaires car, par définition, ils aspirent à prendre le pouvoir et donc à exploiter la population. C’est pourquoi, nous affirmons qu’il n’y a aucune possibilité, même ponctuelle, d’accord, d’alliance ou de signature avec eux.
A chaque lutte d’envergure, “la question de l’unité” se pose. On voit tantôt refleurir les cartels d’organisations syndicales (derrière lesquelles pontent le nez les organisations politiques), tantôt les coordinations plus ou moins autoproclamées.
"L’unité syndicale", constitue souvent la 1ère manœuvre de division : loin d’élargir l’action, elle est une étape classique de reprise en main et de contrôle des mouvements de lutte apparus à la base. Ainsi, lors des dernières luttes dans la fonction publique, la reprise en main a consisté pour une grande part à réunir tous les petits mouvements épars sous la houlette de l’encadrement syndical et politique traditionnel. C’est-à-dire à opérer la jonction des forces vives de la lutte avec les professionnels de l’inertie. Notre expérience de terrain nous amène à penser que le plus efficace, c’est de faire l’unité loin des appareils, dans les structures qui regroupent tous les individus (syndiqués ou pas) en accord avec les buts que poursuit la structure en question.
Comment de telles structures doivent-elles fonctionner ? Le mode de fonctionnement vertical (ou hiérarchique) est souvent présenté comme efficace sous prétexte que les débats démocratiques freineraient la prise de décisions. Or, une structuration verticale induit un appareil non-démocratique, des jeux de pouvoir, la quête de bonnes places au détriment des principes, et, finalement l’institutionnalisation. A l’inverse, le mode de fonctionnement horizontal est, à terme, réellement efficace car il implique tous les membres dans les décisions et favorise une connaissance collective des enjeux, empêche ou rend difficile l’instrumentalisation de la lutte à des fins personnelles.
Le fait que chaque membre soit à égalité de droit est réellement démocratique. L’horizontalité permet la mise en réseau des structures de résistance sans qu’aucune ne prive l’autre de ses prérogatives. Elle permet la coordination et l’action collective, favorise l’équilibre du singulier et du pluriel, harmonise l’intérêt particulier et général dans ce qu’il a d’indissociable. Ce choix du fédéralisme offre d’autres avantages en multipliant les centres de décision, il stimule l’empirisme par la multiplication des expériences puis par la sélection des plus adéquates. Il fragilise également l’attaque de l’adversaire car il est plus difficile de soudoyer, corrompre, réprimer, contrôler, manipuler tout un mouvement que quelques personnes.
Nous appelons à la formation de comités de lutte partout où c’est possible, dans les entreprises comme dans tous les lieux de vie, communes, quartiers, lycées, facs,... Nous appelons au fonctionnement en assemblées générales autogérées, au rejet des intermédiaires syndicaux, au refus des délégués incontrôlables.
Nous appelons à la démocratie directe et à l’action directe. Les négociateurs syndicaux ont toujours négocié notre défaite à leur profit et à celui du patronat. Les jours de grève et les cortèges décidés par les syndicats ne servent qu’à nous faire retourner au travail sans rien avoir obtenu. Décidons nous même des formes de lutte : gratuité dans les services publics, baisse des cadences, contre-information sur les boîtes, ouverture au public des lieux de travail, blocage de la production. Inventons, réinventons nos luttes.
Qui a besoin de la représentativité ?
Le pouvoir a besoin de la représentativité, parce qu’il a besoin d’interlocuteurs afin de contrôler l’action éventuelle des opprimés et de garantir à la classe dominante l’ordre social. La représentativité, c’est donc le problème du pouvoir, non celui des anarchosyndicalistes. Nous refusons tout autant la comédie médiatique et la contestation spectaculaire, qui vident nos révoltes de leur sens en les réduisant à des images ridicules de manifestation- kermesses et de clowns champêtres. Aussi, “nous ne parlons pas” aux journalistes comme aux autres valets du pouvoir.
La pratique de la représentativité, tout comme celle de la visibilité médiatique est largement utilisée par le capitalisme et l’État pour maintenir la domination de classe. Il ne s’agit pas là de simples "outils" dénués de contenu mais au contraire d’instruments idéologiques, porteurs en eux-mêmes d’aliénation. De là leur incompatibilité de fond avec l’ensemble de la pensée libertaire.
Le premier argument que nous opposent les défenseurs de la représentativité repose sur une critique de la délégation suivie de l’affirmation que la représentativité est valable si elle est obtenue par l’action. Or, pourquoi une représentativité obtenue par l’action (même directe) n’aurait-elle pas les mêmes résultats négatifs qu’une représentativité obtenue par toute autre voie ? Voilà ce à quoi la réponse qu’on nous fait se garde bien de répondre ! Car c’est pourtant là que se trouve le cœur du problème : c’est la représentativité qui crée la subordination, pas la façon dont on acquiert cette représentativité. Pour ne citer qu’un exemple, qu’on se rappelle l’histoire du "syndicat de combat" Solidarnosc, en Pologne dans les années 1980, et le parcours de son leader le plus représentatif, Lech Walesa.
Un deuxième argument, plus tactique, est avancé : “on ne pourrait pas faire autrement, car sinon on n’aurait pas de droits”. Puisqu’on parle de droit formel, il est toujours utile de rappeler qu’en dépit d’une rumeur savamment entretenue par tous les professionnels du syndicalisme, les salariés du privé ont à ce jour, section syndicale ou pas, des droits. En particulier un droit essentiel : celui de se mettre en grève sans représentativité, sans délégué du personnel, sans délégué syndical, sans élu à quelque comité que ce soit.
En pratique, la représentativité n’apporte aucun droit essentiel à l’ensemble des travailleurs. Elle apporte des avantages particuliers aux délégués (mais se tourne facilement contre eux s’ils ne comprennent pas assez vite que les avantages légaux qui leur sont octroyés le sont en échange de leur collaboration avec le patron !)
Que représentent les revendications immédiates ?
Participer à des luttes sur des revendications immédiates, c’est être solidaire, mais c’est aussi et surtout faire de la propagande, par les discussions avec des gens plus à l’écoute que d’habitude et par la mise en pratique de nos principes. C’est ce long travail de sape qui permettra un jour d’abattre le capitalisme. Dire cela n’est pas mépriser les revendications immédiates ni ceux qui les portent, c’est seulement être lucide sur nos moyens d’action contre ce système.
Il est courant d’entendre que les revendications immédiates (celles qui visent à améliorer l’ordinaire, sans analyser le pourquoi des conditions d’existence ni remettre en cause le système) en jouant sur les effets et non les causes améliorent la situation des exploités. Certes, mais à y bien regarder, à terme, elles ne résolvent rien et empêchent la remise en cause du système. Mieux, elles le confortent en entretenant les illusions sur sa valeur. Le débat sur les revendications immédiates dans lequel beaucoup de libertaires s’enferrent est redondant, récurant voire obsolète. L’histoire a tranché. L’anarchisme n’est pertinent que social, c’est ainsi qu’il a inscrit ses actes les plus marquants [4] dans son combat avec et parmi les exploités, comme composante du mouvement ouvrier (CGT du début du siècle dernier, FORA argentine, CNT d’Espagne, tendance du Zapatisme, etc., etc.). Et cela, même si la tâche est ingrate, obscure, difficile, et parfois déroutante. Participer à des luttes sur des revendications immédiates n’a donc rien à voir avec le fait de rédiger une plate-forme de revendications au nom de la CNT-AIT. On peut s’imaginer que rédiger une telle plate-forme nous rapprocherait des préoccupations de nos "frères" de classe, tout en les incitant à pousser un peu plus loin leurs revendications. L’expérience montre pourtant qu’à vouloir "coller" aux préoccupations immédiates, on en oublie souvent l’analyse politique et la lucidité sur les moyens d’abattre le système ; à moins que ce ne soit le contraire : ce sont peut-être ceux qui manquent d’analyse politique et de lucidité qui s’imaginent avancer en prenant à leur compte des revendications que peuvent porter les syndicats réformistes. C’est ce que fait par exemple SUD depuis pas mal de temps, et apparemment, ça ne convainc pas tellement plus de monde que nos idées soi-disant trop radicales et surtout, ça ne nous rapproche pas beaucoup de la révolution sans laquelle on ne changera pas de système.
Quel mode d’organisation construisons-nous ?
L’organisation historique de la CNT-AIT comportant des niveaux décisionnels supra-syndicats avec mandatés et votes majoritaires (U.R., C.C.N, Congrès) a inévitablement généré, malgré toute la bonne volonté des militants, des lieux de pouvoir. Comme toutes les organisations syndicales et politiques issues des luttes et des idéologies de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle (c’est-à- dire la quasi-totalité des organisations existant actuellement) l’organisation de la CNT-AIT a reproduit en filigrane un modèle pyramidal, le modèle dominant de la société.
Or, tout système d’organisation par niveaux successifs d’intégration hiérarchisés produit du pouvoir. L’usage du vote majoritaire, qui constitue à ce jour le moyen essentiel d’assurer la cohérence des organisations, n’est pas un instrument de conviction, mais le moyen de soumettre les minorités aux décisions des majorités. Pour nous, anarchosyndicalistes, ce constat appelle une redéfinition du mode d’organisation.
Fidèle aux principes du fédéralisme, le mode d’organisation confédéral que nous préconisons repose sur la constitution d’un réseau d’entités anarchosyndicalistes autonomes et souveraines. Ces structures seront les seules à détenir un pouvoir de décision dans l’organisation. Le mode de fonctionnement interne de ces anarchosyndicats leur appartient, il doit simplement être non autoritaire et non hiérarchique et repose donc sur l’assemblée générale des militants, pour le reste ses membres prennent toutes les décisions utiles en fonction des bases de l’anarchosyndicalisme et de la réalité locale. Afin de faciliter l’échange d’information, la solidarité et l’entraide entre les anarchosyndicalistes d’une même région géographique, des unions régionales devraient être constituées. Leur objectif est de favoriser la coordination des activités entre les entités anarchosyndicalistes, et de mettre en commun des moyens d’action et de réflexion. Les Unions régionales ne doivent pas être des instances de décision mais des lieux de proposition et de débat. La Région est appelée à être une structuration pratique et ouverte des anarchosyndicalistes plus ou moins proches géographiquement. Toutes les autres formes de rencontres entre militants, de débats, et d’actions concertées de plusieurs entités (forum, camping, lutte sociale...) sont des éléments favorables au développement et à la cohérence de la confédération. De façon à coordonner l’action et la réflexion des anarchosyndicats et à faciliter l’unité de la confédération dans la région France, des congrès sont organisés chaque année au niveau national. Ils réunissent l’ensemble des entités pour débattre des principes généraux constituant les bases politiques et pratiques de la confédération, et pour proposer des stratégies d’action à mener pour construire une autre société. Les Congrès ne sont pas des instances de décision mais des lieux de proposition et de débat. Ainsi constituée en un réseau de groupes anarchosyndicalistes souverains, autonomes, et fraternels, la confédération pratiquera un fédéralisme de libre adhésion sans contrainte par soumission à la loi du plus grand nombre (tel que le vote majoritaire), mais par contribution volontaire des groupes à l’action commune et concertée. En respectant les principes de l’autonomie et en pratiquant l’auto- organisation, la confédération doit être la résultante de l’activité réelle des groupes anarchosyndicalistes et de leur coopération fraternelle.
Tiré du Combat Syndicaliste numéro 97 de la CNT-AIT de Midi-Pyrénées. [http://cnt-ait-toulouse.ehia.org/secteur.php3?id_rubrique=1&lang=fr]
Notes
[1] C’est ce que fait par exemple Kropotkine qui, dans son ouvrage "La Grande Révolution", s’attache à montrer l’importance de l’action directe des masses dans la dynamique des événements révolutionnaires.
[2] Nous avons réellement trouvé cette phrase dans une publication "révolutionnaire". La révolte des banlieues a donné lieu, y compris dans certains milieux libertaires, à des propos aussi stupides et déplacés.
[3] De nombreux travaux ethnologiques, dont ceux de Pierre Castre, en attestent.
[4] Commune de Paris, Russie de 1917, Ukraine, Argentine des années 20, Espagne 1936, etc. | |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Sam 6 Jan - 16:33 | |
| *Ecole du fric, école des flics....* Le numéro 77 du bulletin internet de la CNT-FTE
En ligne sur le site de la CNT-FTE le Classes en lutte... n°77 de janvier 2007. Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite. http://www.cnt-f.org/fte/rubrique.php3?id_rubrique=103
Le numéro est à télécharger à l'adresse : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=634
Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir automatiquement inscrivez-vous à : fede-educ(a)cnt-f.org
Télécharger Classes en lutte... n°77 / janvier 2007 <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=634>
Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir automatiquement inscrivez-vous à : fede-educ@cnt-f.org Pour télécharger la version maquettée, cliquée ci-dessous, attention, il faut agrandir le tirage en A 3 pour le rendre lisible ! Pour lire Classes en lutte... en ligne Classes en lutte... spécial réformes Le numéro spécial de Classes en lutte... est toujours disponible dans sa version (...)
* Edito <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=633>
Après la grève réussie du 18 décembre, il est urgent de passer à la vitesse supérieure et d’amplifier la mobilisation contre l’augmentation du temps de travail des enseignants, contre le chômage et la précarité. On ne peut que se féliciter du taux important de grévistes, du nombre de manifestants et de la participation aux Ag. La lutte pour la réduction du temps de travail des enseignant-e-s prend de (...)
* Ecole du fric... <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=632>
Après avoir visé les conquêtes sociales âprement gagnées par les salariés (retraites, accès aux soins, à l’énergie, aux transports, etc.), c’est l’école que le jeu de massacre néo-libéral veut achever. Récapitulons : Côté Vie scolaire : depuis 2003 et la casse des statuts des MI-SE, les contrats de droit privé se multiplient, avec la précarité et exploitation qui s’ensuivent. Un MI-SE (un surveillant) (...)
* ... école des flics <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=631>
De plus en plus de flics, de moins en moins de moyens pédagogiques ! Nos élèves ne sont pas de la racaille ! En février 2006, a été signé un protocole d’accord entre l’inspecteur d’académie, le préfet et le président du conseil général des Hauts-de-Seine (Sarkozy) prévoyant l’affectation de policiers référents dans 12 collèges de 3 villes des Hauts-de-Seine. Ce dispositif démagogique (...)
* Petit chef... <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=630>
Autoritarisme, entrave à l’exercice du droit syndical, pression sur les militants... la hiérarchie de l’Éducation nationale calque de plus en plus souvent ses méthodes sur les pires pratiques du secteur privé. Il en va ainsi au collège des Noirettes à Vaulx-en-Velin (69) où la section syndicale CNT subit une véritable politique de harcèlement depuis quelques mois de la part du chef (...)
* Rapport Hetzel - Rapport Goulard : l’université aux mains des patrons <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=629>
Le projet Goulard : Mise en concurrence des facs et premier pas vers la sélection à l’entrée de la fac Ce projet de pré-inscription des futurs étudiants dès le mois de février 2007 mettra les facs en concurrence pour capter les meilleurs lycéens. Conséquence : les lycéens moyens seront relégués dans des facs poubelles. Cela renforcera la hiérarchisation des facs... Rapport Hetzel Soumettre l’orientation (...)
* Non à la délation <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=628>
Non à la délation ! Des directeurs d’école contraints à la délation par le Ministère de l’Intérieur : résistons ! Nous venons d’apprendre que la Préfecture et le Ministère de l’Intérieur exercent de fortes pressions sur des directeurs d’école pour obtenir des informations sur certains élèves. Par le biais de courriers officiels de la Préfecture, il est « ordonne » à des directeurs (...)
* Actualité du site CNT-FTE <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=627> À lire aussi sur le site de la fédération des travailleurs de l’éducation www.cnt-f.org/fte Fédération - Les préavis de grève pour le mois de janvier Juridique - Nouvelle fiche sur les droits des CAE Publications - Tartagueule à la récrée, bulletin mensuel de la CNT Education 69. N° 52 - Decembre 2006 Vie des syndicats - Stages filés, dégradation de la formation initiale Pédagogie - La pédagogie des (...)Bulletin internet de la CNT-FTEClassesenlutte(a)cnt-f.org https://listes.globenet.org/listinfo/classesenlutte | |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Mar 23 Jan - 22:12 | |
| Contre la casse de l’Education : toutes et tous en grève dès le 25 janvier 07 <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=688>
ILS ORGANISENT LA CASSE...
*1er degré* - Créations de postes insuffisantes par rapport à l’arrivée massive de nouveaux élèves, dégradation de la formation initiale des PE avec la mise en place du stage filé dans une seule optique d’économie budgétaire, projet visant a transformer les écoles en EPEP avec un "super-directeur" et un conseil d’administration.
*2nd degré* - Après la casse du statut des TOS et la précarisation de la vie scolaire, la modification du statut des enseignants va engendrer une hausse du temps et de la charge de travail, encore 5000 postes en moins à la rentrée prochaine (25000 postes en moins en 5 ans !), manques de personnels TOS suite aux effets désastreux de la décentralisation...
Et partout : renforcement des hiérarchies, autoritarisme et entraves aux droits syndicaux, mise au pas pédagogique et dérive réactionnaire...
*Il est temps de réagir !* A cet égard, l’attitude des bureaucraties syndicales est impardonnable : alors que les personnels du second degré s’étaient massivement mobilisés le 18/12/06, elles n’ont pas lancé d’appel à la grève dès la rentrée et nous proposent aujourd’hui une nouvelle grève de 24 h sans perspectives le 08/02/07 (à quelques jours des congés de la zone 1). De qui se moque t’on ? Au contraire pour la CNT FTE nous devons avoir recours à la grève avec reconduction jusqu’à satisfaction !
*La CNT FTE, comme la fédération SUD Education, appelle donc à la grève dès le jeudi 25/01/07, relayant l’appel lancé par l’intersyndicale 93, rejoint par d’autres secteurs de la région parisienne.* Dans nos établissements, dans nos secteurs : réunissons-nous en Assemblées Générales pour décider collectivement de la grève !
...ORGANISONS LA LUTTE !
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| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Sam 3 Fév - 12:58 | |
| En ligne sur le site de la CNT-FTE le Classes en lutte... n°78 de février 2007. Le numéro est à télécharger à l'adresse : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=748
Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir automatiquement (ou pour se désinscrire) écrivez à : fede-educ(a)cnt-f.org <mailto:fede-educ@cnt-f.org>
Édito <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=746>
Comme elles l’avaient fait en 2003, les fédérations syndicales de l’éducation SUD Education et CNT FTE ont décidé d’appeler conjointement à la grève dès le 25 janvier 2007. Elles dressent en effet le constat d’une dégradation sans précédent du service public d’éducation, qui va se poursuivre avec les options prises par le gouvernement. Dans le premier degré, dans le second degré ou (...)
* Mobilisons-nous durablement au-delà du 8 février <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=745>
Dans nos établissements, au quotidien, nous ne pouvons que dresser le constat d’une dégradation sans précédent du service public d’éducation, qui va se poursuivre avec les options prises par le gouvernement. 1er degré Créations de postes insuffisantes par rapport à l’arrivée massive de nouveaux élèves, dégradation de la formation initiale des PE avec la mise en place du stage filé dans une (...)
* Appel de l’assemblée générale des personnels de l’Education en grève le 30 janvier <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=744>
Appel de l’assemblée générale des personnels de l’Education en grève le 30 janvier, des syndicats Sud éducation IdF, CNT Education RP, SNES 93, CGT éduc’action 93, à une assemblée générale de l’éducation le 8 février, à l’issue de la manifestation, 18 h, Bourse du travail (métro République). l’organisation d’assemblées générales communes 1er, 2nd degré et TOS dans les (...)
* EPP : « Le conseil d’administration a choisi votre directeur » <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=743>
Gonflé de sa morgue maintenant bien connue, le ministère de l’Éducation nationale vient de présenter un projet de décret qui va démanteler l’organisation actuelle de l’école primaire, et à terme, remettre en cause le statut des maîtres. En effet, sans se soucier de l’avis des personnels et de leurs syndicats, le ministère est décidé à expérimenter - donc créer sous peu, car les expérimentations (...)
* Le B.A.-BA... de la grammaire de grand-mère ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=742>
Après la lecture, le nouveau caprice de Gilles de Robien, c’est la grammaire ! Fin novembre dernier, Alain Bentolila, le Monsieur Gafi* de l’école primaire, a remis au ministre un rapport sur l’enseignement de la grammaire du CP au collège. Pour ce fervent partisan du b. a.-ba, « L’enseignement de la grammaire fait partie intégrante de l’apprentissage de la lecture (...)
* Sans-papiers - grève du 2 février <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=741>
Depuis de nombreuses années, les sans-papiers subissent la misère, l’exploitation et l’exclusion. Pour nombre d’entre eux, les raisons qui les ont poussés à l’exil sont du même ordre. Aujourd’hui, le ministère de l’intérieur multiplie les rafles, les arrestations et les expulsions, répandant la peur dans les quartiers. Depuis maintenant plus de deux ans, au sein de (...)
* N’Autre école n°14 <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=740>
N’Autre école n°14 « Au ban de l’école » est sorti... La revue de la CNT-éducation. 44 pages d’analyses, d’échanges de pratiques et de réflexions. Abonnement 20 € pour 5 n° - chèques à l’ordre de CNT-FTE, 33 rue des Vignoles 7502 Paris Sommaire et édito en ligne sur le site fédéral Edito : Quelques notes sur les marges L’école n’est pas obligatoire (...)
* dernières mises à jour du site fédéral <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=739>
Fédération - Les préavis de grève pour le mois de février. Affiche et tracts pour la journée du 8 février à télécharger Juridique - Le projet gouvernemental de décret relatif aux EPEP. Publications - La craie rouge et noire. Janvier 2007. Numéro 1. Vie des syndicats - [Marseille] Appel à la création du comité de soutien aux enseignants et parents victimes de répression Pédagogie - Albert Thierry, L’homme en (...)
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| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Dim 11 Mar - 14:08 | |
| En ligne sur le site de la CNT-FTE le Classes en lutte... n°79 de mars 2007. Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite. Le numéro est à télécharger à l'adresse : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=879&var_mode=calcul
Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir automatiquement (ou pour se désinscrire) écrivez à : fede-educ(a)cnt-f.org
Edito
Faute d’un mouvement de grève massif et national, la réforme du décret de 50 qui touche les personnels enseignants du secondaire est passée. Rappelons qu’elle va instaurer la bivalence, une augmentation du temps de travail, la suppression des heures de laboratoire en sciences, des heures de chorale en éducation musicale, des heures d’A.S. en éducation physique... Cette réforme marque un pas de plus vers la disparition des statuts de fonctionnaire dans l’enseignement, elle fait parti de la campagne de destruction du service public d’éducation engagée par le gouvernement et elle va continuer avec le nouveau décret De Robien sur les EPEP*, qui transformera les collègues directeurs d’écoles en petits patrons de personnels toujours plus précaires, supprimera les libertés pédagogiques des enseignants et causera des inégalités de financement des écoles en donnant les décisions aux élus de la commune.... (suite sur le site)
À bas toutes les armées ! La signature, le 31 janvier 2007, du nouveau protocole entre le ministère de l’Éducation et celui de la Défense marque une étape de plus dans l’actuelle dérive sécuritaire (avant les fameux internats encadrés militairement de Mme Royal). Les extraits qui suivent se passent de tout commentaire... (suite sur le site)
Pour le retrait des EPEP et la levée des sanctions
Le projet de décret concernant les EPEP envisage une refonte complète de l’école publique, et qui contrairement à ce qui est présenté comme une simple mutualisation des moyens financiers, engage bien une modification considérable du fonctionnement de l’école (qu’il s’agisse de la question de l’autonomie, du financement, du recrutement des personnels...). Ce projet, s’il voyait le jour, pourrait conduire à terme à une remise en cause des statuts des fonctionnaires et donc à une totale dénationalisation du service public, ce que nous dénonçons. Le Ministre ne veut rien entendre et prétend passer en force. L’ensemble de nos organisations au plan national lui ont demandé de retirer son projet de décret de l’ordre du jour du CSE et dans plus de 40 départements les collègues se sont prononcés pour le retrait dans le cadre de prises de positions unitaires . Les membres du CSE ont condamné le projet de décret De Robien sur les EPEP (pour mémoire, 41 voix contre, 1 abstention, le Ministre n’a trouvé qu’une seule voix pour approuver son projet, celle du MEDEF). Le Ministre ne nous laisse pas le choix : tous au ministère. Nous appelons à des assemblées de parents et d’enseignants pour préparer dans l’unité la manifestation au Ministère : mercredi 14 mars 14h30 Métro Solférino Mercredi 14 mars les organisations syndicales des personnels du premier degré des départements de la région parisienne se réuniront pour décider, en fonction des réponses apportées par le Ministère, des suites à donner.
SNUipp-FSU 75, 78, 92, 94 - SNUDI-FO 75, 77, 78, 91, 92, 93, 94, 95 - CNT-STE rp - CGTéduc’action 75,94 - SE-UNSA 94 - SUD éducation 75, 77, 93, 94 - SGEN-CFDT 75 -
Lettre ouverte au premier ministre... <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=875>
Les organisations soussignées vous prient d’intervenir pour apporter une solution à la situation de Roland Veuillet frappé depuis l’année 2003 par une sanction injustifiée. Roland Veuillet était conseiller principal d’éducation au lycée Dhuoda de Nîmes. En janvier 2003, il s’est opposé, lors de la grève des surveillants et aides éducateurs, au remplacement des surveillants grévistes par des (...)
* Pourquoi toujours se battre pour « plus de moyens » ? <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=874>
Nous savons grâce aux médias donneurs de leçons et aux partis au pouvoir que la « taille des classes n’est pas déterminante dans la réussite des élèves » (titre du Monde, 3 mai 2001). Donc cela ne servirait à rien de créer des postes supplémentaires pour avoir des effectifs allégés dans les classes ! Ainsi, le « Haut Conseil à l’Evaluation (du coût ?) de l’École » estimait nécessaire d’orienter (...)
* Conférence I 07 : Rien pour nous... Tout pour tous ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=872>
À l’heure où nous assistons à l’échelle européenne et mondiale à la destruction des acquis sociaux par la dérégulation des systèmes de sécurité sociale, par les attaques contre les droits des salarié(e)s, par les soit disantes « réformes » du Code du travail, du marché du travail et de conventions collectives, par la menace d’une insécurité sociale globalisée (privatisations, mise en concurrence des (...)
* www.cnt-f.org/fte <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=871>
Pour suivre l’évolution de la mobilisation, les rendez-vous des manifs et des Ag, les actions... une adresse : le site de la CNT-FTE ! | |
| | | kamchatka Langue pendue
Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 17/12/2006
| Sujet: ... Sam 17 Mar - 12:32 | |
| EDUQUER PAR L'ENFERMEMENT? Journée d'information, de débat et de réflexion
Projection du film "Eduquer ou enfermer" de Nathalie Loubeyre
Débat en présence de: Jacques Lesage de la Haye, psychologue Laurent Ott, formateur en travail social Jacques Bourquin, historien L'Envolée Des travailleurs du social et de l'éducation de la CNT
Tables de presse Apéro
Entrée libre
Samedi 31 mars 2007 à 15h 33 rue des Vignoles 75020 Paris Metro: Avron
Journée à l'initiative du syndicat CNT Santé - Social & Fonction Publique Territoriale RP 33 rue des Vignoles - 75020 Paris Tel: 06 28 33 42 43 E-mail: santé-social.rp@cnt-f.org | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Dim 29 Avr - 14:57 | |
| En ligne sur le site de la CNT-FTE le Classes en lutte... n°81 de mai 2007. Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite. Le numéro est à télécharger à l'adresse : http://www.cnt-f.org/fte/rubrique.php3?id_rubrique=120 Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir automatiquement (ou pour se désinscrire) écrivez à : fede-educ(a)cnt-f.org * Télécharger le numéro 81 <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1020>
* Rencontre Internationale I 07 Un syndicalisme contre les frontières <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1019>
Toujours anticapitalistes... ... internationalistes toujours ! La Confédération nationale du travail (CNT) organise, du vendredi 28 avril au mardi 1er mai 2007, à Paris, les rencontres internationales syndicales intitulées I07. Les rencontres syndicales internationales I07 font suite à deux initiatives syndicales internationalistes qui s’étaient déroulées en 1999 à San Francisco aux Etats-Unis (I99) (...)
* Soyons ingouvernables ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1018>
En France, la moitié de la population vit avec moins de 1500 euros par mois. On dénombre 4,4 millions de chômeurs, pour combien d’emplois précaires et de Contrats à Durée Déterminée ?!... Des milliers de personnes dorment dans des logements insalubres, voire dehors pour près de deux millions de logements vides ! Les étrangers sont stigmatisés, raflés, expulsés... Au mieux, exploités par des patrons sans scrupules ! (...)
* Nouveau numéro de N’Autre école <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1017>
Parce que ce qui relie notre engagement syndical, pédagogique et social c’est bien le refus de la résignation et la conviction que l’action collective, ici et maintenant, est la seule solution pour en sortir ; N’autre école est donc avant tout une revue « de lutte(s) ». Ce dossier ambitionne de répondre à la question pourquoi a-t-on toujours raison de lutter ? Pourquoi, mais aussi (...)
* Université Paris XIII : Le nettoyage, pas l’esclavage ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1016>
Depuis un an, des enseignants, des IATOSS et des étudiants de l’université Paris 13 soutiennent les personnels d’entretien face à leurs patrons sur le campus de Villetaneuse. Comme de très nombreux établissements publics (et privés), les universités font appel à des sociétés privées de nettoyage et de sécurité plutôt que de réaliser ces tâches en interne. Le nettoyage est un secteur fortement concurrentiel. Le (...)
* Liberté, égalité, papiers ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1015>
Arrestations musclées de parents sans-papiers devant les écoles, rafles aux Restos du cœur ou dans le métro, ... Il est temps de dire STOP ! La CNT-STE 93 s’est jointe à l’appel intersyndical de défense de notre collègue directrice de l’école Rampal, abandonnée par une hiérarchie hypocrite et complice de la préfecture, et de tous ceux qui sont poursuivis pour s’être opposés aux rafles et aux (...)
* Solidarité avec les enseignants en lutte de Mayotte <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1014>
Depuis 5 semaines un fort mouvement de grève touche les écoles de Mayotte, rejoint le 17 avril par les personnels du secondaire. Les grévistes revendiquent une revalorisation du statut des personnels (notamment l’intégration des instituteurs mahorais dans le corps des professeurs des écoles), une amélioration des conditions de travail et de rémunération, un droit à la formation et exigent un plan (...)
_______________________________________________ Classesenlutte mailing list Classesenlutte(a)cnt-f.org https://listes.globenet.org/listinfo/classesenlutte | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Dim 13 Mai - 13:35 | |
| Depuis l'élection de Nicolas Sarkopen à la présidence de leur république, on lâche les chiens.
Le 9 mai, la préfecture de police de Paris autorise une manifestation de groupes fascistes et interdit la contre-manifestation prévue le même jour. Résultat, 400 fascistes casqués et armés de barres de fer paradent librement au quartier latin et quadrillent ensuite les environs sous l'oeil bienveillant de la police. Dans le même temps, environ 150 contre-manifestants sont plusieurs fois chargés au Luxembourg puis embarqués vers le commissariat du dix-huitième arrondissement. Dans les autocars qui les emmènent, les policiers poussent le chauffage à fond, et devant les protestations, balancent un jet de gazeuse en maintenant les portes fermées. Au commissariat, des gens sont victimes de violences. A l'extérieur, les personnes venues les soutenir sont violemment matraquées et certaines mordues par les chiens qu'on a lâchés sur eux. Un manifestant a eu le crâne ouvert. Tout le monde sera finalement relâché aux alentours de trois heures du matin. Ces violences, très graves, se multiplient depuis l'élection du ministre de la police à la présidence. Les policiers chargent, matraquent, lâchent des chiens sur des manifestants en tee-shirt ; des jeunes gens écopent de peines de prison, parfois jusqu'à six mois ferme pour des jets de cannettes de bière. Sans appeler ni participer aux diverses manifestations qui ont suivi l'élection, la CNT n'en comprend pas moins l'exaspération de toute une jeunesse méprisée et insultée par le démagogue porté à la présidence. Elle soutiendra tous ceux qui subissent actuellement la répression de l'Etat.
Le bureau régional des syndicats CNT de la région parisienne. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Sam 26 Mai - 11:41 | |
| La Fédération des Travailleurs-euses de l’Education de la CNT appelle l’ensemble des personnels assujettis, le 28 mai 2007*, à la journée dite de « solidarité », à faire grève.
La FTE CNT conteste le maintien de cette journée de travail gratuite, pesant uniquement sur les salariés, d’autant plus injuste qu’elle est inefficace ! Ses effets sur la prise en charge des personnes âgées, de la dépendance et du handicap n’ont fait l’objet d’aucune évaluation sérieuse depuis sa mise en place. Et pour cause ! On ne peut que constater une dégradation de la santé publique malmenée par plusieurs années de réformes libérales et une fragilisation de la protection sociale par répartition, avec les exonérations massives de charges patronales.
Au contraire, pour une véritable politique de santé publique et un renforcement du système de protection sociale par répartition, des choix radicalement différents doivent être imposés : taxation des richesses, augmentation des salaires !
De plus, cette journée de corvée contribue à la hausse du temps de travail des salariés, tendance qui se généralise aussi dans notre secteur avec notamment la récente réforme des décrets de 1950 ou les remplacements à l’interne pour les enseignant-e-s du second degré. Alors que les salaires stagnent, il s’agit bien de travailler plus pour gagner moins !
Au-delà de l’abrogation de la journée dite de solidarité, la CNT-FTE revendique donc une réduction du temps de travail et une revalorisation salariale pour les personnels.
CNT - FTE fede-educ(a)cnt-f.org http://www.cnt-f.org/fte
* Les personnels doivent travailler le 28 mai, à défaut du choix d’un autre jour ou de deux demi-journées, dans l’année scolaire, au gré des établissements. Si la journée de solidarité a lieu un autre jour dans votre établissement, n’hésitez pas à contacter la FTE pour le dépôt d’un préavis de grève. | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Sam 2 Juin - 15:50 | |
| *Régressions : à nous de réinventer l'avenir*
En ligne sur le site de la CNT-FTE Classes en lutte... n°82 juin 2007, le bulletin mensuel de la fédération CNT éducation. Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite. Le numéro est à télécharger à l'adresse : http://www.cnt-f.org/fte/rubrique.php3?id_rubrique=123 Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir automatiquement (ou pour se désinscrire) écrivez à : fede-educ(a)cnt-f.org
* Télécharger Classes en lutte... n°82 <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1105>
* Victoire quand les CAE s’en mêlent ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1104>
La mobilisation des collègues CAE (Contrat d’Accompagnement dans l’Emploi) du collège Fabien à Saint-Denis, à l’initiative de la section CNT, a pris une autre ampleur ces dernières semaines. A force de ténacité et de solidarité, et grâce à un soutien sans faille des sections syndicales de l’établissement, elle a ouvert la voie à une lutte qui concerne tous les CAE - plusieurs centaines à ce (...)
* Ni Dieu, ni césar, ni tribun, l’avenir nous appartient <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1103>
Le résultat des élections présidentielles va inévitablement marquer nos conditions de vie, de travail et de lutte. C’est finalement le candidat de la droite qui l’a emporté, en ayant notamment si bien récupéré et intégré dans son discours et son programme les idées nauséabondes de l’extrême-droite. Ces élections témoignent d’une véritable « droitisation » de la vie politique et de la société française, (...)
* Carte scolaire... le jeu est truqué ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1102>
La suppression de la carte scolaire revient sur la table. Comme Segolène était pour également, nous n’avions aucun doute. À l’image de son prédecesseur, Darcos renverse le sens des mots sans honte. Non Monsieur ! la suppression de la carte scolaire ne favorisera pas « la disparition des école ghettos ». De qui se moque-t-on ? Les élites se regrouperont, la sélection à l’entrée des établissements (...)
* Laissez-les grandir ici ! Hier, aujourd’hui, demain, ils sont sous notre protection <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1101>
Du 13 au 30 juin, le Réseau Education sans frontières se fait entendre haut et fort dans toute la France. Une rencontre nationale de notre Réseau s’est tenue samedi 12 mai à Belleville, à deux pas de l’école Rampal. Membres de RESF, de Lille à Marseille, de Strasbourg à Toulouse, nous nous sommes rencontrés pendant une journée pour faire le bilan d’une activité dont le développement depuis bientôt (...)
* Refusons « base-élève » ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1100>
Vous avez été sollicité, ou vous le serez bientôt, pour utiliser dans votre école Base Elève. C’est un outil présenté comme une « aide à la gestion des élèves pour les directeurs(trices) d’école ». Le principe est, pour vous, d’entrer les coordonnées de vos élèves et de leur famille sur un fichier qui fonctionne par internet et dont les données sont stockées sur un ordinateur (à Orléans). Vous entendrez les (...)
* Sans-papiers : passer ses exams... <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1099>
Des collègues se posent la question : "Comment conseiller les élèves sans papiers pour qu’ils puissent passer leurs examens", « Que faire quand un élève n’a pas ses papiers pour passer ses examens ? » Extrait d’un tract du RESF 76 : « Certains élèves étrangers ne peuvent présenter une pièce d’identité pour passer un examen. La circulaire du 20 mars 2002 règle ce problème en indiquant que (...)
* Université Grenoble I : des « CDD permanents » <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1098>
L’Université Joseph Fourier (Grenoble-1), comme toutes les facs, ne tournerait pas sans les "CDD permanents" (selon les termes de la présidence !), personnes qui sont là depuis des années sur des CDD renouvelés tous les ans. Record actuel sur le campus : 23 ans de CDD ! Selon les chiffres officiels, il y a parmi les IATOSS (personnels techniques et administratifs) 185 "CDD permanents" à (...)
* Nouveau numéro de N’Autre école <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1097>
Terrains de lutte ! Parce que ce qui relie notre engagement syndical, pédagogique et social c’est bien le refus de la résignation et la conviction que l’action collective, ici et maintenant, est la seule solution pour en sortir ; N’autre école est donc avant tout une revue « de lutte(s) ». Ce dossier ambitionne de répondre à la question pourquoi a-t-on toujours raison de lutter ? (...)
* Prévention de la délinquance : c’est parti ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1096>
Mardi 22 mai 2007, le conseil municipal de Castres (Tarn) a voté la mise en place du premier conseil pour les droits et devoirs des familles. C’est la première municipalité à mettre en application de manière officielle un des nombreux articles de la loi prévention de la délinquance votée le 5 mars 2007. Ce conseil composé de trois élus et de deux représentants de la préfecture laisse peu de doute sur le (...) | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Lun 3 Sep - 16:44 | |
| Lutter plus... pour gagner plus ! Rentrée des... Classes en lutte / n°83 septembre 2007
En ligne sur le site de la CNT-FTE le Classes en lutte... n°83 de septembre 2007. Merci de le diffuser aussi largement qu'il le mérite. Le numéro - à agrandir en A3 - est à télécharger à l'adresse : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1207
Classes en lutte... est diffusé par mail. Pour le recevoir automatiquement (ou pour se désinscrire) écrivez à : fede-educ(a)cnt-f.org
Lutter plus... Pour gagner plus ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1206>
Suppression de postes du primaire au secondaire Les écoles et établissements vont subir des milliers de suppressions de postes pour la rentrée 2007. Conséquences directes : des projets pédagogiques en moins, des classes surchargées, des élèves en difficulté qui s’enfoncent, moins d’options proposées, la vie scolaire cantonnée au répressif, remplacements non assurés, etc. Cette rentrée annonce ainsi une (...)
* Le HCE préconise plus de hierarchie... La CNT revendique la solidarité et la justice sociale ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1205>
Dernier avatar de la loi Fillon (socle commun de connaissances), le Haut Conseil de l’Education vient de pondre un rapport sur l’enseignement primaire. Que constate-t-il ? * l’école primaire est incapable de faire progresser les élèves en difficulté * les méthodes de l’école maternelle restent calquées sur celles de l’école primaire * la formation des maîtres demeure (...)
* Nous ne sommes pas des fonctionnaires zélés ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1204>
Vous avez été sollicité, ou vous le serez bientôt, pour utiliser dans votre école Base Elève. C’est un outil présenté comme une « aide à la gestion des élèves pour les directeurs(trices) d’école ». Le principe est, pour vous, d’entrer les coordonnées de vos élèves et de leur famille sur un fichier qui fonctionne par internet et dont les données sont stockées sur un ordinateur (à Orléans). Vous entendrez les (...)
* Casse de l’Université : promesse tenue ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1203>
Depuis plusieurs années, et notamment avec le LMD, la privatisation des universités pointe le bout de son nez. Suppression de filières « non rentables », précarisation des personnels, cadre sécuritaire (personnels contrôlés par la vidéosurveillance, flicage des étudiant-e-s)... l’État continue le massacre. Qu’on se le dise bien : le bouquet final est pour bientôt. Eh oui, le spectacle suit son cours : (...)
* EVS - CAE - CAV : la précarité n’a pas d’avenir ! <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1202>
L’angoisse de la fin de contrat pour des milliers de collègues embauché(e)s en CAE et en CAV est terminée. Les contrats ont été massivement reconduits, c’est vrai mais jusqu’à quand ? C’est malheureusement temporaire, comme toujours dans les contrats précaires. Au mieux les salariés en Contrat d’Avenir (CAV) pourront être prolongés dans la limite de 36 mois en tout. Quant aux CAE, (...)
* 19 septembre 2007 : sortie du n°16 de N’Autre école <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1201>
Alors que sort ce numéro de N’Autre école, explorant la notion de « travailleur et travailleuse » de l’éducation, le ministère dresse sa table ronde sur la dérèglementation du métier - dont on devine que rien de bon ne devrait sortir - l’Icem aura tenu son congrès « Pédagogie Freinet et éducation du travail » et le GFEN publiera un numéro de sa revue intitulé Le travail, s’en affranchir ou (...)
* Répression : solidarité avec les délinquants du travail social <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1200>
La fédération CNT santé social & FPT tient à condamner la répression dont fait l’objet Catherine Bernard, assistante sociale de l’association « solidarité femmes » de Belfort, pour avoir simplement exercé sa profession. En effet, suite à l’aide qu’elle a apporté dans le cadre de ses fonctions à une femme migrante victime de violences conjugales, Catherine Bernard a été convoqué par la PAF (...)
* International : Etudiants de la fac de Cauca en grève de la faim <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1199>
Depuis plusieurs mois les étudiant-es de l’Université de Cauca à Popayan (Sud de la Colombie) sont mobilisé-es contre la privatisation de l’Université et pour la liberté d’expression. Ces étudiant-es sont soutenu-es dans leur mouvement par le syndicat enseignant ASOINCA, un syndicat de lutte de classe très présent dans cette région du pays. Le 31 mai dernier, après plusieurs semaines (...)
* Les préavis de grève de la CNT-FTE <http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1198>
La CNT FTE dépose régulièrement des préavis de grève pour couvrir les mobilisations des personnels. En cette rentrée, il s’agit pour nous de permettre à tous les établissements et collègues le souhaitant, de débrayer rapidement après la pré-rentrée pour protester contre tous problèmes liés aux conditions dégradées de rentrée tant au niveau local que national ainsi que contre la chasse aux sans-papiers qui s’est (...)
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| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: .. Dim 9 Sep - 12:27 | |
| Nous sommes tous suffisamment bien placés pour le savoir : tout mômes déjà, nos parents nous emmenaient aux portes d’une institution qui allait nous « prendre en charge ». Dès l’âge de trois ans, il était manifeste, pour certains d’entre nous, que cette première forme de « socialisation forcée » (appelez cela comme il vous plaira) ne passait pas. Certains pleuraient, d’autres traînaient des pieds, on exprimait notre révolte avec nos faibles moyens et nos petits points animés par une rage naissante mais piquée à vif.
Passée la maternelle, nous mettons les pieds dans « le monde des grands » -ainsi que le disaient les profs en nous « accueillant » en primaire, puis au collège et au lycée-, avec sa caractéristique principale : le jugement par notations. Qui n’a pas le souvenir d’un cinglant cinq sur vingt, agrémenté d’un commentaire non moins cinglant du type « très insuffisant » ou « devoir plus que médiocre » ?
N’ayant choisi ni l’école, ni les matières enseignées, ni la méthode d’apprentissage, on nous a habitué à la peur qui nous prend au ventre à l’idée que nos parents puissent tomber sur un bulletin de note défavorable. Rappelez-vous ces fameux bulletins, où notre moyenne apparaissait entre la plus haute et la plus basse, offrant une comparaison évidente, dure comme un coup de massue derrière la tête. La fierté de la « réussite » pour les parents du fiston qui a fait du zèle, la honte pour ceux du « cancre » en qui ils avaient placé tant d’espoir. Et le mal-être pour ceux à qui l’institution fait comprendre qu’ils ne sont « pas assez bon », étant « en dessous de la moyenne ». Petit à petit, le système nous fait avaler l’idée de la vertu de la compétition comme moteur de la réussite sociale, le grand mythe propagé par toutes les sociétés hiérarchisées. Notre bulletin de note sert de préface à notre futur bulletin de paye, les matières que l’on ingurgite de force seront plus tard le boulot qui nous emmerde.
Nous avons subi la honte de la note en dessous du terrifiant « dix sur vingt », nous subirons la culpabilisation d’être le smicard en bas de l’échelle des salaires. Nous n’avons rien compris à l’utilité des fonctions exponentielles en mathématiques, nous sommes destiné à l’échec.
Et pour nous persuader que nous ne sommes décidément que des bons à rien, on nous ressortira à l’occasion l’exemple du « self-made man » parti de rien et ayant fondé son empire...
L’école est ainsi faite parce que le système a besoin d’une sorte d’antichambre afin de nous formater l’esprit, de nous habituer à regarder l’autre non pas comme un camarade, mais comme le compétiteur présent ou à venir, celui qui sera « meilleur » ou « moins bon » que nous, en fonction de sa capacité à s’intégrer dans ce monde de hiérarchie et de domination.
Parce que cette capacité-là, celle qui fabrique de bons exploiteurs d’une part et de bons esclaves soumis de l’autre, est une des clés de voûte de ce système abjecte, il est important de lui livrer une critique sans merci, en ayant pour objectif haut et clair, une existence où le mot « chef » cèdera la place au mot « compagnon ». Un monde où la solidarité aura botté le cul de la compétition.
Article tiré du n°8 d'ESPOIR, journal du syndicat Interco Paris Nord de la CNT AIT
http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1435
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Pour lire le journal en ligne : http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1421
Envoi gratuit du format papier sur simple demande à CNT AIT 108 rue Damrémont 75018 PARIS ou à contact(a)cnt-ait.info
Abonnement : 10 euros (soutien 20 euros et plus) | |
| | | buenaventura Langue pendue
Nombre de messages : 2539 Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: ... Sam 22 Sep - 13:24 | |
| Classes en lutte - n° 83 - septembre 2007 - bulletin de la CNT-FTE
Sommaire :
* Lutter plus... Pour gagner plus ! Suppression de postes du primaire au secondaire Les écoles et établissements vont subir des milliers de suppressions de postes pour la rentrée 2007. Conséquences directes : des projets pédagogiques en moins, des classes surchargées, des élèves en difficulté qui s’enfoncent, moins d’options proposées, la vie scolaire cantonnée au répressif, remplacements non assurés, etc. Cette rentrée annonce ainsi une (...)
* Le HCE préconise plus de hierarchie... La CNT revendique la solidarité et la justice sociale ! Dernier avatar de la loi Fillon (socle commun de connaissances), le Haut Conseil de l’Education vient de pondre un rapport sur l’enseignement primaire. Que constate-t-il ? * l’école primaire est incapable de faire progresser les élèves en difficulté * les méthodes de l’école maternelle restent calquées sur celles de l’école primaire * la formation des maîtres demeure (...)
* Nous ne sommes pas des fonctionnaires zélés ! Vous avez été sollicité, ou vous le serez bientôt, pour utiliser dans votre école Base Elève. C’est un outil présenté comme une « aide à la gestion des élèves pour les directeurs(trices) d’école ». Le principe est, pour vous, d’entrer les coordonnées de vos élèves et de leur famille sur un fichier qui fonctionne par internet et dont les données sont stockées sur un ordinateur (à Orléans). Vous entendrez les (...)
* Casse de l’Université : promesse tenue ! Depuis plusieurs années, et notamment avec le LMD, la privatisation des universités pointe le bout de son nez. Suppression de filières « non rentables », précarisation des personnels, cadre sécuritaire (personnels contrôlés par la vidéosurveillance, flicage des étudiant-e-s)... l’État continue le massacre. Qu’on se le dise bien : le bouquet final est pour bientôt. Eh oui, le spectacle suit son cours : (...)
* EVS - CAE - CAV : la précarité n’a pas d’avenir ! L’angoisse de la fin de contrat pour des milliers de collègues embauché(e)s en CAE et en CAV est terminée. Les contrats ont été massivement reconduits, c’est vrai mais jusqu’à quand ? C’est malheureusement temporaire, comme toujours dans les contrats précaires. Au mieux les salariés en Contrat d’Avenir (CAV) pourront être prolongés dans la limite de 36 mois en tout. Quant aux CAE, (...)
* 19 septembre 2007 : sortie du n°16 de N’Autre école Alors que sort ce numéro de N’Autre école, explorant la notion de « travailleur et travailleuse » de l’éducation, le ministère dresse sa table ronde sur la dérèglementation du métier - dont on devine que rien de bon ne devrait sortir - l’Icem aura tenu son congrès « Pédagogie Freinet et éducation du travail » et le GFEN publiera un numéro de sa revue intitulé Le travail, s’en affranchir ou (...)
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* International : Etudiants de la fac de Cauca en grève de la faim Depuis plusieurs mois les étudiant-es de l’Université de Cauca à Popayan (Sud de la Colombie) sont mobilisé-es contre la privatisation de l’Université et pour la liberté d’expression. Ces étudiant-es sont soutenu-es dans leur mouvement par le syndicat enseignant ASOINCA, un syndicat de lutte de classe très présent dans cette région du pays. Le 31 mai dernier, après plusieurs semaines (...)
* Les préavis de grève de la CNT-FTE La CNT FTE dépose régulièrement des préavis de grève pour couvrir les mobilisations des personnels. En cette rentrée, il s’agit pour nous de permettre à tous les établissements et collègues le souhaitant, de débrayer rapidement après la pré-rentrée pour protester contre tous problèmes liés aux conditions dégradées de rentrée tant au niveau local que national ainsi que contre la chasse aux sans-papiers qui s’est (...)
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